- Reichstett
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Reichstett Administration Pays France Région Alsace Département Bas-Rhin Arrondissement Strasbourg-Campagne Canton Mundolsheim Code commune 67389 Code postal 67116 Maire
Mandat en coursGeorges Schuler
2008-2014Intercommunalité Communauté urbaine de Strasbourg Site web http://www.reichstett.fr/ Démographie Population 4 466 hab. (2008) Densité 587 hab./km² Gentilé Reichstettois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 133 m — maxi. 149 m Superficie 7,61 km2 Reichstett est une commune française située dans le département du Bas-Rhin et la région Alsace.
Sommaire
Géographie
Située à environ 7 km de Strasbourg et membre de la communauté urbaine de Strasbourg, Reichstett a été récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[1].
Cours d'eau
- La Souffel.
- Le Canal de la Marne au Rhin.
Communes limitrophes
Histoire
Pour la première fois, l'existence du village est mentionnée dans un document de l'empereur Frédéric Barberousse. Reichstett faisait alors partie du Saint-Empire romain germanique, le premier empire allemand. Barberousse légua en 1163 les biens de la banlieue de Rinstett à l'église Saint-Thomas de Strasbourg. De 1271 à 1486, on fait mention d'une génération de noblesse qui s'éteignit avec Nicolas de Rinstett en 1486. Un document de 1350 nomme le village de Rynstett alors qu'en 1163 on écrivait Rinstetten et en 1259 Rinstettin.
Incendiée à plusieurs reprises par des bandes pillardes, Reichstett fut entièrement détruit par les troupes de Mansfeld en 1622, lors de la guerre de Trente Ans qui ravageait l'Empire allemand. Dix ans plus tard, en 1632, les Suédois forcèrent les habitants à évacuer le village. En 1667, Reichstett ne comptait plus que 80 habitants qui payaient la dîme au curé du village. Dans un document de 1670, il apparaît que Reichstett était un village riche, au sol fertile, possédant une belle forêt et des champs bien cultivés.
En 1678, Reichstett fut envahi par les armées françaises du maréchal de Créquy, lesquelles incendièrent le village, tandis que Turenne poursuivait les soldats impériaux au-delà du Rhin. C'est de cette époque que date son annexion par la France.
De 1790 à 1802, Reichstett appartenait au canton de Brumath ; de 1802 à 1835 au canton d'Oberhausbergen, de 1835 à 1973 au canton de Schiltigheim.
En 1800, Reichstett comptait 778 habitants et 1 002 en 1833. En 1871, on dénombrait 218 maisons avec 1 048 habitants, en 1907, 252 maisons abritent 1 464 habitants. Dès 1869 il est fait mention de l'école à classe unique et mixte. Cette école était dirigée par un instituteur. Chaque élève payait 10 centimes par semaine et, en hiver, apportait sa bûche. Le nombre croissant d'élèves déclencha la création d'une deuxième classe. L'instruction des filles étaitt confiée à une sœur de saint Jean de Basse (1827).
L'église actuelle, construire en 1767, futt agrandie par deux transepts vers 1900. La construction des orgues date de la même époque.
Durant la Première Guerre mondiale, les soldats (allemands) employèrent le fort Rapp comme camp de prisonniers russes et italiens. Entre les deux guerres, une politique radicale de francisation fut établie dans les écoles, puis à nouveau suspendue durant l'occupation nazie de 1940-1944. De juin 1940 à la libération en 1944, Reichstett, comme d'ailleurs toute l'Alsace, subit l'annexion de facto au Troisième Reich allemand. La commune fut administrée par un Bürgermeister et un Ortsgruppenleiter (après avoir connu pendant des siècles un Schultheiß (de) et pendant la période 1790-1871 un maire).
Le 23 novembre 1944, la commune fut libérée par la 2e division blindée du général Leclerc. Le général de Gaulle, grâce à son prestige auprès des Américains, réussit à maintenir ces derniers sur leurs positions occupées en novembre 1944 face à une contre-offensie allemande. Quelques jours après, une contre-offensive lancée par les troupes françaises écartait tout danger.
À la libération, un comité administratif fut désigné par le préfet et resta en fonction jusqu'aux premières élections municipales en automne 1945.
Dès lors, la commune connut un essor des plus considérables, surtout à partir de 1960, début de la construction de la raffinerie.
Économie
Reichstett accueille (la plus grosse partie se trouve sur le ban de Vendenheim) une raffinerie de pétrole appartenant au groupe Petroplus et classée Seveso[2].
La multinationale mexicaine de matériaux de construction Cemex y possède une unité de production de béton prêt à l'emploi.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 15 mars 2008 en cours Georges Schuler[3] UMP mars 2001 15 mars 2008 Claude Marty Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[4])1800 1871 1883 1907 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 778 1 048 1 002 1 464 1 666 2 548 3 597 4 464 4 640 4 882 4 900 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Enseignement
Reichstett dispose de deux écoles maternelles publiques et d'une école élémentaire publique.
Lieux et monuments
- Le Parc de la maison alsacienne[5].
- Le fort Rapp-Moltke[6].
- L'église paroissiale Saint Michel[7] et son orgue[8],[9] parmi d'autres objets remarquables[10].
- L'ancien mécanisme d'horloge de l'église[11].
- L'écluse 49 sur le Canal de la Marne au Rhin[12].
Personnalités liées à la commune
Jumelage
Reichstett est jumelée avec :
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la commune de Reichstett
- Reichstett sur annuaire-mairie.fr, consulté le 26 septembre 2011.
- Reichstett sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
- « Le fleurissement à Reichstett » sur reichstett.fr, consulté le 26 septembre 2011 La première en 1998, la deuxième en 2001 et la troisième en 2006 - voir
- « Risques Technologiques » sur reichstett.fr, consulté le 26 septembre 2011 Voir
- Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin. [PDF]
- Reichstett sur le site de l'Insee
- Parc de la Maison alsacienne, écomusée de Reichstett
- Le fort Rapp et une deuxième fiche, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- L'église paroissiale Saint Michel, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- L'orgue, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Histoire de l'église et de son orgue sur reichstett.fr, consulté le 26 septembre 2011
- Le mobilier de l'église paroissiale Saint Michel, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- L'ancienne horloge sur reichstett.fr, consulté le 26 septembre 2011
- L'écluse 49, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Catégories :- Commune du Bas-Rhin
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