- The Matrix
-
Matrix
Matrix Titre original The Matrix Titre québécois La Matrice Réalisation Andy et Larry Wachowski Acteurs principaux Keanu Reeves
Laurence Fishburne
Carrie-Anne Moss
Hugo Weaving
Joe Pantoliano
Gloria FosterMusique Don Davis Production Joel Silver Budget 63 000 000 USD Format Super 35 mm
VistaVision
(2,35:1)
DTS
Dolby Digital
SDDSDurée 2 heures 10 minutes
(130 minutes)Sortie : 31 mars 1999 Matrix (en France), La Matrice (au Québec) (The Matrix) est un film de science-fiction réalisé par les frères Andy et Larry Wachowski et sorti en 1999. Inspiré du livre le Neuromancien[réf. nécessaire], il est le premier volet d'une trilogie qui se poursuivra avec les films Matrix Reloaded et Matrix Revolutions.
Synopsis
Thomas A. Anderson, un jeune informaticien connu dans le monde du piratage sous le pseudonyme de Néo (anagramme de (The) One en anglais, et préfixe grec signifiant « nouveau »), est contacté via son ordinateur par ce qu’il pense être un groupe de pirates informatiques. Ils lui font découvrir que le monde dans lequel il vit n’est qu’un monde virtuel dans lequel les êtres humains sont gardés sous contrôle.
Morpheus, le chef des survivants qui contacte Néo, pense que celui-ci est l’Élu qui peut libérer les êtres humains du joug des machines et prendre le contrôle de la matrice.
Bref résumé du contexte
L'apparition des robots, au service de l'homme, puis de l'Intelligence artificielle a entraîné une confrontation entre Humains et Machines, qui ont finalement fabriqué leur propre domaine et concurrencent directement les humains.
Voyant leurs forces diminuer au fil du temps, les Humains se sont réfugiés sous terre et ont provoqué un hiver nucléaire, empêchant les rayons du soleil (la seule source d'énergie abondante utilisable par les Machines) de passer. Les Machines ont donc dû chercher une nouvelle source d'énergie, et ont tourné leurs recherches vers la bio-électricité. Une fois la victoire acquise, les machines ont fabriqué les tours nécessaires au fonctionnement et à la maintenance de leurs générateurs, et se sont assurées d'une production régulière d'humains en les cultivant et en les conservant dans des cocons remplis d'un liquide nutritif. Une fois le cocon connecté sur une tour, les câblages permettent de fournir l'air à l'humain ainsi que de renouveler le liquide nutritif, et à prélever sa bio-électricité. Le problème, c'est qu'emprisonnés de la sorte, les Humains ne fournissaient pas assez d'énergie. Les Machines ont donc créé la Matrice, sorte d'univers virtuel dans lequel les Humains s'épanouissaient, assurant une quantité d'énergie considérable aux Machines[1]. Les humains n'ont donc pas conscience de la réalité et du « monde qu'on superpose à leur regard ».
Mais cette Matrice, comme tout logiciel, contient différents bogues, dont l'apparition d'un homme qui peut jouer avec les règles de ce monde virtuel. Cet homme est considéré comme un Élu par les quelques milliers d'humains qui ont pu survivre dans le monde réel, cachés sous Terre dans la ville de Sion. Les Humains voient en l'Élu le sauveur de l'humanité...
Technique
Ce film fut considéré par le grand public comme une véritable révolution[2]. Sur le plan esthétique, son emploi intensif d’une technique de tournage (existant antérieurement mais assez peu utilisée) : le bullet time, effet de « caméra mobile » (une série d'appareils photo disposés en cercle) autour d’un sujet en mouvement ralenti[3], a séduit les spectateurs. Cette technique fut utilisée par Michel Gondry dans une publicité pour Smirnoff en 1997[4], la première utilisation au cinéma fut sans doute dans Perdus dans l'espace (Lost in Space) de Stephen Hopkins (1998). De nombreux éléments graphiques ont été repris de Ghost in the Shell de Mamoru Oshii, notamment le générique[5].
