Sainte-pazanne

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Sainte-Pazanne

Sainte-Pazanne

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Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Arrondissement de Nantes
Canton Canton du Pellerin
Code Insee abr. 44186
Code postal 44680
Maire
Mandat en cours
Bernard Morilleau
2008 -2014
Intercommunalité Communauté de communes Cœur Pays de Retz
Site internet http://www.sainte-pazanne.com/
Démographie
Population 4 758 hab. (2006)
Densité 114 hab./km²
Gentilé Pazenaises, Pazenais
Géographie
Coordonnées 47° 06′ 14″ Nord
       1° 48′ 34″ Ouest
/ 47.1038888889, -1.80944444444
Altitudes mini. 0 m — maxi. 41 m
Superficie 41,56 km²

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Voir la carte administrative

Sainte-Pazanne est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais.


Les habitants de la commune s'appellent les Pazenais et les Pazenaises.

Sainte-Pazanne comptait 4 758 habitants au dernier recensement de 2006.

Sommaire

Géographie

Situation de la commune de Sainte-Pazanne dans le département de Loire-Atlantique

Situation

Sainte-Pazanne est située à 28 km au sud-ouest de Nantes et a 15 km de la mer (Les Moutiers-en-Retz, Bourgneuf-en-Retz).

Les communes limitrophes sont Port-Saint-Père, Saint-Mars-de-Coutais, Saint-Même-le-Tenu, Fresnay-en-Retz, Bourgneuf-en-Retz et Saint-Hilaire-de-Chaléons.

Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Sainte-Pazanne est une commune urbaine monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique). Elle est la seule commune de son unité urbaine.

Étymologie

Le nom de Sainte-Pazanne vient de Sainte Pécine[1] (Sancta Pisenna), vierge espagnole qui a fui l’Espagne conquise par les Sarrasins et qui est venue se réfugier dans le diocèse de Poitiers[2].


Histoire

La première mention de la paroisse de Sainte-Pazanne remonte à 1284. L'on trouve les orthographes Sainte-Pesène ou Sancta Pisenna.

Des ruines gallo-romaines ont été découvertes au village du Bois.

Des moines venus de l'abbaye Stavelot-Malmédy (située dans les Ardennes) s'établissent dès le VIIe siècle au bord du Tenu, en un lieu qui prend le nom d'Ardennes et qui aurait été donné par Sigebert III. Ils y fondent un prieuré "le prieuré d'Ardennes". À noter que le nord de la France a été évangélisé par Remacle, un moine originaire du Sud de la France. Alors que ce dernier dirigeait le monastère de Solignac, près de Limoges, il reçut du roi franc Sigebert III la mission d'évangéliser les Ardennes et fonde alors l'abbaye de Malmédy. Une charte du 20 mai 877 de Louis II le Fainéant confirme la donation faite par Sigebert.

L'un des premiers seigneurs d'Ardennes (en Sainte-Pazanne) est Alain du Croisil. Il y avait une seigneurie qui appartenait, en 1409, à Jean de Tournemine. Durant la Révolution, des maisons ainsi que l'église de Sainte-Pazanne sont brûlées. Une nouvelle église est alors construite et bénie en 1819.

Sainte-Pazanne a été chef-lieu de canton. Le commissaire cantonal était d'abord un nommé Gros (officier de santé de la région de Châteaubriant), remplacé par Nau. Les chouans désignés ont été : Lecouvreur, Guérin, Coussays et de Degonnor. Les Républicains désignés ont été : Renaudin, Jean Bossy, Lucas-Biré. En mars 1793, Louis Boursault, procureur fiscal et notaire du canton, s'était transporté au bourg de Sainte-Pazanne à la tête de 50 rebelles ou Chouans qu'il commandait et enleva 25 patriotes qui ont été immolés à Machecoul. Louis Boursault fut condamné à la peine de mort à Nantes le 22 décembre 1793.

Il s'est développé au XIXe siècle sous l'impulsion de la famille Ecomard, commerçants, qui a donné quatre maires au village.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1789 1797 René Marie Léauté - -
1797 1807 Jean Batiste Ecomard - -
1807  ? Gabriel de Charette de Boisfoucaud - -
 ? 1865 ... - -
1865 1878 Auguste de Charette de Boisfoucaud - -
1878 1880 Jules Guillet de la Brosse - -
1880 1886 Théodore Ecomard - -
1886 1910 Victor Ecomard - -
1910 1965 ... - -
1965 1977 Armand Gauvrit - -
1977 1995 Gonzague Guillet de LaBrosse - -
1995 2005 Daniel Thébaudeau - -
2005 2014 Bernard Morilleau - -
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
1801 1866 1891 1901 1911 1921 1936 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
1 220 2 486 2 576 2 714 2 650 2 324 2 229 2 320 2 439 2 527 2 645 2 940 3 159 3 448 4 758
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
2008 : Population provisoire (enquête annuelle).

