Oscillococcinum

Oscillococcinum

L'Oscillococcinum est une préparation[1],[2] homéopathique, propriété des laboratoires Boiron, commercialisée comme médicament pour la prévention et le traitement des « états grippaux ». Les études cliniques pratiquées n'ont cependant pu établir à ce jour et sans équivoque une quelconque efficacité de cette préparation ou de ses équivalents[3],[4].

Dose d'oscillococcinum constituée de globules de sucre imprégnés de la solution homéopathique

La préparation fut définie au début du XXe siècle, par Joseph Roy, qui lors de son service militaire croit découvrir un nouveau microbe qu'il baptisa « oscillocoque ». Ce dernier n'existant pas, la nature homéopathique et l'efficacité clinique de l'Oscillococcinum est de fait contestée.

Sommaire

Caractéristiques

Il se présente sous la forme de globules à faire fondre sous la langue.

Dans de nombreux pays, Oscillococcinum est en vente libre, sans prescription médicale. Ce statut permet d'en fixer le prix librement, et d'en faire la promotion (publicité télévisée par exemple). Son statut de médicament homéopathique en nom de marque (MNM) fait qu'il n'est pas remboursé par les systèmes d'assurance santé en France.

L'efficacité d'Oscillococcinum, au delà de l'effet placebo, est débattue. Les analyses les plus récentes[réf. nécessaire], prenant en compte les études cliniques antérieures, concluent à une absence d'efficacité préventive, mais à une réduction possible de la durée de la maladie. L'autorisation de mise sur le marché d'Oscillococcinum (et donc la qualification officielle de « médicament homéopathique ») a été obtenue sur la base de son absence de nocivité. Le mode de préparation exclut la présence de la moindre molécule des composants initiaux dans la quasi-totalité des doses (étant donné les taux de dilution atteints).

Le prix de l'Oscillococcinum est environ 50 % plus élevé que celui des autres médicaments anti-grippaux[5] et cependant Oscillococcinum affiche en France, où il est l'un des médicaments homéopathiques les plus vendus[1], un certain succès commercial. En 1996, il représentait plus de 50 % des ventes d'antigrippaux en France[6]. Le produit reste peu connu dans les pays anglo-saxons.

Oscillococcinum a été conçu à l'origine selon les principes de l'homéopathie, à partir de ce qui a été présenté comme la source d'un microbe qui aurait été découvert par Joseph Roy, l'oscillocoque, mais jamais identifié depuis. Certains homéopathes considèrent donc que l'Oscillococcinum n'est pas prescrit de façon homéopathique[7].

L'Oscillococcinum est une préparation qui n'est pas brevetée du fait de son âge. Des préparations identiques sont vendues sous le nom générique « anas Barbariae » ou sous d'autres noms de marque (par exemple Influococcinum[8] qui est commercialisé en Suisse), à des dilutions identiques ou parfois différentes et/ou associées avec d'autres remèdes homéopathiques et ayant la même indication.

Historique

Oscillococcinum a été conçu au début du XXe siècle par le médecin français Joseph Roy (1891-1978).

Roy est, à 27 ans, médecin militaire pendant la Première Guerre mondiale, lorsqu'il est confronté à l'épidémie de grippe espagnole de 1918. En observant le sang des malades au microscope, Roy observe un microbe constitué de deux grains de tailles différentes et présentant un mouvement oscillatoire rapide. Il lui donne le nom d'oscillocoque[9]. Selon Roy, le microbe peut changer de taille jusqu'à devenir invisible (avec les instruments de l'époque, c'est-à-dire un simple microscope optique), et peut aussi changer de forme, en présentant parfois trois ou quatre grains.

Dans les années suivantes, Roy observe l'oscillocoque dans de très nombreuses pathologies : cancers (dans les tumeurs), maladies vénériennes (syphilis et blennorragie), infections diverses (tuberculose, oreillons, varicelle, rougeole ou herpès), et même dans des cas d'eczéma et de rhumatismes chroniques. Pour Roy, l'oscillocoque apparaît comme un germe universel. Pour utiliser sa découverte à des fins préventives et curatives, Roy choisit une source de culture du germe : le foie et le cœur des canards de Barbarie. Les raisons de ce choix restent inconnues.

