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Mécénat
Pour l’article homonyme, voir Mécène.Le mécénat désigne la promotion des arts et des lettres par des commandes ou des aides financières données par un mécène qui peut être une personne ou une organisation comme une entreprise. Dans une acception plus large, il peut s'appliquer également à tout domaine d'intérêt général : recherche, éducation, environnement, sport, solidarité, innovation, etc[1],[2].
Sommaire
Histoire
Des origines à la Renaissance
Le mot « mécénat » se réfère au personnage de Caius Cilnius Mæcenas, protecteur des arts et des lettres dans la Rome antique. Il s'est progressivement élargi pour désigner dans le langage courant une personne physique ou morale qui soutient par son influence ou par des moyens financiers un projet culturel ou un artiste. Au cours de l'histoire le mécénat a connu une importance variable et fut marqué par des personnalités : on parle ainsi du mécénat des princesses médiévales comme Mahaut d'Artois ou Isabeau de Bavière dont les commandes faisaient vivre plusieurs artistes[3].
L'âge d'or du mécénat surgit avec la Renaissance italienne. Les Arti à Florence, qui protègent leurs corporations marchandes, financent également les beaux-arts et leurs artistes en commanditant des œuvres pour les édifices religieux (particulièrement l'Arte di Calimala). Les Médicis, notamment Laurent le Magnifique, sont connus pour répandre leurs bienfaits envers les artistes dont ils permettront ainsi la renommée; amateur éclairé, Laurent de Médicis prit sous sa protection de nombreux artistes comme Michel-Ange, Andrea del Verrocchio, les architectes Giuliano da Maiano et Giuliano da Sangallo ou des humanistes ou savants comme Pic de la Mirandole et Savonarole. À Ferrare, Hercule Ier d'Este eut un rôle comparable. Le banquier siennois Agostino Chigi soutint financièrement des artistes et des écrivains tels que Le Pérugin, Giovanni da Udine, Giulio Romano, Baldassarre Peruzzi, Sebastiano del Piombo, Le Sodoma, Raphaël et L'Arétin.
À la même époque, le cardinal et ministre Georges d'Amboise, grand mécène, fut l'un des principaux introducteurs de la Renaissance en France.
Rodolphe II fut également un grand mécène, confirmant en 1595 les privilèges de la corporation des peintres et acquérant de nombreux tableaux du Titien, d'Albrecht Dürer ou des Brueghel qu'il installe au Château de Prague. L'Italien Giuseppe Arcimboldo le peignit en vertumne et reçut le titre de comte palatin[4].
De la Renaissance au XIXe siècle
La Russie connut plusieurs mécènes aux XVIIIe et XIXe siècles, dont Ivan Chouvalov et Pavel Tretiakov.
XXe et XXIe siècles
Le XXe siècle a marqué une période de renouveau aux États-Unis et en Europe. Parmi les grands noms de l'époque on peut citer Charles et Marie-Laure de Noailles, la famille Rothschild, Alexis de Redé, Peggy Guggenheim, le marquis de Cuevas, Marcellin et Madeleine Castaing, Francine Weisweiller, Pierre Cardin, Pierre Bergé et Yves Saint Laurent.
En France, au XXIe siècle, quelques personnalités méritent d'être signalées, en particulier pour leur activité de mécénat en faveur de l'art contemporain[5] : Antoine de Galbert, homme d'affaires et créateur de la Maison rouge, fondation promouvant les différentes formes de la création actuelle ; Ariane de Rothschild, qui gère diverses fondations, et a donné son nom au Prix Ariane de Rothschild, récompensant chaque année un artiste contemporain ; Alain-Dominique Perrin, ancien président du directoire de Cartier SA, et fondateur de la Fondation Cartier pour l'art contemporain.
Économie
En France
Selon Guy de Brébisson, la reconnaissance du mécénat est moindre en France qu'aux États-Unis, même si les mentalités ont nettement évolué depuis les années 1980[6]. Il reste majoritairement une pratique des grandes entreprises mais la participation des PME n'est plus négligeable au niveau local et régional. Les entreprises de province ne représentaient que 12,5% des entreprises-mécènes en 1985, mais 41% au début des années 1990[6].
