Vallée du Saint-Laurent

Vallée du Saint-Laurent

Fleuve Saint-Laurent

48°25′25.1″N 69°0′57″O / 48.423639, -69.01583

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Fleuve Saint-Laurent
Pont de l'ile 2.JPG
Fleuve Saint-Laurent entre Québec (à gauche) et Lévis (à droite)
Grlakes lawrence map-fr.svg
Caractéristiques
Longueur 1 140 km
Bassin 1 610 000 km2
Bassin collecteur Fleuve Saint-Laurent
Débit moyen 12 600 m3⋅s-1
Cours
Source à l'embouchure du lac Ontario
 · Localisation à Kingston
Embouchure Océan Atlantique
 · Localisation dans le golfe du Saint-Laurent
 · Altitude 0 m
Géographie
Pays traversés Canada Canada
Régions traversées Québec, Ontario

Le Saint-Laurent (en anglais Saint Lawrence River, en anishnabé/algonquin : Magtogoek (« Fleuve aux grandes eaux »), en tuscarora : Kahnawáˀkye[1], en mohawk : Kaniatarowanenneh) est un fleuve situé en Amérique du Nord. Issu des Grands lacs, il coule vers le nord-est et se jette dans l'océan Atlantique. Il est nommé en l'honneur de Laurent de Rome.

Sommaire

Géographie

Grand fleuve des latitudes moyennes de l'Amérique du Nord, le Saint-Laurent possède un bassin de drainage de 1 610 000 km2 (soit près de 25% des réserves mondiales en eau douce) comprenant les Grands Lacs, ainsi qu'une bonne portion du réseau hydrographique du continent, qu'il draine vers l'océan Atlantique par un parcours d'environ 4 000 km (1 140 km si on ne tient pas compte des Grands Lacs). Il fait partie des 25 plus longs fleuves du monde.

Il prend sa source à l'embouchure du lac Ontario à Kingston. De là, il passe à Brockville et Cornwall, définissant la frontière entre l'État de New York et l'Ontario. Il traverse ensuite le Québec, passant à Montréal (où il reçoit la rivière des Outaouais), à Trois-Rivières où il reçoit la rivière St-Maurice, à Québec et à Tadoussac, ville située à l'embouchure du Saguenay. Le Saint-Laurent à cet endroit est déjà devenu le plus grand estuaire du monde et termine sa course dans le golfe du Saint-Laurent pour rejoindre l'océan Atlantique.

Le fleuve comprend le lac Saint-Louis au sud de Montréal, le lac Saint-François à Salaberry-de-Valleyfield et le lac Saint-Pierre entre Sorel-Tracy (où débutent les marées) et Pointe-du-Lac. Il baigne les Mille-Îles, l'île de Montréal, l'île Jésus (Laval), l'île d'Orléans en face de Québec et l'île d'Anticosti au nord-est de la Gaspésie.

Les marées cessent à Trois-Rivières (ou aux environs de) (ou en aval, ou dans le Lac St-Pierre) et la salinité de l'eau commence à l'est (en aval) de l'Île-d'Orléans (Salée jusqu’à Tadoussac et saumâtre jusqu’à Cap Tourmente).

Hydrologie et affluents

Le fleuve Saint-Laurent a un débit moyen de 7 543 m3/s à la hauteur de Cornwall, en Ontario. À la hauteur de Québec, après avoir reçu l'apport de plusieurs affluents importants, le Saint-Laurent a un débit moyen de 12 309 m3/s[2].

Entre ces deux villes, les principaux affluents du fleuve sont :

À l'est de Québec, plusieurs rivières majeures, notamment sur la Côte-Nord, se jettent dans l'estuaire du Saint-Laurent. Parmi celles-ci, on peu noter :

Le débit du fleuve Saint-Laurent en amont de la rivière des Outaouais présente un profil très régulier. Cette régularité naturelle a été renforcée par l'aménagement de plusieurs ouvrages de rétention tout au long de de son cours et dans la région des Grands Lacs. Le débit minimum mesuré pendant la période 1860-1972 à la station hydrologique de Ogdenburg, N.Y., est de 4 360 m3/s alors que le débit maximal est de 8 891 m3/s. La rivière des Outaouais ayant un régime beaucoup plus irrégulier, avec d'importantes crues printanières, son influence se fait sentir sur le régime du fleuve Saint-Laurent en aval de leur confluence.