Dans les années 1920, Roy réalise diverses expériences sur des animaux. Il injecte des oscillocoques, qu'il affirme provenir de malades de la grippe, à des rats qui décèdent, soit à court terme d'infections présentant les symptômes de la grippe, soit à plus long terme de tumeurs. Il injecte aussi des oscillocoques provenant de patients atteints de cancer à des rats et des lapins qui meurent de grippes. Roy collabore avec Léon Vannier (fondateur des laboratoires homéopathiques de France), à qui il remet en 1925 une souche d'oscillocoques. Roy préconise des dynamisations de Korsakov (trentième et surtout 200e). Vannier injecte des oscillocoques à des malades atteint de cancer et affirme constater des réactions dont les symptômes sont comparables à ceux de la grippe, ainsi qu'une aggravation générale de leur état[7].

Roy remet une souche d'oscillocoques aux Laboratoires Homéopathiques Modernes (fondés en 1933 par René Baudry et Henri Boiron) qui commercialisent en exclusivité le médicament sous le nom Oscillococcinum[9]. La commercialisation est poursuivie depuis 1967 par les laboratoires Boiron (issus de la fusion des Laboratoires Homéopathiques Modernes avec les Laboratoires Homéopathiques Jean Boiron et les Laboratoires Homéopathiques Henri Boiron)[9]. L'indication du médicament « contre la grippe » est alors discrètement remplacée par « contre les affections grippales », qui n’ont rien à voir avec le virus de la grippe et qui sont un coryza, plus ou moins fiévreux qui évolue sans médicament vers la guérison.

Existence de l'oscillocoque

Tant les opposants à l'homéopathie que ses défenseurs admettent aujourd'hui que l'oscillocoque n'existe pas.

Les observations de Joseph Roy n'ont en effet jamais été reproduites[10] et le docteur Curé, médecin homéopathe spécialiste de l'oscillococcinum, affirme que le microbe n'a pas été identifié par la microbiologie moderne[7]. Le médicament est d'ailleurs présenté par son fabricant comme un autolysat de foie et de cœur de canard, sans mention d'oscillocoque.

La grippe étant due non à une bactérie, mais à un virus trop petit pour être vu avec un microscope optique, Joseph Roy ne peut donc pas avoir observé l'agent infectieux à l'origine de la grippe. Les laboratoires Boiron n'indiquent pas l'Oscillococcinum comme étant un médicament contre la grippe mais contre les « états grippaux »[10],[6]. Bien que ceci soit caractéristique des indications homéopathiques, qui visent un ensemble de symptômes plutôt qu'une maladie, certains voient une raison médicale dans cette modification récente des indications[9],[6] : le médicament serait un simple placebo, plus adapté selon eux à des cas de coryza (un rhume de cerveau bénin, maladie spontanément résolutive sans médication), qu'à des cas de grippe.

L'Oscillococcinum et les principes de l'homéopathie

À l'origine, comme le rapporte le Docteur Curé[7], Joseph Roy, et surtout Léon Vannier et Paul Chavanon, ont conçu l'Oscillococcinum en respectant les principes de l'homéopathie. Ces médecins ont réalisé des expériences sur les effets de la prise d'oscillocoques chez des animaux et des malades, en faisant varier le taux de dilution des préparations. Le Docteur Curé voit dans ces expériences une ébauche de pathogénésie, l'élément principal permettant les prescriptions homéopathiques.

Cependant, l'existence de l'oscillocoque n'étant pas avérée, le médicament actuel dénommé Oscillococcinum est simplement une préparation dynamisée de foie et de cœur de canard, pour laquelle aucune pathogénésie n'a été réalisée. De fait, les prescriptions actuelles d'Oscillococcinum ne relèvent pas de l'homéopathie.

Préparation

Article détaillé : Dilution homéopathique.

Les laboratoires Boiron utilisent le cœur et le foie d'un canard de Barbarie (Anas barbariae) avec la préparation suivante[11] :

  1. Une bouteille stérile de 1 litre est remplie d'un mélange de suc pancréatique et de glucose.
  2. Il y est ajouté 35 g de foie et 15 g de cœur de canard de Barbarie.
  3. La bouteille est stockée pendant 40 jours pendant lesquels le cœur et le foie se décomposent.
  4. Cette « préparation » est placée dans un récipient. Le récipient est vidé puis rempli avec de l'eau « ultrafiltrée » puis secouée. Cela constitue une dilution de 1K (considérée comme équivalente à une dilution au 100e, la littérature homéopathique parle plutôt de dilution 1 CH pour centésimale hahnemannienne).
  5. Cette manipulation (vider le récipient, le remplir d'eau et secouer) est répétée deux cents fois, d'où l'appellation de dilution à 200 K (il s'agit d'une dynamisation de Korsakov).

