CYMA

CYMA
Création	1862
Dates clés	1891 : Fondation de la société Tavannes Watch Co 1945 : Création de la société Cyma Watch Co 1966 : Entrée de la marque dans le groupe Synchron (Ebauches SA) aux côtés des marques DOXA, Ernest Borel 1978 : Dissolution de Synchron, reprise de Cyma par M. Claude Guilgot
Fondateurs	Henri-Frédéric Sandoz
Personnages clés	Frères Schwob (Joseph et Théodore), Claude Guilgot
Forme juridique	Société Anonyme
Slogan	« The Ultimate Swiss Timepiece »
Siège social	Le Locle (Suisse)
Direction	Mme Françoise Guilgot
Activité	Horlogerie
Produits	Montres
Site web	www.cyma.ch
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CYMA Signature (automatique), Geneva Time Exhibition 2011

CYMA est une manufacture horlogère suisse familiale dont les fondements remontent à 1862, date des premiers pas horlogers de Henri-Frédéric Sandoz (1851-1913)^[1]. Le siège de la fabrique se trouve au Locle, dans le berceau de l'horlogerie Suisse.

Le nom « Cyma » provient de la forme latine du mot « Cime » (sommet)^[2]. Le logo représente la lettre C du nom Cyma enveloppant une mappe du monde stylisée, symbole du rayonnement de la marque au début du siècle dernier.

Depuis sa création en 1862, plus de 40 millions de montres ont été produites par Cyma pour le monde entier^[3]. En 1921, la marque dispose du plus grand outil de production d'Europe avec 2500 employés produisant quotidiennement 4000 montres et réveils^[3]. La montre Navystar permettra à Cyma de décrocher le convoité Bijorhca d'Or à Paris en 1981.

L’année 2007 marque un changement capital dans le management de la marque. Son propriétaire, M. Guilgot, homme du renouveau et porteur des succès de CYMA prend une retraite largement méritée. Dans le but de perpétuer la tradition et la qualité qui ont fait de CYMA un label reconnu dans le monde entier, la direction est transmise à la jeune génération de la famille^[4].

Historique de la manufacture

La naissance du label

Les bases de la maison CYMA remontent à 1862, lorsque Henri-Frédéric Sandoz crée ses premières réalisations horlogères dans le berceau de l'horlogerie suisse, au Locle, cœur des montagnes neûchateloises. La marque s'entoure des meilleurs artisans et assemble ses premiers mouvements mécaniques, s'inscrivant dans la tradition horlogère suisse.

Les premiers mouvements à répétition, grandes complications et chronographes apparaissent en 1891, avec la création de la Tavannes Watch Co. Près de 150 montres sont produits chaque jour dans les ateliers de la marque

Dès 1891, CYMA, en véritable précurseur, produit des mouvements à répétition, des grandes complications et des chronographes. Près de 150 de ces joyaux de précision sont dorénavant produits chaque jour dans les ateliers de la marque^[5].

Premiers succès

L'innovation qui propulse CYMA au plus haut est produite au début du 20^e siècle. La marque invente un mouvement à ancre extra-plat intégré dans une montre de poche. Sa précision redoutable est validée par un certificat de chronomètre de l'Observatoire de Neûchatel, et la pièce est produite en série dès 1903.

Au début du 20^e siècle, CYMA crée l’étonnement parmi ses pairs en inventant un nouveau mouvement à ancre extra-plat intégré dans une montre de poche. Son exceptionnelle précision est encensée par les experts de l’époque et validée par un certificat de chronomètre de l’Observatoire de Neuchâtel. Dès 1903, cette pièce unique est produite en série. En 1905, CYMA marque l'histoire de l'horlogerie en créant le calibre 701, d'une épaisseur de seulement 3,85 millimètres.

En 1910, CYMA obtient le premier prix de l’Exposition Universelle de Bruxelles. La marque produit alors 2500 mouvements par jour. La marque lance en 1915 ses premiers mouvements antichocs ainsi que des modèles certifiés waterproofs^[6].

En constante ascension

En 1921, les ouvriers de CYMA parviennent à réaliser un exploit en procédant à l'interchangeabilité de toutes les pièces.

En 1929, CYMA dispose alors du plus grand atelier d'Europe en employant 2000 personnes pour une production quotidienne de 4000 personnes. La marque devient la plus grande productrice de montres de précision en Suisse. La même année lors de l'Exposition Universelle de Barcelone, la marque est à nouveau récompensée par le milieu horloger, pour le raffinement et l'élégance de ses modèles^[7].

L'année 1930 met CYMA sur le devant de la scène avec le lancement de la montre féminine, la Captive. La célèbre écrivaine Colette adopte cette montre et la décrit avec ces mots :

« C’est une captive au sens le plus romanesque du mot ; on l’achète, on la vend… Sensible et facile, elle cède si vous la pressez d’une main de maître, dévoile son visage, vous livre tous ses secrets, et de chaque consentement se fait un charme de plus… »^[8]

La première montre automatique de CYMA est lancée en 1943, dotée d'un calibre 420 muni d'un rotor unidirectionnel.

