René Rémond

René Rémond
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René Rémond
Naissance 30 septembre 1918
Lons-le-Saunier (Jura)
Décès 14 avril 2007 (à 88 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de France France
Profession Historien et politologue
Autres activités Membre de l’Académie française
Président de la
Fondation nationale des sciences politiques
Formation École normale supérieure
Distinctions Grand officier de la Légion d’honneur
Grand-croix de l’ordre national du Mérite
Croix de guerre 1939-1945
Commandeur des Arts et Lettres
Commandeur des Palmes académiques

René Rémond, né le 30 septembre 1918 à Lons-le-Saunier (Jura) et mort le 14 avril 2007 à Paris, est un historien et politologue français, membre de l’Académie française à partir de 1998.

Ses travaux sur l’histoire politique, intellectuelle et religieuse de la France contemporaine, par leur souci d’ouvrir l’histoire politique à la science politique et de dégager les tendances de long terme des courants de pensée et de la vie politique, contribuent au renouvellement du domaine à partir des années 1970. Il joue également un rôle important dans la constitution en France de l’histoire du temps présent.

Sommaire

Carrière

Né le 30 septembre 1918 à Lons-le-Saunier d'un père ingénieur franc-comtois et d'une mère champenoise[1], René Rémond est le neveu de Paul Rémond, évêque de Nice de 1930 à 1963, le frère de Claude Rémond, créateur de la norme d'électricité NF C 15 100 qui régit les normes de sécurité en France ainsi que le parent de Roger Rémond, homme politique connu pour son engagement dans la région Bourgogne.

Après des études aux lycées Carnot, Condorcet et Louis-le-Grand, il est en juillet 1939 admissible au concours d’entrée à l’École normale supérieure, mais est mobilisé jusqu’en 1941. Il entre finalement à l’École en 1942, participe à la Résistance[réf. nécessaire], et est reçu deuxième à l’agrégation d’histoire ; il reste rue d’Ulm en tant qu’agrégé préparateur, ou « caïman ». Parallèlement, il s'engage à la Conférence Olivaint.

Entré à la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC) dans les années 1930, il devient son secrétaire général en 1943. En 1946, il est élu secrétaire général du Centre international de documentation et d’information, créé par la JEC pour asseoir une présence internationale. La même année, il co-fonde avec Pierre Juneau la JEC Internationale (JECI-IYCS) qui joue le rôle de coordination internationale des mouvements JEC.

Assistant de Pierre Renouvin à la Sorbonne au sortir de la guerre, il obtient en 1952 un doctorat ès lettres avec sa thèse sur les États-Unis devant l’opinion française (1815–1852), dirigée par Charles-Henri Pouthas. Durant la rédaction de sa thèse, il a également préparé ce qui deviendra son ouvrage le plus connu, La Droite en France de 1815 à nos jours, qu’il publie en 1954.

Il est ensuite assistant à l’université de Paris, et devient en 1956 directeur d’études et de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) et maître de conférences, puis professeur des universités à l'institut d’études politiques de Paris.

En 1964, il est nommé à la nouvelle faculté des lettres et sciences humaines de l’université de Paris à Nanterre, où il occupe la première chaire d’« histoire du XXe siècle » créée en France. En mai 68, il adopte une position prudente face au mouvement[2]. D'abord opposé au Mouvement du 22-Mars et victime, le 2 mai 1968, d'une interruption agitée de son cours, événement qu'il communique, sans dramatiser ni détailler tous les incidents, au doyen Pierre Grappin, il est en voyage en Italie (prévu de longue date) du 5 au 17 mai[2]. Dirigeant du Centre catholique des intellectuels français (CCIF), dont il délègue la gestion à Jean-Marie Mayeur, il conseille à ce dernier de s'abstenir de toute déclaration, pro ou contra, concernant le mouvement[2]. A son retour, il est élu par l'assemblée du 20 mai à la tête du « Comité des huit » du département d'histoire, structure exécutive paritaire joignant professeurs, assistants et étudiants, et, bien qu'étant le membre le plus à droite de cette structure, participe à l'élaboration d'une nouvelle organisation universitaire[2].