Sur le fond, cependant, aucun des éléments pris séparément n’est proprement révolutionnaire. La manière de filmer est très inspirée du cinéma de Hong-Kong et de John Woo, les thèmes sont des classiques du cyberpunk, avec des éléments de Tron (Steven Lisberger, 1982) et de Terminator (James Cameron, 1984) pour le thème central (les machines dominant le monde dans le futur).
Quant à la notion de la vie dans un simulacre de monde électronique, elle est présente, outre dans Tron, dans un film sorti juste après Matrix : Passé Virtuel (The 13th Floor), inspiré par le livre-culte de Daniel F. Galouye Simulacron 3, ainsi que dans un film sorti simultanément, eXistenZ de David Cronenberg. La notion même d’univers mental géré par ordinateur est apparue dans le roman Ubik de Philip K. Dick paru en 1969, ainsi que dans Neuromancien de William Gibson en 1984. On peut également citer le projet Lifehouse écrit par Pete Townshend, guitariste et principal compositeur des Who. De plus la référence dans l'histoire de la pilule rouge vient du roman et du film de Paul Verhoeven, Total Recall, où la prise de celle-ci signifie l'acceptation psychologique d'un retour à la réalité pour le héros de l'histoire.
Enfin, une rumeur prétend que Dark City, sorti un an avant Matrix, aurait été une source d'inspiration pour ce dernier et certains sites ont listé les ressemblances[6]. En réalité, l'inspiration a plutôt prit le sens inverse puisque la version définitive du scénario de Matrix a été achetée en 1994 par la Warner Bros, coiffant au poteau plusieurs majors... dont New Line, productrice de Dark City, qui n'allait pas tarder à demander quelque réécritures pour Dark City (une nouvelle version sera livrée par David Goyer). Ceci expliquerait les similitudes de certains événements ou idées : ainsi, le trou sur la chaussée par la chute de Néo n'a pas la moindre raison d'être dans Matrix, mais en a une dans la scène correspondante de Dark City où le corps qui tombait était une lourde armature de métal, etc.[réf. nécessaire]. Pour ce qui est des similitudes de décors, c'est tout simplement que pour des raisons de budget, Matrix a réutilisé certains des décors de Dark City (les deux films ont été tournés dans le même studio). Rajoutons que la simple proximité des dates de sortie suffit à réfuter toute thèse de copiage, Dark City n'étant sorti qu'un mois avant le début du tournage de Matrix. Dans ces conditions, difficile de croire que les frères Wachowski, alors en pleine pré-production d'un tournage qui s'annonçait compliqué, aient pu ne serait-ce qu'envisager d'ajouter des éléments à leur scénario qui était alors bouclé depuis plus de trois ans.
Interprétations
Des articles de presse ont souligné lors de sa sortie, la récupération ou l'utilisation par Matrix de concepts ou mots existants déjà préchargés de sens et sur lesquelles il se greffe : Morpheus (Morphée divinité des rêves, donc de l'illusion), le lapin blanc de Lewis Carroll, la notion d’éveil inspirée du bouddhisme, la Bible (messianisme avec l'élu, les noms Nebuchadnezzar et Zion sont les transcriptions phonétiques anglaises de Nabuchodonosor et Sion, Trinity et la Trinité)... Il peut être aussi considéré comme une reprise adaptée au monde moderne du concept hindouiste de la mâyâ et de l'allégorie de la caverne de Platon, où le monde que nous voyons ne reflète que les ombres du réel (thème largement utilisé dans le cinéma, qui est après tout lui-même une « caverne de projection » ; voir mise en abyme). Le film a d'ailleurs suscité un livre de philosophie regroupant plusieurs contributions : Matrix, machine philosophique (éditions Ellipses, 2003).