En 1994, le poids du mécénat d'entreprise en France était évalué à 800 millions de francs, alors que le budget du ministère de la culture, hors grands travaux, s'élevait à 13 milliards et demi de francs (1% environ du budget de l'État). Les dépenses des collectivités locales représentent près du double[6].
En 2008 en France, les actions de mécénat des entreprises de plus de 20 salariés étaient évaluées à 2,5 milliards d'euros[7]. Cette somme était répartie entre la culture (40%), la solidarité (32%), l'environnement (15%), la recherche (9%) et le sport (5%). La part apportée par les entreprises à la culture (près d'un milliard d'euros) représente donc 44% des contributions financières du ministère de la Culture en 2008.
Le poids économique des fondations
Le mécénat d'entreprise passe généralement par la création de fondations, en particulier dans les pays anglo-saxons. Aux États-Unis, il existait en 2006 62 000 fondations qui investissent chaque année 3,6 milliards de dollars dans la culture[8]. Les deux plus importantes dans ce domaine sont la fondation Ford (environ 80 millions de dollars par an) et la fondation Reynolds (58 millions de dollars par an)[8]. En France on en comptait la même année 2 100, contre 14 000 au Danemark, 10 000 en Allemagne, 8 800 au Royaume-Uni ou 3 300 en Italie[9].
Le champ d'action des fondations peut être vaste, de la peinture à la photographie, en passant par les lettres ou l'architecture. La Fondation du Patrimoine a ainsi pour but de financer la restauration du patrimoine local qui ne sera jamais classé. Le Fonds mondial pour les monuments, financé par des mécènes américains, a payé la restauration de 450 monuments dans 90 pays, comme le cloître de Saint-Trophime à Arles ou Preah Khan au Cambodge[9].
Cadre légal et fiscal
Article détaillé : Loi française sur le mécénat.États-Unis
Les fondations américaines, comme les associations à but non lucratif, sont régies par l'alinéa 501c3 du code des impôts américain. Elles sont par conséquent mi-publiques (car elles visent à l'intérêt général et n'obéissent aux règles du marché), mi-privées (par leur capital, leur fonctionnement et leurs méthodes)[10].
France
En France, plusieurs lois depuis les années 1990 ont fait évoluer le cadre du mécénat et des fondations, la dernière en date étant la loi Aillagon de 2003 qui permet 60 % de déductibilité fiscale des dons effectués pour le mécénat d'entreprise, voire de 90% dans le cas d'une aide à l'acquisition d'un "trésor national". De cinq fondations créées en 2003 sous l'égide de la Fondation de France, on est passé à 24 en 2005 et 77 en 2006[9]. Cependant seule une partie a pour champ d'intervention le mécénat artistique et elles restent petites à l'échelle mondiale selon Yves Sabouret, président de la Fondation de France. La Loi TEPA a par ailleurs augmenté la déductibilité de l'ISF des dons à des fondations reconnues d'utilité publique.
Pour les entreprises, le mécénat offre 60% de réduction d'impôt plafonnés à 0,5 pour mille du chiffre d’affaire, toutefois, si excédent il y a, il pourra être reporté au titre des cinq exercices suivants. Il existe également des règles spécifiques concernant la valorisation des différents types de mécénat (de compétence, en nature, en contreparties), définies par le code général des impôts [11].
