Prédétermination

Prédétermination

Prédestination

La prédestination est un concept théologique selon lequel Dieu, aurait choisi de toute éternité, et secrètement, ceux qui seront graciés et auront droit à la vie éternelle. L'idée de prédestination est étroitement associée aux débats philosophiques concernant le déterminisme et le nécessitarisme. La prédestination, et les rapports entre la grâce et le libre arbitre, ont été au coeur des débats entre le pélagianisme et l'augustinisme, controverse qui a repris lors de l'opposition entre les jansénistes et les jésuites (qui soutenaient le molinisme). Ce concept a aussi été repris, au moment de la controverse janséniste, par le protestantisme.

On parle de "double prédestination" dans les doctrines, calviniste notamment, qui ajoutent que Dieu aurait choisi de toute éternité également ceux qui seront damnés.

Sommaire

Christianisme

Dans le christianisme, ce concept est axé sur l'Ancien Testament et remonte au Ve siècle, avec saint Augustin. Les protestants s'en emparent au XVIe siècle, afin de justifier la circulation d'une Bible écrite en langue vulgaire, ou encore ridiculiser le commerce des indulgences et l'enrôlement de Dieu dans les guerres de religion dirigées contre eux.

À l'époque où ce concept apparaît, il n'a aucune portée sociologique. Les notions de mobilité sociale n'ont pas la valeur d'aujourd'hui. Ce n'est qu'en 1905 que Max Weber, dans L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme‎ s'interrogera sur son rôle dans l'essor de la révolution industrielle à la fin du XVIIIe et au XIXe siècle.

La société de la fin du XVe siècle est encore dominée par la violence. Les bandes de mercenaires (guerres de Cent Ans et d'Italie) massacrent les plus faibles[réf. nécessaire] avant d'acheter leur entrée au purgatoire ou au paradis. C'est le mérite par les œuvres de l'Église, qu'ils financent. Les protestants y voient un cercle vicieux violence-pardon. La maladie frappe toutes les familles, à tout âge, avec souvent pour seule explication les maléfices. Les protestants, en voulant supprimer l'"idolâtrie" de la Vierge, suscitent eux aussi la peur, car ils privent le peuple d'une protection contre les maléfices et sa peur viscérale de l'enfer.

Comme les juifs, leur foi repose sur un texte, la bible, que peu de gens peuvent lire, même s'ils l'impriment en langue vulgaire depuis le synode de Chanforan (1536). S'opposer au prêche et à la circulation de la Bible en langue vulgaire, alors interdite, c'est aller contre la parole de Dieu, disent les protestants. La double « prédestination » explique que Dieu a secrètement choisi d'appeler certains peuples, en leur permettant de découvrir la Bible. Et parmi ces peuples, seuls certains individus reçoivent l'appel. A eux d'y répondre, en faisant circuler la Bible, même si cela ne suffit pas à garantir leur entrée au paradis (les protestants disent que la Bible ne fait nulle mention du Purgatoire).

Personne ne peut savoir qui ira au paradis : c'est le secret de Dieu.[réf. nécessaire]. Celui qui empêche la Bible de circuler prive le peuple de l'appel que Dieu lui a peut-être lancé, et prive chacun de cette voie vers la vie éternelle. Si elle figure bien dans la Bible, la prédestination est une voie, un appel secret, tout le contraire d'un résultat connu. L'homme qui prétend savoir qui Dieu appellera à la vie éternelle est un menteur et un corrompu, esclave des plaisirs terrestres. La sévérité contre la corruption et le mensonge restera un trait commun à toutes les sociétés marquées par le protestantisme.

