- Éruption de la montagne Pelée en 1902
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Éruption de la montagne Pelée du 8 mai 1902
Vue de la nuée ardente sur Saint-Pierre.Localisation Pays France Volcan Montagne Pelée Zone d'activité Cratère sommital et rivière Blanche Dates Du 23 avril 1902 au 5 octobre 1905 ( 3 ans, 5 mois et 12 jours)Caractéristiques Type d'éruption Péléenne Phénomènes Nuées ardentes Volume émis 0,14 km3 de lave et 0,2 km3 de téphra Échelle VEI 4 Conséquences Régions affectées Nord de la Martinique Nombre de morts environ 30 000 modifier L'éruption de la montagne Pelée, du 8 mai 1902 a détruit entièrement Saint-Pierre, alors préfecture de la Martinique, faisant environ 30 000 morts, d'après l'observatoire volcanologique de la montagne Pelée.
Sommaire
L'ancienne activité volcanique
La montagne Pelée est l'un des neuf volcans actifs de l'arc antillais. Des datations au carbone 14 démontrent qu'elle a été par le passé le siège de violentes éruptions, bien antérieurement à l'arrivée des Français, en 1635. Il n'existe toutefois des traces écrites d'éruptions qu'à partir de 1792.
Entre 1792 et 1902, la montagne Pelée connaît deux périodes d'activité volcanique, sous forme d'éruptions phréatiques[A 1].
Le premier épisode relaté a lieu le 22 janvier 1792, sous la forme d'une explosion et d'un mouvement sismique simultanés[A 1]. Une note publiée dans le Journal des Mines de 1795 fait état d'une « assez violente secousse de tremblement de terre », d'une forte odeur de soufre, d'arbres brûlés et d'animaux morts. De plus, d'après ce document, la terre était criblée de trous et une eau noirâtre, sulfureuse et chaude s'échappait d'un trou, au bas d'une petite cascade. Trois mois après, une autre explosion retentit[A 1].
Le deuxième épisode se produit en 1851. Au printemps[A 1], des fumerolles laissèrent échapper une odeur de soufre. Le 5 août[A 1], des détonations se firent entendre. Puis, de la cendre couvrit la montagne et ses abords, jusqu'à Saint-Pierre et jusqu'au Morne Rouge[A 1]. Puis un panache de vapeur s'éleva au dessus du volcan et la Rivière Blanche laissa écouler des eaux noires charriant des débris d'arbres. Le 9 août[A 1], les détonations furent plus violentes et les eaux noires de la Rivière Blanche gonflèrent. Puis, après une période d'accalmie, l'activité volcanique reprit fin octobre[A 1] jusqu'en début novembre. Enfin, l'activité déclina, caractérisée pendant quatre années par des émissions de fumerolles[A 1].
Ces deux éruptions phréatiques connues mais minimisées par certaines personnes assez influentes de l'époque eurent un impact sur l'attitude de la population face aux manifestations volcaniques de 1902. En effet, M. Leprieur, pharmacien de l'hôpital de Fort-de-France était, en août 1851, responsable de la commission d'étude des manifestations du volcan. Il rédigea un rapport qui conclut que « donc en résumé le volcan de la Montagne Pelée ne parait devoir être qu'une curiosité de plus ajoutée à l'histoire naturelle de notre Martinique… Par temps calme, des navires qui arrivent de France et qui voient onduler au loin ce long panache de fumée blanche qui s'élève vers le ciel, doivent trouver que c'est une décoration pittoresque ajoutée au pays et le complément qui manquait à la majesté de notre vieille Montagne Pelée »[1].
Les prémices
Considérée comme endormie, la montagne Pelée entre en éruption le 25 avril 1902. Cependant, l'activité volcanique avait débuté dès 1889. En effet, des petites fumerolles sulfhydriques apparurent dans la cuvette de l'Étang Sec.
Au début du mois d'avril 1902, les excursionnistes rapportent l'aspect inhabituel des vapeurs sulfureuses émises des fumerolles près du sommet. Elles ne sont pas tenues pour inquiétantes, car des fumerolles étaient souvent apparues puis avaient disparu dans le passé.
Le 23 avril, le volcan émet une légère pluie de cendres sur ses côtés sud et ouest, et des grondements souterrains se font entendre.
