Société des Transports du Bassin Chellois

Société des Transports du Bassin Chellois

Société des Transports du Bassin Chellois

Bureaux de la STBC

La Société des Transports du Bassin Chellois (STBC) est une société privée, créée en 1997, dont le métier est d'assurer le transport de voyageurs : Ainsi, elle gère le réseau de bus Apolo7 depuis sa création. La STBC est comme l'était la Société des Transports Urbains Chellois d'ailleurs, son prédécesseur, filiale du groupe Transdev, qui la détient à 85%. Elle est aussi détenue à 15 % par la RATP[1], parce qu'il y eut un partenariat entre les deux entreprises qui avait pour but de "mettre en place un service de qualité" après les déboires de son prédécesseur et de le gérer au quotidien[2].
De plus, elle est liée par convention (contrat d'exploitation) avec le Syndicat Intercommunal des Transports du Bassin Chellois et des Communes Environnantes depuis sa création.

Sommaire

Histoire

  • 1996 : Projet de création de la STBC[3]

Sous le regard attentif du Syndicat des transports parisiens (STP) et à l'initiative du maire de Chelles et des maires du bassin de transport, Transdev et la RATP mirent en place un partenariat bipartite, afin de remettre de l'ordre dans les transports en commun et permettre le développement du réseau TUC en améliorant la qualité. D'un côté, Chelles et les communes voisines s'organisèrent par l'intermédiaire d'une structure intercommunale : le Syndicat Intercommunal des Transports du Bassin Chellois et des Communes Environnantes, déléguant ainsi (et encore aujourd'hui d'ailleurs) leurs compétences en matière de transport public. De l'autre, la RATP et Transdev constituent une société commune que sera appelée la Société des Transports du Bassin Chellois. La création fut effective au début de l'année 1997.

  • Premier trimestre 1997 : Création effective de la Société des Transports du Bassin Chellois[3]

À sa création, sa mission, qui était d'ores et déjà définie par le protocole d'accord, était d'assurer les relations avec la structure intercommunale (le SITBCCE) et le Syndicat des transports parisiens, organiser et développer le réseau, définir le service et en contrôler la bonne exécution (ce dernier fut confiée à la RATP et aux TUC), collecter des financements et rétribuer les transporteurs pour les prestations qui leur seront confiés.

Présentation

Un Citaro Articulé

La STBC a été créé en 1997, suite à un partenariat entre la RATP et Transdev, sous le regard attentif du Syndicat des transports parisiens (STP), ancien nom du STIF, et à l'initiative du maire de Chelles avec l'appui de ceux des villes du bassin de transport. Cette société dispose des droits de ligne de Transdev et la présidence, tout du moins à sa création, était assurée par la RATP[3].

Détenue à 85% par Transdev et à 15 % par la RATP[1], elle est, aujourd'hui, toujours la société exploitante du réseau "Apolo7", important réseau du bassin de transport (80 000 habitants et 7 communes) assurant 80% des mobilités à l'intérieur du bassin[5].

Elle est placée, comme il a été dit précédemment, sous l’égide du Syndicat Intercommunal des Transports du Bassin Chellois et des Communes Environnantes (SITBCCE) qui regroupe les sept communes qu’elle dessert, pour l'organisation de l'offre transport du réseau APOLO7, avec laquelle, un contrat d'exploitation les réunit. La STBC est, aussi, soutenue par la Communauté d'agglomération Marne et Chantereine.

La STBC, c'est...[6]

  • Un effectif d'une soixante-dizaine de salariés dont 65 conducteurs.
  • Un parc de 38 autobus
  • 2 véhicules de transports à la demande Apolo+

Missions

Gare Routière de Chelles

La STBC a pour missions...

  • d'assurer l'exploitation du réseau Apolo7
  • d'assurer l'exploitation du service de transport à la demande Apolo+
  • d'assurer l’exploitation de la ligne 13 en pool avec les Courriers d’Ile-de-France (CIF)
  • de gérer la gare routière de Chelles (Accueil clients Rézoplus, Gestion des départs des bus aux heures de pointe, Gestion du site)[5]

Actions de prévention

Depuis 2003, des conducteurs volontaires interviennent dans les établissements scolaires auprès de l'ensemble des classes de sixième.[5]
La STBC effectue des actions de prévention réalisées par le biais de ses conducteurs afin de...