Au 20ème siècle, le sociologue allemand Max Weber montrera que les entrepreneurs protestants, pour la plupart "parvenus" de l'artisanat, ont inventé un "capitalisme moderne" et inventif, prenant de vitesse des banquiers plus riches qu'eux, par l'intériorisation des bénéfices, en baissant les prix pour gagner de nouveaux clients, en dépensant pour adapter les produits et en sélectionnant les meilleurs travailleurs, quitte à payer plus cher et sacrifier la rentabilité à court terme. Ce capitalisme de l'ascèse, vise la croissance, au détriment de la rente et des plaisirs matériels. Le protestant, souvent exclu de la vie politique ou persécuté, réinvestit ou intériorise ses bénéfices, pour donner à son peuple une place dans l'avenir et répondre à l'appel de Dieu à une vie éternelle, en espérant qu'il fait partie des élus secrets.

Chez les chrétiens, cette croyance est généralement rejetée par les catholiques, à l'exception notable des jansénistes;

Cette thèse a été affirmée par Jean Calvin, très timidement, en 1536 puis plus fermement en 1562, trente ans après le passage à la réforme de nombreuses villes suisses et alsaciennes (Strasbourg et Zurich le font dès 1524). Elle a pu être acceptée par une partie des calvinistes), qui ne sont pas arminiens, mais on n'en trouve plus guère trace ensuite dans la littérature de la grande majorité des protestants.

Calvin réagissait à une époque où le clergé catholique affichait un train de vie luxueux en monnayant l'accès au paradis[réf. nécessaire]. à ceux qui payaient pour le commerce des indulgences. Il a voulu montrer qu'aucun homme, fut-il prêtre, ne peut prétendre savoir qui Dieu choisira pour le paradis ou l'enfer. C'est un « secret » : l'homme ne peut le connaître et doit le craindre.

Calvin insiste sur la notion de vocation « aveugle » : l'homme ne sait pas s'il est élu et ne peut le savoir, son application à faire le bien sur terre n'en prenant que plus de valeur. C'est dieu qui l'appelle, par ses écrits, sa parole. Cette habile présentation permet de transformer la fidélité aux principes les plus basiques du protestantisme (lecture de la Bible) comme la source de salut. Cette « simplicité biblique » est plus facile à assumer pour les pasteurs que la prétention des curés catholiques à juger la vie de ceux qu'ils confessaient. Calvin écrit ainsi : « le Seigneur marque ceux qu'il a élus en les appelant et justifiant ; aussi au contraire en privant les réprouvés de la connaissance de sa parole ou de la sanctification de son Esprit, il démontre par tels signes quelle sera leur fin et quel jugement leur est préparé ».

Calvin ne fait que prolonger d'autres écrits, bien antérieurs à lui. Selon le pasteur suisse Jean Rilliet : « Lorsqu'on voit l'ascendant que l'« admirable secret » exerça, soit sur Luther, soit sur Zwingli et Bucer, avant de fasciner Calvin, il ne faut pas oublier trois faits. Tout d'abord, que les Réformateurs rencontrèrent la prédestination chez Augustin, celui des auteurs anciens qui les aida le plus dans leur effort pour rénover l'Église. En second lieu, qu'elle leur expliquait les résistances auxquelles leur prédication de l'Évangile se heurtait. Enfin, qu'elle les aidait à combattre le mérite des œuvres et le purgatoire»[1].

Martin Luther, dès son cours sur l'épître aux Romains de 1516, soulignait lui-même l'utilité spirituelle de cette doctrine, qui conduit le chrétien à s'humilier devant Dieu, à renoncer à la prétention de ses propres mérites et à s'en remettre exclusivement à la grâce divine. C'est donc le troisième motif avancé par Jean Rilliet qui apparaît donc déterminant dans la démarche luthérienne.

Calvin développe cette théorie, qui place le divin à un niveau très supérieur au moment précis où le clergé catholique enrôle Dieu dans les guerres de religion, qui débutent en Flandres et en France. Calvin n'a cependant jamais occupé dans les Églises réformées une position comparable à celle de Luther et encore moins celle d'une sorte de pape protestant. Il a souvent vu son autorité doctrinale remise en question, comme lors de la réécriture du projet de La confession de foi envoyé au premier synode clandestin des Églises réformées à Paris, en 1559, et qui fut adopté officiellement dans sa seconde version, lors du synode de La Rochelle de 1571, si bien que l'on parle depuis lors de confession de La Rochelle.

