- Art africain traditionnel
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L'art africain traditionnel, qui fut aussi appelé « art nègre », se subdivise en une multitude d'arts locaux. Les musées internationaux ayant longtemps négligé l'art africain[1], de ce fait la plupart des chefs d'œuvre sont entre les mains des collectionneurs privés et des marchands, et certains d'entre eux ont réalisé depuis les années 1980 de véritables fortunes. Après les diverses indépendances, beaucoup d'Européens étaient rentrés en Europe avec souvent d'importantes collections et peu à peu, leurs collections ont alimenté les marchés aux puces et les ventes aux enchères.
Sommaire
Les objets
La diversité plastique de l'Art africain traditionnel montre une prodigieuse imagination et une intensité magique, révélant l'omniprésence du sacré — qui fascina quantité d'artistes et collectionneurs occidentaux au XXe siècle dont André Breton — et des rites complexes : cérémonies où se jouent la définition du pur et de l'impur, la perpétuation de la lignée, la légitimation des alliances, la force et la cohésion du clan.
La véritable passion de l'art africain se doit dans certains cas de respecter l'objet dans son intégralité, ce qui signifie donc par exemple d'accepter l'existence — sans se laisser impressionner — d'une couche de sang séché (croûte sacrificielle) recueilli au cours des sacrifices rituels. Aux dires des collectionneurs les plus passionnés, les traces laissées de leur utilisation confèrent à ces objets une puissance magique ou esthétique que les autres ne possèdent pas[1].
Parmi les objets usuels africains on peut aussi trouver des objets artisanaux tels que des poulies, des serrures de grenier, des échelles, des calebasses pyrogravées et des armes, des objets personnels (poupée de maternité, fétiche), mais aussi des objets comme des statues décoratives sculptées pour les villas des blancs dans les années 1950 et 1960, ou comme enseignes naïves des boutiques. Ces objets sont des «faux» pour les puristes et les «ethnos» qui les méprisent, mais ces pièces, aujourd'hui patinées par le temps, se révèlent des choses, souvent très belles et très touchantes, d'un art réellement populaire, témoin d'un temps aujourd'hui révolu. Par exemple les statues dites «colons» représentent le «colon», l'homme blanc vu par l'homme noir, et sont souvent des statues pleines d'humour et de drôlerie (casque colonial, pistolet à la ceinture, mains dans les poches).
Cependant les faux d'aujourd'hui font des ravages, car dans de nombreux villages africains les artisans sont passés maîtres dans l'art de patiner le neuf, d'autant plus que selon les experts il devient impossible de retrouver aujourd'hui une œuvre majeure sur le continent. Tout est déjà en Europe, chez les collectionneurs (comme le bruxellois Willy Mestach), dans les familles d'anciens colons ou en Amérique dans les musées. Trouver un objet rituel étant devenu rarissime, il y a de nombreux vols concernant ces objets, liés à la découverte de cet art primitif. D'autre part, de nombreux «rabatteurs» écument les villages de brousse les plus éloignés pour inciter les villageois à leur vendre leurs objets usuels comme les statuettes, les masques ou les poupées. Lors de la mode des échelles de grenier Dogons, à la fin des années 1980, les antiquaires africains raflèrent toutes les échelles des villages et saturèrent le marché parisien, ils firent la même chose pour les serrures Bambaras. Dans les années 1990, des trafiquants volèrent des centaines de waka, des stèles funéraires de bois sculpté, placées sur les tombes des chefs de clans Konso.
Les gouvernements africains de leur côté laissent faire car ils ne manifestent pas beaucoup d'intérêt pour le marché de l'art africain et même le boudent, alors qu'une résolution prise par l'UNESCO interdit, depuis le début des années 1990, de faire sortir masques et statues du continent africain. Mais dans les faits, ni l'UNESCO, ni les gouvernements africains ne disposent des moyens d'endiguer l'hémorragie et de protéger ce patrimoine. De plus certaines critiques se sont élevées contre une telle mesure avec comme argumentaire de dire : « Rien n'interdit aux Européens, aux Américains ou aux Japonais de vendre leurs œuvres à l'étranger ou d'en acheter. Pourquoi ce droit serait-il interdit aux Africains ? ».
L'Afrique reste cependant un gisement artistique naturel d'importance majeure, car d'un bout à l'autre de ce vaste continent il existe des milliers de tombes millénaires contenant encore des dizaines de milliers d'objets à découvrir. Quelques musées africains, dont les États n'ont pas les moyens ni la volonté d'entreprendre des fouilles, tentent de s'organiser et de proposer aux marchands des fouilles mixtes ou conjointes avec comme but de conserver les pièces les plus exceptionnelles et au moins de pouvoir être intéressés aux ventes des objets collectés, afin d'avoir les moyens de mettre en œuvre une véritable politique d'acquisition.