Débit moyen mensuel (en m/s) mesuré à la Station hydrologique de Ogdensburg, État de New-York. Données calculées sur la période 1860-1972[3]

Histoire

Formation géologique et hydrographique

Le site actuel de la vallée du Saint-Laurent était occupé, voilà près d'un milliard d'années, par un plateau d'une élévation semblable à celui du Tibet actuel. Il y a environ 600 millions d'années, le supercontinent Pannotia se fragmenta en quatre sous-continents, Laurentia, Baltica, Sibéria et Gondwana qui donnèrent naissance dans la région à un immense océan appelé Iapetus. Au même moment se formèrent de nombreuses cassures et fossés le long de l'axe devant former le futur fleuve Saint-Laurent.

Lors de la dernière glaciation dite de Wisconsin, une immense calotte glaciaire, l’Inlandsis laurentidien, recouvrait une bonne partie du continent nord-américain [4]. Les glaces en se retirant suite au réchauffement climatique intervenu il y a environ 12 000 ans laisseront place derrière elle dans l'actuelle vallée du fleuve Saint-Laurent à une vaste mer intérieure, la mer de Champlain. Suite à l'élévation des terres par un phénomène d'isostasie la mer se retirera à son tour pour laisser place à l'actuelle fleuve Saint-Laurent. La fonte complète de l'Inlandsis laurentidien, vers 6 500 ans av. J.-C., donnera naissance au réseau hydrographique du fleuve Saint-Laurent.

Peuplement de la vallée

Volée d'oies blanches au-dessus du fleuve Saint-Laurent à la hauteur de L'Islet-sur-Mer
Vue du fleuve Saint-Laurent depuis la ville de Trois-Pistoles.

Des fouilles archéologiques permettent d'évaluer une présence amérindienne en bordure du fleuve à près de 9 000 ans av. J.-C. Le fleuve, bien avant d'être renommé Fleuve Saint-Laurent, était appelé Magtogoek, soit « le chemin qui marche » par les peuples amérindiens habitant la région[5]. Par ailleurs, il demeure très plausible (en attendant des preuves concrètes) que ce furent les Vikings qui laissèrent les premières traces sur ces terres.

En 1534, le malouin Jacques Cartier en prend possession officiellement au nom du roi de France François Ier. Il est généralement considéré comme découvreur de la vallée du Saint-Laurent[6]. Déjà au XVIIe siècle, les Français avaient l'habitude de nommer ce fleuve Saint Laurent en amont de la ville de Montréal et de la rivière des Outaouais. Le Saint Laurent a servi d'itinéraire principal pour l'exploration de l'intérieur du nord de l'Amérique.

Le Saint-Laurent n'était jadis navigable que jusqu'à Montréal à cause des rapides de Lachine. Le canal de Lachine fut le premier à permettre aux navires de passer les rapides ; aujourd'hui, la voie maritime du Saint-Laurent permet de franchir le Saint-Laurent entre Montréal et Kingston et d'atteindre le lac Supérieur. Vers la fin des années 1970, le fleuve connut une campagne écologique réussie (appelée « protéger le fleuve »), répondant à l'origine au développement prévu par les corps d'armée des États-Unis des ingénieurs. La campagne a été organisée, entre autres, par Abbie Hoffman, plus connu sous le pseudonyme de Barry Freed.

Pollution

Le fleuve Saint-Laurent coule dans une région à haute densité, particulièrement en amont de la ville de Québec. L'agriculture, l'urbanisation et l'industrialisation imposent une pression constante au fleuve. Au cours des 20 dernières années, des efforts considérables ont permis de réduire de manière drastique la pollution du cours d'eau si bien que la baignade est maintenant possible la majorité du temps en amont de l'est de Montréal, et en aval du Lac Saint-Pierre. La santé du fleuve reste fragile et d'importants efforts restent à accomplir notamment pour les métaux lourds rejetés dans le fleuve qui continuent à influencer la santé fragile de la population de béluga à l'embouchure de la rivière Saguenay[7].

Toponymie

Cartier attribue le nom de « Grand fleuve de Hochelaga » au cours d'eau qu'il explore et l'appellation de « baye sainct Laurens » à un rentrant de la Côte-Nord. Par la suite, le terme Saint-Laurent s'est aussi appliqué au golfe puis au fleuve, qui sera plus connu sous le nom de « Grande rivière de Canada » au XVIe siècle. En 1603, Samuel de Champlain a d'abord désigné ce cours d'eau sous le nom de « riviere de Canadas », mais après 1604, le fondateur de Québec opta pour « grande riviere de sainct Laurens » et « fleuve sainct Laurens » dans ses écrits et sur ses cartes. C'est donc au XVIIe siècle que le toponyme Fleuve Saint-Laurent a fini par supplanter ses concurrents[8].

