- Saffré
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Saffré
Les bords de l'Isac.
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Châteaubriant Canton Nozay Code commune 44149 Code postal 44390 Maire
Mandat en coursJocelyne Poulin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Nozay Site web http://www.saffre.fr/ Démographie Population 3 426 hab. (2008) Densité 60 hab./km² Gentilé Saffréens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 17 m — maxi. 78 m Superficie 57,46 km2 Saffré est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
Situation
Située au nord de l’agglomération nantaise dont elle est éloignée de 35 km, la commune de Saffré est traversée par la voie express Nantes-Rennes (RN 137, à 2x2 voies).
Les communes limitrophes sont Puceul, Abbaretz, Joué-sur-Erdre, Nort-sur-Erdre, Héric et La Chevallerais.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Saffré est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Géographie physique
La topographie est assez homogène (entre 25m et 50m). Elle culmine à 77 m au hameau « La Praie ». Ce promontoire mis à part, le territoire communal se caractérise par un paysage de plaine à l’Ouest avec la vallée de l’Isac et de plateau à l’Est avec la Forêt. A noter : vers 1500, il y eut deux ou trois tremblements de terre, cause probable des gouffres de la Chutenais.
Le sous-sol contient une réserve en eau exploitée après traitement dans une usine (située aux Perrières) au niveau des captages de la Chutenais.
La nappe phréatique située au Nord du bourg et des villages d’Augrain et des Ormes couvre 2 000 ha et dans sa partie la plus profonde elle peut atteindre 300m. Elle est très vulnérable à la pollution.
En avril 2010, à la grande surprise des habitants, un dossier d'enquête d'utilité publique est publié, prévoyant l’instauration de périmètres de protection pour la nappe phréatique. Plusieurs zones y sont prévues : - PR1 : protection maximale (56 ha) zones d’effondrement ou d’infiltration. - PR2 : zone de protection des cours d’eau dans le bassin calcaire. - PR3 : zone de protection complémentaire dans le bassin calcaire. - PR4 : zone de protection des cours d’eau hors bassin calcaire.
Une association nommée « Saffré Zone Rouge », se créé et regroupe environ 200 membres ( chiffre de décembre 2010). Son but est de défendre les intérêts de tous les propriétaires situés dans les zones de protection de la nappe phréatique de Saffré. L'association réclame depuis mai 2010 une exploitation raisonnée de la ressource car les dégâts observés tant sur les sols(effondrements) que sur les habitations (fissurations) sont en lien évident avec la surexploitation. de nombreux courriers ont été adressés au préfet par l'association pour l'alerter sur la criticité de la situation. pour plus d'infos consulter le site de l'association :Lien : http://saffrezonerouge.pagesperso-orange.fr
Géographie humaine
La population est répartie dans les nombreux hameaux sur un territoire s’étendant sur 5746 ha. Cette surface est répartie entre une cinquantaine d’exploitations agricoles qui produisent du lait pour 80 % d’entre elles et 20 % sont orientées en production de viandes. La Forêt de Saffré et différentes parties boisées, complètent cette surface…
Histoire
Le Maquis de Saffré
Article détaillé : Maquis de Saffré.La commune est particulièrement célèbre pour avoir été le siège du principal maquis du département au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il a été anéanti par l'occupant allemand dans la nuit du 27 au 28 juin 1944
La mer à Saffré
Un bras de mer s'avançait jusqu'à Saffré il y a plus de quarante millions d'années. On y a en effet retrouvé des coquillages fossiles identiques à ceux que l'on peut retrouver aujourd'hui en Méditerranée.
Le site préhistorique
L’histoire de la Commune remonte à la plus haute antiquité. On a en effet retrouvé des silex éclatés et des haches en pierre polie en telle quantité qu’il n’y a aucun doute sur l’existence d’une concentration humaine à Saffré bien avant l’époque gauloise. Les plus anciens vestiges d’une présence humaine sur le site de Saffré, telles les haches polies découvertes près d’Augrain, remontent à la fin du troisième ou au début du deuxième millénaire avant Jésus-Christ. On peut rattacher à la même époque néolithique la lame de silex trouvée près du gouffre de la Chutenais, la hache-marteau de Marignac et l’anneau en phtanite recueilli au Jarrier. Mais la découverte la plus marquante fut celle d’un dépôt de 30 haches de bronze faite à la Jossaie en 1965. Saffré venait ainsi ajouter son nom à celui des 11 localités de Loire-Atlantique, où furent mis au jour des dépôts identiques, que l’on date des alentours de l’an mille avant notre ère, le plus important étant celui de Blain (400 haches).
La période gallo-romaine
De la période gallo-romaine, les vestiges sont encore plus évidents. On sait que les gisements de calcaire de la commune étaient exploités par les Romains et on trouve encore parfois à 200 m à l’ouest du bourg des débris de tuiles à rebords, le long d’une ancienne voie romaine (Blain, Saumur…).