Ce débat est sans objet chez les ésotéristes chrétiens (partisans de l'anthroposophie ou rosicruciens) pour qui un éventuel salut ne peut venir que d'un progrès spirituel acquis par une suite de réincarnations.

La prédestination dans l'Église catholique

La prédestination absolue a toujours été rejetée par l’Église catholique, bien que le débat existe depuis les origines, et qu’il ne soit toujours pas résolu. Ainsi, au Ve siècle, un conflit oppose saint Augustin au moine Pélage qui soutient que l’homme peut être sauvé par sa seule volonté. Le pape Adrien Ier donne en 785 un avis très clair dans une lettre adressée aux évêques d'Espagne :

« Dieu a préparé de toute éternité dans son immutabilité les œuvres de justice et de miséricorde. Il a donc préparé les mérites de ceux qui doivent être justifiés. Mais pour les méchants, il n'a pas préparé les œuvres mauvaises ni les volontés mauvaises, mais il leur a préparé de justes châtiments. Voilà en quoi consiste la prédestination éternelle des œuvres futures de Dieu. »

Au IXe siècle, Gottschalk d'Orbais, moine de Fulda, soulève à nouveau le problème. Le concile de Quierzy (Carisiacum) de 853 le condamne et édicte :

« Le Dieu tout puissant créa l'homme sain, sans péché, avec le libre arbitre, et le posa dans le paradis. Il voulait qu'il demeurât toujours dans la sainteté de la justice. Mais l'homme pécha et déchut en se servant de sa liberté mal à propos, et tout le genre humain devint une masse de perdition. Dieu, dans sa bonté et sa justice, de cette masse de perdition, élut gratuitement dans sa prescience ceux qu'il a prédestinés à la vie éternelle. Les autres que par le décret de sa justice il a laissés dans la masse de perdition, il a prévu qu'ils périraient, mais ne les a pas prédestinés à périr. Dans sa justice, il leur a prédestiné une peine éternelle. Voilà pourquoi nous ne parlons que d'une seule prédestination qui a trait soit au don de la grâce, soit à la rétribution de sa justice. »

Le concile de Valence ne dit pas autre chose en 855 :

« Nous croyons fermement en la prédestination des élus à la vie, et à la prédestination des impies à la mort. Dans l'élection de ceux qui doivent être sauvés, la miséricorde de Dieu précède le mérite des bonnes œuvres. Dans la condamnation de ceux qui périront, la culpabilité des mauvaises actions précède le juste jugement de Dieu. Par la prédestination, Dieu a déterminé uniquement ce qu'il ferait par sa miséricorde gratuite ou selon son juste jugement. Dans les méchants, Dieu n'a fait que prévoir leur malice en tant que procédant d'eux seuls. Il n'a pas prédestiné leur malice, parce qu'elle ne vient pas de lui. Mais la peine qui suit la faute, en tant que Dieu qui connaît tout à l'avance, il l'a prévue et prédestinée. Mais que quelques-uns aient été prédestinés au mal par la volonté divine de façon telle qu'il n'était pas en leur pouvoir de ne pas être mauvais, non seulement nous ne le croyons pas, mais s'il s'en trouve qui croient une telle énormité nous les rejetons et les anathématisons. »

Un autre texte du même concile dit :

