- René Arpad Spitz
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René Spitz
Pour les articles homonymes, voir Spitz.René Arpad Spitz est un psychiatre et psychanalyste américain d'origine hongroise né à Vienne le 29 janvier 1887, décédé à Denver le 14 septembre 1974.
Sommaire
Biographie
Il fait ses études de médecin à Budapest, Lausanne et Berlin. En 1911, Sandor Ferenczi l'envoie suivre une cure didactique avec Sigmund Freud, il commence des recherches sur la clinique de l'enfant à Vienne. En 1938 , fuyant l'Allemagne nazie, il fit carrière aux États-Unis, à l'université de Denver, où il poursuivit son activité et son enseignement de la psychanalyse et ses recherches sur l'enfant. A partir de 1945, il devient principal rédacteur de la revue fondée par Anna Freud, Ernst Kris et Heinz Hartmann, The Psychoanalystic Study of the Child . Il a encore été professeur à Genève. Il a, entre autres, mis en évidence le syndrome d'hospitalisme et la dépression anaclitique.
Les travaux et l'apport de René Spitz
Il s'intéresse à la relation mère/nourrisson.
Il développe en particulier les notions d'hospitalisme et de dépression anaclitique à partir des carences affectives qu'il observe chez le nourrisson séparés de leur mère et de leurs conséquences sur le développement psycho-affectif.Spitz note trois marqueurs du développement psychique de l'enfant qu'il nome organisateurs, notion qu'il empreinte à l'embryologie et qui ont les caractéristiques suivante[1] :
- Ce sont des lieux de convergence, ici entre des niveau de maturation physique et psychique.
- Il ont une influence sur la suite de la maturation, ici le psyché se réorganise a un niveau plus complexe.
- Il apparaissent a un moment donné, ici on parle de phase, de crise ou de tournant du développement.
Les organisateurs présenté par Spitz sont : le sourire, l'angoisse, et le non.
Le sourire
Le sourire apparaît vers le troisième mois de vie en réponse au visage humain, y compris en présence d'une personne quelconque.
L'angoisse
L'angoisse apparaît vers le huitième mois en présence d'une personne étrangère, mais cette étape dépend de facteurs sociaux contrairement au sourire
Le “non”
Le stade du non dans lequel l'enfant apprend à s'obstiner apparait au environ du quinzième mois. Il dénote l'acquisition d'une capacité d'abstraction, révélé par une faculté de jugement. Pour Spitz, le "non" est l'aboutissement d'un long processus de maturation somato-psychique qui ouvre la voie vers la communication humaine. Il dénote l'acquisition d'une capacité d'abstraction, révélé par une faculté de jugement.(voir son ouvrage "Le non et le oui, genèse de la communication humaine", éd. PUF). Il dénote un pouvoir de jugement et une possibilité d'abstraction.[1]
Œuvres
- "Le Non et le Oui", Ed.: Presses Universitaires de France, 2008, ISBN 9782130562979
- "De la naissance à la parole", Ed.: PUF 1993, ISBN 2130527124
- "L'embryogenèse du moi", Editions Complexe, 1979, ISBN 2870270399
- ↑ a et b G. Darcour dans Internat, nouveau programme, psychiatrie p.22 (ISBN 2-85385-142-7) Texte en ligne
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