Château d'Abbadia

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Château d'Abbadia
Nom local	Abbadia
Période ou style	style néogothique
Architecte	Eugène Viollet-le-Duc
Début construction	1864
Fin construction	1879
Propriétaire initial	Antoine d'Abbadie d'Arrast
Propriétaire actuel	Académie des sciences
Protection	Classé MH (21/12/1984)
Coordonnées	43° 22′ 39″ N 1° 44′ 57″ W / 43.3775, -1.7491743° 22′ 39″ Nord        1° 44′ 57″ Ouest / 43.3775, -1.74917  [1]
Pays	France
Anciennes provinces de France	Labourd
Région	Aquitaine
Département	Pyrénées-Atlantiques
Commune française	Hendaye
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques Géolocalisation sur la carte : France
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Le château d'Abbadia est un château de style néogothique situé sur la commune d'Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), dans la province du Labourd (à 6 km de Saint-Jean-de-Luz et 1 km d'Hendaye). Construit par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc sur une commande d'Antoine d'Abbadie au XIX^e siècle, il est classé comme monument historique le 21 décembre 1984^[2].

Le projet et la construction

Dominant l'océan, le château est construit dans le domaine d'Abbadia selon les plans de Clément Parent, d'Eugène Viollet-le-Duc et d'Edmond Duthoit dans un style néogothique entre 1864 et 1879, conçu à la demande d'Antoine d'Abbadie d'Arrast, astronome et explorateur, mais aussi anthropologue et linguiste, membre de l'Académie des Sciences, qui rêvait d'un château observatoire de style gothique où se mêlent ses passions orientalistes^[3], africaines et chrétiennes. L'influence orientaliste des voyages d' A. Abbadie en Éthiopie (Abyssinie) et en Égypte se retrouve dans la décoration intérieure.

En 1857, Antoine d'Abbadie commande à l'architecte Clément Parent, un plan «dans le style à ogives». Le projet de C. Parent (1859) évoque trop la Renaissance française. Antoine d'Abbadie se tourne alors vers Auguste Magne (1860) et le chantier commence en 1864.

En 1857, Eugène Viollet le Duc restaure le château de Pierrefonds (Oise) et poursuit une campagne de restauration de forteresses médiévales dans les années 60 tout en s’intéressant à l'Égypte ancienne. Le 13 mai 1864, Antoine d'Abbadie sollicite E. Viollet-le-Duc qui a peu de temps à consacrer au projet néogothique et le confie à son disciple Edmond Duthoit qui s'enthousiasme pour l’architecture arabe (il est alors directeur en chef des Monuments historiques en Algérie)^[4]. Les plans de C. Parent sont conservés mais les façades modifiées. Les maîtres d'œuvre se succèdent (Darrigo, Delarocque, Fréson et Dartéguy).

E. Duthoit a effectué des relevés de monuments arabes, il s'en inspire dans les salons orientaux du château d’Abbadie et de Roquetaillade dans la chapelle Saint-Michel. Son goût pour l'art arabe et la polychromie trouve sa source dans ses voyages scientifiques avec le marquis de Voguë.

En 1858, un premier observatoire astronomique circulaire est construit, il sera détruit par la suite et remplacé par à l’actuel bâtiment parallélépipédique. En 1865, les deux ailes occidentales et orientales sont couvertes.

Le château est aujourd'hui la propriété de l'Académie des sciences à qui Antoine d'Abbadie l'avait légué en 1895, avec comme condition que l'observatoire soit dirigé par un prêtre.

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  Antoine d'Abbadie d'Arrrast, géographe, astronome, surnommé à sa mort Euskaldunen Aïta en raison de son investissement pour la culture basque^[5]

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  Virginie Vincent de Saint-Bonnet, épouse d'Antoine d'Abbadie d'Arrrast

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  Eugene Viollet-le-Duc

Les éléments du château

Le château comprend trois parties principales : la bibliothèque et l'observatoire, la chapelle et enfin, l'habitation. Sous le porche d’entrée, une citation en gaélique accueille le visiteur par Cead Mile Failte (Cent mille bienvenues). D'autres formules ornent le château comme Plus estre que paraistre ou sur la cheminée Transit vita sicut fumus ou encore Bizi bedi euskara pour célébrer le Pays Basque. Du vestibule s’articule toute la demeure. Les décors intérieurs évoquent la fin du Second Empire où la Cour impériale séjournait à Biarritz. Dix fresques de la vie éthiopienne couvrent le hall du château.