Le 25 avril, il émet un grand nuage de roches et de cendres à son sommet, où l'Étang Sec, un bassin asséché — est localisé. Les matériaux éjectés ne produisent que des dégâts minimes.
Le 26 avril, la zone est recouverte par une couche de cendres indiquant la proximité d'une future éruption ; les autorités publiques ne s'en inquiètent pas outre mesure.
Le 27 avril, alors qu'en ville a lieu le premier tour des élections législatives, de nombreux curieux au sommet du volcan trouvent l'Étang Sec rempli d'eau, formant un lac de 180 m de largeur. Il y a un cône de débris volcaniques de 15 m de haut sur un des côtés du lac, alimentant le lac d'un jet régulier d'eau bouillante. Des sons ressemblant à ceux dégagés par un chaudron d'eau bouillante proviennent du sous-sol. Une forte odeur de soufre envahit les rues de Saint-Pierre et incommode hommes et chevaux à 10 km à la ronde.
Le 30 avril, les rivières Roxelane et des Pères gonflent, charrient des rochers et des arbres arrachés au sommet. Les villages du Prêcheur et de Sainte-Philomène reçoivent des jets réguliers de cendres.
Le 2 mai à 11 h 30, la montagne produit de fortes détonations, des tremblements de terre, et un panache noir de fumée s'élève. Des cendres recouvrent toute la partie nord de la Martinique. Les détonations se reproduisent à des intervalles de 5 à 6 heures. Le journal local Les Colonies propose de repousser indéfiniment le pique-nique, prévu à l'origine le 4. Les animaux domestiques commencent à souffrir de la faim et de la soif, la cendre recouvrant l'herbe et souillant l'eau.
Le samedi 3 mai, le vent souffle au nord, allégeant la crainte à Saint-Pierre.
Le dimanche 4 mai, les chutes de cendres reviennent et s'intensifient, les communications entre Saint-Pierre et Le Prêcheur sont coupées. Le nuage de cendres est si dense que les bateaux côtiers n'osent plus s'approcher du port. Les habitants commencent à paniquer et à fuir l'île par les bateaux à vapeur des lignes régulières. La région est recouverte d'une couche de cendres blanche « comme de la farine ».
Le lundi 5 mai, la montagne paraît s'être calmée au matin ; cependant, à 13 h, la mer recule de 100 m puis revient sous forme d'un raz-de-marée, inondant les quartiers bas de la ville, et un large nuage de fumée apparaît à l'ouest de la montagne. Une paroi du cratère de l'Étang Sec s'écroule et propulse une masse d'eau bouillante et de boue, ou lahar, dans la rivière Blanche, submergeant l'usine de raffinage de canne à sucre Guérin et emportant 150 victimes, dont le patron et son épouse, sous 60 à 90 mètres de boue. Des réfugiés des villages environnants s'enfuient à Saint-Pierre, croyant y être plus en sécurité. Cette nuit-là, les conditions météorologiques endommagent le réseau électrique urbain : la ville est plongée dans le noir absolu.
Le mardi 6 mai, à 2 h du matin, des bruits sourds parviennent des profondeurs de la montagne.
Le mercredi 7 mai à la même heure, les nuages de cendres provoquent des éclairs et les deux cratères du volcan rougeoient dans la nuit. Le jour suivant, les habitants continuent à quitter l'île. Dans le même temps, les ruraux de la région viennent y chercher refuge. Les journaux continuent à dire que la ville ne craint rien. Les nouvelles de la Soufrière de l'île voisine de Saint-Vincent rassurent la population en prétendant que « la pression du sous-sol était allégée » et donc les risques atténués. Tout le monde n'était pas rassuré, loin de là. Pour exemple, le capitaine Marina Leboffe du navire Orsolina de l'armateur napolitain Pollio Frères, étant un peu familier du comportement du Vésuve, refuse d'embarquer la moitié de sa cargaison de sucre, en dépit des protestations des expéditeurs, du refus des autorités portuaires et des menaces d'arrestation en disant : « Qui me les appliquera ? Demain, vous serez tous morts ! ». Le gouverneur Mouttet et son épouse restent sur l'île. Le soir, le volcan semble s'être apaisé.
