- Saint Andrews (Écosse)
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Saint Andrews
Pour les articles homonymes, voir Saint Andrews (homonymie).Saint Andrews Données générales Pays Royaume-Uni Nation Écosse Comté {{{comté}}} Coordonnées Statut City-Bourgh Royal (1124) Population 15000 hab. () Superficie km2 Densité hab./km2 Altitude Indicatif téléphonique 0133 Site web {{{weblabel}}} Politique {{{legislature}}} Maire (Mayor) Donald Macgregor Partis au pouvoir Saint Andrews est située sur la côte de la mer du Nord entre Édimbourg et Dundee et compte une population d’environ 15 000 habitants.
Nommée d’après l'apôtre saint André, le bourgh royal de Saint Andrews (en gaélique écossais : Cill Rìmhinn) est une ville sur la côte est de Fife, en Écosse qui a été l'ancienne capitale religieuse d'Écosse
De nombreux monuments, des plages de sable et surtout des parcours de golf prestigieux font de la ville un centre touristique. Elle abrite également une université réputée.
Sommaire
Histoire
Saint Andrews a une histoire riche sur bien des aspects. La ville eut une importance religieuse considérable au Moyen Âge, son université, bien que plus jeune comparée à celles de Cambridge et Oxford, est la plus ancienne d'Écosse. Enfin, elle est le berceau du golf et exerce toujours une influence considérable sur ce sport.
Histoire de la ville
Un bastion de Pictes était probablement sur l'emplacement de Saint Andrews. L'endroit n'est mentionné pour la première fois dans les archives contemporaines qu'en 747 par les annales irlandaises qui rapportent la mort de Túathalán, abbé de « Cennrígmonaid »
Aux XIIe et XIIIe siècles, le hameau s’est appelé Kilrymont (qui vient de Cell Rígmonaid, signifiant « l'église du monad du roi ») ou de Muckross.
La ville fut faite bourgh royal en 1124.
Au XVIe siècle, Saint Andrews a été l'un des ports les plus importants au nord de Forth et compté prétendument 14 000 habitants. La ville s’est affaiblie au lendemain de la guerre civile. Daniel Defoe témoigna qu'un sixième des maisons étaient en ruine et la mer avait endommagé le port au point de le rendre irréparable. Cependant, l'évêque Pococke détecta en 1760 une amélioration du commerce de la ville et du moral de ses habitants qui a perduré du XIXe siècle.
Histoire religieuse
Certaines légendes racontent que Kenneth, le saint patron de Kennoway, y avait établi un monastère Céli Dé au VIe siècle. Une autre légende raconte que saint Regulus ou Rule (Riagail), évêque de Patras d’Achaea, est arrivé sur le site, pour déposer les reliques de saint André. Le roi picte, Óengus mac Fergusa lui avait donné une terre appelée Boar's Raik, le Boarhills d'aujourd'hui, qui a été nommé Saint Andrews par la suite.
Les fondations d’une petite église consacrée à la Vierge ont été découvertes sur le site de Kirkheugh en 1860.Le site de Lady’s Craig, recouvert de nos jours par la mer, est supposé avoir accueilli une autre église Céli Dé, St Mary on the rock.
Il est estimé que Saint Andrews devint un évêché au IXe siècle, lors de la fusion des Églises écossaises et pictes en 908, la primauté religieuse écossaise a été transférée de Dunkeld à l’évêque de Saint Andrews, par la suite connu simplement sous le nom de « évêque » ou de « haut évêque de l'Écosse » (ardepscop Alban). C'est devenu un archevêché sous le règne de Patrick Graham (1466 – 1478).
Histoire du golf à Saint Andrews
La ville est considérée comme la maison du golf due à l’ancienneté et à la beauté de ses terrains de golf, mais aussi à la présence du Royal and Ancient Golf Club, fondé en 1754, qui possède l’autorité législative sur le monde du golf. Les fameux terrains de golf ont été acquis par la ville en 1894 et accueillent le prestigieux Open britannique (The Open Championship), le plus ancien des quatre grands championnats du golf.
Saint Andrews compte cinq parcours de golf dont l'Old Course, le plus célèbre parcours au monde, qui reçoit tous les cinq ans environ l'Open britannique et sur lequel il faut réserver trois ans à l'avance ou avoir la chance d'un tirage au sort favorable pour pouvoir jouer. Le musée du golf, le British Golf Museum retrace l'histoire du matériel et de la technique au travers d'objets parfois très anciens.