  • Créer un lien entre les conducteurs et les élèves
  • Apprendre à utiliser les transports, pour faire évoluer les comportements,
  • Faire baisser les actes de vandalisme sur le réseau Apolo7

Ainsi, à la STBC, la prévention, c'est...

  • 6 agents volontaires pour conduire des actions de prévention auprès des jeunes
  • 5 établissements scolaires impliqués dans les actions de prévention (3 à Chelles, 1 à Vaires et 1 à Courtry)
  • 30 classes soit 750 élèves sensibilisés tous les ans
  • 250 heures de prévention par menés par les conducteurs

La gare routière de Chelles

Plaque terrestre Place Grand Jardin

Inaugurée le Vendredi 22 septembre 2000, elle est gérée par la STBC à travers l'accueil clients Rézoplus notamment, où sont disponibles les horaires des lignes APOLO7 mais aussi des autres lignes desservant la gare, en partenariat avec le Syndicat des transports d'Île-de-France.

Elle se situe sur la place du Grand Jardin, à proximité immédiate de la gare de Chelles. Elle longe le marché et accueille les terminus des lignes A, B, C et E, des lignes (BUS) RATP 213 312 ainsi que de la ligne Veolia TRA 613, du (BUS) CIF 13, du (BUS) TVF 54.10 et du (BUS) Seine et Marne express 19. Elle se divise en deux parties :

  • Au nord du Boulevard Chilpéric se situe la gare routière, c'est là où se trouvent les arrêts de montée des lignes, partant de là-bas, à l'exception des lignes (BUS) RATP 213 312 et de la ligne Veolia TRA 613.
  • Au sud se situe les arrêts de descente pour toutes les lignes mais aussi des arrêts terminus et de départ des lignes (BUS) RATP 213 312, situés sur l'allée des transports et de la ligne Veolia TRA 613. La ligne (BUS) RATP 113 dessert aussi la gare au sud du boulevard Chilpéric.
Ancien plan de la gare routière de Chelles, l'allée des transports n'y figurant pas encore.

Gestion des Horaires

La STBC est chargée de créer et modifier les horaires de passage des bus du réseau Apolo7 en accord avec le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) et les collectivités locales, c'est-à-dire des 7 villes desservies par le réseau : Brou-sur-Chantereine , Chelles, Courtry, Vaires-sur-Marne , Claye-Souilly, Villevaudé et Le Pin.

De plus, sur le réseau Apolo7, à certaines périodes de l'année, le gestionnaire de mouvement opère des modifications des horaires en fonction des horaires des trains de la ligne Paris - Meaux, si nécessaire. Ainsi la STBC s'assure que les horaires des bus permettent de prendre le train, c'est la raison pour laquelle, les horaires sont renouvelées à chaque nouveau Service Annuel SNCF : au mois de décembre, au mois de juillet et de septembre, si changements il y a. Cette organisation permet de laisser suffisamment de temps aux voyageurs pour rejoindre la gare et inversement. Par conséquent, au cas où le train est en retard, le gestionnaire de mouvement demande au conducteur de retarder le départ du bus pour assurer le service. Cette gestion est assurée pour les correspondances avec les trains de 7 h 00 à 9 h 00 et 16 h 30 à 19 h 30, du lundi au vendredi, toute l'année[5] [7].

Le transport à la demande : Apolo+

Véhicule Apolo+

Pour répondre mieux aux besoins de déplacement en dehors des heures traditionnelles notamment le soir et le week-end, un nouveau service, financé par la région via la STIF, complémentaire du réseau Apolo7 a été crée. Il fonctionne en soirée du lundi au samedi de 20h à 23h et les dimanches et fêtes de 7h30 à 22h.

La demande ne peut être acceptée que si la course ne peut être satisfaire par le réseau Apolo7 ou toute autre ligne régulière du bassin (RATP 113, Veolia TRA 613, CIF/STBC 13, Seine et Marne Express 19).