Aujourd'hui l'art africain est une mine inépuisable d'inspiration pour les créateurs qui le réinterprètent mais « hors de son milieu, retiré de son contexte, non seulement géographique mais aussi social, l'objet perd son identité culturelle. (...) De la panoplie du "colonial" au mur du "collectionneur" associé aujourd'hui à l'art contemporain, on tend à oublier la relation de l'objet africain avec son milieu d'origine, faisant abstraction de l'évidente implication ethnologique ».
Cultures africaines
- Culture akan, akye, atye (Côte d'Ivoire / Ghana), têtes hiératiques, statuettes.
- Culture akye, sous-groupe akan, côtes de l'est de la côte d'Ivoire.
- Culture anang, sous-groupe ibibio (Nigeria), masques.
- Culture ashanti, achanti, asante (Ghana), statuettes.
- Culture bafo, fo (ouest du Cameroun, statuettes.
- Culture baga (Guinée) / Guinée-Bissao), statuettes, masques.
- Culture bambara, bamana (Mali), statuettes fétiches, masques, figurines en fer forgé, serrures de greniers et statues.
- Culture bamoun, bamileke, mbalekeo, mileke (Cameroun), statuettes, masques.
- Culture bangwa (Cameroun)
- Culture baoulé (Côte d'Ivoire), statuettes fétiches, masques, frondes, métiers à tisser, volets de case.
- Culture bassa (Liberia), statuettes, masques.
- Culture bemba, awemba, ayemba, babemba, wabemba, wemba (Zambie / Congo Kinshasa), statuettes, masques.
- Culture Bena-Kibeshi sous-groupe songye.
- Culture bete (sud-ouest Côte d'Ivoire), statuettes, masques.
- Culture bijago, anaki, bidjogo, Bissagà (Guinée-Bissao), statuettes, têtes d'animaux.
- Culture biombo (Congo-Kinshasa), masques.
- Culture boa, ababoa (Congo-Kinshasa), masques.
- Culture bobo-fing, bobo-oulé, boua, bouaba (Burkina Faso / Mali), statuettes et têtes d'animaux, cimaises.
- Culture boki (Nigéria), cimiers.
- Culture boulou (Cameroun / Gabon), statuettes.
- Culture boyo babuye, basikasingo, buye, wabuye (Congo Kinshasa), statuettes.
- Culture chamba, camba, tchamba, washamba (Cameroun / Nigéria), statuettes.
- Culture chokwe, jokwe, tschokwe (Angola / Congo-Kinshasa / Zambie), statuettes, masques, sièges.
- Culture dan, geh, gio, grebo, we, yacouba (Côte d'Ivoire, Liberia, Guinée), masques, statuettes, cuillères.
- Culture dengese, bonkese, dekese, ndengese (Congo-Kinshasa), statuettes.
- Culture djimini (Côte d'Ivoire), masques.
- Culture dowayo du Cameroun, statuettes.
- Culture dogon, habbe, kado, kibisi, tombo (Mali), statuettes fétiches, tabourets, échelles de grenier, portes.
- Culture douma, adouma, badouma (Gabon, région de l'Ogooué), masques multicolores.
- Culture ejaghem, ekoi (Nigeria / Cameroun), statuettes, têtes.
- Culture eket, sous-groupe ibibio (Nigeria), statuettes.
- Culture eve ewe, krepi (Togo / Ghana), statuettes.
- Culture fang, mpangwe, pahouin, pamue (Gabon / Cameroum, Guinée équatoriale), têtes Byieri, reliquaires, armes de jet.
- Culture fanti, agona (Ghana), statuettes.
- Culture geh, sous-groupe dan (Liberia), masques.
- Culture goma, homa (Ghana), statuettes.
- Culture gouro, gwio, kweni, lo, lorube (Côte d'Ivoire), masques.
- Culture gourounsi, grushi, jaman (Burkina Faso, Ghana), têtes.
- Culture grebo, sous-groupe dan (Liberia), masques.
- Culture guere, sous-groupe we
- Culture hemba (Congo-Kinshasa), statuettes, têtes.
- Culture ibedji yorouba (Nigeria), statuettes fétiches, coupes.
- Culture ibibio (Nigeria), têtes.
- Culture igbo (sud-ouest du Nigeria), statuettes, masques, têtes.