Blasonnement

Blason ville 44 Sainte-Pazanne.svg Sainte-Pazanne
  • Description : Écartelé d'une croix de sable : au 1, d'argent à une moucheture d'hermine de sable ; aux 2 et 3, d'or à quatre vergettes de gueules ; au 4, de gueules à une tour d'argent maçonnée, ajourée et ouverte de sable.
  • La croix de sable est celle du blasonnement du Pays de Retz : d’or à la croix de sable Blason Retz.svg, rappelant l'appartenance de Sainte-Pazanne au Pays de Retz ; les quatre vergettes de gueules sont des pals d’Aragon Aragon Arms.svg, et évoquent Sainte Pécine, vierge éponyme de la ville, qui a fui l’Espagne conquise par les Sarrasins et qui est venue se réfugier dans le diocèse de Poitiers (d’où la tour).[3]
  • Blason conçu par Paul Greslé (délibération municipale en 1946), enregistré en 1970[4].


Enseignement

La commune est munis d'un Collège privé (Collège Sacré Coeur) mais aussi d'une école primaire (école Notre Dame de Lourde). Ils sont tous deux en patenariat pour l'organisation de loto ou de tombola. Et depuis septembre 2008, la commune est dotée d'un collège public construit selon les principes de la haute qualité environnementale[5].

Il y a également une école municipale de musique, le centre musical Henri-Pineau, où sont enseignés les instruments suivants : piano, guitare, flûte, batterie, saxophone, clarinette, chant choral, ainsi que des cours d'éveil et de formation musicale.

Lieux et monuments

  • Une église construite en 1878. Cette église est la plus haute église du Pays de Retz avec un clocher de 67 mètres de haut.
  • L'église (complétée par le clocher en 1898), édifiée en remplacement du sanctuaire construit en 1819 (l'architecte de cet ancien édifice était le célèbre nantais Ceineray). Le chœur, le transept et les trois travées de la nef sont édifiés entre 1878 et 1881. La dernière travée de la nef et le clocher sont édifiés entre 1895 et 1898. Le porche date de 1898 : au-dessus de la porte se trouvent deux bas-reliefs représentant le Seigneur, les disciples d'Emmaus et la dernière Cène. De part et d'autre de la porte, on peut voir les statues de saint Augustin, saint Julien, saint Louis, saint Henri, saint Léon et saint Félix ;

Nota : D'après l'encyclopédie Universalis il ne s'agit pas de Ceineray mais de CRUCY