En résumé, l'opération équivaut à rincer deux cents fois un récipient dans lequel on a initialement versé la préparation. La deux-centième eau de rinçage est la préparation dynamisée utilisée pour imprégner des granules de lactose qui servent d'excipient support. Une fois sèches, 200 granules de lactose de 5 mg (soit 1 gramme) sont placées dans un tube. L'ensemble constitue le médicament Oscillococcinum.

On peut calculer qu'un tube contient moins de 5*10-399 gramme issu du canard, soit beaucoup moins qu'un seul atome. On considère donc que la préparation finale ne contient plus de trace de la solution d'autolyse de départ.

Efficacité et études cliniques

L'efficacité d'Oscillococcinum au-delà de l'effet placebo n'est pas démontrée.

Compilations de résultats antérieurs

La compilation de résultats antérieurs la plus récente à ce sujet, proposée par A. J. Vickers et C. Smith[12], émet comme conclusion :

  1. que les études cliniques antérieures ne permettent pas de conclure à un effet préventif des remèdes homéopathiques (au delà de l'effet placebo) ;
  2. qu'Oscillococcinum permet de réduire modérément la durée d'un état grippal (en moyenne de 0,28 jour, avec un intervalle de confiance à 95 % de [0,06 ; 0,5]) par rapport à la prise d'un placebo. Ce résultat trop faible ne prouve pas l'effet préventif ;
  3. que le remède a plus de chance d'être perçu comme efficace par le patient qu'un placebo.

Les auteurs concluent que les remèdes homéopathiques contre les états grippaux ne peuvent pas être recommandés pour la prévention. Ils ajoutent que ces remèdes semblent avoir une faible efficacité curative, mais que celle-ci demande à être confirmée par de nouvelles études de plus large envergure avant qu'ils ne puissent être recommandés en tant que traitement de première intention.

Les conclusions de l'étude décrite ci-dessus sont reprises pour le cas de la prévention de la grippe dans l'article de Van der Wouden et al. déjà cité[1].

Les auteurs concluent que la popularité d'Oscillococcinum dans certains pays, en tant que médicament préventif de la grippe, n'est pas justifiée par les résultats des études cliniques.

Études cliniques

L'étude de A. J. Vickers et C. Smith se base sur les 7 études cliniques recensées de remèdes homéopathiques contre la grippe ou les états grippaux (il s'agit d'études randomisées en double aveugle avec comparaison à un placebo). Les remèdes étudiés sont l'Oscillococcinum mais aussi des préparations homéopathiques de virus de la grippe et de vaccins contre la grippe (c'est-à-dire de solutions diluées et dynamisées fabriquées à partir de ces principes actifs). 3 études concernent la prévention, 4 le traitement.

Selon A. J. Vickers et C. Smith, la qualité scientifique des études est relativement faible. Sur les 3 études concernant la prévention, seule une[13] met en œuvre une préparation proche d'Oscillococcinum (la préparation utilise une dilution hahnemanienne à la place d'une dilution korsakovienne). Cette étude est considérée comme celle de plus faible qualité par Vickers et Smith (il s'agit d'un rapport technique non publié). Sa conclusion essentielle est l'absence d'effet préventif par rapport à un placebo.

Sur les 4 études concernant le traitement, qui portent toutes sur Oscillococcinum, Vickers et Smith considèrent que les deux meilleures sont celles décrites ci-dessous :

  • Une étude effectuée en Rhône-Alpes lors de l'épidémie de grippe de 1987, et portant sur 487 patients, indique des résultats supérieurs pour l'Oscillococcinum comparé au placebo sans toutefois quantifier le gain en temps de guérison[14] ;
  • Une étude clinique en double aveugle portant sur 372 patients, réalisée en Allemagne entre 1990 et 1991, et publiée en 1998, indique un effet supérieur de l'Oscillococinum comparé à un placebo chez les patient ayant des symptômes d'état grippal[15]. Cette étude a été menée avec la participation active de Boiron, une pratique habituelle dans les essais cliniques, qui a le défaut d'induire un fort biais de publication.

