- Économie du football
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L'économie du football est la branche de l’économie du sport couvrant le football.
Sommaire
Économie des clubs
Recettes
Recettes aux guichets
Le football se transforme en business dès le milieu des années 1880 au Royaume-Uni[1]. Les solides recettes enregistrées aux guichets permettent de financer l'adoption du professionnalisme et la construction de stades. Au niveau des affluences, la première saison du championnat d'Angleterre (1888-1889) affiche 4639 spectateurs de moyenne par match[2]. La marque de 10 000 spectateurs de moyenne est franchie avant la fin du XIXe siècle, celle des 20 000 avant la Première Guerre mondiale[3]. Les recettes guichets restent l'élément essentiel du budget des clubs jusqu'aux années 1990. Elles sont progressivement supplantées par les droits de retransmission télévisuelle. Cela dit, pour certains clubs proposant des services annexes (bar, restaurant, voiturier, etc.), les recettes de billetterie sont très importantes (ex: Arsenal)[4].
Publicité
Si les maillots restent longtemps vierges de toute publicité, le stade est très vite doté de panneaux publicitaires. La publicité constitue un poste important des recettes, notamment depuis la fin des années 1960 et l'autorisation d'arborer des publicités sur les maillots en octobre 1969 en France après une tentative avortée en 1968 : la Ligue voulait imposer à tous les clubs le même partenaire. Le Nîmes Olympique et l'Olympique de Marseille sont les premiers clubs professionnels français à porter une publicité sur leurs maillots[5]. L'UEFA autorise les publicités sur les maillots en coupes d'Europe des clubs à partir de 1982, sauf pour les finales où l'interdit est levé en 1995. La FIFA interdit les publicités sur les maillots des équipes nationales.
Droits radio et télévision
Les droits payés par la télévision représentent 1% des recettes des clubs français en 1980. Ce type de recettes concernent en fait seulement les clubs disputant des coupes européennes. La situation est identique dans les autres nations européennes. Il faut attendre 1983 en Angleterre et 1984 en France pour assister à la signature de contrats de retransmisions des championnats. Les clubs refusèrent longtemps ces contrats car la télévision n'était pas prête à les rémunérer correctement. Concurrence entre les chaines oblige, les montants des contrats augmentent rapidement et la part dans les recettes des clubs passe à un tiers, puis aux deux tiers des budgets. Cette dépendance n'est pas sans danger. Ainsi, en Allemagne le groupe Kirch qui contrôlait les droits de la Bundesliga dépose son bilan le 8 avril 2002 mettant en péril l'économie du championnat d'Allemagne. Le gouvernement allemand intervient puis la situation se stabilise suite à la signature d'un nouveau contrat de diffusion avec un autre opérateur. La faillite du groupe ITV en Angleterre a également plombé les budgets clubs anglais de seconde division[4].
Produits dérivés
Les produits dérivés, des programmes de matches aux gadgets aux couleurs des clubs, apparaissent également dès la fin du XIXe siècle outre-Manche. Le merchandising représente une source importante de revenus pour certains clubs tandis que d'autres, français notamment, négligent ce marché. En 2005-2006, le Paris Saint-Germain n'enregistre que 833 000 euros de recettes de merchandising, en baisse de 34% par rapport à la saison précédente[6]. Chez les clubs britanniques, la part du merchandising est beaucoup plus importante, car l'offre est beaucoup plus diversifiée et la distribution correctement assurée.
Autres recettes
L'organisation de rencontres génère également toutes sortes de retombées économiques ne concernant pas directement le club ni même le monde du football. Auxerre, petite ville moyenne française, doit en grande partie sa notoriété, en France comme à l'étranger, à son équipe de football[7]. L'AJA est un véritable ambassadeur de la ville, qui profite de plus de retombées directes en matière d'hôtellerie et d'activités accrues pour les cafés-restaurants, notamment. De même, l'organisation d'une Coupe du monde ou d'un Euro, permet à une nation (ou un binôme comme le cas Suisse-Autriche pour l'Euro 2008) de procéder à une efficace campagne de promotion et de s'équiper en stades mais aussi en moyens de transports ou en hôtels, notamment. Les conséquences sur la hausse du produit national brut restent discutées, mais l'Organisation mondiale du tourisme met en avant la Coupe du monde pour expliquer la hausse importante du tourisme international en Allemagne en 2006 (+9,6%)[8].
Dépenses
Salaires
Footballeurs
Les salaires des footballeurs restent longtemps médiocres. Certains clubs comme le Real Madrid ou les clubs anglais proposent toutefois de meilleures conditions salariales dans les années 1950-1960, mais il faut attendre la mise en place du contrat à temps dans les années 1970 pour voir les salaires des footballeurs augmenter de manière significative. Au milieu des années 1980, les salaires des footballeurs restent encore en retrait par rapport à d'autres disciplines comme la Formule 1, le basket-ball américain, la boxe, le golf et le tennis notamment. La star Diego Maradona ne reçoit ainsi « que » 7,5 millions de francs par saison à Naples tandis que le boxeur Larry Holmes perçoit plus de 45 millions de francs sur la seule année 1984.
