- Voie maritime du Saint-Laurent
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Dans son acceptation la plus étendue, la Voie maritime du Saint-Laurent représente un cours d'eau profond, long de 3700 km, qui permet aux navires en provenance de l'océan Atlantique d'atteindre la tête des Grands Lacs de l'Amérique du Nord au lac Supérieur. Mais en vertu de la Loi sur l'Administration de la voie maritime du Saint-Laurent, elle s'étend du port de Montréal au lac Érié, y compris le canal Welland qui permet de franchir les chutes du Niagara[1].
Description
La première partie de la voie maritime aligne une chaîne de canaux le long du fleuve Saint-Laurent qui comprend sept écluses (cinq canadiennes, deux américaines). La voie commence au port de Montréal, où le canal de la Rive Sud (écluses Saint-Lambert et Côte Sainte-Catherine) permet de franchir les rapides de Lachine. À l'ouest de l'île de Montréal et du lac Saint-Louis, le canal et les deux écluses de Beauharnois permettent d'aller au-delà de la centrale au fil de l'eau de la centrale de Beauharnois
La voie maritime quitte le Québec par le lac Saint-François et le territoire de la Première nation du Conseil des Mohawks d'Akwesasne pour passer entre la province de l'Ontario et l'État de New York jusqu'au lac Ontario. Le canal Wiley-Dondero (écluses Snell et Eisenhower) permet d'aller au-delà du barrage hydroélectrique Moses-Saunders. La courte écluse d'Iroquois permet également d'aller au-delà du barrage Iroquois qui contrôle le niveau du lac Ontario. On peut voir ici une vue satellite des écluses du Sault situées entre les rives des villes jumelles Sault Sainte-Marie, permettant la navigation entre les lacs Supérieur et Huron.
Ouverte à la navigation le 25 avril 1959 (ouverture officielle le 26 juin 1959 par la reine Elizabeth II et le président Dwight Eisenhower, à bord du yacht royal Britannia piloté par le duc d'Edimbourg Philip Mountbatten), à un coût approximatif d'un million de dollars canadiens, la voie maritime demeure sous administration conjointe canado-américaine. L'année 2009 célèbre le 50e anniversaire de son inauguration marquée par différentes activités le long de son parcours[2]. La navigation des grands lacquiers[3] qui forment la flotte intérieure de la Voie maritime a provoqué l'introduction involontaire d'espèces animales et végétales non indigènes dans les écosystèmes aquatiques du Saint-Laurent et des Grands Lacs, telles que la moule zébrée et la lamproie de mer.
la Voie maritime du Saint-Laurent est sous la responsabilité de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent, côté canadien, et de la Saint Lawrence Seaway Development Corporation, côté américain[4].
Notes et références
Liens externes
- Site officiel
- La Voie maritime du Saint-Laurent sur le site de la Fédération des sociétés d'histoire du Québec
- Les espèces non indigènes dans le bassin Grands Lacs–Saint-Laurent
- Rapports sur l’état des ponts (Heures de non-disponibilité des ponts)
Catégories :- Canal du Canada
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