- Culture idoma (Nigeria), statuettes, masques.
- Culture ijo (Nigeria), statuettes.
- Culture kasai
- La « luba » est une statuette représentant la fondatrice du clan.
- Culture kirdi (Cameroun), boucliers.
- Culture kissi (Guinée et Sierra Leone, statuettes.
- Culture koma, mossi, lobi (Ghana), masques.
- Culture kongo, bakongo, bashikongo, kakong (Congo-Kinshasa / Angola / Congo-Brazzaville), statuettes
- Culture konso (Éthiopie), Waka, stèles funéraires de bois sculpté.
- Culture koro (Nigeria), statuettes féminines.
- Culture kota, akota, bakota (est du Gabon), statuettes, reliquaires, armes de cérémonie.
- Culture kouba, bakouba, bushongo (centre du Congo-Kinshasa), masques, têtes, tapisseries, appuie-huques et cuillères sculptées.
- Culture koulango, pakala (nord-ouest de la Côte d'Ivoire), statuettes.
- Culture kouroumba, fulse (nord du Burkina Faso), têtes d'animaux.
- Culture kousou, bakousou (sud-ouest du Congo-Kinshasa), statuettes.
- Culture kwele, bakwele, bekwil, ebaa, kouele (Cameroun / Gabon / Congo-Brazzaville), têtes.
- Culture kwese, masques.
- Culture landouman, landouma (Guinée), masques d'animaux.
- Culture lega, balega, rega, walega, warega (est du Congo-Kinshasa), statuettes, masques.
- Culture lele, bashileele, bashilyeel, leele, shilele, sous-groupe kouba (Congo-Kinshasa), masques.
- Culture lengola, balengola, mbole, metoko, yela (Congo-Kinshasa), statues.
- Culture ligbi (Côte d'Ivoire et Ghana), masques kpelie et yangaleye
- Culture lobi (Burkina Faso / Côte d'Ivoire / Ghana), statuettes fétiches, sculptures sacrificielles bicéphales.
- Culture louba, balouba, kalouba, urouwa, walouba, waroua (sud-est du Congo-Kinshasa), statuettes, masques (masques kiwebe), peignes.
- « Vilie » est l'esprit de la première femme
- Culture lula (Congo-Kinshasa), masques.
- Culture lulua, bashilange, bena lulua, bena luluwa, bena moyo, luluwa, shilange (Congo-Kinshasa), statuettes, masques.
- Culture lumbo (sud et sud-ouest du Gabon), statuettes.
- Culture lwalwa, balualua, balwalwa, lwalu (Congo-Kinshasa / Angola), statuettes, masques.
- Culture lwena, aluena, lovale, lurale, wena (Congo-Kinshasa / Zambie), statuettes, masques, peignes.
- Culture maasaï, masaï (Kenya / Tanzanie), lances.
- Culture mahongwé, hongwe (Gabon), reliquaires.
- « bwete » est le culte de l'ancêtre
- Culture makondé (sud-est de la Tanzanie / nord-est du Mozambique), « masque de ventre » féminin porté par les danseurs masculins.
- La « likola » est l'unité de parenté matrilinéaire.
- Culture malinké, wangara, wasulunka (Mali / Guinée / Côte d'Ivoire / Sénégal), masques.
- Culture mama, katana (nord du Nigeria), têtes d'animaux.
- Culture mambila, katana (Cameroun / Nigeria), statuettes.
- Culture mamji (Cameroun), statuettes.
- Culture mangbetu, guruguru, mangutu, monbouttous, mongbutu, ngbetu (Cameroun / Nigeria), statuettes.
- Culture mano (Liberia / sud de la Guinée), masques.
- Culture marka, warka (Mali / Burkina Faso), sous-groupe Mandé, masques.
- Culture mau (Côte d'Ivoire), sous-groupe Mandé, masques.
- Culture mbagani (est du Congo-Kinshasa), sous-groupe Mpasu, statuettes, masques.
- Culture mbete, ambete, mbede (Congo-Kinshasa / est du Gabon), statuettes, vases.
- Culture mbuun
- Culture moba (Togo), statuettes.
- Le « Sakab Tchitchiri » représente l'ancêtre fondateur du clan, il est représenté sous forme d'une grande statue, tête en pointe, jambe écartée sur son socle.
- Culture mossi (Burkina Faso)
- Culture mukuye (Nigeria)
- Culture nimba (Guinée)
- Culture nkisi (Congo-Kinshasa), statuettes fétiches à clous.