Le désir de rechercher une explication d'ensemble a engendré une profusion d'hypothèses, aucune n'ayant jamais été confirmée ni démentie par les frères Wachowski. L'une d'entre elles en fait une synthèse rassemblant des visions philosophiques dues entre autres à Berkeley et Descartes[7].[réf. nécessaire] Le court-métrage The philosophy of the Matrix en a été tiré. Une troisième y voit une vision tiers-mondiste en arguant du fait que les agents sont toujours des blancs habillés uniformément à l'occidentale, alors que les autres personnages reflètent, surtout à partir du deuxième film, la diversité des populations de la planète. Une quatrième y voit une théorie développée par des sources ufologiques ou par Robert Monroe, Valdamar Valerian[8], ainsi que Laura Knight-Jadczyk[9], qui expliquent que toute forme de vie terrestre est une source d'énergie pour des entités d'une dimension supérieure compénétrant la nôtre, source qui de ce fait, doit être tenue sous contrôle. Etc.
Références et allusions
Les références à divers films, contes ou autres œuvres sont nombreuses dans Matrix.
L'une d'entre elles est Alice au pays des merveilles. Outre la référence directe au lapin blanc, Andy et Larry Wachowski multiplient les indices rapprochant leur film de cette œuvre. Ainsi, quand Néo se « réveille » dans le monde réel, il tombe dans un tuyau interminable avant de tomber dans un lac souterrain de la même manière qu'Alice tombe dans l'interminable terrier vertical du lapin blanc. De plus dans la scène précédente, Néo observe son reflet dans le miroir et passe sa main « à travers » ce miroir. Or, le deuxième tome des aventures d'Alice s'intitule De l'autre côté du miroir.
Une autre référence est celle reprenant un élément de 1984 de George Orwell. En effet, dans ce roman, la salle de torture redoutée de tous est la salle 101. La chambre où Néo habite au début du film est numérotée 101, à la fin de Matrix, Néo meurt en voulant entrer dans l'appartement 303 (soit 3 × 101), dans Matrix Reloaded l'étage où réside le Mérovingien est l'étage 101, le code que Morpheus donne pour caractériser le Freeway. Ceci peut aussi s'expliquer par le fait que 101 reflète le code binaire du langage informatique.
Dans l'enseignement aux États-Unis, 101 désigne aussi le cours d'initiation à une matière quelconque : Philosophy 101, Programming 101, English 101, etc. (module 01 de la 1re année de cours).
Le terme matrice est récupéré de l'œuvre de William Gibson, ainsi que les allusions aux rastafaris et à la Cité de Sion.
Les épisodes du film détaillent les Arcanes majeurs du Tarot divinatoire[10].
Les caractères utilisés pour représenter le code de la matrice ("pluie numérique") sont constitués en grande partie de katakanas inversés. Cela peut être rapproché au fait que les frères Wachowski ont cité certains animes japonais comme Ghost in the Shell comme source d'inspiration[5].
Cypher appelle Neo "Dorothy" et lui parle de quitter le Kansas, ce qui est une référence au Magicien d'Oz.
Fiche technique
- Titre en France : Matrix
- Titre québécois : La matrice
- Titre original : The Matrix
- Réalisation : Andy et Larry Wachowski
- Scénario : Andy et Larry Wachowski
- Production : Joel Silver pour Silver Pictures et Village Roadshow Productions
- Pays d'origine : États-Unis
- Format : Couleurs - 2,35:1 - son Dolby Digital DTS - 35 mm
- Genre : Science-fiction
- Durée : 135 minutes
- Budget : 63.00 M$
- Classification :
- États-Unis : R Rated R for sci-fi violence and brief language
- France : Tous Publics
- Dates de sortie :
Distribution
- Keanu Reeves (VF : Jean-Pierre Michaël) : Néo ou Thomas A. Anderson
- Laurence Fishburne (VF : Pascal Renwick) : Morpheus
- Carrie-Anne Moss (VF : Danièle Douet) : Trinity
- Hugo Weaving (VF : Vincent Grass) : L’Agent Smith
- Gloria Foster (VF : Jacqueline Cohen) : L’Oracle
- Joe Pantoliano (VF : Gilles Tamiz) : Cypher
- Marcus Chong (VF : Maurice Decoster) : Tank
- Matt Doran (VF : Christophe Lemoine) : Le Mulot
- Belinda McClory (VF : Ivana Coppola) : Switch
- Julian Arahanga : Apoc
- Anthony Ray Parker : Dozer
- Paul Goddard : L’Agent Brown
- Robert Taylor : L’Agent Jones
- Harold Perrineau Jr. : Link
Le rôle de l'Agent Smith fut proposé à l'acteur français Jean Reno, qui déclina pour tourner le film Godzilla.