  • Le château de la Durasserie qui longe la rivière du Tenu est une ancienne abbaye du XIIe siècle. La chapelle sera transformée en seigneurie vers le XVIe siècle. Elle devient la propriété des Charette de Bois-Foucaut qui ont construit le château au XVIIe siècle puis les communs au XVIIIe siècle. Détruit en partie pendant la guerre de Vendée, la famille Charette de Bois-Foucaud le restaure et y construit une ferme à l'époque du Premier Empire. Les Charette de Bois-Foucaut le vendent à la fin du XIXe siècle à la famille Ecomard, qui le restaure entièrement.
  • Le château du Moulin Henriet est très ancien, il est la propriété de la famille Charette de Bois-Foucaut depuis le XVIe siècle. Incendié durant les guerres de Vendée, il a été reconstruit sous le Premier Empire. Ses communs sont de style clissonnais. Le château fut agrandi entre 1895 et 1905.
  • Le château de la Favrie, le château d'Ardennes et le château de l'Ennerie datent du XVIIIe siècle.
    • Ce dernier château a été construit par la famille Charette de Bois-Foucaud qui a donné trois maires à Sainte-Pazanne.
  • La maison de l'auditoire du XVIIIe siècle (tribunal de l'Ancien Régime) a été très endommagée durant la guerre de Vendée. La famille Horans de la Souchais l'a acquise en tant que bien national et l'a revendu à Théodore Ecomard (maire de Sainte-Pazanne de 1880 A 1886). Celui ci transformera l'auditoire en un manoir en 1864.
  • Le château d'Ardennes (1763-1764). Propriété de la famille Colas de Malmusse (alliée aux Le Meilleur des Marais, aux Ballan, aux Chancerel, aux Jogues) qui fait édifier le château actuel. Les Colas acquirent cette "terre noble" des Barrin de La Galissonnière et des Biré de Bouaye, qui avaient à Ardennes, garennes et colombier. La juridiction était régie par les familles Léauté des Mellerais, Gigault, Courant, Coussays, Magouet de Bouée, Orhant de La Souchais, Cormier, Letourneux, .... tous notaires ou hommes de lois, et qui seront avec les Ecomard, Meignen, Nau, Plaintive, ..., rédacteurs du Cahier de Doléances de Sainte-Pazanne. Ce domaine est vendu ensuite aux Guillet de La Brosse. Jules Guillet de La Brosse est nommé maire de Sainte-Pazanne, après le marquis de Charette en 1878, et a su sauvegarder de belles statues en bois de la vieille église, lesquelles ornent le hall des Ardennes. Le colonel Deslondes, aide-de-camp du général Moulin, occupa Ardennes avec le 8e bataillon de Paris. La mairie de Sainte-Pazanne appelée alors La Franchère, lui délivra un certificat le 8 thermidor 1794, attestant qu'il avait rétabli l'ordre ;
  • Le manoir de la Souchais du XVIIIe siècle qui appartenait au notaire de Sainte-Pazanne, maître Horans de la Souchais, est brûlé sous la Révolution. Le manoir en ruine sera vendu à la famille Ecomard. Victor père (maire de 1886 à 1892) le fera reconstruire vers 1860. Son fils Victor (maire de 1892 à 1910) l'agrandit vers 1890. Ce manoir est devenu Fondation Victor Ecomard, maison de retraite de la commune.
  • Le manoir de la Plauderie du XVIIIe siècle a été très endommagé durant la guerre de Vendée. Il fut reconstruit par les Charette de Bois-foucaud. Ils le vendirent à la famille Ecomard qui le reconstruisit vers 1860.
  • Le manoir des Glycinnes fut construit vers 1850 et agrandi en 1908.
  • Le manoir Sainte Anne a été construit vers 1890 pour une famille bourgeoise du village.
  • Le manoir des Mottes fut construit en 1903 par le curé Alexandre Ecomard. Il devint ensuite la pharmacie en 1905.
  • Le manoir de My-Cot et le manoir du Vigneau furent construits par l'architecte nantais Paul Devorsine au début du XXe siècle.