L'éruption principale
Le matin du jeudi 8 mai, jour de l'Ascension, les habitants observent des incandescences au sommet du volcan. L'opérateur du télégraphe de nuit transmet le rapport sur l'activité du volcan à un opérateur de Fort-de-France, sans déclarer de nouveaux développements ; son dernier mot est « Allez », rendant la ligne à l'opérateur de distance. Il est 7 h 52 ; la ligne est coupée la seconde suivante. Un bateau de réparation de câble voit directement la destruction de la ville ; un dense nuage noir s'est réparti horizontalement au-dessus du volcan. Un second nuage noir forme un panache monstrueux en forme de champignon visible à 100 km à la ronde. La vitesse initiale des deux nuages a été calculée plus tard à 670 km/h.
Une nuée ardente, composée de poussières, de vapeurs et de gaz volcaniques surchauffés avec des températures de l'ordre de 1 000 °C, dévale les pentes du volcan à une vitesse considérable, noire et lourde d'aspect, mais rouge et brûlante à l'intérieur. Elle atteint la ville en une minute, enflammant tout combustible et couvrant la ville entière. Elle s'arrêta aux portes du Carbet, village voisin de Saint-Pierre.
Des précipitations surviennent alors, entraînant des torrents de boue qui achèvent la destruction de la ville. Pendant de nombreuses heures, toute communication est coupée aussi bien par terre que par mer. Personne ne sait ce qui s'est passé, ni qui a autorité sur l'île, le gouverneur, Louis Mouttet, étant lui aussi dans la ville. Quelques rescapés sont tirés de la mer ; le plus souvent des marins, tous affreusement brûlés, qui ont été emportés par le souffle dans la mer et se sont accrochés à quelque débris flottant.
Un premier navire de guerre arrive à 12 h 30, mais la chaleur l'empêche de s'approcher avant 15 h. La ville brûle durant 150 jours.
La nuée ardente a dévasté une superficie de 16 km2 et le reste de la ville est la proie des flammes.
Il y eut très peu de survivants parmi les 28 000 habitants de la ville[2], auxquels s'étaient rajoutés les réfugiés des explosions mineures et des torrents précédant les nuées ardentes : Louis-Auguste Cyparis, un prisonnier sauvé par l'épaisseur des murs de son cachot, et Léon Compère-Léandre, un cordonnier qui vivait à la périphérie de la ville. D'autres sources citent Havivra Da Ifrile, une petite fille. Une domestique survécut à la nuée ardente mais périt de ses brûlures ; la seule chose dont elle se souvenait était la brusque montée de chaleur. Elle mourut très peu de temps après qu'on l'eut découverte. Sont aussi considérés comme victimes les passagers et les équipages de bateaux accostés dans le port.
Peu avant l'éruption, le célèbre Belem, arrivé du Havre, doit son salut au fait que son emplacement habituel était occupé par le voilier Tamaya (capitaine Mahéo) de l’armement Rozier de Nantes. Ce petit incident va sauver le Belem[3], qui est resté au large en dépit des protestations de son capitaine Julien-Marie Chauvelon. Le Belem subit néanmoins une pluie de scories, de cailloux et de cendres et quelques dégâts sur le gréement et la mâture, mais put reprendre la mer quelques semaines plus tard.
L'aide aux rescapés
Dès le 13 mai 1902, un comité officiel d'assistance et de secours aux victimes est créé. Sous la direction du ministre des Colonies, une souscription nationale est organisée. À sa dissolution, en 1904, le comité aura récolté près de 10 millions de francs.
L'aide internationale se mit en place. Les États-Unis d'Amérique, plus proches des Antilles, furent le premier pays à intervenir. Ainsi, à la demande du président Théodore Roosevelt, le Congrès vota un crédit de 200 000 dollars, soit environ un million de francs, pour l'achat de vivres et de matières de première nécessité. Puis, 300 000 dollars furent alloués pour la survie des sinistrés.
D'autres pays suivirent le mouvement d'aide humanitaire : l'Angleterre, la Russie, l'Allemagne, la Hollande.
