- Verdes
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Verdes [[Fichier: |280px|alt=Image illustrative de l'article Verdes]] Administration Pays France Région Centre Département Loir-et-Cher Arrondissement Blois Canton Ouzouer-le-Marché Code commune 41270 Code postal 41240 Maire
Mandat en cours
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Beauce oratorienne Démographie Population 488 hab. (2007 INSEE) Densité 17 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 107 m — maxi. 132 m Superficie 28,59 km2 Verdes est une commune française, située dans le département de Loir-et-Cher et la région Centre.
Sommaire
Géographie
Histoire
Verdes dite la Romaine fut il y a deux mille ans la principale cité de la région. Le nom de la ville est dérivé de la couleur verte en latin (viridis) / italien (verde). Les photos aériennes visibles à la mairie (Photos Claude Leymarios et Daniel Jalmain) nous prouvent l’existence d’une cité Préhistorique, Gauloise, Romaine (jusqu’aux invasions barbares) et Mérovingienne. Le château de Lierville, château de l’amiral De Coligny, nous rappelle les guerres de religions. La très grande quantité de silex taillés, de monnaies, d’armes, d'objets en bronze, trouvés au hasard dans les champs, dispersés dans les musées des villes voisines, les croquis de Mr De Pibrac exécutés au moment de la découverte des thermes, nous prouvent l'importance de cette ville que fut Verdes; installée au bord de l'Aigre et au croisement de deux grandes voies, Chartres-Blois et Le Mans - Châteaudun – Meung-sur-Loire et Beaugency. Le grand nombre d’auberges-relais en est la preuve, ainsi que la chaussée-digue romaine (construite à l’emplacement d’un gué sur l'Aigre) qui permettait la traversée du dangereux marais et qui a créé le plus important étang du Dunois, malheureusement asséché depuis plus d’un siècle et demi.
Un peu d’Archéologie: la cité romaine (agglomération secondaire antique) a été redécouverte par hasard en 1856, par un paysan qui défrichait son exploitation. L'ensemble, Basilique, Forum, Palestre (Photos Daniel Jalmain 1976) est un site protégé par le Service Régional d’Archéologie (S.R.A) avec la Chaussée-digue romaine, à l’extrémité Ouest du lac en limite du grand chemin. Les Romains érigèrent cette chaussée-digue en grand appareil et aménagèrent un étroit passage vouté pour l’écoulement de l’Aigre, avec en aval, des coulisses (vannes) pour élever le niveau de l'eau et former une vaste retenue. L’étang, en partie creusé artificiellement dans le marécage de part et d’autre du lit de la rivière, s’étendait jusqu'à la ferme actuelle de Monchaux, sur une longueur de 1,6 km; sa largeur pouvait atteindre 150m, sur une profondeur de 3 à 4 m. Sa superficie avoisinait les 23 HA. Cette protection infranchissable explique en partie le développement de la cité gallo-romaine. Il a été asséché en 1851 pour éviter "les fièvres" genre de paludisme autochtone, que l'on pensait du au "mauvais air" des eaux stagnantes des marais, alors que la cause en était la pullulation des moustiques. Une légende rapportée par l'abbé Bordas, historien du Dunois, rappelle que vers 596, l’eau de l’étang se serait échauffée et que le flot bouillait tellement qu’il a rejeté sur son rivage des poissons cuits. Les Thermes, furent découverts en 1857 et publiés par M. du Faur De Pibrac, délégué de la société historique et archéologique de l'Orléanais. Il a écrit un mémoire essentiel sur le sujet en décrivant une vaste mosaïque de 90 m² appartenant à cet établissement de bains et datée du IIème siècle (fin de la période Antonine selon Me Blanchard-Lemée qui a étudié aussi la mosaïque de Marboué). Sa conservation étant mal assurée, en 1905, M. Florence, historien du Loir-et-Cher, fit transporter au musée de Blois un important morceau de 11 m². Constitué de tesselles noires et blanches, il représente un labyrinthe, seule représentation connue dans la région pour cette époque. Bibliographie: 'Verdes' Patrimoine dans votre commune n°10, publication du Comité départemental du patrimoine et de l'archéologie en Loir-et-Cher, (Les jacobins, rue Anne de Bretagne, 41000 Blois). Robreau B. et coll. Histoire du Pays-Dunois, tome 1 et 2, Société dunoise d'archéologie, (Maison lumière 28200 Châteaudun).
Blasonnement
Les armoiries de Verdes se blasonnent ainsi :
D'azur à la colonne antique d'argent accompagnée en pointe de deux épis de blé effeuillés d'or passés en sautoir.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Verdes compte 488 habitants (soit une augmentation de 26 % par rapport à 1999). La commune occupe le 16 556e rang au niveau national, alors qu'elle était au 18 119e en 1999, et le 157e au niveau départemental sur 291 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Verdes depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1872 avec 1 017 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,1 %, 15 à 29 ans = 15 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 22,7 %) ;
- 51,1 % de femmes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 12,7 %, 30 à 44 ans = 22,9 %, 45 à 59 ans = 15,9 %, plus de 60 ans = 27,7 %).
Lieux et monuments
L'église: entièrement remaniée au XIXème était entourée autrefois de son cimetière dont l'utilisation remonte à l'époque mérovingienne. Des sarcophages ont été repérés au cours de différents travaux et deux ont été récupérés.
La fournerie à chaux: (propriété privée) située sur la route de Tripleville, entourée de petites carrières. Elle est constituée de deux fours implantés à flanc de carrière, de bâtiments annexes et est en assez bon état. Elle a fonctionné par intermittence jusque dans les années cinquante. Son fonctionnement était à cuisson continue et courte flamme en employant le calcaire extrait et du coke fournit par l'usine à gaz d'éclairage de la ville de Châteaudun. Bibliographie: 'Verdes' Patrimoine dans votre commune n°10, publication du Comité départemental du patrimoine et de l'archéologie en Loir-et-Cher. Immeuble "Les Jacobins" rue Anne de Bretagne, 41000 Blois.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 11 octobre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 11 octobre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 11 octobre 2010
- Évolution et structure de la population à Verdes en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 11 octobre 2010
- Résultats du recensement de la population du Loir-et-Cher en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 11 octobre 2010
Liens externes
Catégorie :- Commune de Loir-et-Cher
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