« Nous tenons fermement que Dieu prévoit et a prévu de toute éternité et les bonnes actions que les bons allaient faire dans le futur et les mauvaises actions que les mauvais allaient accomplir. Car, nous avons la parole de l'écriture qui en témoigne : "Dieu éternel, toi qui connais les choses cachées et qui connais toutes choses avant qu'elles n'arrivent". Et il nous plaît de tenir que Dieu a prévu d'avance que les bons deviendraient bons par sa grâce et que, par la même grâce, ils recevraient des récompenses éternelles. Il a prévu que les mauvais seraient mauvais par leur propre malice et qu'ils devraient être condamnés par sa justice aux châtiments éternels. Mais la prescience de Dieu n'a rendu aucun mal nécessaire de façon telle que le mauvais ne pouvait qu'être mauvais. Dieu qui connaît tout avant qu'il n'arrive sut d'avance, par sa majesté toute puissante et immuable, ce que le méchant ferait par sa propre volonté. Nous croyons que personne n'est condamné sans motif, mais à cause de sa propre iniquité. Nous ne croyons pas non plus que les mauvais périssent parce qu'ils n'ont pas pu être bons, mais parce qu'ils ne voulurent pas devenir bons. Ils sont demeurés dans la masse de perdition par leur propre vice, par le péché originel et leurs péchés actuels. »

L'Église catholique a donc une doctrine précise sur la prédestination qui a toujours cours puisque les définitions dogmatiques sont irréformables et aucun pape ni aucun concile reconnu par le pape n'a jamais enseigné une doctrine contraire. Elle n'est néanmoins pas toujours enseignée par les théologiens modernes qui rejettent la justice en Dieu, l'enfer et le purgatoire.

Plus tard, il y eut les jansénistes du monastère de Port-Royal (rasé par ordre de Louis XIV en 1711). Ils disaient que la grâce n’est pas accordée à tous les hommes, et que Dieu, dans sa toute-puissance, l’accorde à certains, la refuse à d’autres. Il peut même la refuser à celui qui désirant échapper au péché, se soumet totalement à la loi divine. Les jansénistes appelaient « le juste pécheur » cet exclu a priori de l’amour divin. Aujourd’hui, cette querelle reste purement théologique, et dans l’Église catholique elle ne touche généralement que les évêques.

Protestantisme

Calvin

Jean Calvin (15091564) ne fait ses premières allusions à prédestination qu'en 1536, l'année où la Réforme a gagné Genève, après s'être installée dans une dizaine de villes suisses et alsaciennes.

Il n'y consacre qu'un chapitre de la nouvelle version de l'Institution de la religion chrétienne : À un paroissien qui lui demandait s'il serait damné, Calvin répond : « Sur ton salut, je ne me fais pas de souci, c'est le mien qui me tourmente » (Correspondance). Il semblerait aussi que plus le fidèle doute de son Salut, plus il peut en déduire qu'il n'est pas élu. Le protestantisme s'oppose alors à l'hypocrisie du commerce des indulgences particulièrement prospère auprès de ceux qui tuent, volent et pillent, violant l'esprit des Dix commandements, avant de prendre peur d'aller en enfer, et de dépenser de grosses sommes dans ce commerce.

Si Calvin développe le thème de la prédestination avec tant de soin, c'est parce que face aux oppositions, il est obligé de préciser sa doctrine. Dans la première édition de l'Institution de la religion chrétienne, paru en 1536, on chercherait en vain un exposé systématique sur la prédestination ; ce n'est que dans l'édition de 1539 que Calvin consacre un chapitre à ce problème, qui grossira au fil des éditions ultérieures, jusqu'en 1559. Ce chapitre est complété par deux traités spécifiques, De la prédestination éternelle de Dieu (1552) et La congrégation sur l'élection éternelle (1562)[1].

Calvin insiste sur la prédestination au moment ou ses efforts pour coordonner les protestants français déclenchent des menaces de guerre civile en France. En 1559 se tient à Paris un premier synode, qui évoque ce thème, parmi d'autres, dans l'un des deux textes adoptés, « La confession de foi ».