Mais les choses ont depuis bien changées. Le joueur le mieux payé au monde en 2008 (salaires et revenus annexes) était David Beckham avec 31 millions d'euros par an selon France Football[9], 48 millions de dollars soit 37 millions d'euros selon Sports Illustrated[10], ce qui en faisait le troisième sportif le mieux payé au monde, loin derrière les golfeurs Phil Mickelson (62 Mio USD dont 53 de revenus annexes) et surtout Tiger Woods (128 Mio USD, dont 105 de revenus annexes)[11]. En 2009, David Beckham était toujours le mieux payé avec 32,4 millions d'euros par an, dont 4,9 millions d'euros de salaire hors primes, derrière Zlatan Ibrahimovic (11 millions d'euros par an de l'Inter Milan), Kakà (9 millions d'euros du Milan AC), Lionel Messi et Thierry Henry (8,5 et 8 millions d'euros à Barcelone) et Cristiano Ronaldo (7,3 millions d'euros annuels de Manchester United)[12].
À titre de comparaison, les joueurs les mieux payés en France pour la saison 2008-2009 (hors revenus annexes) sont Juninho Pernambucano (380 000 euros soit 4,6 millions annuels) et Claude Makelele (320 000 euros soit 3,8 millions annuels)[13]. France Football a revu en mars 2009 ses chiffres à la hausse, estimant que Claude Makelele percevait en réalité 4,5 millions d'euros bruts annuellement, et que Karim Benzema était le mieux payé avec 4,8 millions d'euros annuels bruts[12]. Selon L'Équipe, en 2009-2010 les joueurs les mieux payés de Ligue 1 seraient Lisandro Lopez (Lyon) avec 425 000 euros bruts mensuels devant Yoann Gourcuff (Bordeaux, 310 000 euros) et Lucho Gonzalez (Marseille, 300 000), Claude Makelele gagnant désormais 270 000 euros par mois[14].
Pour la saison 2007-2008, le salaire moyen net mensuel en Ligue 1 était de 41 000 euros, contre 150 000 euros en Angleterre selon France Football[13]. Pour la saison 2008-2009, il était de 51 300 euros bruts (+ 15 %)[12]. Selon L'Équipe, le salaire moyen mensuel brut en L1 était de 47 700 euros en 2008-2009, contre 45 300 euros en 2009-2010[14].
Par ailleurs, il semble y avoir une très forte corrélation entre masse salariale d'une équipe et résultats sportifs sur le long-terme[15].
Entraineurs
Selon le site Internet portugais Futebol Finance, Luiz Felipe Scolari (FC Bunyodkor) était l'entraineur de club le mieux payé au monde en 2009-2010, avec 16,6 millions d’euros annuels, devant José Mourinho (Inter Milan, 11,3 millions), Alex Ferguson (Manchester United, 7,6 millions) et Carlo Ancelotti (Chelsea, 6 millions plus une prime d’1,1 million en cas de doublé championnat-Ligue des champions)[16]. L’entraîneur français le mieux payé était Arsène Wenger à Arsenal, avec 4,8 millions d'euros par an[16].
En France, selon le Journal du dimanche, le salaire moyen d'un entraineur de Ligue 1 était de 68 500 euros, supérieur au salaire moyen des joueurs (45 300 euros)[16]. L'entraîneur le mieux payé était Claude Puel (Lyon) avec 250 000 euros par mois, soit 3 millions d'euros par an, devant Didier Deschamps (Marseille, 180 000 euros), Laurent Blanc (Bordeaux, 140 000 euros), Alain Perrin (Saint-Etienne, 110 000 euros) et Antoine Kombouaré (Paris, 96 000 euros)[16].
Le sélectionneur le mieux payé était Fabio Capello (Angleterre) avec 560 000 euros net par mois et 8 millions d'euros de primes sur deux ans, Raymond Domenech ne gagnant « que » 40 000 euros brut par mois, et 826 000 euros de primes[16].
Transferts
Les transferts ont toujours existé dans le football et ils donnent rapidement lieu à une certaine surenchère. Le Britannique Alf Common est le premier joueur transféré pour 1000£ (1905)[17]. La marque des 5000£ est atteinte en 1922 avec Syd Puddefoot, 10 000£ en 1928 pour David Jack, 20 000£ en 1947 pour Tommy Lawton, 100 000£ en 1961 pour Denis Law, 500 000£ en 1979 pour David Mills, 1 000 000£ pour Trevor Francis en 1979 également.