Bande originale
CD 1 (dite Music From The Motion Picture) :
- Rock Is Dead, par Marilyn Manson (seconde musique du générique de fin)
- Spybreak !, par Propellerheads (fusillade dans le hall)
- Bad Blood, par Ministry (piste additionnelle absente du film)
- Clubbed To Death, par Rob Dougan (programme dit de La Femme En Robe Rouge)
- Prime Audio Soup, par Meat Beat Manifesto (connexion à la Matrice pour voir l'Oracle)
- Leave You Far Behind, par Lunatic Calm (Morpheus se bat avec Neo au Dojo)
- Mindfields, par Prodigy (second morceau joué dans la boîte de nuit)
- Dragula, par Rob Zombie (premier morceau joué dans la boîte de nuit)
- My own Summer (Shove it), par Deftones (piste additionnelle absente du film)
- Ultrasonic Sound, par Hive (piste additionnelle absente du film)
- Look to your Orb for the Warning, par Monster Magnet (piste additionnelle absente du film)
- Du Hast, par Rammstein (Musique dans la boite de nuit)
- Wake Up, par Rage Against the Machine (première musique du générique de fin)
CD 2 (dite Original Motion Picture Score) :
- Main Title / Trinity Infinity (générique de début, poursuite de Trinity sur les toits)
- Unable To Speak (Neo, réduit au silence, se fait placer le mouchard)
- The Power Plant (Neo se réveille dans les champs où les humains sont cultivés)
- Welcome To The Real World (Neo voit clair pour la première fois)
- The Hotel Ambush (intervention armée dans l'hôtel après avoir vu l'Oracle)
- Exit Mr. Hat (combat entre Morpheus et Smith, et capture de Morpheus)
- A Virus (Smith révèle à Morpheus ses convictions profondes sur la nature humaine)
- Bullet-Time (combats sur le toit de l'immeuble, Neo se déplace aussi vite que les Agents)
- Ontological Shock (Neo parvient à sauver Morpheus)
- Anything Is Possible (Neo renaît en tant qu'Elu et met les Agents en déroute, fin du film)
Ces 10 pistes ont été composées par Don Davis mais ne donnent qu'un aperçu de 30 minutes de son œuvre pour le film. Le réel travail orchestral tient en fait sur un album, de deux CD de 50 minutes chacun, intitulé The Complete Motion Picture Score. C'est notamment dans cet album, très rare, que l'on retrouve la musique de la séquence du début dans sa version complète, ainsi que la musique du combat Neo/Smith dans le métro (The Subway Fight) mais aussi celle de la scène du miroir (The Lafayette Mirror) ou encore celle du combat dans le Dojo entre Neo et Morpheus (Bow Whisk Orchestra et Switch Or Break Show qui sont des anagrammes de Wachowski Brothers)
Autres musiques, utilisées dans le film :
- Dissolved Girl, par Massive Attack (au début, lorsque Neo dort devant son ordinateur)
- Minor Swing, par Django Reinhardt (premier morceau de jazz entendu chez l'Oracle)
- I'm Beginning To See The Light, par Duke Ellington (second morceau de jazz entendu chez l'Oracle)
Autres titres souvent cités :
- Matrix Theme, par Enigma (le véritable titre de ce morceau est The Eyes Of Truth et se trouve dans la bande-annonce du film ; une confusion associe à tort ce très beau titre avec la musique du menu du DVD du film, qui n'a en fait rien à voir)
- Matrix Theme, par Moby (titre et interprète attribués à tort au célèbre Clubbed To Death de Rob Dougan)
Récompenses
- Récompenses aux Oscars du cinéma 1999 :
Autour de la production du film
