- Autoroute française A4
-
Autoroute française A4
A4 Autoroute française A4 L’autoroute 700 m avant l'échangeur A4-BP Autres dénominations Autoroute de l'Est Longueur 482 km Ouverture de 1970 à 1976 Direction ouest / est Extrémité ouest Porte de Bercy à Paris Intersections Boulevard Périphérique à Bercy
A86 à Champigny-sur-Marne
A104 à Croissy-Beaubourg
A140 à Quincy-Voisins
A34 à Reims
A26 à La Veuve
A31 à Hauconcourt
A314 et A315 à Mey
A320 à Freyming-Merlebach
A35 (direction Allemagne) à Vendenheim
A35 (direction Suisse) à StrasbourgExtrémité est Strasbourg Villes principales Champigny-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Meaux, Château-Thierry, Reims, Verdun, Metz, Saint-Avold, Saverne Réseau Autoroute française, également E50, E25 L'autoroute française A4, ou autoroute de l’Est, est une autoroute française qui permet d'aller de Paris à Strasbourg via Reims et Metz. Elle fait partie des routes européennes E50 et E25.
L’autoroute dessert la banlieue est de Paris et constitue l’un des deux axes structurant la ville nouvelle de Marne-la-Vallée avec le RER A. Elle dessert aussi le complexe de loisirs de Disneyland Paris. Ensuite l’axe dessert les principales villes du nord-est de la France : Reims, Metz et Strasbourg. Par ses extensions, elle se connecte à l’Allemagne et, en particulier, à l’Allemagne du Sud.
L’autoroute A4 est gérée par la SANEF[1] ; elle est couverte par la radio 107.7 FM[2].
Sommaire
Historique
Sa construction a commencé au tout début des années 1970 aux abords de Paris. Une première section à chaussée unique par sens a été mise en service entre la porte de Bercy et Joinville-le-Pont en 1974. Celle-ci a été doublée l’année suivante. Progressivement les autres sections, de Joinville à l’est de Metz sont entrées en service en 1975 et 1976.
Les anciennes autoroutes A32 et A34 (Metz-Merlebach et Merlebach-Strasbourg) ont ensuite été intégrées en 1982 à l’A4.
- Section Porte de Bercy - Saint-Maurice : première chaussée 1974, deuxième 1975
- Section Saint-Maurice - Joinville-le-Pont : première chaussée 1974, deuxième 1975
- Section Joinville - Coutevroult : 1976.
- Section Coutevroult - Bouleurs : 1975.
- Section Bouleurs - Château-Thierry : 1976.
- Section Château-Thierry - Tinqueux : 1975.
- Section Tinqueux - Les Islettes : 1976.
- Section Les Islettes - A31 : 1975.
- Section A31 - Metz-est : 1976.
- Section Metz-est - Merlebach : 1971 (ex A32).
- Section Merlebach - Mundolsheim : 1976 (ex A34).
- Section Mundolsheim - Strasbourg : 1972 (ex A34).
- Construction de l’autoroute A86 : les deux autoroutes ont un tronçon commun entre Nogent-sur-Marne et Joinville-le-Pont ;
- Travaux pour la mise en place d’un dispositif d’exploitation dynamique pour tenter de réduire l’effet goulot posé par la jonction A4/A86 : 2005 (voir l’article Autoroute française A86).
L’A4 est longue de 482 km. En juin 2009, le prix du péage pour un véhicule particulier pour un trajet de Strasbourg à Paris est de 34,90 €.
Contexte controversé sur l'option du tracé
L'autoroute passe largement au nord de l'axe historique Paris-Strasbourg. Elle a longtemps été déficitaire[3]. Pour certains usagers qui empruntent l’A4 comme pour de nombreux élus du Sud lorrain, le choix du tracé nord Reims-Metz au lieu d’un tracé sud Reims-Nancy a été une erreur. Ils pouvaient escompter d'un tracé Sud qu'il désengorgeât la RN 4 et offrît une liaison autoroutière pour Nancy vers et depuis la capitale, dont le manque se ressent en Champagne-Ardenne. Dans cette optique, l’A4 aurait desservi l’agglomération nancéienne pour rejoindre l'itinéraire actuel au droit de Sarrebourg, et ainsi se prolonger jusqu’à Strasbourg — l'accès à l’Allemagne via Metz était déjà aisément réalisé par une autoroute.
Dans un contexte de querelle de rivalité à laquelle sont coutumières les deux villes lorraines, malgré un surcoût de 25 % par rapport au tracé retenu, la décision de faire passer l’A4 à Metz a notamment été défendue par ses des considérations démographiques et économiques telles que le soutien à la reconversion du bassin sidérurgique et du bassin houillier[4], les partisans du tracé par Nancy ayant argué d'un développement plus global de la région.
Pierre Weber, alors maire de Nancy, avait démissionné une fois le tracé nord annoncé.
La construction de l’A4 n’a pas permis de désenclaver la Meuse de sa ruralité comme attendu ; rares sont les entreprises à s'être installées en bord d’autoroute sur la traversée meusienne. Une A4 sud aurait profité de l’actuelle A33, tronçon reliant Nancy à Lunéville.