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  Dessin du château dans une revue américaine (Popular Science Monthly, 1898)

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  Entrée principale (Popular Science Monthly, 1898)

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  Entrée principale du château (vue actuelle)

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  Un des deux crocodiles gardant l'entrée principale, en calcaire de BéhobieLe crocodile symbolise le voyage en Abyssinie et protège redoutablement l'entrée.

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  Serpent et monogramme (AA et VV) de la porte principale. L'animal est un symbole ambivalent dans la culture musulmane, hayya évoque le mythe de la création, Eve et El Hay, un des noms de Dieu, le Vivifiant.

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  Cead Mile Failte (Cent mille bienvenues)

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  Façade Sud (vers Hendaye)

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  Escalier de l'aile Sud, vue sur l'Atlantique et statue de chat attrapant un rat

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  Gargouille au dessus de l'entrée

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  Gargouille

Les animaux emblématiques et symboliques s’inscrivent dans un goût du XIXe siècle pour l’orientalisme. Les gargouilles, crocodiles, serpent qui décorent le porche d’entrée du château sont taillés dans du calcaire de Béhobie (Crétacé supérieur). Moellons roses, blancs et noirs constituent les façades. La carrière d'Iharxekoborda, proche du château, a fourni les matériaux - un calcaire blanc ou un peu rougeâtre, le «calcaire de Lasseube» - pour les moellons des murs comme la carrière de Lohia, au pied de la falaise, et qui était la propriété d'A. d'Abbadie. Les moellons noirs proviennent vraisemblablement de la carrière de Laffitenborda à Urrugne et les moellons roses de la cité espagnole de Fontarabie. Ils constituent une autre nuance du calcaire de Lasseube acheminé par bateau à travers la Bidassoa et débarquée à Ondarralzu (plage d'Hendaye aujourd’hui endiguée, Cf. la promenade de la baie de Txingudi. La majorité des encadrements, portes et fenêtres, viennent de la carrière de Sorgin Silo, entre la baie de Lohia et la maison Haïçabia. Enfin, la pierre blanche est un calcaire albien (Crétacé inférieur) d’Ascain, acheminé sur la Nivelle jusqu’à Saint-Jean-de-Luz puis par charrette à bœufs jusqu’à Abbadia^[6].

La chapelle

Vers l'est, une sorte de cloître conduit à la chapelle. La nef, constituée en une grande salle rectangulaire, pouvait accueillir les fermiers du domaine d'Abbadia. Le chœur est éclairé par trois vitraux : au centre « Le Christ aux outrages » encadré par les Pères de l’Eglise, Saint Thomas d’Aquin et Saint Augustin. Les arcs de la charpente portent un plafond de bois peint. Les murs rouges peints en trompe l'œil, portent le monogramme S.A. (Saint Antoine le Grand)^[7].

Un balcon de la chambre de Virginie donne accès à la chapelle.

Antoine et Virginie d'Abbadie reposent dans une crypte sous l'autel.

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  Aile Nord avec la chapelle

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  Chapelle

L'observatoire

Antoine d'Abbadie, passionné d'astronomie, édifie dans son château un observatoire. Le château-observatoire est animé par une équipe de six à huit scientifiques. L'observatoire est la dernière salle mise en place à la fin de la construction du château en 1879. La lunette méridienne^[8][9], réalisée par un Allemand, est unique. L'observatoire est aussi équipé pour détecter les légères secousses telluriques. Les scientifiques de la physique du globe continuent de s'intéresser à ces données.

A. d'Abbadie avait demandé que les recherches scientifiques s'y poursuivent et qu'un prêtre y assure les services religieux pour les villageois. En 1897, à la mort d'Antoine d'Abbadie, le château est légué à l'Académie des Sciences, encore propriétaire et l'observatoire fonctionne jusqu'en 1975.

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  "Ez ikusi - ez ikasi". Des dictons en basque ornent le château comme "Jainkoa bera langile on izanagatik, nahi du lankide" (Dieu étant bon ouvrier, il veut un compagnon de travail)

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  Lunette astronomique

La bibliothèque

L'architecture de la bibliothèque comporte une galerie en châtaignier, des consoles de fer à gros boulons et elle préfigure l’Art Nouveau.

Des publications astronomiques et des machines à calculer évoquent encore l'ancien observatoire.