- Culture nyamwezie (Tanzanie)
- Culture pygmée, pongos (pagnes d'écorces battue aux dessins compliqués, rythmés et fantasques).
- Culture sénoufo (Côte d'Ivoire, Mali), statuettes fétiches, ses sièges.
- Culture songye (Congo Kinshasa), statuettes fétiches, ses masques et ses boucliers.
- Culture tschokwe sous-groupe chokwe (Angola), sceptres.
- Culture tsogho (Gabon), masques.
- Culture turkana (Kenya)
- Culture we, nguere wobo, kran (Côte d'Ivoire / Liberia), masques
- Culture wobo, sous-groupe we
- Culture yaka (Congo), frises de scarifications.
Musées et fondations
En Afrique
- Gold of Africa Museum (Afrique du Sud), (site).
- Albany Museum (Afrique de Sud).
- The Natal Museum (Afrique du Sud), (site).
- Musée "Dundo Chitato" (Angola).
- Iziko Museums of Cape Town (Afrique du Sud), (site).
- Musée du Palais royal de Porto Novo (Bénin).
- Musée historique d'Abomey (Bénin), (site).
- Musée de Manéga, musée de la Bendrologie (Burkina Faso), (site).
- Musée de la Chefferie Bafut (Cameroun) : masques, armes de combat, instruments de musique, costumes de cérémonies.
- Musée du Sultanat de Foumban, capitale du pays bamoun (Cameroun) : plus de 3 000 objets dont certains vieux de plus de six cent ans.
- Musée égyptien du Caire (Égypte), (site).
- Musée de la culture Konso (sud-ouest de l'Éthiopie) : Waka, stèles funéraires de bois sculpté, placées sur les tombes des chefs.
- National Museum of Kenya, (site).
- Musée national du Mali, (site).
- Musée des Arts marocains de Tanger, "Dar el Mekhzen" (Maroc).
- Musée Théodore Monod d'Art africain (Dakar, Sénégal)
- The Sukuma Museum (Tanzanie), (site).
Hors afrique
- Musée royal de l'Afrique centrale de Tervuren (Belgique), (site).
- National Museumof Africa Art à Washnigton DC, (États-Unis), (site).
- Museum For African Art à New York, (États-Unis), (site).
- Musée Dapper de Paris (France), (site).
- Musée du Quai Branly à Paris (France), (site).
- Musée africain de Lyon (France), (site).
- Musée d'Arts Africains, Océaniens et Amérindiens de Marseille (France), (site).
- Musée des Arts d'Afrique et d'Asie, à Vichy (France), (site).
- Pitt Rivers Museum à Oxford (Grande-Bretagne), (site).
Expositions
- L'exposition « Africa Remix » au Centre Pompidou du 25 mai au 15 août 2005, a dressé un panorama de l'art contemporain africain.
- Vendredi 31 octobre 2008 : Le musée Dapper à Paris réunit jusqu'au 12 juillet 2009, cent cinquante statues anciennes d'Afrique, issues de dizaines d'endroits différents du continent, et célébrant l'épouse, la mère, la reine et la déesse.
Évènements
- Samedi 29 novembre 2008 : À Bergerac (Dordogne), début d'un week-end de vente aux enchères de quelque 1 200 objets d'Art africain traditionnel dont une grande majorité en provenance du Congo démocratique et ayant appartenu à l'ancien président Mobutu, à son conseiller et à son médecin.
La cote
Dans les années 1950, on pouvait trouver de nombreux objets au prix de 10 francs sur les marchés aux puces d'Europe. Les premiers objets à prendre de la valeur furent ceux du Bénin car ils étaient en bronze, puis vint la mode des objets à patine noire de Côte d'Ivoire, et ceux des Bakota du Gabon plaqués de cuivre et de laiton. Les grandes statues valaient plus chers que les petites, alors que le plus souvent en Afrique, si elles sont petites c'est pour pouvoir les cacher plus facilement car elles ont une importance particulière.
En 1983, un marchand parisien, Jean-Michel Huguenin, fait découvrir les sièges Sénoufo. En 1985, un autre marchand parisien, Réginald Groux, découvre les échelles de greniers Dogon — provenant de la falaise de Bandiagara — et Lobi dans la région de Mopti (Mali). Il acquiert un premier lot de cinquante, leur fait ajouter un socle et les vend dans sa galerie en faisant un joli profit. Au total il vendra plus de deux cents de ces objets bicentenaires. En 1990, un autre marchand parisien, Maine Durieux, fait découvrir les fers forgés des Bambaras (figurines de 10 cm). Toutefois, si certains objets atteignent depuis quelques années des cotes importantes pour des raisons largement spéculatives, la plupart restent à un prix très abordable (quelques dizaines ou centaines d'euros), même lorsqu'ils sont anciens.