Les Seigneurs
Le premier seigneur connu de Saffré semble avoir été Alain de Pierrefeu, en 1097. Un premier château existait au Moyen Âge (XIe-XIIe siècle). L’un de ses successeurs offrit en 1223 un fief aux chevaliers du Temple de Nantes. La châtellenie de Saffré comprenait la paroisse entière de ce nom et s’étendait aux paroisses avoisinantes : Nort-sur-Erdre, Joué-sur-Erdre, Puceul. Plusieurs générations de Tournemine ont ensuite occupé les lieux, pendant plus d'un siècle. En 1542, les d’AVAUGOUR, descendants des Ducs de Bretagne leur succédèrent. Cette famille restera aussi longtemps propriétaire du château de Saffré (jusqu'au début du XVIIIe siècle). Dans un aveu de 1679, le château est décrit ainsi : « le château de Saffré avec ses tours, cernoyé de ses douves et pont-levis, avec les bastiments en dehors, fuie, estang, bois, vignes, prés… »
Les O’RIORDAN succédèrent aux d'AVAUGOUR. Leur fille épousa un riche et ambitieux marin, Jacques-Edme COTTIN, originaire de Saint-Domingue, qui acheta un titre de noblesse et devint à son tour l'un des propriétaires du château - et le dernier seigneur du lieu.
XIXe et XXe siècles
À partir de 1824, Hubert Le Loup de Beaulieu, nouveau propriétaire du domaine (et maire de Saffré 1825 à 1830), fait effectuer de nombreuses modifications, architecturales et paysagères. Il cède la forêt de Saffré, fait creuser un nouveau lit à l’Isac et détruire tout ce qui pouvait donner l’aspect d’une forteresse (douves, pont-levis, vers 1840). Le château de Saffré devient à cette époque une habitation « moderne ». Alexis Ricordeau (maire de 1902 à 1931) acheta le château en 1895. Il fit abattre l’aile ouest (suite à un incendie ?) et réaménagea le bâtiment selon les goûts de l’époque. Son fils Maurice en fut le dernier habitant, avant l’occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale. En 1990, la commune de Saffré a acquis cette propriété, inoccupée depuis lors. C'est sur le site du château que s'est déroulé pendant 10 ans le festival "le Champ du rock". Le lieu est toujours utilisé pour de nombreuses manifestations associatives (on peut également y visiter un joli potager, des mares), en attendant un usage plus régulier...
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de Loire-Atlantique.Blasonnement D'azur aux trois croix fleurdelysées d'or, au chef du même.Commentaires : D'après un Brevet d'Hozier (1696).Administration
Maires (depuis 1900) :
1902 : Alexis Ricordeau
1931 : Maurice Ricordeau
1945 : Pierre Mabit
1960 : Pierre Ségalen
1977 : Roger Mary
1989 à 2008 : Jean Dupas (3 mandats)
2008 (à 2014) : Jocelyne Poulin
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Saffré comptait 3 426 habitants (soit une augmentation de 28 % par rapport à 1999). La commune occupait le 2 955e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 483e en 1999, et le 81e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Saffré depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saffré, cela correspond à 2007, 2012, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[1],[N 1].
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,9 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,9 %, 15 à 29 ans = 16,9 %, 30 à 44 ans = 25,3 %, 45 à 59 ans = 20,1 %, plus de 60 ans = 13,8 %) ;
- 49,4 % de femmes (0 à 14 ans = 22,7 %, 15 à 29 ans = 16,5 %, 30 à 44 ans = 23,7 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 18,4 %).
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- François Fidèle Ripaud de Montaudevert, Corsaire français, né le 25 mai 1755 à Saffré.
- Alcide Leroux, avocat, écrivain, historien, membre de La société Archéologique de Nantes et du département de la Loire-Inférieure, né à Saffré.
Contemporains :
- Jean-Michel Dupas, originaire de la commune, responsable de la programmation à l'Olympic (Nantes) et membre de l'équipe de programmation du Printemps de Bourges.
- Philippe Tourtelier, député PS d'Ille-et-Vilaine
Jumelage
Saffré est jumelée avec:
- Winterton en Angleterre depuis 1993.
Winterton est une petite ville de 5000 habitants, dans le Lincolnshire. Afin de développer les relations entre les deux communes, le Comité de Jumelage Saffré / Winterton organise chaque année des échanges entre familles, agrémentés de visites et de rencontres variées.
Voir aussi
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 25 avril 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 23 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 25 avril 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 23 juillet 2010
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 23 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur insee.fr. Consulté le 23 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2007 sur insee.fr. Consulté le 25 avril 2011
Liens externes
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