Personnalités liées à la commune

Joseph Louis Guérin, Zouave Pontifical

Extrait de la revue de la société historique pazenaise rédigé par J.L.Greslé

Joseph Louis GUERIN est né à Sainte-Pazanne le 5 avril 1838, 3ème enfant de Pierre Guérin, cordonnier, et d'Anne Beillevaire. Un accident le fait naître sur la paille et ses voisins l'appellent le " Ptit Jésus ". Il n'a pas encore 2 ans que ses parents s'installent à Noirmoutier. En octobre 1851, il part au petit séminaire de Guérande où il est accueilli par Mr Laheux, le supérieur, lui aussi originaire de Sainte-Pazanne. Trois ans plus tard, il rejoint le petit séminaire de Nantes où il fait apprécier " une piété tendre, un excellent esprit, un coeur sans égal " et est estimé ce ses maîtres et condisciples. Nouvelle étape, en 1857, à la maison de philosophie. Joseph-Louis Guérin vient parfois en vacances à Sainte-Pazanne, chez sa tante Thérèse, née Hubin, mariée à Louis-Marie Beillevaire qui tient l'auberge des Trois Rois. Il a pour cousins Jean-Marie Beillevaire, qui sera lui aussi zouave pontifical, et Hyppolyte Beillevaire, qui sera évêque missionnaire au Canada. Sa tante Thérèse a pour soeur Rosalie Hubin, supérieure du Tiers Ordre Franciscain, qui possédait la maison actuellement 2 place de Retz, et pour frère, le révérend Père Julien Hubin, qui fut un jésuite de haut vol, qui prêcha notamment devant plusieurs têtes couronnées. En octobre 1859, Joseph-Louis Guérin qui a été rayé du contingent en raison de sa petite taille, entre au grand séminaire de Nantes. Au début de l'année 1860 survient l'affaire des Etats pontificaux. Depuis le XIIième siècle, le pape a le pouvoir temporel sur les provinces du Latium, de l'Ombrie, des Marches et de la Romagne ; des Etats que le roi de Piémont entend bien s'approprier pour réaliser l'unité italienne. Devant la menace, le pape Pie IX fait appel au général La Moricière. Ce denier, né à Nantes (enterré à St Philbert-de-Grandlieu) prend effectivement le commandement des troupes pontificales. Au grand séminaire de Nantes, Joseph-Louis Guérin suit avec passion les événements. En juin, il est ordonné clerc minoré, mais il songe depuis des mois à s'enrôler pour la défense du Saint-Siège. Son supérieur tente fermement de l'en dissuader : " Nos armes à nous sont la prière et les larmes... " A la veille des grandes vacances, sa décision est prise. Il partira pour Rome. Le 3 août, il quitte Nantes en compagnie d'un autre séminariste, Jean-Baptiste Pinsonneau, de St Lumine-de-Coutais, futur curé d'Arthon. Le 8 août, les deux jeunes gens arrivent à Rome, d'abord incorporés dans le corps des Croisés de Saint-Pierre, puis le 30 août, dans la quatrième compagnie des tirailleurs franco-belges. Les événements militaires se précipitent. Le 18 septembre à Castelfidardo, les Piémontais lancent 52.000 hommes sur les 9.000 soldats pontificaux. Le combat inégal se termine par la déroute des zouaves qui laissent sur le terrain de nombreux morts et blessés. Parmi ces derniers, Joseph-Louis Guérin, touché gravement d'une balle à la poitrine. Il est transporté dans le couvent Saint-Dominique à Osimo. Il a comme voisin de lit le comte Arthurs de Chalus, neveu de Mme Protteau, de Sainte-Pazanne, qui ne survit pas à ses blessures. La famille de Chalus possédé "La Favrie". Le 19 octobre, Guérin est transféré dans un autre hôpital. Son état s'aggrave et il meurt le 30 octobre. Le médecin qui le soigna a envoyé à l'évêque de Nantes un compte-rendu détaillé et émouvant des derniers instants du jeune zouave. Son corps est embaumé et placé dans un triple cercueil de sapin, de plomb et de chêne, dans un état parfait de conservation.

Canonisation populaire A Sainte-Pazanne, une messe est célébrée à sa mémoire ainsi qu'à celle du comte de Chalus en présence de 80 prêtres. Début février, le corps de Guérin est ramené à Nantes. Une foule considérable assiste aux obsèques. Sa tombe au cimetière de la Barberie, en bordure de la route de Rennes, attire les pèlerins. La pierre tombale disparaît bientôt sous les inscriptions, les voeux et les prières. Joseph-Louis Guérin fait l'objet d'une canonisation populaire spontanée et les Sulpiciens sont débordés devant les foules qui défilent devant la tombe, 400 à 500 personnes chaque dimanche en avril 1861. Le journal "Le phare de la Loire" se scandalise de tels "débordements" : "Guérin ne provoque par aucun miracle local tout le tapage qu'on veut faire autour de sa tombe. Ce tapage nous paraît antireligieux, il blesse les convenances et il est inouï qu'à notre époque, on ose baser une exploitation de la crédulité publique sur un cadavre... " Ces "miracles" attendus ne tardent pas à éclater ici et là. Observés avec prudence par l'administration épiscopale, ils sont pourtant interprétés comme autant de signes du ciel en faveur de la papauté. A Mouzillon, par exemple, on signale qu'une jeune bergère est guérie " miraculeusement " par l'application d'une mèche de cheveux de Joseph-Louis Guérin.