Le texte présente la prédestination comme un concept radicalement opposé à celui des « œuvres » (achat de la miséricorde auprès de l'église catholique). Le salut revient à ceux que Dieu a élu « par sa seule bonté et miséricorde en JCNS, sans considération de leurs œuvres, laissant les autres en icelle, corruption et damnation pour démontrer en eux sa Justice comme ès premiers il fait luire les richesses de sa miséricorde », dit le texte.

Les second texte La discipline ecclésiastique organise l'Église protestante, dans son article 1, comme une simple fédération de communautés locales, sans évêques ni cardinaux ni pape ni monastères. Le croyant ne peut compter que sur lui et sur Dieu. Le texte bannit tout ce qui pourrait favoriser le commerce des indulgences dans le cadre d'une institution vivant pour elle-même. Le pouvoir « appartient à la base, à l'église locale, sans primauté aucune », prévoyant juste un colloque bisannuel réunissant les délégués de 10 à 15 paroisses, un synode provincial annuel et un synode national, annuel aussi, mais en fait peu réuni: « entre l'assemblée tenue à Vitré en 1583 et celle de Montauban en 1594 aucune session ne se tient ». Il est rédigé « selon le modèle strasbourgeois et genévois », affirme l'historienne française Janine Garrisson.

Le pasteur doit « être élu, c'est-à dire accepté par l'ensemble des fidèles, qui peut le récuser en certains cas ». Les calvinistes, « éprouvent cette urgence de l'écriture au point que l'église est dressée autant par l'ouverture de registres que par la présence d'un pasteur », écrit Janine Garrisson en précisant « un protestant n'accepte comme vérité que celle de la seule Bible, dans laquelle il puise la connaissance des volontés divines ». Lors du synode de Chanforan (1536),Guillaume Farel et les Vaudois, ralliés, avaient obtenu un budget pour imprimer cette bible en langue vulgaire.

Karl Barth

Karl Barth, dans son commentaire de l'épître aux romains, explique la prédestination.

Pour lui le premier mouvement vient de Dieu, c'est la grâce qui vient sur l'homme, forcément pêcheur. La réponse de l'homme est la Foi, elle vient forcément ensuite.

Analyses sociologiques

Max Weber cherchera dans la doctrine de la prédestination une des causes du dynamisme économique des États protestants et de la naissance du système capitaliste. En effet, cette doctrine pousse selon lui le croyant à tenter de deviner s'il est un élu. Le succès dans les affaires peuvent être considérés comme un signe de cette grâce, le croyant exprimant ainsi une vocation utile à sa communauté, le fruit du capital devant être réinvesti(du mot allemand de beruf, qui veut dire « vocation » plus que « prédestination »).

Weber remarque aussi que le protestantisme, celui de Luther, Calvin et des autres fondateurs de la Réforme est austère et s'oppose à toute recherche pour elles-mêmes des richesses, qui doivent être réinvesties, afin que l'argent circule et fructifie. Pour Weber, c'est dans cet esprit austère, ascétique qu'il faut chercher la source du capitalisme.

Emmanuel Todd quant à lui renverse la perspective wébérienne. Selon lui, certaines régions d'Europe ont été tentée par la doctrine de la prédestination parce que les structures familiales y valorisaient la valeur d'inégalité entre frères (dans sa typologie, il s'agit des familles nucléaire absolue et souche). Ces structures familiales ont ensuite influé sur le développement de ces régions (la famille nucléaire absolue est un terrain favorable à des innovations économiques réclamant le déplacement de nombreuses personnes des campagnes vers les villes, d'où l'industrialisation précoce des régions où cette famille est présente ; la famille souche possède le plus grand potentiel de développement culturel, d'où un succès économique à long terme grâce à une main-d'œuvre plus qualifiée).


Islam

Article détaillé : Qadar.

Dans le Coran le rôle du prophète est d'apporter à la fois la Bonne nouvelle et l'alarme quant au jugement dernier. Le fait qu'un homme croit ou non ne dépend pas que d'Allah, suppose un certain libre arbitre.

Notes et références

Voir aussi

Sources et liens externes

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