- Racing Club de Roubaix
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Infobox club sportif Racing Club de Roubaix Généralités Fondation 1895 Disparition 1945 Couleurs Noir et bleu ciel Stade(s) Vélodrome de Roubaix Siège Roubaix modifier Le Racing Club de Roubaix était un club de football français fondé en 1895 et qui a arrêté ses activités en 1945.
Sommaire
Palmarès
- Champion DH Nord
- 1932 - défaite 1-0 contre l'AS Cannes
- 1933 - défaite 3-1 contre l'Excelsior AC Roubaix
Anciens joueurs
- Jules Cottenier
- Edmond Delfour
- Jean Dubly
- Raymond Dubly
- Émile Dusart
- André François
- Michel Frutoso
- Gérard Isbecque
- Albert Jenicot
- Edmond Leveugle
- André Renaux
- Charles Renaux
- Émile Sartorius
- Marcel Tomazover
- Marcel Vanco
- Maurice Vandendriessche
- Georges Verriest
- Raymond Wattine
Histoire du club
Le meilleur club de France
- Le Racing Club de Roubaix est fondé le 2 avril 1895 en s'appuyant sur d'anciens membres du Batting Club et du French Club.
- En 1898, le RCR, fixé au Vélodrome de Roubaix, termine second du championnat du Nord derrière l'Iris Club Lillois. Entre 1900 et 1909, le Racing règne en maître absolu sur le football régional et même national. Neuf fois champion du Nord, sept fois finaliste du championnat de France USFSA (1902 à 1908) et cinq fois champion de France USFSA (1902, 1903, 1904, 1906 et 1908) au cours de la première décennie du siècle, l'hégémonie est totale.
- Le Nord est alors une place forte du football français. Le RCR en est le plus brillant représentant, mais la concurrence est rude avec les voisins de Tourcoing et de Lille. Les expulsions de spectateurs sont alors monnaie courante.
- L'une des grandes figures du Racing Club est alors Raymond Dubly. Cet ailier gauche particulièrement rapide (11" aux 100 mètres) est international. Citons également parmi les plus brillants Racingmen de l'époque dorée Maurice Vandendriessche, André Renaux, Émile Dusart, Albert Jenicot, Émile Sartorius et André François, tous internationaux.
- Des cinq couronnes nationales décrochées par les Roubaisiens, on retiendra surtout la première (1902) qui fut arrachée au Racing Club de France au terme d'un match de plus de deux heures trente avec prolongation. La saison suivante, toujours face aux Pingouins parisiens, le titre se dispute en deux matches, le premier n'ayant pu donner de vainqueur malgré de longues prolongations. Au stade de l'Iris Club Lillois, les Roubaisiens s'imposent alors 3-1.
- En 1904, les Parisiens d'United SC sont balayés 4-2 en finale, mais les joueurs de la capitale se vengent la saison suivante en triomphant du Racing Club de France en finale, après prolongation ; c'est le Gallia Club Paris qui signe cet exploit.
- Dès le printemps 1906, les Roubaisiens récupèrent leur couronne nationale en humiliant en finale le Racing Club de France, 4-1. Les Pingouins prennent leur revanche la saison suivante en disposant des Bleu Ciel et Noir en finale, 3-2.
- Troisième finale nationale USFSA R.C. Roubaix-R.C. France le 3 mai 1908. Le Parisien Matthey ouvre bien le score dès la 6eminute, mais c'est Roubaix qui s'impose finalement 2-1 grâce aux buts de Renaux et François.
- L'aura des Roubaisiens dépasse rapidement les limites de l'Hexagone. Battu 3-1 par Léopold Bruxelles en Challenge international du Nord 1898, le Racing multiplie les confrontations internationales, battant même des adversaires amateurs anglais dès 1905.
- Les dernières saisons d'avant-guerre sont en revanche plus poussives pour les Bleu Ciel et Noir. Éclipsé par l'U.S. Tourcoing et l'Olympique Lillois, Roubaix évite même de peu la relégation en Promotion.
L'entre-deux-guerres
- La Grande Guerre est particulièrement terrible pour le Racing Club qui voit 85 de ses membres tomber au champ d'honneur. Malgré cette saignée, le Racing retrouve rapidement son lustre d'antan en étant sacré Champion du Nord en 1921, 1923 et 1925. L'un des grands leaders du Racing de l'entre-deux-guerres est Georges Verriest qui y fit toute sa carrière. Citons également Marcel Vanco (ex-C.A.P.), Gérard Isbecque, Wattine Raymond et Edmond Leveugle, sans oublier Raymond Dubly, évidemment.
- En Coupe de France, le Racing Club atteint les quarts de finale en 1923, avant de décrocher une place de finaliste en 1932. Après avoir survolé l'épreuve en marquant 17 buts des 32es de finale aux demi-finales sans en encaisser un seul, l'ultime rencontre de l'édition 1932 face à l'AS Cannes n'est pas un grand match. Les Roubaisiens jouent particulièrement mal et encaissent le seul but du match sur une erreur défensive grossière.
- Dès la saison suivante, on retrouve le Racing Club en finale de la Coupe. Le Racing est alors encore amateur (Georges Verriest est farouchement opposé au statut pro) et écarte trois clubs pros pour atteindre la finale.
- Les Racingmen retrouvent alors leurs voisins de l'Excelsior pour une édition spéciale de la Coupe de France mettant aux prises des clubs de la même ville de province. Différence notable de préparation, les pros de l'Excelsior arrivent en Ile-de-France deux jours avant le match. Les amateurs du Racing Club n'arrivent que le matin de la rencontre...
- Par trois buts à un, l'Excelsior s'impose sur le Racing Club. De retour à Roubaix, les deux équipes sont longuement fêtées. Dans la foulée de ce deuxième échec consécutif en finale, le Racing adopte le statut professionnel.
- Si le RCR atteint le stade des demi-finales de la Coupe de France en 1934, tombant (1-0) face à l'Olympique de Marseille, il se trouve à la peine en championnat. Rejoignant l'élite en 1936, trois saisons décevantes en Division 1 avant la guerre complètent le copieux palmarès du Racing.
La fusion CORT
- Rejoignant le CO Roubaix-Tourcoing en 1945, le RCR est mis en sommeil, sa section amateur assurant la perpétuation du prestigieux nom. Après l'abandon du statut pro du CORT en 1963, le RCR retrouve son indépendance.
- Le 24 juin 1964, le Racing fusionne avec le Stade Roubaisien (autre très grand ancien du football roubaisien), sous le nom de Racing Stade Roubaisien. La présidence est assurée par l'incontournable Georges Verriest.
Incapable de quitter le giron national, le Stade s'allie à son vieux rival de toujours l'Excelsior, rebaptisé lui aussi, pour donner naissance au SCOR Après six ans d'union, c'est à nouveau le divorce.
Catégories :- Club français disparu de football
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