Deux véhicules de 9 places, équipés chacun d'une place pour les Personnes à Mobilité Réduite, sont dédiés à ce nouveau service. Pour pouvoir bénéficier de ce service, il faut au préalable s'abonner gratuitement et réserver la course auprès de Rézoplus Espace transport à la Gare Routière de Chelles (tél :01 64 21 89 90).

Les détenteurs d'un titre de transports peuvent se déplacer à l'intérieur du Bassin Chellois, c’est à dire que Apolo+ dessert les communes de Marne et Chantereine, mais aussi Le Pin, Villevaudé et Claye-Souilly. Ce service permet aussi de rallier les gares de Chelles-Gournay et de Vaires-Torcy. La tarification appliquée est la tarification francilienne, ce qui permet de ne pas pénaliser les détenteurs d’un abonnement.

Attention, ce service est avant tout expérimental puisqu’il subit une période de 2 ans d’essai. Cette période permettra de pouvoir élaborer le service définitif. Ce service devra être suffisamment souple pour pouvoir s’adapter aux besoins réels.

Depuis l'été 2008 , APOLO+, étant un service bénéficiant du soutien financier du Conseil Général de Seine et Marne. À ce titre, et de même que l'ensemble des services de transport à la demande aidés par le Département, une charte graphique spécifique a été créée et habille les deux minibus de ce service. Apolo+ est devenu orange mais est resté le même.[8].
De plus, si lors de sa mise en œuvre, il n'était pas prévu de fonctionnement estival du service Apolo+, son maintien en juillet et août est vite apparu comme une évidence en raison de la diminution importante de l'offre de transport durant cette période de l'année. C'est pourquoi, Apolo+ fonctionne 364 jours sur 365 : seul le 1er Mai restera à l'instar de la ligne de bus Apolo7 A, le jour où aucun service ne sera assuré.[8]

Commons-logo.svg

"La Réappropriation de l'Espace Bus (REB)"

Le 5 mai 2008 marqua le début de la mise en place de la montée par l'avant et de la validation systématique sur le réseau à travers l'opération La Réappropriation de l'Espace Bus. L'ensemble des lignes applique ces nouvelles règles depuis le lundi 19 mai 2008. Le bon sens, c'est de monter par l'avant, où se situent les valideurs de titre de transports, et de descendre par la porte arrière ou centrale dans les bus articulés. Cette mesure permet d'éviter les bousculades et par conséquent d'améliorer les conditions de transport tout en préservant l'économie des transports urbains, car les transporteurs comme la STBC sont désormais rémunérés sur la base des enregistrements des validateurs, tout usager qui ne valide pas son titre représente un manque à gagner pour l'opérateur. L'instauration de la validation systématique permet au réseau de suivre le nombre de voyageurs circulant sur ses lignes et par conséquent, d'ajuster au mieux le nombre de véhicules aux besoins[9] [10].

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. a  et b D'après la Direction des Transports et Déplacements - Communauté d'Agglomération Marne et Chantereine - Syndicat Intercommunal de Transport du Bassin Chellois et des Communes Environnantes
  2. Magazine "Chelles Contact" 1997 - Compte-rendu du Conseil Municipal de Chelles du 26 septembre 1997
  3. a , b  et c Magazine "Chelles Contact" n°121 - Dossier : "Sur la route de la qualité"
  4. Magazine "Chelles Contact" Novembre 2000
  5. a , b , c  et d "Le Guide du Transport 2008" Supplément gratuit avec l'édition du mercredi 27 août 2008 de "La Marne"
  6. Site Apolo7 : Qui sommes nous? / Les lignes
  7. Magazine "Traverses SITBCCE" Juin 2008 - troisième page
  8. a  et b Magazine "Traverses SITBCCE" Juin 2008 - première page
  9. Brochure Apolo7-Transdev "Mieux vivre le bus... ça va dans le bon sens !"
  10. Magazine Traverses SITBBCE n°13 (Décembre 2008/Janvier 2009) "Bon à savoir - Validation systématique, une démarche essentielle" (page 3 sur 4)
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