Ce fleuve doit son nom à Saint Laurent, fêté le 10 août, le jour où Jacques Cartier aurait navigué pour la première fois sur le fleuve.

Navigation

Port de mer de Gros-Cacouna, près de Rivière-du-Loup, sur l'estuaire du Saint-Laurent

Le fleuve Saint-Laurent constitue une des principales voies de pénétration naturelle vers l’intérieur du continent Nord-Américain. Pour cette raison, la navigation fluviale sur son cours a rapidement été un enjeu important. À l’état naturel, le fleuve ne permettait la navigation des navire de haute mer que jusqu’à Québec. Même les plus petites embarcations ne pouvaient remonter plus en amont que Montréal, vers les Grands Lacs, en raison d’importants obstacles comme les rapides de Lachine. Dès 1700, des travaux ont été entrepris afin d’améliorer le transport sur le Saint-Laurent par la création d'un canal contournant les rapides de Lachine, mais ne furent jamais menés à terme.

Il fallut attendre la construction du canal de Lachine en 1825 puis le dragage du fleuve entre Québec et Montréal à partir de 1851 pour que la navigation commerciale puisse enfin se développer. Ces travaux ont notamment permis à Montréal de s’imposer comme métropole industrielle du Canada, grâce à son port. Le canal de Lachine, d’une longueur de 13,6 km, avait une profondeur originelle de 1,5 m, et comptait six écluses. Il fut élargi et approfondi à plusieurs reprises jusqu’à ce qu’il soit remplacé, en 1959, par la voie maritime du Saint-Laurent. La voie maritime permet de relier Montréal aux Grands Lacs, par un chenal en eau profonde de 8,2 m de hauteur minimale. Dans sa portion entre Québec et Montréal, le chenal de navigation situé au centre du fleuve Saint-Laurent a été approfondi et élargi à plusieurs reprises[9]:

Année profondeur minimale du chenal largeur minimale du chenal
1851 4,2 m 45 m
1854 4,9 m 45 m
1865 6,1 m 90 m
1882 7,6 m 90 m
1888 8,4 m 90 m
1907 9,1 m 140 m
1952 10,7 m 150 m
1970 10,7 m 245 m
1992 11 m 230 m
1999 11,3 m 230 m

En 2005, le trafic sur le réseau navigable des Grands Lacs et du Saint-Laurent a atteint environ 255 Mt répartis comme suit[10]:

  • 105 Mt transbordés dans les ports du Québec
  • 11,2 Mt en transit sur le Saint-Laurent (mouvements directs entre les ports des Grands-Lacs et le reste du monde sans transbordement dans les ports du Québec)
  • 9,5 Mt échangés sur les Grands Lacs entre ports ontariens
  • 43,3 Mt échangés sur les Grands Lacs entre l’Ontario et les USA
  • 87,3 Mt échangés sur les Grands Lacs entre ports états-uniens

Trafic maritime attribuable aux ports québécois sur le Saint-Laurent

En 2005, 105 millions de tonnes de marchandises ont été transbordées dans les ports du Saint-Laurent situés au Québec. Ce tonnage a peu changé depuis 1995, même si la structure des échanges (nature, origine et destination des marchandises manutentionnées) a beaucoup évolué durant cette période. Ces 105 Mt se répartissent ainsi[10]:

  • 34,9 Mt échangées avec l’Europe
  • 10,9 Mt échangées avec l’Ontario
  • 2,8 Mt échangées avec les provinces maritimes
  • 17,2 Mt échangées avec les USA (dont 8,6 Mt avec les ports des Grands Lacs)
  • 10,8 Mt échangées avec l’Afrique
  • 9,7 Mt échangées avec l’Amérique latin
  • 8,7 Mt échangées avec l’Asie
  • 2,4 Mt échangées avec l’Océanie
  • 7,1 Mt échangées entre les ports du Québec

<Les principaux ports québécois sur le Saint-Laurent sont [10]:

Les pilotes du Saint-Laurent

Malgré les aides à la navigation qui ont été implantées sur ses rives et les technologies modernes (GPS, radar etc.) le fleuve Saint-laurent demeure une des voies navigables les plus dangereuse au monde. Les marées peuvent y dépasser six mètres, les courants sont forts et multidirectionnels, les hauts-fonds sont nombreux et la visibilité est souvent limitée de manière importante, particulièrement en hiver, alors que la glace accroît encore davantage les dangers[11]. C’est pourquoi, entre Les Escoumins et Montréal, les navires commerciaux de plus de 100 pieds de long qui circulent sur le fleuve Saint-Laurent doivent obligatoirement être guidés par des pilotes brevetés, afin d’assurer la sécurité et de protéger les écosystèmes fluviaux et maritimes[12].

Chaque pilote du Saint-Laurent est formé pour naviguer sur seulement une des trois sections de pilotage du fleuve : Les Escoumins-Québec, Québec-Trois-Rivières et entre Trois-Rivières et Montréal.

Historique du pilotage sur le fleuve

Les premiers explorateurs ont rapidement découvert les importants écueils naturels qui rendent si difficile la navigation sur le fleuve Saint-Laurent tout au long de son cours. C’est souvent au péril de leur vie que les premiers navigateurs s’aventuraient dans le golfe, l’estuaire puis le fleuve.

À l’époque de la Nouvelle-France, bien qu’on dresse des cartes assez détaillées pouvant aider les capitaines, les Français se refusent d’implanter des aides à la navigation comme des phares ou des bouées qui auraient pu servir aux Anglais lors d’une invasion par le fleuve. Il fallait donc trouver une solution pour assurer la protection des vaisseaux et des équipages qui s’engageaient dans le Saint-Laurent. C’est ainsi que le gouvernement de la Nouvelle-France a eu recours à des pilotes expérimentés, qui connaissaient bien tous les pièges du fleuve, pour guider les navires. Un premier pilote du roi est nommé vers 1640, il s'agit d'Abraham Martin, celui-là même qui laissa son prénom aux plaines d’Abraham, à Québec. En 1671, le Collège des Jésuites de Québec offre les premiers cours pour former des pilotes maritimes spécialisés dans la navigation sur le fleuve Saint-Laurent. Après la conquête anglaise, le gouvernement colonial maintiendra l’obligation de confier les navires aux soins des pilotes maritimes[13].

En 1805, le Parlement du Bas-Canada fonde une corporation publique, la Maison de la Trinité de Québec, ayant la responsabilité d’améliorer l’efficacité et la sécurité de la navigation par l’installation de bouées, de balises et de phares. Le premier phare sur le Saint-Laurent est ainsi construit en 1809 sur l’Île Verte au large de Tadoussac. Il sera suivi de plusieurs autres. En 1867, 23 phares guidaient la navires dans l’estuaire du fleuve jusqu’à Québec. Plusieurs d’entre eux subsistent encore de nos jours. La Maison de la Trinité avait également autorité en ce qui concerne la réglementation du pilotage, des pilotes et de la formation de leurs apprentis.

Depuis 1860, l’adhésion de tous les pilotes à une corporation reconnue est obligatoire. La Corporation des pilotes du Saint-Laurent central et la Corporation des Pilotes du Bas Saint-Laurent regroupent les quelques 200 pilotes qui naviguent entre Québec et Montréal pour la première et entre Les Escoumins et Québec pour la seconde.

Images

Voir aussi

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Liens externes

Notes et références

  1. Rudes, B. Tuscarora English Dictionary Toronto : University of Toronto Press, 1999
  2. Environnement Canada - Les débits du Saint-Laurent et de ses principaux affluents
  3. Le fleuve Saint-Laurent à Ogdensburg, N.Y.
  4. Environnement Canada - Portrait de la biodiversité du Saint-Laurent
  5. Le musée des histoires oubliées - Le canal de Soulanges
  6. Article Jacques Cartier, Dictionnaire biographique du Canada en ligne, lire en ligne
  7. Développements durables, environnements et parcs : Le Saint-Laurent
  8. Commission de toponymie du Québec
  9. Environnement Canada, Le Saint-Laurent : porte d'entrée du continent Nord-Américain
  10. a , b  et c MTQ, Le transport de marchandises sur le Saint-Laurent depuis 1995
  11. Association des pilotes maritimes du Canada
  12. Sciencepresse, Les pilotes du Saint-Laurent
  13. Corporation des pilotes du Bas-Saint-Laurent


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