Lorsque le producteur Joel Silver est venu demander aux studios Warner de produire le premier volet de Matrix, ces derniers, n'ayant rien compris à l'histoire du film[réf. nécessaire], n'ont accepté de le financer que sur la base d'un accord de distribution exclusive avec sa société de production Silver Pictures. De plus, Matrix étant dès le départ prévu comme une trilogie, ils acceptèrent d'envisager de produire deux suites pour la vidéo en cas de succès, n'imaginant pas que le film puisse rencontrer son public[réf. nécessaire]. Par la suite, le film devint l'un des plus gros succès de l'Histoire et les producteurs de la Warner tenteront de faire croire (notamment par le biais d'un documentaire promo contenant des propos antidatés) qu'ils avaient entrevu le potentiel du film et l'ampleur du phénomène qui allait suivre[réf. nécessaire].
Autour du film
Le film est à l’origine d’une série de courts-métrages animés : Animatrix (2003).
Filmographie Matrix
- 1999 : Matrix (The Matrix) de Andy et Larry Wachowski avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne
- 2002 : Animatrix 9 courts films américano-japonais d'animation SF
- 2003 : Matrix Reloaded (The Matrix Reloaded) de Andy et Larry Wachowski avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne
- 2003 : Matrix Revolutions (The Matrix Revolutions) de Andy et Larry Wachowski avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne
Produits dérivés
Jeux vidéo
- 2003 : Enter the Matrix sur GameCube, PC, PlayStation 2 et Xbox ;
- 2005 : The Matrix Online sur Windows ;
- 2005 : The Matrix: Path of Neo sur PlayStation 2, Xbox et Windows.
Bandes dessinées
- 2003 : The Matrix Comics
L'univers de Matrix
L'environnement
Les personnages évoluent dans deux univers :
- la Matrice : univers virtuel réaliste dans lequel les humains sont enfermés, cet univers modélise le monde actuel. Il a existé plusieurs versions de la matrice, qui se corrige au fur et à mesure des itérations.
- le monde réel : il s'agit de la Terre en ruine et sous une couche de nuages cachant définitivement le Soleil. Les machines ont pris le contrôle, et utilisent les êtres humains comme source d'énergie.
Pour les garder vivants et productifs, ils les branchent à "la matrice" pour leur donner une impression de liberté.
Des humains rebelles ont formé une ville souterraine, Zion, à laquelle les machines cherchent à accéder par tous les moyens afin de la détruire. Zion fut l'ancienne cité des machines Zéro One, le nom de Zion vient de là. De plus, en anglais, Zion est l'écriture phonétique de Sion, nom qui désigne le mont Sion, sur lequel est bâtie Jérusalem ; par extension, Sion désigne Jérusalem. Il est également précisé dans Matrix Reloaded que Zion comporte environ 250 000 habitants.
Certains éléments laissent à penser que Zion ferait partie de la Matrice, et qu'il n'y aurait pas de véritable monde réel, les "humains" étant en fait des programmes ignorant leur vraie nature. Les films sont en effet parsemés de détails allant dans le sens de cette thèse sans toutefois faire de cette interprétation une vérité unique (ces points sont longuement développés sur le site http://www.matrix-happening.net).
L'univers de Matrix peut en effet être interprété d'une foule de façon différentes en fonction de la sensibilité de chacun sans qu'aucune ne soit plus vraie ou plus fausse qu'une autre, les réalisateurs ayant fait en sorte que chaque niveau de lecture soit plausible et cohérent.