Le record actuel est détenu par le transfert de Cristiano Ronaldo de Manchester United vers le Real Madrid en 2009 : 94 millions d'euros.
Rang Footballeur De à Montant
(€ millions)Année 1 Cristiano Ronaldo Manchester United Real Madrid 94.0[18] 2009 2 Zinedine Zidane Juventus Real Madrid 76.0[19] 2001 3 Kaká AC Milan Real Madrid 67,2[20] 2009 4 Luís Figo FC Barcelone Real Madrid 58.5[21] 2000 5 Hernán Crespo Parme AC SS Lazio 53.6[22] 2000 6 Gianluigi Buffon Parme AC Juventus Turin 49.2[23] 2001 7 Robinho Real Madrid Manchester City 49.0[24] 2008 8 Christian Vieri SS Lazio Inter Milan 48.3[25] 1999 9 Andriy Shevchenko AC Milan Chelsea FC 46.5[26] 2006 10 Dimitar Berbatov Tottenham Hotspur Manchester United 46.4[27] 2008 11 Pavel Nedvěd SS Lazio Juventus 46.2[28] 2001 12 Rio Ferdinand Leeds United Manchester United 43.9[29] 2002 13 Gaizka Mendieta Valence CF SS Lazio 43.8[30] 2001 14 Ronaldo Inter Milan Real Madrid 43.0[31] 2002 15 Javier Pastore US Palerme Paris SG 43[32] 2011 16 Juan Sebastián Verón SS Lazio Manchester United 42.4[33] 2001 17 Wayne Rooney Everton FC Manchester United 40.8[34] 2004 Un Observatoire des Footballeurs Professionnels est créé en 2006 par le Centre international pour l'Etude du Sport (CIES) de l'université de Neuchâtel pour recenser les principaux transferts dans le monde du football[35].
Installations
Les clubs ou collectivités propriétaires des stades ne pouvant pas faire face à certains travaux louent le nom du stade à un sponsor. Cette forme de publicité existe déjà en France avant la Première Guerre mondiale avec le Stade du Matin, futur stade olympique de Colombes, qui porte le nom du journal quotidien parisien Le Matin de 1907 à 1919[36]. En 1996, cette pratique est réintroduite par les Américains, et elle touche l'Europe à partir de 1997 avec le nouveau stade des Bolton Wanderers baptisé Reebok Stadium. La FIFA admet mal cette innovation, et à l'occasion de la Coupe du monde 2006 en Allemagne, les noms des stades ne comprenaient officiellement aucun nom de sponsor alors que leur construction fut en partie financée par cette voie[37].
Bilan et contrôle de gestion
Article connexe : Deloitte Football Money League.Les clubs générant le plus de revenus (2007-2008[38] et 2008-2009[39]) sont :
Vingt principaux clubs de l'UEFA en termes de recettes¹ Club Nation 2007-2008 2008-2009 Real Madrid Espagne 1 (365,8) 1 (401,4) FC Barcelone Espagne 3 (308,8) 2 (365,9) Manchester United Angleterre 2 (324,8) 3 (327,0) Bayern Munich Allemagne 4 (295,3) 4 (289,5) Arsenal FC Angleterre 6 (264,4) 5 (263,0) Chelsea FC Angleterre 5 (268,9) 6 (242,3) Liverpool FC Angleterre 7 (210,9) 7 (217,0) Juventus Italie 11 (167,5) 8 (203,2) Inter Milan Italie 10 (172,9) 9 (196,5) AC Milan Italie 8 (209,5) 10 (196,5) Hambourg SV Allemagne 15 (127,9) 11 (146,7) AS Rome Italie 9 (175,4) 12 (146,4) Olympique lyonnais France 12 (155,7) 13 (139,6) Olympique de Marseille France 16 (126,8) 14 (133,2) Tottenham Hotspur Angleterre 14 (145,0) 15 (132,7) Schalke 04 Allemagne 13 (148,4) 16 (124,5) Werder Breme Allemagne - (nc) 17 (114,7) Borussia Dortmund Allemagne - (nc) 18 (103,5) Manchester City Angleterre 20 (104,0) 19 (102,2) Newcastle United Angleterre 17 (125,6) 20 (101,0) VfB Stuttgart Allemagne 18 (111,5) - (nc) Fenerbahçe SK Turquie 19 (111,3) - (nc) ¹ : recettes en millions d'euros Les montants financiers sont importants et les déficits de certains clubs peuvent également atteindre des montants record. La santé financière des clubs constitue un double enjeu : assurer leur pérennité et éviter le dopage financier, c'est-à-dire acheter une équipe à crédit. La France a mis en place au milieu des années 1990 la DNCG qui a mission de contrôler les comptes financiers des clubs professionnels avec le pouvoir de reléguer les clubs, d'interdire un club de promotion ou de limiter leur masse salariale. Longtemps en déficit chronique, les clubs de Ligue 1 présentent des comptes bénéficiaires depuis deux ans : plus de 42 millions d'euros de bénéfice net en 2006-2007 sur les 20 clubs de L1[40]. Souvent évoquée, une DNCG européenne reste à créer afin d'éviter certaines dérives[41] .