Histoire de l’université
Article détaillé : Université de St Andrews.L'université de Saint Andrews a pour origine une société datant de 1410 et fondée entre autres par Lawrence de Lindores, abbé de Scone, Richard Cornwall, archidiacre de Lothian, William Stephen, après d'archevêque de Dunblane. L’évêque Henry Wardlaw (mort en 1440) a publié une charte en 1411 et a nommé comme professeurs des hommes parmi les plus instruits d’Écosse. En 1413, le pape d’Avignon Benoît XIII a publié six bulles validant la charte et transformant la société en université. Jusqu'en 1430, les conférences se tenaient dans divers lieux de la ville; Wardlaw permit ensuite aux conférenciers d’utiliser un bâtiment appelé le Paedagogium ou St Johns. L’évêque Kennedy a fondé puis richement doté le college de St Salvator en 1456. Ce college gagna sept ans après le droit de conférer des degrés en théologie et philosophie et était considéré comme partie intégrante de l'université vers la fin du siècle. En 1512, le collège de St Leonard fut fondé par le prieur James Bentley et l’archevêque Alexandre Stewart sur l'emplacement de bâtiments qui, un temps, avaient servi d’hébergement aux pèlerins. La même année, l’archevêque Stewart changea le nom original du Paedagogium en université et lui adjoint l'église paroissienne de St Michael de Tarvet ; mais sa construction et son inclusion dans l’université n'eut réellement lieu qu'en 1537 ; elle fut alors consacrée à la Vierge Mary bénie de l’ascension. Bien que le contour de la structure antique ait survécu, diverses restaurations ont profondément modifié son allure générale. De nos jours, sa forme s’apparente a un quadrilatère dont les côtés sont la bibliothèque et la résidence du principal au nord et les salles de conférence et le vieux réfectoire à l'ouest. La bibliothèque universitaire inclut de nos jours les plus anciennes bibliothèques de l'université et a été fondée au milieu du XVIIe siècle, puis reconstruite en 1764 et améliorée a eux reprises, en 1829 et 1889 – 1890. Le hall inférieur dans la partie plus ancienne du bâtiment a été employé parfois comme lieu pour les réunions provinciales tenues par le Parlement écossais. Tout au long de son histoire, l’université a été réformée à maintes reprises; en 1579, St Mary fut consacrée à la théologie ; en 1747 les universités de St Salvator et de St Leonard ont été fusionnées en une unique université. Une école mixte occupe maintenant les bâtiments de St Leonards L'université occupe l'emplacement de l'université de St Salvator, mais les vieux bâtiments ont été remplacés. L'université a conservé la propriété de la petite chapelle de St Leonards, et des services ont lieu pendant l’année universitaire. De structure gothique fine, elle contient le tombeau raffiné de l'évêque Kennedy et le pupitre de Knoxet une tour carrée d'horloge (152 pieds de haut) ainsi que la maison du portier avec quelques salles de classe au-dessus. Les bâtiments modernes, dans le modèle de Jacobean, ont été érigés entre 1827 et 1847. En 1890, l'université de Dundee, devint une filiale de celle de Saint Andrews. Malgré l’annulation de l’affiliation par la Chambre des Lord en 1895, une re-affiliation eu lieu en 1897. En 1887 – 1888 un réfectoire commun pour les étudiants a été établi ; en 1892 une mesure pour permettre l'instruction des femmes a été prise ; un bâtiment a été ouvert en 1896 pour l’usage et la résidence des étudiantes. La plupart des constructions modernes ont été le fait du principal Dr James Donaldson, qui a succédé à John Tulloch (1823 – 1886).
Histoire du collège de Madras
Le collège de Madras, un célèbre lycée de St Andrews, fut fondée parle docteur Andrew Bell (1755-1832).