Les Groupes
Zion (Humains)
- Néo
- Morpheus
- Trinity
Exilés
Les exilés apparaissent dans les deux derniers volets de la trilogie Matrix Reloaded & Matrix Revolutions. Ce sont des programmes de la matrice qui, une fois leur mission terminée, refusent la destruction et se cachent en son sein. Parmi eux sont à nommer l'agent Smith, l'Oracle, le maître des clefs (the Keymaker), ou encore Sati, la petite fille rencontrée par Néo dans la station de métro. [Source : Matrix trilogie]
Les Machines
- Les Sentinelles : machines se promenant dans le monde réel afin de tuer toute forme de vie non-autorisée. Elles sont contrôlées par la Matrice. Elles font partie du programme Monde du Dessous de la Matrice, de manière à faire croire aux humains du Monde du Dessous la rivalité entre humains et machines.
- Les APU : ce sont des machines pilotées par les humains dans le but de défendre Zion. Le chef des unités d'élite d'APU est le capitaine Mifune.
Les "Programmes" dans la Matrice
- Les Agents : ils se promènent librement dans la matrice pour en assurer la sécurité et lutter contre les humains la piratant. On ne peut pas les tuer car ils intègrent les corps humains branchés sur la matrice en se téléchargeant "sur" eux ; s'ils se font tuer, ils se téléchargent sur un autre corps, en laissant derrière eux le cadavre de leur hôte.
- L'Oracle : programme très ancien ayant vu l'évolution de la matrice. Il sert de guide aux humains. Toujours très énigmatique, elle est protégée par Séraphin. C'est elle qui manipule tout le monde depuis le début, car, en tant que programme de la Matrice, il est de son devoir de la protéger de l'anomalie Néo.
- Le Mérovingien : on pense que le Mérovingien fut créé peu après l'apparition de la Matrice. C'est un trafiquant d'informations très dangereux.
- L'Homme du Train : il est au service du Mérovingien. Il gère la liaison entre le monde des Machines et le monde réel.
- L'Architecte : concepteur de la Matrice. Il révèlera à Neo toute la machination de la Matrice (Monde du Dessus, du Dessous, les mensonges de l'Oracle...).
- L'agent Smith : c'est un agent qui a échappé au contrôle des machines dans Matrix Reloaded.
Bibliographie
- 2006 - Michaël La Chance, Capture totale. Matrix, mythologie de la cyberculture, Presses de l’Université Laval, coll. « Intercultures », 200 p. (ISBN 2-7637-8304-X)
Notes et références
- ↑ Animatrix La Seconde Renaissance, parties I et II
- ↑ Commentaires sur le film
- ↑ Le bullet-time dans Matrix
- ↑ l'inventeur du Bullet time
- ↑ a et b Évocation de Ghost in the Shell par les frères Wachowski
- ↑ Dark city/Matrix
- ↑ dans des interviews de philosophes sur les bonus accompagnant le DVD du film
- ↑ Matrix, 1988
- ↑ Ces mondes qui nous gouvernent
- ↑ "The Matrix Tarot" YouTube video
Voir aussi
Liens externes
- (en) What is the Matrix - Page officielle du film sur le site de la Warner
- (fr+en) Matrix sur l’Internet Movie Database
- (fr) Erreurs de Films du film Matrix
Cet article fait partie de la série Littérature de science-fiction Thèmes et genres - Auteurs - Prix littéraires
Bandes dessinées - FandomScience-fiction La SF à l'écran A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P
Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z - autre- Portail du cinéma
- Portail de la réalisation audiovisuelle
- Portail de la science-fiction
- Portail de la sécurité informatique
- Portail de Time Warner
Catégories : Matrix (films) | Film sorti en 1999 | Film tourné à Sydney | Titre de film en M | Film américain | Film d'arts martiaux
Wikimedia Foundation. 2010.