L'introduction des clubs en bourse est une évolution récente ne touchant que quelques rares clubs. A la fin de la saison 2006-2007, 11 clubs anglais, 5 Danois, 4 Turcs, 4 Italiens, 3 Portugais, 2 Français, 1 Écossais, 1 Néerlandais, 1 Suédois et 1 Allemand étaient côtés en bourse[42].
Équipes nationales
Économie des sélections
Économie des compétitions internationales
Notes et références
- (en) Steven Tischler, Footballers and Businessmen. The origins of Professionnal Soccer in England, New York-Londres, Holmes & Meier, 1981, chapitre « Toward a "Sound Business Footing" » p.51-65, (ISBN 0841906580)
- (en) Brian Tabner, Through the turnstiles, Harefield (Middx.), Yore, 1992, p.62 (ISBN 1874427054)
- (en) Brian Tabner, op. cit., p.140
- Economie du football professionnel
- Alfred Wahl, La balle au pied. Histoire du football, Paris, Gallimard, 1990, p.330, (ISBN 2070531058)
- DNCG - bilan financier de la saison 2005-2006, page 83 PDF
- L'office de tourisme d'Auxerre précise dans sa présentation : « Auxerre est une ville assez peu connue. Les touristes associent Auxerre à quatre éléments : la Bourgogne, le football, l’autoroute, et aux affaires de mœurs qui continuent de donner une très mauvaise image au département de cette préfecture. ». Consulté le 9 avril 2008.
- « Envolée du tourisme en Allemagne grâce à la Coupe du monde de football », p.5 sur le site officiel de l'Organisation mondiale du tourisme. Consulté le 29 mars 2008.
- Beckham, l'homme en or sur France Football. Mis en ligne le 7 avril 2008, consulté le 25 janvier 2009
- A crash-course in foreign-exchange rates sur Sports Illustrated. Consulté le 25 janvier 2009
- Ranking the 50 highest-earning athletes in the U.S. sur Sports Illustrated. Consulté le 25 janvier 2009
- La L1 sous-payée pour rivaliser ? sur France Football. Mis en ligne le 31 mars 2009, consulté le 1er avril 2009
- Salaire moyen en L1 : 47 000 euros sur France Football. Mis en ligne le 9 octobre 2008, consulté le 25 janvier 2009
- L1: Lisandro Lopez, c'est 425 000 euros par mois ! sur Sports.fr. Mis en ligne le 24 septembre 2009, consulté le 24 septembre 2009
- ISBN 978-2707166951) Bastien Drut, Économie du football professionnel, La Découverte, coll. Repères Économie, 2011, 125 pages (
- Les vrais salaires des entraîneurs », 13 décembre 2009. Consulté le 13 décembre 2009 Solen Cherrier, «
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- Ronaldo, Football Database. Consulté le 2009-05-07
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- Christian Vieri, Football Database. Consulté le 2009-05-07
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- Ronaldo, Football Database. Consulté le 2009-05-07
- Javier Pastore, Football Database. Consulté le 2011-08-08
- BBC Sport: Veron seals £28.1m Man Utd move, BBC News, 2001-07-12
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- ISBN 2908528452) Florence Pizzorni Itié (s.d.), Les yeux du stade. Colombes, temple du sport, Thonon-les-Bains, Editions de l'Albaron, 1993, p.19 (
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- (en) « Deloitte Football Money League 2009 » sur le site de deloitte.com. Consulté le 9 juin 2009.
- (en) « Deloitte Football Money League 2010 » sur le site de deloitte.com. Consulté le 2 mars 2010.
- « Comptes des clubs professionnels - saison 2006-2007 », p.10 sur le site officiel de la Ligue de football professionnel (LFP). Consulté le 29 mars 2008.
- « Foot - Thiriez veut une DNCG européenne », sur le site de L'Équipe, le 23 février 2007. Consulté le 9 avril 2008.
- « Situation du football professionnel français - saison 2006-2007 », p.27 sur le site officiel de la Ligue de football professionnel. Consulté le 29 mars 2008.
Bibliographie
- Jean-François Bourg, Football business, Paris, Olivier Orban, 1986 (ISBN 2855653118)
- (en) David Conn, The Football Business. Fair game in the 90's?, Londres, Mainstream, 1997, 308 p., (ISBN 1-84018-101-X).
- Géoéconomie n°54, Football, puissance, influence, Paris, Choiseul, 2010, (ISBN 9782916722955)
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