Son attitude en mai-juin 1968, faite de négociation avec les plus réformistes des contestataires, et de maintien de ses principes politiques, contribue à sa popularité, tant chez les étudiants et assistants que parmi les professeurs (malgré quelques crispations éparses). En avril 1969, le doyen Paul Ricœur l'invite à le seconder[2], Rémond lui succédant en mars 1970 après son départ pour raisons de santé. En février 1971, il est élu président de la nouvelle université de Nanterre, poste qu'il conserve jusqu'en 1976. Il est premier vice-président de la Conférence des présidents d’université de 1974 à 1976, et directeur de la Revue historique de 1973 à 1998. Par ailleurs, il est nommé en septembre 1968 au conseil d'administration de l'ORTF [2].

Dès cette époque, il intervient fréquemment à la télévision, à la radio et dans la presse pour commenter l’actualité politique, notamment lors des soirées électorales, et siègera dans divers conseils d’administrations d’organismes publics de radiotélédiffusion.

En 1978, il participe à la création de l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP). Il est également de 1988 à sa mort président du Conseil supérieur des archives[3].

En 1981, il succède à François Goguel à la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques, poste qu’il quitte le 30 janvier 2007 au profit de Jean-Claude Casanova.

Le 18 juin 1998, il est été élu au premier fauteuil de l’Académie française, où il succède à François Furet, élu et mort l’année précédente avant d’avoir siégé ; il devra faire le double éloge de Furet et de son prédécesseur, Michel Debré.

Il meurt le samedi 14 avril 2007 à l’âge de quatre-vingt-huit ans, « des suites d’une maladie »[4]. Le lundi 16 avril 2007, le conseil d’administration de la FNSP baptise du nom de René Rémond l’immeuble situé au nº 13 de la rue de l’Université, ancien siège de l’École nationale d’administration. Ses obsèques ont eu lieu le vendredi 20 avril 2007 en l’église Saint-Pierre de Montrouge. Y assistaient de nombreuses personnalités telles que François Bayrou, Louis Schweitzer, Valéry Giscard d'Estaing, des membres de l’Académie française dont le secrétaire perpétuel, Hélène Carrère d'Encausse, qui a prononcé un des éloges funèbres. Il repose au cimetière du Père-Lachaise.

Travaux

On lui doit une trentaine d’ouvrages d'histoire politique, intellectuelle et religieuse de la France aux XIXe et XXe siècles.

Article détaillé : Les Droites en France.

Il a publié en 1954 son ouvrage le plus célèbre, La Droite en France de 1815 à nos jours, devenu un classique des sciences humaines, et renommé les Droites en France pour sa quatrième et dernière édition, en 1982. Il y dresse une typologie de la droite française en trois familles héritées des conflits du XIXe siècle, la droite « orléaniste » ou libérale, la droite « bonapartiste » ou autoritaire, et la droite « légitimiste » ou réactionnaire, et postule leur pertinence jusqu’à nos jours. La démarche illustre le profit que les sciences sociales peuvent tirer d’une fécondation réciproque de l’histoire politique et de la science politique, ainsi que l’importance de la compréhension des grands mouvements et des mentalités rémanentes pour comprendre la politique « événementielle », ce qu’Hélène Carrère d’Encausse résumera ainsi lorsqu’elle accueillera Rémond à l’Académie un demi-siècle plus tard : « Pour saisir la signification du présent, ne faut-il pas le restituer dans une longue durée où trouvent mieux à s’expliquer les faits et les comportements ? Ne faut-il pas en appeler aux traditions de pensée pour évaluer les mouvements d’opinion les plus récents, leurs progrès, leurs déclins, leurs fluctuations ? »[5]. En 1992, Jean-François Sirinelli, ancien élève de Rémond et de Jean Touchard, dirige une grande Histoire des droites en France en trois volumes qui s’inscrit dans la lignée de l’ouvrage de Rémond, et montre les perspectives d’une étude historique de la droite française ouverte aux concepts de culture politique et de sensibilité. Par la suite, une partie de l'historiographie française affine et remet en cause la typologie de René Rémond, comme le signale Jean Vavasseur-Desperriers[6]. En 2005, René Rémond a d'ailleurs publié un ouvrage prolongeant Les Droites en France et intitulé Les Droites aujourd'hui qui répondait à ces critiques.