Au cœur du château, la bibliothèque témoigne de l’esprit curieux d’Antoine d’Abbadie. Lors du legs à l’Académie des Sciences, elle comptait plus de 11 000 volumes (une partie est actuellement conservée à la Bibliothèque Nationale de France) dont 234 manuscrits bibliques et littéraires, des écrits en ghez (langue liturgique éthiopienne), des romans, des recueils de poèmes et surtout, 960 ouvrages basques. De grande famille bourgeoise et de père souletin (Arrast-Larrebieu) et de mère irlandaise, Antoine d'Abbadie mit sa fortune et sa notoriété au service de la culture basque et comme son père, Michel d'Abbadie, dés son retour d'Irlande, il soutint la culture basque. Il fut également maire d'Hendaye.

L'entrée et le vestibule

Les fresques de l’entrée montrent la vie quotidienne en Éthiopie, d'un orientalisme propre à l'époque, teinté de romantisme ; elles présentent sans doute des détails plus réalistes que la plupart des réalisations de cette période (enfants enchaînés à l’école, travail campagnard - vanner et moudre le grain -, repas d’un grand chef, guerrier, procession, orateur au parlement) car A. d'Abbadie a passé douze années en Éthiopie, pieds nus, portant le turban et la toge des éthiopiens^[10].

La salle à manger

Le salon d'honneur, le petit salon et le boudoir

• le salon arabe du rez-de-chaussée ;
• le salon oriental d'architecture circulaire (2,40 m de diamètre et 2,20 m de haut) ;
• le boudoir circulaire de la chambre à coucher ;

Les chambres

Les chambres sont à l'inventaire du classement des monuments historiques (MH) : de Madame d'Abbadie, d'Éthiopie, de Jérusalem et de Napoléon III :

• la chambre d'Éthiopie et la chambre de Jérusalem ;
• la Chambre de la Tour ou chambre de l'Empereur : Napoléon III qui devait mettre la dernière pierre à l'édifice n'est jamais venu ;
• la chambre de Virginie comporte un balcon qui s'ouvre sur la chapelle

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  Statue d'Abdullah, l'Éthiopien (entre balustrade et grand escalier)

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  Escalier hélicoïdal

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  Escalier principal

Le mobilier

Les chaises autour de la grande table portent chacune une lettre éthiopienne. L'ensemble permet de lire la devise : "Béni soit celui qui mange mon pain et mon sel ".

Le Domaine d'Abbadie

A l'époque de l'acquisition du domaine par A. d'Abbadie, un parc avec de nombreuses espèces exotiques a été aménagé autour du château. L'activité agricole du domaine a laissé quelques fermes qui appartiennent au Conservatoire du Littoral (Larretxeaberri, Nekatoenea, Asporotsttipi). En 1910, un golf dix-huit trous a été créé qui transforma profondément le site. Lors de la seconde Guerre Mondiale, le mur de l'Atlantique a son tour modifia le paysage notamment par l'abattage d'arbres et la construction de blockhaus. Après la guerre, l'activité agricole repris^[11][12].

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  Parc du château avec des espèces exotiques

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  Le château se situe sur le Domaine d'Abbadie, sur la corniche basque, au Nord de la ville d'Hendaye

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  Vue vers le sud : Hendaye et Jaizkibel

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  Vue partielle du château

Le Conservatoire du littoral et des rivages lacustres

La corniche basque constitue le dernier vaste espace naturel de la côte basque française avant la frontière espagnole. Les paysages "naturels" du promontoire, dominant les falaises, sont spectaculaires multipliant les points de vue sur l'océan atlantique, avec des criques et les célèbres rochers Jumeaux et, les montagnes (La Rhune et Jaizkibel). Le domaine d'Abbadia qui comptait 250 ha est en partie (84 ha) devenu propriété du Conservatoire du littoral et géré par les municipalités d'Hendaye et d'Urrugne.

Le domaine est classé au titre de ZNIEFF de type 1 et d'intérêt communautaire (proposition Natura 2000). Abbadia offre une variété de milieux : falaises maritimes végétalisées, landes atlantiques, formations arbustives, haies bocagères, pelouses aéro-halines et prairies pâturées, chênaies-frênaies, aulnaies, ruisseaux intermittents. Des espèces méditerranéennes (nerprun alaterne, salsepareille, aulne de Corse, canne de Provence, etc.) s'y développent mais surtout des espèces exotiques, implantées volontairement dans les jardins du château comme le palmier de Chine, l'eucalyptus, les hydrangeas, etc. ou invasives comme l'herbe de la Pampa ou le baccharis.