Oscillococcinum et vaccination

Contre la grippe, les recommandations officielles du corps médical[16] consistent d'une part en la vaccination, notamment pour les populations à risque de complications, et d'autre part, en des mesures d'hygiène simples (comme le lavage des mains). Le vaccin contre la grippe est obtenu à partir de virus inactivés ou atténués ou d'éléments antigéniques. Le vaccin contre la grippe saisonnière est modifié chaque année de façon à protéger contre les souches en vigueur ; le taux de protection offert par la vaccination est variable mais très supérieur au placebo, autour de 88 %[17].

Guide

Le Guide Giroud-Hagége de tous les médicaments écrit avec un brin d'humour « nous conseillons de remplacer ce produit par un confit de canard, aussi efficace contre la grippe, et nous prions les laboratoires Boiron de ne plus embêter les canards ».

Justice

En août 2011, des citoyens américains se regroupent en recours collectif (class action) afin de poursuivre en justice les laboratoires Boiron pour fraude et publicité mensongère à l'égard de leur produit Oscillococcinum[18].

Notes et références

  1. a, b et c van der Wouden JC, Bueving HJ, Poole P. « Preventing influenza: an overview of systematic reviews », Respir Med., 2005 Nov;99(11):1341-9. Epub 2005 Aug 19. PMID 16112852. [(en) lire en ligne]
  2. Fiche sur le Compendium Suisse des médicaments
  3. Vickers AJ, Smith C, "Homoeopathic Oscillococcinum for preventing and treating influenza and influenza-like syndromes.", Cochrane Database Syst Rev. 2004;(1):CD001957
  4. Guo R, Pittler MH, Ernst E, "Complementary medicine for treating or preventing influenza or influenza-like illness.", Am J Med. 2007 Nov;120(11):923-929.e3
  5. [PDF]Bulletin Officiel de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes, février 2006.
  6. a, b et c OSCILLOCOCCINUM : Le petit canard a grandi, Michel Rouzé, Science et pseudo-sciences, numéro 221, mai-juin 1996
  7. a, b, c et d Oscillococcinum : un remède de choc, Dr Nicole Curé, Cahiers du Groupement Hahnemannien du Docteur P. Schmidt, publié sous la direction du Docteur J. Baur, 29e série, n° 10, 1992
  8. [1],hirslanden.oddb.org/fr
  9. a, b, c et d OSCILLOCOCCINUM - Le joli grand canard, Michel Rouzé, Science et pseudo-sciences, numéro 202, mars-avril 1993
  10. a et b The True Story of Oscillococcinum, Jan Willem Nienhuys, 27/08/2003, homeowatch.org
  11. http://www.vidal.fr/Medicament/oscillococcinum-12433.htm
  12. Vickers AJ, Smith C., « Homoeopathic Oscillococcinum for preventing and treating influenza and influenza-like syndromes », Cochrane Database of Systematic Reviews 2006, Issue 3. Art. No.: CD001957, [(en) lire en ligne]
  13. Nollevaux MA. Klinische studie van mucococcinum 200K als preventieve behandeling van griepachtige aandoeningen: een dubbelblinde test tegenover placebo. Unpublished 1990.
  14. (en)Ferley JP, Zmirou D, D’Adhemar D, Balducci F. « A controlled evaluation of a homoeopathic preparation in influenza-like syndromes », Br J Clin Pharmacol (1989) 27, 329-335. PMID 2655683. résumé détaillé en anglais
  15. (en)Papp R., Schuback G., Beck E., Burkard G., Bengel J., Lehrl S., Belon P., « Oscillococcinum(R) in patients with influenza-like syndromes: a placebo-controlled double-blind evaluation », British Homeopathic Journal, 1998, [(en) lire en ligne]
  16. http://www.invs.sante.fr/surveillance/grippe_dossier/default.htm
  17. http://jama.ama-assn.org/content/281/10/908.abstract
  18. Les laboratoires Boiron s'en prennent à un blogueur amateur sur Droit-médical.com

Voir aussi

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Oscillococcinum de Wikipédia en français (auteurs)

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