À partir des années 1960, Rémond est l'une des grandes figures du renouveau de l’histoire politique, cible de la critique des Annales, avec à la fois les historiens « nanterrois » et ceux de l’institut d’études politiques de Paris, où il enseigne également. En 1988, il dirige Pour une histoire politique, ouvrage collectif à visée de manifeste par lequel de grands politistes français exposent les transformations de leur domaine, en réaffirment la pertinence au sein des sciences sociales en général et de l’histoire en particulier, et soulignent les champs encore à explorer.

Plus largement, ce renouveau profite de l’éclosion nouvelle de la science politique, en particulier à l’IEP de Paris avec les travaux de Jean Touchard, secrétaire général de la Fondation nationale des sciences politiques, François Goguel, Alfred Grosser, Raoul Girardet, Maurice Duverger — et Rémond lui-même[7].

C’est aussi aux événements contemporains que René Rémond contribue à ouvrir l’histoire, en aidant à la constitution en France d’une « histoire du temps présent », notamment avec la création en 1978 de l’Institut d’histoire du temps présent par François Bédarida et la publication d’ouvrages comme les trois volumes de l’Introduction à l’histoire de notre temps dans la collection de poche « Points Histoire » du Seuil (1974), et celle de Notre siècle (1988).

Au nombre de ses autres ouvrages importants compte L’Anticléricalisme en France de 1815 à nos jours (1976). Il est également l’auteur de deux manuels très répandus dans les premiers cycles universitaires, La Vie politique en France, publié en deux volumes dans la collection « U » d’Armand Colin (1966–1969), et l’Introduction à l’histoire de notre temps (1974).

Catholique conciliaire, sans agressivité ni complexes, René Rémond s’inquiétait de "l’appauvrissement du catholicisme en ressources humaines" dont une des conséquences est le repli de l’engagement catholique sur les "besoins de l’Église" au détriment du service de la société. (Citations de son livre Chroniques françaises 1973-2007 (Bayard))[8].

Publications

Travaux d’histoire politique

  • La Droite en France de 1815 à nos jours. Continuité et diversité d'une tradition politique, Aubier-Montaigne, Paris, 1954, rééditions en 1963 (La Droite en France de la première Restauration à la Ve République), 1968 et 1982 (Les Droites en France)
  • Forces religieuses et attitudes politiques dans la France depuis 1945 (direction), Armand Colin, Paris, 1965
  • Atlas historique de la France contemporaine (direction), Armand Colin, Paris, 1966
  • Léon Blum, chef de gouvernement (direction), Armand Colin, Paris, 1967
  • La Vie politique en France, tome 1 : 1789–1848, tome 2 : 1848–1879, Armand Colin (« U »), Paris, 1964–1969
  • Le Gouvernement de Vichy et la Révolution nationale (direction), Armand Colin, Paris, 1972
  • Introduction à l’histoire de notre temps, 3 volumes, Le Seuil, (« Points Histoire »), Paris, 1974
  • Édouard Daladier, chef de gouvernement, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, Paris, 1977
  • La France et les Français en 1938-1939, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, Paris, 1978
  • Quarante ans de cabinets ministériels (direction), Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, Paris, 1982
  • Le Retour de de Gaulle, Complexe, Paris, 1983
  • Pour une histoire politique (direction), Le Seuil (« L'Univers historique »), Paris, 1988
  • Notre siècle (1918–1988), avec la collaboration de Jean-François Sirinelli, Fayard, Paris, mises à jour en 1992, 1995 et 2003 (Le Siècle dernier), 1988
  • La République souveraine, Fayard, 2002
  • Les Droites aujourd'hui, Louis Audibert, Paris, 2005