La corniche basque, espace "naturel" du littoral, offre aux oiseaux une halte migratoire avant le franchissement des Pyrénées (courlis, milan royal, pluvier argenté, oedicnème criard, etc.). Certaines espèces y hivernent ou nichent sur le site comme le grand corbeau, le faucon pèlerin et le faucon crécerelle. La coronelle grise, reptile rarement signalé dans la région, y est présente comme le lapin de garenne, l'écureuil, la belette, la genette et le renard.

Les premières parcelles sont acquises par le conservatoire en 1979, une convention de gestion est signée avec la commune d'Hendaye puis en 2000, le département est associé dans la gestion. Le site est entretenu par une équipe communale. Trois éleveurs gèrent les prairies avec des brebis manex à tête rousse. Le site est classé au titre de la loi du 2 mai 1930 des sites et monuments et concerné par loi Littoral (loi du 3 janvier 1986)^[13] et une partie du domaine est en réserve de chasse.

Le verger conservatoire

Depuis fin 1988, le domaine d’Abbadia accueille, sur un hectare, une antenne du Conservatoire Végétal d’Aquitaine (Cf. Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne), le Groupe des Ressources Phytogénétiques d'Aquitaine. En effet, un grand nombre de variétés fruitières, potagères et céréalières risque de disparaître. Une centaine de variétés de pommiers (dont Blanche à longue queue, Plotet, Pomme rangatte, Chocoli, Perdigan, Carnorou, Gezia beltza, Apez sagarra), une cinquantaine de cerisiers, seize de pruniers, six de poiriers, quatre de nèfliers, trois d’abricotiers et soixante de vigne composent la collection du verger.

Le public découvre des variétés anciennes, locales et rustiques et le technique de taille, de greffage, etc. Le CPIE Littoral basque^[14] récolte les pommes pour l’élaboration de sagarno (cidre basque traditionnel) et de jus de pommes (Cf. "Bizkiak").

L'Association des Amis d'Abbadia

L'Association des Amis d'Abbadia (Abbadiako Adixkideak) organise des classes patrimoine et des résidences d'artistes.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

• François Pouillon, 2008 - Article "Antoine d'Abbadie" in Dictionnaire des orientalistes de langue française. Karthala Editions, 1007 pages
• Jean-François Terrasse, Alan Johnston, 1998 - Le domaine d'Abbadie, corniche basque. Ed. Actes Sud, coll. Conservatoire du littoral.
• Gracianne Hastoy, 2006 - Livre de pierre, le château d'Abbadia. Ed. Atlantica, 120 pages
• Jean Dercourt (dir.), 2010 - Antoine d'Abbadie (1810-1897) : de l'Abyssinie au pays basque, voyage d'une vie. Ed. Atlantica, Biarritz, France
• Viviane Delpech - Le métissage architectural et ornemental du château d’Abbadia à Hendaye. Thèse de l'Université de Pau et des Pays de l’Adour
• Pierre Loti, 1892 - Ramuntcho
• Collectif, 1991 - Domaine d'Abbadia. Ed. l'Association Abbadiako Adixkideak - Les Amis d'Abbadia, 48 pages

Liens internes

• Liste des châteaux d'Aquitaine
• Liste de châteaux pyrénéens
• Liste des monuments historiques des Pyrénées-Atlantiques
• Le château d'Etchauz
• Villa Bakhar Etxea de Pierre Loti

Liens externes

• Institut de France [12]
• Association des amis d'Abbadia [13]
• Page Abbadia sur le site du Conservatoire du littoral et des rivages lacustres [14]
• Fondation Antoine d'Abbadie de l'Académie des sciences [15]
• Photographies de Hendaiako Abbadia gaztelua (le château d'Abbadia) par Jean-Pierre Oger [16]
• Partenariat avec l'Institut culturel basque [17]
• Société de sciences Aranzadi [18]
• Ville d'Hendaye, gestionnaire du Domaine d'Abbadia [19]
• Conservatoire Végétal d'Aquitaine [20]
• Amis du Jardin Botanique Littoral Paul-Jovet [21]
• GRAINE Aquitaine Réseau Régional Education Environnement [22]

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