L'A4 est payante tandis que la liaison Paris — Strasbourg par Nancy est efficace, plus courte et surtout non payante, cependant nettement plus dangereuse[réf. nécessaire], la route nationale 4, étant sous-dimensionnée, en particulier entre Jouy-le-Châtel et Vitry-le-François.
Sorties
- Échangeur entre Boulevard périphérique de Paris et A4
- 1 - Charenton
- 2 - Joinville-le-Pont (A86)
- 3 - Nogent-sur-Marne (A86)
- 4 - Noisy-le-Grand - (Marne-la-Vallée « Porte de Paris »)
- 5 - Noisy-le-Grand - (Marne-la-Vallée « Cité Descartes »)
- 6 - Champs-sur-Marne
- 7 - Val Maubuée (N 104)
- 8 - Croissy-Beaubourg
- 9 - Collégien
- 10 - Ferrières-en-Brie
- 10.1 - Marne-la-Vallée ouest
- 11 - A104
- 12 - Marne-la-Vallée Val de Bussy
- 13 - Marne-la-Vallée Val de Lagny
- 14 - Marne-la-Vallée Val d’Europe
- Péage de Coutevroult (péage à système ouvert)
- 15 - Coutevroult
- 16 - Crécy-la-Chapelle
- 17 - Meaux + Échangeur entre A4 et A140
- 18 - Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux
- Péage de Montreuil + 19 - Montreuil-aux-Lions (Péage a système ouvert)
- 20 - Château-Thierry
- Péage de Dormans + 21 - Dormans (Péage à système ouvert)
- Échangeur entre A26 et A4 (Nord)
- 22 - Reims-Tinqueux
- 23 - Reims-Centre
- 24 - Reims-Cathédrale
- 25 - Reims-Saint-Remi
- 26 - Reims-Cormontreuil + Échangeur entre A4 et A34
- Péage de Taissy (Péage à système fermé)
- Échangeur entre A26 et A4 (Sud)
- 27 - La Veuve
- 28 - Saint-Étienne-au-Temple
- 29 - Sainte-Menehould
- 29.1 - Clermont-en-Argonne
- 30 - Voie sacrée
- 31 - Verdun
- 32 - Fresnes-en-Woëvre
- 33 - Jarny
- Péage de Beaumont
- 34 - Sainte-Marie-aux-Chênes
- 35 - Marange-Silvange
- 36 - Semécourt
- Échangeur entre A31 et A4- Croix de Hauconcourt
- 37 - Argancy
- Échangeur entre A315 et A4 - Bifurcation de Mey
- Échangeur entre A314 et A4 - Bifurcation de Lauvallières
- 38 - Boulay
- Péage de Saint-Avold
- 39 - Saint-Avold
- Échangeur entre A320 et A4 et 40 - Freyming-Merlebach
- 41 - Farébersviller
- Péage de Loupershouse
- 41.1 - Puttelange
- 42 - Sarreguemines
- 43 - Sarre-Union
- 44 - Phalsbourg/Sarrebourg (RN 4)
- 45 - Saverne
- Péage de Schwindratzheim
- 46 - Hochfelden
- 47 - Brumath-nord (A340)
- 48 - Brumath-sud
- 49 - Reichstett (A35-Nord)
- 49.1 - Hoenheim
- 50 - Bischheim
- 51 - Strasbourg-centre
Lieux sensibles
Au niveau de Joinville-le-Pont, il y a des bouchons dus aux véhicules circulant sur l'A86 en provenance de Créteil. À l'intersection A4-BP, il y a souvent des embouteillages en direction du Périphérique Nord et du Périphérique Sud. Il en est de même dans la traversée de Reims aux sorties Reims-Centre et Reims-Cathédrale, puis aux deux extrémités de la ville (dans le sens Metz - Strasbourg / Troyes - Lyon et dans le sens Chateau-Thierry - Paris / Lille - Bruxelles).
Péages
- Péage de Coutevroult
- Péage de Montreuil-aux-Lions
- Péage de Dormans
- Péage de Taissy
- Péage de Beaumont
- Péage de Saint-Avold
- Péage de Loupershouse
- Péage de Schwindratzheim
Galerie d’images
Notes et références
- ↑ Société SANEF
- ↑ 107.7 FM - Programme Radio France
- ↑ François Reitel, La Lorraine, 1982 [détail des éditions] p86
- ↑ La délimitation des aires métropolitaines. Représentations et enjeu politique Bruno Moriset Annales de Géographie année 1997 n°595 pp. 243-262.
Voir aussi
Liens externes
- Autoroute A4 dans Saratlas
- Fiche autoroutière de l'A4 sur WikiSara
- L'A4 en photos sur FranceAutoroutes
- Portail de la route
- Portail des transports en Île-de-France
- Portail de l’Aisne
- Portail de la Champagne-Ardenne
- Portail de la Lorraine
- Portail de l’Alsace
Catégories : Autoroute d'Île-de-France | Autoroute de Champagne-Ardenne | Autoroute de Lorraine | Autoroute d'Alsace
Wikimedia Foundation. 2010.