Les derniers chiffres du mécénat en France, publiés par l'ADMICAL pour l'année 2008 :- 23% des entreprises de 20 salariés et plus pratiquent le mécénat soit près de 30 000 entreprises
- 2.5 milliards d’euros consacrés au mécénat
- 47% des entreprises interviennent dans le domaine de la solidarité
- 63% du budget émane des entreprises de 200 salariés et plus
- 64% du budget provient du secteur des services
- 73% des mécènes sont des petites entreprises de 20 à 99 salariés
- 47% des entreprises agissent dans le domaine de la solidarité avec 32% du budget
- 36% des entreprises agissent dans le domaine de la culture avec 39% du budget
- 33% des entreprises choisissent le mécénat en nature
- 45% des entreprises de 200 salariés et plus pratiquent le mécénat de compétences
- 54% des entreprises mécènes déclarent bénéficier de la réduction d’impôt
Les différentes formes de mécénat et d'apports- Mécénat en numéraire
- Mécénat en nature : voir don solidaire
- Mécénat en compétences
- Mécénat en logistique
Quelques plates-formes web qui proposent de mettre en relation des associations et des entreprises
- mobee culture [1] , mobee environnement [2],mobee sports et handisports [3] et mobee entrepreneuriat social [4] sont des plateformes d'intérêt général portées par l'association Développement Solidaire. Elles facilitent la mise en relation entre des organisations bénéficiaires (associations, ONG, coopératives, entreprises de l'ESS, etc.), des entreprises mécènes et des bénévoles dans le but de favoriser et développer les relations partenariales et les pratiques de mécénats (apports en nature, en compétences, en numéraire) sur des projets et actions dans les domaines culturel, environnemental, sportif, humanitaire et social.
- Dons solidaires [5] Association loi 1901, qui met le mécénat produit au service des personnes défavorisées. Pour y parvenir, elle collecte auprès des entreprises les produits non alimentaires qui ne s'inscrivent plus dans leur stratégie marketing, pour les distribuer à un réseau d'associations caritatives partenaires. Grâce à Dons Solidaires, ces associations peuvent proposer des produits neufs et de qualité aux personnes qui en ont le plus besoin.
- koeo [6] Plateforme dédié au mécénat de compétences
- Le rameau [7] a pour vocation de favoriser la création d'intérêts partagés entre les associations et les entreprises. Passerelle opérationnelle entre ces deux mondes, son double objectif est d'aider les associations à piloter leur projet de développement et d'améliorer l'efficacité des actions sociétales des entreprises.
- Wecena [8] met au service des organismes d'intérêt général les compétences des informaticiens en situation d'intercontrat au sein de leur SSII. Le wecena est donc une forme de mécénat de compétences spécialisée en ingénierie et conseil en informatique.
Exemples de mécénat récents
- Louvre : L'entreprise Total a financé les travaux de restauration de la galerie d'Apollon. Plusieurs mécènes américains ont donné des fonds pour rénover les salles des objets d'art du XVIIIe siècle[12]. Les expositions temporaires du musée du Louvre sont en grande partie financées par des entreprises : en 2004, l'exposition consacrée au maître de l'École de Fontainebleau Le Primatice a reçu le soutien financier de la société Morgan Stanley. Le mécénat de la société japonaise Nippon Television Network a pris en charge le coût des travaux (4,81 millions d’euros) de la salle contenant la Joconde. D'autre part, le site web du Louvre a été soutenu par Accenture et LCL. En 2006, 60 % des recettes du Louvre proviennent des subventions publiques et 40 % des ressources propres (billets, mécénat et dons privés)[12].
- Château de Versailles : L'entreprise Vinci a financé les travaux de restauration de la galerie des Glaces, la restauration s'est terminée en 2007. L'opération a coûté au total 12 millions €[13]. Le mécénat international prend aussi toute sa place, deux fondations américaines The American friends of Versailles et The Versailles foundation ont permis la réalisations de projets tels que la restauration du Bosquet des Trois fontaines en 2006 et de financer l'actuel restauration du pavillon frais dans les jardins du Petit Trianon. Versailles foundation, fondation plus ancienne a permis dans les années 1970 un remeublement important du château et des Trianons. en 2008 cette fondation est a la tete d'un projet de restauration et de protection des statues du parc et en particulier celle du bosquet d'apollon. La société des amis de Versailles œuvre beaucoup également dans la mise en œuvres de ces projets et dans le relationnel entre les différentes fondations et entreprises françaises et internationales. La marque suisse de montres Breguet a financé en 2007 et 2008 les travaux de restauration du Petit Trianon dans le domaine de Marie-Antoinette. Breguet a permis entre autres l'ouverture au public des étages supérieurs du Petit Trianon et l'aménagement d'une salle audiovisuelle pour une visite virtuelle du château.