Repères chronologiques
Géographie et climat
Démographie
Politique
Depuis 1975
Jusqu’en 1975, Saint Andrews était régie par un conseil, un prévôt et des baillis. En 1975, la ville devint partie du Conseil du district régional de Fife et celui du nord-est de Fife. Ces entités ont depuis fusionné pour créer un unique Conseil de Fife. St Andrews a conservé son propre conseil de communauté. Selon les archives de 1911, le groupe de municipalités voisines de la ville fut nommé d’après St Andrews et pouvait envoyer un représentant au parlement, les autres constituants étant les deux Anstruthers, Crail, Cupar, Kilrenny et Pittenweem. Actuellement (2006), St Andrews fait partie du collège électoral parlementaire du nord-est de Fife, et est représenté au Parlement britannique par sir Menzies Campbell et au Parlement écossais par Iain Smith.
Économie
Culture
Transports
Saint Andrews possède un aéroport (code AITA : ADX).
St Andrews dans les arts
Monuments
La ville contient divers monuments témoignant d’un passé prestigieux, dont les ruines de sa cathédrale et de son château épiscopal.
Cathédrale
La cathédrale de Saint Andrews, de nos jours en ruine, fut, un temps, le plus grand bâtiment d’Écosse. Ses premières pierres furent posées lors de la construction du prieuré de Canons Regular fondé par l’évêque Robert (1122 – 1159). Sa construction s’est achevée avec sa consécration en en 1318 sous le règne de Robert le Bruce (1306-1329). La cathédrale, ainsi que les bâtiments adjacents associés, ont été détruits et laissés en ruine après la Réforme en 1559. À la fin du XVIIe siècle, certains des bâtiments du prieuré étaient restés entiers ainsi que d’importantes ruines d’autres. De nos jours, presque toutes les traces ont disparu excepté une grande partie du mur défensif du prieuré, avec ses tours et ses portes. Le passage principal dans l'enceinte de la cathédrale, connu sous le nom de Pends, et datant du XIVe siècle, survit également à l'ouest de la cathédrale. Exceptée la plupart des pignons est et ouest, le mur sud de la nef et des fragments du transept sud, la cathédrale a été réduite à ses fondations par les voleurs de pierre. Des morceaux de la cathédrale peuvent être trouvés dans toute la ville, pris dans les plus anciens bâtiments. Sur le site, un musée (Écosse historique), contient une collection impressionnante de maçonnerie de toutes les phases de l'histoire de la cathédrale, du début de l’ère médiévale jusqu’au XVIIe siècle. La pièce la plus importante est le sarcophage de saint André, un chef-d'œuvre de sculpture picte datant du VIIIe siècle.
La tour de Saint Rule
La tour de St Rule est antécédente à la cathédrale, bien que située sur le même site, et a probablement été utilisée comme lieu de culte jusqu'à la fin de la construction de la cathédrale au début du XIIe siècle. À l'origine, la tour, ainsi que le chœur adjacent, faisaient partie d'une église contenant les reliques de saint André et probablement bâtie au XIe siècle. Selon la légende, les reliques furent amenées depuis Patras, Grèce jusqu’à Saint Andrews par saint Rule (aussi nommé saint Regulus). De haute taille et bâtie en grès gris ashlar, la tour était visible de loin et fut utilisée comme repère de terre comme de mer. Au Moyen Âge, une flèche placée sur la tour la rendait encore plus évidente et elle guidait sans aucun doute les pèlerins jusqu’à la relique de l'apôtre. De nos jours, seule la tour subsiste, alors que la nef, avec ses tourelles ouest jumelles et l'apside de l'église ont depuis disparue. L'aspect original de l'église est représenté de manière stylisée sur certaines paries du prieuré de la cathédrale. L’ascension de la tour se faisait depuis l'origine par des échelles reliant des paliers de bois, mais un escalier de pierre en spirale,inséré au XVIIIe siècle, peut encore âtre utilisé de nos jours. La tour permet ainsi d’accéder à une excellente vue de la ville, du port, de la mer et de la campagne environnante.
Le château
Les ruines pittoresques du château de Saint Andrews se tiennent sur un promontoire rocheux qui surplombe la mer. L’évêque Roger a posé la première pierre du château au début du XIIIe siècle qui était alors destiné à servir de résidence épiscopale fortifiée. Par la suite, les envahisseurs anglais l'ont fréquemment capturée jusqu’à ce que le régent écossais, Andrew Murray, en 1336-1337 le reprennent. Le château fut alors détruit pour éviter de retomber à nouveau entre leurs mains.