Les réfugiés furent au nombre de 22 000 dont des dizaines de milliers à Fort-de-France. Ils y furent victimes du chômage, de la pauvreté et de l'insécurité. Les pouvoirs publics optèrent ainsi pour leur rapatriement dans les communes environnantes. Mais les routes vers Saint-Pierre, Basse-Pointe ou le Morne-Rouge étaient impraticables. Malgré le danger, le gouverneur intérimaire Georges Lhuerre, décida, toutefois, de renvoyer les rescapés chez eux dans les communes du Nord, le 5 août 1902. Il a été, en outre, décidé que les réfugiés ne recevraient aucun secours en nature de l'administration après la date du 15 août 1902[4].
Suites
La montagne Pelée continua son éruption jusqu'au 4 juillet 1905.
Le 20 mai, une éruption semblable à la première par le type et la force eut lieu. Lors d'une puissante explosion le 30 août 1902, une nuée ardente s'écoula plus à l'est que celles des 8 et 20 mai. Bien que moins puissante que les deux premières, elle tua au moins environ 1 000 personnes[2] dont au moins 800 au Morne-Rouge, 250 à L'Ajoupa-Bouillon, 25 à Basse-Pointe et 10 à Morne Capot. C'est la dernière éruption mortelle jusqu'à nos jours.
Les conséquences sur la vie sociale, politique et économique de la Martinique furent considérables. C'est Fort-de-France qui allait remplacer Saint-Pierre comme ville principale de la Martinique. De nombreux enfants se retrouvèrent orphelins, d'où la création de l'orphelinat de l'Espérance à Fort-de-France. Enfin, une partie de la population sinistrée fut relogée dans d'autres communes de Martinique, sur la côte nord-atlantique et dans le sud de l'île. D'autres partirent vers la Guadeloupe, Sainte-Lucie, Trinidad, la Guyane, le Panama et le Venezuela.
L'étude des causes de ce désastre marque le début de la volcanologie moderne avec la définition et l'analyse du risque volcanique le plus mortel : les écoulements pyroclastiques ou nuées ardentes. L'éruption a aussi donné son nom au type d'éruption péléen. Parmi ceux qui ont étudié la montagne Pelée, il y a Angelo Heilprin et Alfred Lacroix. Lacroix est le premier à avoir décrit précisément une nuée ardente.
Les destructions causées par l'éruption de 1902 sont rapidement publiées grâce aux moyens modernes de communication. Elles attirèrent l'attention du public et des gouvernements sur les risques et les dangers d'un volcanisme actif.
Les épaves de la rade
De nombreuses épaves sont depuis la catastrophe au fond de la rade, notamment le Roraima, le Dalia, le Diamant, le Tamaya... Ces sites archéologiques sous-marins font partie des plus beaux sites de plongée de la Caraïbe[5].
Les ruines de Saint-Pierre et ses épaves font l'objet d'une demande de classement au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Survivants
A Saint-Pierre, au mouillage, il y a eu des survivants notamment sur le Roddam et la Gabrielle par exemple. À Saint-Pierre, à terre, dans la zone ravagée par la nuée ardente, il n'y aurait eu que deux rescapés[A 2].
Léon Compère dit Léandre
Léon Compère dit Léandre (1874-1936) était un cordonnier à Saint-Pierre en Martinique lorsque la Montagne Pelée entra en éruption le 8 mai 1902.
Sa description du matin du 8 mai 1902.
« J'ai senti souffler un vent terrible, la terre commençait à trembler et le ciel devint soudainement noir. Je retournai dans ma maison, montai avec de grandes difficultés les trois ou quatre marches qui me séparaient de celle-ci, et sentis mes bras et mes jambes me bruler, et tout mon corps. Je me suis laissé tomber sur une table. À ce moment, quatre autres personnes sont venues se réfugier chez moi, criant et hurlant de douleur, leurs habits ne paraissaient pas avoir été touchés par des flammes. Au bout de 10 minutes, la petite Delavaud, âgée de environ 10 ans, semblait morte ; les autres vivants. Je me suis levé et je suis allé dans une autre pièce, où j'ai trouvé le père Delavaud, toujours habillé et allongé sur le lit, mort. Il était violet et gonflé mais ses vêtements étaient toujours intacts. Fou et presque évanoui, je me suis jeté sur un lit, inerte et attendant la mort. Mes sens me sont revenus peut-être 1 h après, quand j'ai vu le toit bruler. Avec la force de vie suffisante, mes jambes saignantes et couvertes de brulures, j'ai couru à Fonds-Saint-Denis, à six kilomètres de Saint-Pierre. »
[réf. nécessaire]
Louis-Auguste Cyparis
Louis-Auguste Cyparis, ou Ludger Sylbaris, était un prisonnier de la prison de Saint-Pierre. C'est un survivant de l'éruption du 8 mai 1902 de la Montagne Pelée en Martinique.