- Statue de reine Bangwa (Cameroun), 3,41 M.$, Sotheby's New-York, avril 1990.
- Grand Byeri de Chinchoa (Gabon), 2,5 M.FRF, Drouot Paris, juin 1990.
- Statue féminine d'ancêtre Bambara, 900 000 FRF, Paris, décembre 1990.
- Masque Mukuye Punu (Gabon), 617 142 €, juin 2004.
- Plaque du Bénin (vers 1580-1620), 503 250 €, juin 2004.
- Plaque du Bénin du XVI-XVIIe siècle, 691 200 €, décembre 2004.
- Masque Ngil de culture Fang (Gabon), haut de 48 cm, en bois, représentant un visage stylisé peint en blanc au kaolin, 5,9 M d'euros (avec les frais) le 17 juin 2006, Drouot Paris, devenant ainsi l'œuvre d'arts premiers la plus chère jamais vendue au monde.
- Statuette dogon représentant un cavalier, 85 000 €, 2007.
- Tabatière tschokwe du XIXe, 25 000 €, 2007.
- Statue-reliquaire nkisi, 145 000 €, 2007.
- Statue de femme Sénufo, 72 750 €, Sotheby's Paris, juin 2008[2].
- Statue Yoruba, Mère à l'enfant, 450 000 €, 53e foire des Antiquaires de Bruxelles, janvier 2008.
- Figure d'ancêtre royal masculin Bangwa du Cameroun, 1 017 000 €, Christie's Paris, décembre 2009. Cette figure « est généralement considérée comme le compagnon de la célèbre Reine Bangwa ayant appartenu à Helena Rubinstein et aujourd'hui dans les collections du Musée Dapper à Paris ».
- Masque Songye (RDC), 793 000 € (4 fois son estimation), Christie's Paris, décembre 2009.
- Siège royal Luba à cariatide agenouillée, attribuée au maître de Buli, 5,44 millions d'euros, novembre 2010.
Voir aussi
Liens internes
- Afrique, Musée d'Art africain, Peintures rupestres préhistoriques en Afrique,
- Histoire de l'art, Art premier, Anthropologie de l'art
- Masques de Côte d'Ivoire, Peintres de Côte d'Ivoire, Toiles de Côte d'Ivoire
- Art contemporain africain, Biennale de Dakar, Jacques Samir Stenka
Livres, articles et documentaires
- Cyril Christo et Marie Wilkinson : Africa, la terre des origines, éd. Assouline
- Jacques Kerchache, Jean-Louis Paudrat et Lucien Stephan : L’Art Africain, éd. Mazenod, 1988
- Étienne Feau et Hélène Joubert : L’Art Africain, éd. Scala, 1996
- Serge Diakonoff (texte), André Longchamp (photographies), avec l'assistance de Frédéric de Senarclens : L'Âme de l'Afrique, Masques et Sculptures, éd. Naef et Les Éditions de l'Amateur, 2006
- Claude Tardits : L'Histoire singulière de l'art Bamoun, éd. Maison-neuve et Larose.
- Daniel Payot : L’art africain entre silence et promesse, éd. Circé 2009,
- Werewere Liking, Statues colons, Les Nouvelles Éditions Africaines, 1987 (photos Georges Courrèges)
- Cyrille Bela, 2007 : « L’art des abbia : une forme d’expression sculpturale du pays pahouin », in Afrique, Archéologie et Arts n°4, CNRS-Université Paris I-Université Paris X, pp.83-90.
- Jean-Loup Amselle, L'art de la friche. Essai sur l'art africain contemporain, Paris, Flammarion, 2005
- En 1953, Alain Resnais a réalisé le documentaire de 29 minutes Les statues meurent aussi, prix Jean Vigo 1954, sur un texte de Chris Marker, dit par Jean Négroni. Ce documentaire défend la thèse d’une liquidation de l’art africain par le colonialisme, explique une mise à nu des mécanismes d’oppression et d’acculturation, le développement d’un art de bazar parce que le Blanc est acheteur, montre qu’il n’y a pas de rupture entre la civilisation africaine et la civilisation occidentale.
Liens externes
- (fr) (en) Des Études de Fonds indispensables pour la compréhension de l'art et des cultures africaines
Notes et références
- Selon un article trouvé dans un très ancien numéro de la revue "Le Particulier" des années 1980
- www.sothebys.com
Catégories :- Art primitif
- Culture en Afrique
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