Travaux sur l’histoire religieuse de la France

  • Lamennais et la démocratie, Presses universitaires de France, Paris, 1948
  • Les Catholiques, le Communisme et les Crises (1929–1939), Armand Colin, Paris, 1960
  • Les Deux Congrès ecclésiastiques de Reims et Bourges (1896–1900) Sirey, Paris, 1964
  • L’Anticléricalisme en France de 1815 à nos jours, Fayard, Paris, 1976, rééditions en 1985 et 1999
  • Histoire de la France religieuse (co-direction), Le Seuil, Paris, 1992
  • Le Catholicisme français et la Société politique, Éditions de l'Atelier, Paris, 1995
  • Le Fichier juif (en collaboration), Plon, Paris, 1996
  • Les Crises du catholicisme en France dans les années trente, Le Seuil, Paris, 1996
  • Religion et société en Europe aux XIXe et XXe siècles. Essai sur la sécularisation, Le Seuil, Paris, 1996
  • Les Grandes Inventions du christianisme, Bayard, Paris, 1999
  • Le Christianisme en accusation, Desclée de Brouwer, Paris, 2000 ; réed. Albin Michel, 2005
  • Le Nouvel Anti-christianisme, Desclée de Brouwer, Paris, 2005

Travaux sur les États-Unis

Réflexions sur le temps présent

  • Vivre notre histoire, entretien avec Aimé Savard, Le Centurion, Paris, 1976
  • Âge et politique (en collaboration), Economica, Paris, 1991
  • Valeurs et politique, Beauchesne, Paris, 1992
  • La politique n’est plus ce qu'elle était, Calmann-Lévy, Paris, 1993
  • Une laïcité pour tous, Textuel, Paris, 1998
  • La politique est-elle intelligible ?, Complexe, Paris, 1999
  • Regard sur le siècle, Presses de Sciences Po, Paris, 2000
  • Du mur de Berlin aux tours de New York. Douze années pour changer de siècle, (en collaboration avec François Azouvi), Bayard, 2002
  • Une mémoire française, Desclée de Brouwer, 2002
  • Quand l’État se mêle de l'Histoire, Stock, Paris, 2006

Textes personnels

  • La Règle et le Consentement. Gouverner une société, Fayard, Paris, 1979
  • Contribution aux Essais d’ego-histoire dirigés par Pierre Nora, Gallimard, Paris, 1987
  • Paul Touvier et l'Église (en collaboration), Fayard, Paris, 1992 : Enquête demandée à Rémond sur les protections dont le milicien Paul Touvier a bénéficé au sein de l'Église catholique de France
  • Discours de réception à l’Académie française, Fayard, Paris, 2000

Distinctions

  • Grand Prix National d'Histoire, 1988
  • Grand Prix de la Ville de Paris pour l'ensemble de son œuvre
  • Grand Prix du Ministère de la Culture

Décorations françaises et étrangères

Notes et références

  1. François Dufoy, "René Rémond, le pape de Sciences-Po", L'Histoire, novembre 2002, p.28-29.
  2. a, b, c, d, e et f Charles Mercier, « René Rémond à Nanterre en 1968 », Vingtième Siècle, n°104, octobre-décembre 2009, p. 141-152
  3. http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/archives-publiques/organisation-du-reseau-des-archives-en-france/conseil-superieur-des-archives/
  4. « René Rémond est mort », Le Figaro.fr, 14 avril 2007 [lire en ligne]
  5. Réponse au discours de M. René Rémond], séance publique de l’Académie française, Palais de l'Institut (Paris), 4 novembre 1999 [lire en ligne]
  6. Jean Vavasseur-Desperriers, Les droites en France, Paris, Puf, 127p, 2006.
  7. Ce séminaire sur les années 1930, dirigé collectivement par Jean Touchard, René Rémond et Raoul Girardet, se rattachait à réflexion plus générale qui faisait l’objet d'un cours assuré en alternance par ces trois spécialistes sur le mouvement des idées politiques dans la France contemporaine.
  8. Chroniques rémondiennes, François Quinton, nonfiction.fr, 15 janvier 2008

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