- Parisien libéré
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Le Parisien
Le Parisien/Aujourd'hui en France {{{nomorigine}}}
Pays France Langue(s) Français Périodicité Quotidienne Format Tabloïd Genre Généraliste Prix au numéro Le Parisien : 0,95 euro (1,15 euro avec supplément, 1,30 euro le dimanche) Aujourd'hui en France : 0,80 euro (1 euro le dimanche)
Diffusion 512 535 ex. (2008) Date de fondation 1944 Ville d’édition Saint-Ouen Rédacteur en chef Thierry Borsa, Nicolas Charbonneau, Jacques Hennen Propriétaire Groupe Amaury ISSN 0767-3558 leparisien.fr & aujourdhui.fr Le Parisien (ou Aujourd'hui en France pour l'édition nationale), intitulé Le Parisien libéré jusqu'en 1986, est un journal quotidien régional français détenu par le groupe Amaury. Le siège et l'imprimerie sont situés à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
Premier quotidien à Paris et en Île-de-France, Le Parisien comprend dix éditions départementales.
Sommaire
Ligne éditoriale
Dès sa création en 1944 par Émilien Amaury, Le Parisien libéré se présente comme un « journal populaire de qualité ». Cependant, malgré des chroniqueurs talentueux, il reste longtemps synonyme de presse de caniveau, sensationnelle, approximative et volontiers populiste.
Afin de casser cette image, le 25 janvier 1986, le quotidien change de nom pour devenir Le Parisien. Une partie des pages est dorénavant imprimée en couleurs et l'édition nationale Aujourd'hui en France est lancée. Philippe Amaury, fils d'Émilien Amaury, alors propriétaire du journal, se base sur les méthodes du marketing pour repenser la ligne éditoriale. Les articles devront être courts mais bien écrits, avec des mots simples, afin que le lecteur comprenne tout et ne se lasse pas. Les illustrations, en particulier les photographies accompagnant le texte, devront occuper en moyenne un tiers de chaque page rédactionnelle.
Pour se défaire de son passé gaulliste et se différencier des journaux d'opinion, la rédaction supprime l'éditorial : Le Parisien ne veut plus défendre ses idées, mais celles de ses lecteurs. Les sujets sur la vie quotidienne et les préoccupations des Français prennent l'avantage sur les pages internationales. Rubrique populaire par excellence, les faits divers sont le cœur du Parisien. En dix ans, il s'impose comme l'un des meilleurs journaux d'investigation français et détrône France Soir en perte de vitesse.
Aujourd'hui, Le Parisien est un des seuls quotidiens français dont les ventes augmentent, et qui parvient à résister aux journaux gratuits.
Historique
Le Parisien libéré voit le jour le 22 août 1944[1]. Le premier titre barrant la une fut : « La victoire de Paris est en marche ! » La ville sera finalement libérée trois jours plus tard. Émilien Amaury, membre éminent de la Résistance[2], est déjà de l'aventure.
La crise de 1970 est dramatique pour le quotidien qui perd la moitié de son lectorat. Une grève de plusieurs mois du Syndicat du Livre CGT empêcha, il est vrai, toute publication du Parisien libéré. Depuis lors, ce titre regagne, année par année, son lectorat, malgré d'autres conflits syndicaux, notamment entre 1975 et 1977. Une fois l'an, parfois deux, il est devenu quasi traditionnel que l'imprimerie bloque la sortie des journaux.
Suite au décès d'Émilien Amaury en 1977 et au terme d'un conflit juridique avec sa soeur Francine (qui reprendra les magazines Marie-France et Point de Vue), le journal est repris par son fils Philippe qui le rebaptise Le Parisien en 1985. Toutes éditions confondues (Aujourd'hui en France inclus), le titre dépasse aujourd'hui les 600.000 exemplaires quotidiens. Il s'impose comme le premier quotidien parisien.
Le Parisien et Aujourd'hui en France ont une diffusion cumulée d'environ 500 000 exemplaires de moyenne, en jour de semaine et 350 000 exemplaires, le dimanche.
Le 23 mai 2006, Philippe Amaury, président du groupe Amaury et directeur des journaux Aujourd'hui en France/Le Parisien, décède des suites d'une longue maladie. Le journal perd l'un de ses plus grands bienfaiteurs, connu pour avoir relancé le journal, créé l'édition nationale et les éditions du dimanche. Sa veuve, Marie-Odile Amaury, prend sa succession à la présidence du groupe.
En septembre 2009, le directeur de la rédaction Dominique de Montvalon et deux rédacteurs en chef, Philippe Duley et Gilles Verdez, sont licenciés en raison du « manque de clarté du plan éditorial » et du recul des ventes[3].
Logos
Ancien logo du Parisien
Logo actuel du Parisien
Les éditions locales
Chiffre OJD 2007
- 60 Oise, 34 351 exemplaires, édition départementale
- 75 Paris, 58 580 exemplaires, édition départementale
- 77 Seine-et-Marne, 39 919 exemplaires, 2 éditions : Seine-et-Marne Nord et Seine-et-Marne Sud
- 78 Yvelines, 32 964 exemplaires, édition départementale
- 91 Essonne, 32 500 exemplaires, édition départementale
- 92 Hauts-de-Seine, 31 656 exemplaires, édition départementale
- 93 Seine-Saint-Denis, 40 194 exemplaires, édition départementale
- 94 Val-de-Marne, 33 794 exemplaires, édition départementale
- 95 Val-d'Oise, 35 737 exemplaires, édition départementale
Notes et références
- ↑ (fr) Julien Mielcarek, « "Le Parisien" fête son 20.000ème numéro » sur Ozap.com, 25 décembre 2008
- ↑ Sous l'occupation, Émilien Amaury fournissait la presse résistante en papier.
- ↑ (fr) « "Le Parisien" : La direction de l'info licenciée » sur Ozap.com, 23 septembre 2009
Voir aussi
Liens internes
- Projet Presse et médias (projet interne à Wikipedia).
- Le Petit Parisien : journal parfois confondu à tort avec Le Parisien libéré : le second est un journal issu de la Résistance et est lancé à la Libération tandis que Le Petit Parisien, créé en 1876 et qui fut l'un des principaux journaux sous la IIIe République, a été interdit de parution en 1944 pour collaborationnisme. Cette confusion vient aussi du fait qu'à ses débuts en août 1944, le Parisien Libéré s'installera dans les locaux du Petit Parisien et rachètera ensuite ce titre en 1957.
Lien externe
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