S'en suit en 1945 le réveil 8 jours se remontant à une seule clef, puis en 1956 le Time-O-Vox en or qui reçoit à son tour le certificat de chronomètre. Seule montre-réveil au timbre dit « agréable » de cette époque, il est équipé d'un calibre CYMA 464 12 ½ à barillet unique et petite seconde en position 06h00.

Le célèbre réveil Sonomatic est produit l'année suivante, en 1957, et deviendra au fil des années une référence en la matière^[9].

La première montre étanche extra-plate

La collection CYMA Navystar est lancée dans les années 1960, alliant étanchéité parfaite et élégance soignée. Son boîtier novateur en fait la première montre étanche ultra-plate. Les innovations technologiques qui permettent cette prouesse, permettant aux montres Navystar de résister aux chocs et à l'immersion dans des circonstances extrêmes, sont protégées par plus de vingt brevets internationaux.

La collection Navystar est relancée en 1980, modèle extra-plat en acier muni d'un calibre manufacture 6x7 ¾. Cette pièce très moderne remporte en 1981 le précieux Bijorhca d'Or de Paris^[10].

L'ère moderne

CYMA crée à nouveau l'événement à la fin des années 1990 avec la conception de la collection Imperium. Sa ligne s'ingulière s'articule autour de brancards vissés et de lignes pures, rendant cette montre particulièrement identifiable et véritable prouesse de technicité et d'inventivité. Au fin des années, la collection s'étoffe d'une grande diversité de modèles et de formes (rectangulaires, rondes ou de forme tonneau), lui conférant un caractère sport-chic très individuel^[11].

Principales créations

CYMA Nineteen-Forty

• 1891 : Répétitions et chronographes

• 1905 : CYMA calibre 701

• 1915 : Modèles antichocs et waterproof

• 1921 : Interchangeabilité des pièces

• 1930 : CYMA Captive

• 1945 : Réveil 8 Jours

• 1950 : CYMA Time-O-Vox

• 1957 : CYMA Sonomatic

• 1960 : CYMA Navystar

• 1980 : CYMA Navystar 2 (Bijhorca d'Or)

• 1984 : CYMA calibre 131

• 1989 : CYMA Signature

• 1992 : CYMA Charisma

• 1998 : CYMA Imperium

• 1999 : CYMA Autoquartz 2000

• 2005 : CYMA Silver

• 2006 : CYMA Nineteen-Forty

• 2006 : CYMA Imperium XL et Dominator

• 2008 : CYMA New Signature

• 2008 : CYMA New Navystar

• 2010 : Myriad by CYMA

Myriad : Discover a World of Magic

La manufacture CYMA surprend la branche horlogère en révélant sa nouvelle création aux yeux de tous le 9 septembre 2010 lors d'un étonnant spectacle à Yverdon-Les-Bains^[12]. Alors que toutes les marques horlogères choisissent Baselworld ou SIHH pour présenter leurs nouvelles collections, CYMA se rapproche de son public et organise une soirée spectacle ouverte à tous sur simple demande d'invitation^[13]. Cette étonnante façon de procéder révèle un état d'esprit toujours plus créatif, et ancré dans une tradition familiale et de proximité que la marque tient à conserver et préserver, en étant une des seules manufactures familiales suisses à demeurer dans cette dimension humaine. Le spectacle mêle musique (Myriad I et II composées par des musiciens sélectionnés pour l'occasion, donnant la chance à de jeunes talents de s'exprimer en public), danse, équitation à l'horlogerie pour une présentation différente.

Cette soirée fut l'occasion pour la marque de dévoiler sa collection Myriad, déclinée en trois gammes distinctes : un chronographe automatique New World, mû par le célèbre calibre 7750 d'ETA Valjoux; une gamme de chronographes quartz Fascination équipés de mouvements Ronda et enfin, une série de petites montres mixtes City également montées sur des calibres Ronda. Petite dernière de la gamme, la Myriad City Shining Star apparaît en janvier 2011 lors du salon GTE de Genève^[14]. Cette nouvelle montre vient constituer la cerise sur le gâteau dans l'étonnante collection Myriad, grâce à ses 37 diamants de très grande qualité GH Top Weselton et son cadran en nacre bleue obscure^[15].

Le design de la collection Myriad s'inspire ouvertement de l'espace, se distinguant notamment de par ses cadrans étoilés bleus et gris représentant l'univers, et ses étonnantes boîtes entièrement en acier traité PVD bleu lui donnant un caractère singulier. L'autre détail faisant de Myriad une collection particulière est sa lunette rotative asymétrique. Baptisé « Push Security System », ce système breveté par CYMA permet de protéger le mécanisme de la montre d'une simpe rotation de la lunette. Contrairement aux montres des autres marques et manufactures, la lunette cache ici la couronne et, sur les chronographes, les poussoirs. Les fonctionnalités techniques sont ainsi dans un premier temps masquées d'un point de vue esthétique, et dans un deuxième temps le mécanisme interne à la montre est protégé, la lunette empêchant les chronographes et la couronne d'être manipulés de manière involontaire, ce qui pourrait entraîner divers dommages sur ces pièces fragiles constituant le coeur de la montre^[16]. Cette innovation vaut à CYMA une reconnaissance dans le monde entier^[17] grâce à son originalité sans cesse renouvellée.

Liens externes