Au moment de l'éruption, Cyparis, un ouvrier de 27 ans, était enfermé seul dans une cellule de la prison pour avoir participé à une bagarre dans un bar. Sa cellule n'avait pas de fenêtre, ventilée par une simple ouverture sur la face opposée au volcan.
Le 11 mai, Léon Danglis, Maurice Nirdé et Georges Hilaire[6] entendirent ses plaintes et le délivrèrent. Bien qu'horriblement brûlé, il survécut et put décrire l'évènement. Selon lui, l'éruption eut lieu à l'heure du petit-déjeuner, ce jour-là, il faisait alors très sombre. De l'air chaud se mélangeait aux fines cendres. Un moment d'intense chaleur a duré très peu de temps, mais assez pour brûler profondément ses mains, ses bras, ses jambes et son dos, mais ses vêtements ne prirent pas feu et il ne respira pas l'air brûlant. Il fut soigné au Morne-Rouge dans l'enceinte de l'église de Notre Dame de la Délivrandre. Il devint l'homme à tout faire du Père Mary. Mais, après l'éruption du 30 août 1902 qui décima une partie de la commune du Morne-Rouge, il quitta la Martinique en 1903.
Risquant la peine de mort pour meurtre, il fut pardonné et rejoignit le cirque "Barnum & Bailey's", traversa l'Amérique et, racontant les horreurs de l'éruption, devint célèbre comme « l'homme qui a vécu le jour du jugement dernier » ou « l'homme le plus merveilleux au monde ». En tant qu'élément du « plus grand spectacle au monde » de Barnum and Bailey's, il fut le premier noir célèbre dans le show-business durant la ségrégation[7].
Cependant , à part ces deux survivants, il y aurait eu une autre miraculée : Havivra Da Ifrile, une petite fille[8].
Annexes
Article connexe
- Musée Frank Arnold Pierre
Liens externes
Bibliographie
- Simone Chrétien et Robert Brousse, La Montagne Pelée se réveille Comment se prépare une éruption cataclysmique, Société Nouvelle des éditions Boubée, 1988, (ISBN 2-85004-057-6)
- p. 18-21
- p. 193
- Jeannine Lafontaine " Volcan tu dors" manuel éducatif 7-12 ans Editions Lafontaine 2002
- Patrice Louis, 1902 au jour le jour La chronique officielle de la catastrophe racontée par les acteurs de l'époque, Ibis Rouge Éditions, (ISBN 2-84450-135-4)
- Claude Rives et Frédéric Denhez, Les épaves du Volcan, 1997 (ISBN 2-7234-2462-6)
- (en) Angelo Heilprin, The eruption of Pelée : a summary and discussion of the phenomena and their sequels, Philadelphie, Geographical Society of Philadelphia, 1908, 90 p. (LCCN 08017912) [lire en ligne (page consultée le 03 octobre 2011)]
Références
- ISBN 978-2-03-583342-6) Frédéric Denhez, Apocalypse à Saint-Pierre - La tragédie de la montagne Pelée, Larousse, 2007, (
- (fr) Jacques-Marie Bardintzeff, Connaître et découvrir les volcans, Genève, Suisse, Liber, octobre 1997, 209 p. (ISBN 2-88143-117-8), p. 164
- Citer sur l'histoire du Belem
- Apocalypse à Saint-Pierre-Frédéric Denhez
- Site sur le Tamaya
- Apocalypse à Saint-Pierre- Frédéric Denhez
- Jacques Rouzet, Les grandes catastrophes en France, Ixelles éditions, 2009
- Havivra Da Ifrile sur WordLingo, consulté le 19 novembre 2010.
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