Statue en pied En janvier 1862, Mgr Jaquement, évêque de Nantes, répond à son collègue de Blois qui l'interroge sur Joseph-Louis Guérin : "Beaucoup de grâces, de guérisons surprenantes ont déjà été obtenues par son intercession, je ne dis pas de guérisons miraculeuses... D'ailleurs, aucune enquête canonique n'a été faite et je n'ai jusqu'ici sous les yeux que des récits spontanés de témoins oculaires, confirmés par l'acclamation de populations entières. Ces récits, dans leur naïveté et leur simplicité, sont propres à nous apporter de la consolation au milieu de nos tristesses. Je ne prétends pas décider encore s'il y a ici dérogation certaine aux lois de la nature. Mais, j'admire en silence dans un si grand nombre de faits, la coïncidence merveilleuse de la prière et du simple contact d'une relique du petit zouave avec la guérison instantanée ou se produisant à la fin d'une neuvaine. En plusieurs occasions, le pape Pie IX a parlé en termes plus flatteurs de Joseph-Louis Guérin, faisant même exécuter à Rome, par un des artistes les plus habiles, la statue en pied du héros chrétien Le pape s'exprima ainsi à propos de ces faits merveilleux :"Bien que nous ne puissions encore porter aucun jugement, Nous comprenons que ces faits doivent accroître la renommée du très pieux jeune homme, et Nous ne serions pas étonné, si dans ce nombre d'hommes d'élite qui sont tombés dans le combat, il s'en rencontrait un que Dieu eût favorisé de grâces particulières". Trois cents volontaires du diocèse dont 5 Pazenais Sur les 3.000 Français qui s'engagèrent au service du Saint-Siège de 1860 à 1870, le diocèse de Nantes compta 300 volontaires, dont 122 de Nantes. Parmi eux, le Général Louis Juchaud de La Moricière. Général de division dans l'armée française, en disponibilité, il accepta le 19 mai 1860 le commandement de l'armée pontificale en formation. Mort au château de Prouzel (Somme) en septembre 1865, il est enterré à St Philbert-de-Grandlieu. Sur les 22 zouaves pontificaux originaires du Pays de Retz, 5 étaient de Sainte-Pazanne : Baptiste Bailhache, Jean-Marie Beillevaire, cousin de Joseph Guérin, Joseph Desfontaines et François Gabard.


* La famille Écomard : les premiers écrits datent du XVIe siècle, mais le premier à être connu, est Pierre Écomard au XVIIe siècle comme artisan, au XVIIIe siècle, le fondateur de la dynastie est Jean Baptiste Écomard, qui est artisan boulanger ; boulanger en chef dans l'armée royale et catholique de Charette, il recevra la médaille de saint Louis en 1817, il est nommé maire de Sainte-Pazanne en 1797, il démissionnera peu de temps après, et ce consacrera aux affaires municipales, mais comme conseiller, ainsi qu'à ses propres affaires en achetant plusieurs domaines agricoles.

  • Son frère Joseph, médaillé de saint Louis également, sera maire de Paulx sous le Premier Empire, et régisseur du château de la Pateliere, propriété des Dubois de la Pateliere (armateur à Nantes)
  • Charles Écomard fils de jean batiste , développera les affaires, mais surtout, il aura sept garçons,
  • Theodore Écomard, maire de Sainte-Pazanne
  • Victor père Écomard, maire de Sainte-Pazanne
  • Hypollite Écomard, son épouse descend des Joubert du Collet.
  • Maturin Écomard, conseiller municipal
  • Charles Écomard, qui épouse une Grandjouan de Rezé, et achètera le château du Bois-Foucaud à saint même le tenu. maire adjoint de Sainte-Pazanne
  • Léon Écomard, conseiller municipal
  • Alexandre Écomard, curé

Qui,tous ensembles, fondront la société "Écomard frères" en 1830. La 1ère coopérative agricole, qui récolte le blé dans tout le pays de retz pour le vendre à Paris, puis après aux colonies. Leur fortune est établie vers le Second Empire, et chacun va marier ses enfants aux grandes familles nantaises ou du pays de Retz.

La nouvelle génération développera le commerce, achètera des domaines en Afrique française, en Amérique du Sud, en Indochine et dans tous le département de Loire-Inférieure (en 1900, les terres en Loire-Inférieure sont estimées à environ 30 000 hectares, châteaux, forêts, fermes, hôtels particuliers, immeubles à Nantes et même le club rennais de football en 1911) c'est l'âge d'or et Sainte-Pazanne est rebaptisée par les pazennais "Écomard-ville". parmi cette génération, notons :

  • Victor Écomard fils (vers 1850-1921), maire de Sainte-Pazanne
  • Hippolite fils Écomard,
  • Arthur Écomard (1866-1944), maire et notaire de Carquefou
  • Joseph Écomard (1871-1952), gouverneur de l'île d'Yeu et de Noirmoutier, durant la Première Guerre mondiale.
  • Gaston Écomard, fondateur du prix d'équitation "Gaston Écomard" à la Baule


  • La famille Charette de Bois-Foucaud

Jumelages

  • Drapeau de l'Allemagne Mertingen (Allemagne)Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge/Modèle Lien absent
  • Drapeau du Royaume-Uni Harrold (Royaume-Uni)


Voir aussi

Liens externes


Notes et références

  1. Pécine était un prénom qui se donnait encore dans les campagnes environnantes de la ville au début du XIXe siècle.
  2. Écus du Pays de Nantes
  3. Écus du Pays de Nantes
  4. Écus du Pays de Nantes
  5. Source : Presse-Océan, 28 août 2008


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