Vers la fin du siècle, l'évêque Trail construisit sur le site un massif château à 5 murs avec des fossés sur les côtés sud et ouest. Jacques Ier y a passé certaines de ses premières années au soin de l'évêque Wardlaw et il abrita la naissance de Jacques III en 1445. D'une fenêtre du château, le cardinal Beaton fut témoin du bûcher du réformateur protestant George Wishart (1546) pour crime d’hérésie avant d’y être lui-même assassiné par les réformateurs. Le château fut repris des conspirateurs après un siège long d’une année mené par les Français, John Knox était parmi les prisonniers.
Église paroissienne de la Sainte Trinité
L’évêque Thurgot a fondé l'église paroissienne en 1112 (appelée officiellement église de paroisse de la Sainte Trinité). À l'origine, l’église paroissiale était à proximité de la face est de la cathédrale, mais a été déplacée au XVe siècle à l’autre bout de South Street. Elle possédait une nef ronde à colonnes, un chœur et une tour au nord-ouest couronnée d’une flèche en pierre et était alors l'une des plus grandes églises paroissiales d'Écosse. Dans cette église, John Knox a prêché en public en mai ou juin 1547, et, le 4 juin 1559, fit son célèbre sermon de (saint Matthieu xxi. 12, 13) qui provoqua le dépouillement de la cathédrale et la destruction des bâtiments monastiques. De nos jours, l’église paroissienne de la Sainte Trinité contient un monument raffiné en marbre blanc érigé en l’honneur James Sharp, archevêque de St Andrews (assassiné en 1679). En grande partie reconstruite au XVIIIe siècle, l'église a été reconstituée au début du XXe siècle pour ressembler approximativement davantage a son aspect médiéval minutieusement décoré. Les chaises sculptées du chœur de l'église sont des rares survivantes du Moyen Âge. Seuls la tour, une partie du mur occidental et les piliers internes subsistent du bâtiment original. L’église paroissienne de la Sainte Trinité est une congrégation l’Église d'Écosse. Le révérend Rory MacLeod y est actuellement prêtre (2006).
La ville a également d'autres églises, y compris plusieurs congrégations de l'Église d'Écosse (St Leonards, Martyr’s et Hope Park), deux congrégations épiscopales, une église de baptiste, une église catholique, l'armée du salut et quelques congrégations indépendantes.
Chapelle du Blackfriars de l’ordre des prêcheurs
Sur South Street se trouvent les ruines de la chapelle du monastère dominicain qui datent de la fin du Moyen Âge. Seul subsiste le transept nord de la chapelle de l’ordre des prêcheurs fondée par l’évêque Wishart en 1274. Toutes traces du monastère franciscain de l'Observantine, fondé aux environs de 1450 par l’évêque Kennedy ont disparu, excepté le puits ainsi qu’une petite section de mur.
Andrew Melville Hall
Dans les années 1960, l'architecte renommé Sir James Stirling conçut le Andrew Melville Hall qui est un bâtiment dans le style New Brutalist. Ce fut l'un des premiers bâtiments à être construit avec des modules préfabriqués. Comme pour beaucoup de bâtiments d’avant-garde, des erreurs de construction ont rendu nécessaires d’importantes réparations ; en conséquence d’autres chantiers pour la construction de bâtiments de conception similaire ont été abandonnés. Les problèmes initiaux ont été résolus par l'investissement de fortes sommes dans le bâtiment. De conception saisissante, il est censé être à l’image de bateaux en mer ou au port et est situé en évidence sur une arête donnant sur le link de St Andrews. Bien qu’il divise les opinions sur son mérite architectural, le Hall est devenu une référence architecturale importante et des architectes et des étudiants en architecture viennent du monde entier pour le visiter. Il tient également la 12e position dans le classement des 100 principaux bâtiments écossais construits lors des 50 dernières années.
Personnages célèbres
Le prince William, étudiant à l'université de St Andrews.
La chanteuse KT Tunstall a grandi a St Andrews.
Galerie d'images
Villes jumelées
Voir aussi
Notes
Une grande partie de ce texte a été traduit de l'article anglais correspondant, lui-même basé sur l'encyclopædia Britannica (11e édition), qui est tombé dans le domaine public.
Bibliographie
Liens internes
Liens externes
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