- Le Repos pendant la fuite en Égypte, de Nicolas Poussin : ce tableau a été acheté par le musée des Beaux-Arts de Lyon grâce à l'aide financière de 18 mécènes, pour un prix de 17 millions €[9].
- Eurockéennes : En 2006 l'entreprise General Electric s'est associé aux Eurockéennes de Belfort pour permettre la rencontre du groupe Dionysos avec les musiciens de l'école nationale de musique de belfort. Un projet européen de création musicale réunissant le festival des Nuits Botanique à Bruxelles, le Spot festival à Aarhus – Danemark, les Eurockéennes de Belfort et le Festival International de Benicassim ainsi que le programme culture 2000 avait pour ambition de réunir un groupe de musique actuelle de chaque pays avec un orchestre de musique classique. Les Eurockéennes de Belfort avaient choisi le groupe Dionysos comme représentant français du projet. C’est à ses côtés, et sous la direction de Jean-Jacques Griesser, directeur de l’École nationale de musique et de danse de Belfort, que l’ensemble Synfonietta de l’ENM, constitué de 50 élèves-musiciens, a travaillé à la réorchestration des morceaux du combo valentinois. Pour la première fois dans l’histoire du festival, la grande scène, habituellement dévolue aux headliners, accueillait une création des Eurockéennes, mettant en scène une formation française et de jeunes musiciens classiques belfortains. La création a aussi été présentée au Zénith de Paris la même année. Philippe Pelletier, responsable des ressources humaines pour l'Europe chez GE Energy s'est réjouit de ce projet : "Financer la Synfonietta avec Dyonisos nous a permis de cibler des jeunes de la région. Nous y gagnons en visibilité et en dynamisme."[14]
Motivations
Le mécénat n'est généralement pas un don sans contrepartie. Le mécène en attend un bénéfice en termes d'image et de reconnaissance. Le mécénat sert à façonner l'image du mécène - souvent une entreprise ou une marque en soutenant des artistes ou des disciplines ciblées.
Cet aspect contraint l'entreprise à une certaine rigueur, pour ne pas être accusée de confondre mécénat et sponsoring. Cela n'empêche pas le mécénat de toucher également ce qui touche à la création et non uniquement aux artistes reconnus : selon Guy de Brébisson, l'aide à la création est aussi répandue que l'aide à la diffusion d'artistes connus. Il estime cependant que la banque et l'assurance privilégient la deuxième fonction, afin de toucher un large public. Exemple de soutien de la création, la Fondation HSBC pour la photographie, créée en 1995, organise chaque année un concours pour faire connaître deux photographes par la publication d'une monographie sur chacun d'eux avec Actes Sud. Elle construit également une collection de photographies.
La logique fiscale est également importante dans le mécénat, grâce à la déductibilité totale ou partielle des montants engagés pour ces opérations. Par conséquent le mécénat intéresse théoriquement davantage les entreprises les plus riches car ce sont celles pour lesquelles le mécénat coute le moins cher. Françoise Benhamou remarque ainsi que lorsque Ronald Reagan réduisit en 1986 le taux de l'imposition des bénéfices des sociétés américaines, les entreprises revirent leurs dons à la baisse[15][réf. souhaitée].
La place du mécénat dans l'économie de la culture
Si l'on s'en tient à la notion restreinte du mécénat, il s'agit pour les entreprises d'avoir des comportements socialement responsables. Si cette responsabilité sociale ou sociétale s'inscrit aussi dans une logique de communication et d'image ainsi qu'une logique fiscale, il n'en demeure pas moins qu'un mécénat d'entreprise important est un indicateur du bon rapport entre le monde économique et le monde des arts, du patrimoine et de la création. Cependant, force est de constater que dans la plupart des pays, le mécénat d'entreprise représente une des ressources les plus faibles du secteur culturel. Même aux Etats-Unis, elle ne dépasse pas 2,5% de l'ensemble des ressources du secteur culturel. Plus important que le mécénat d'entreprise, on trouve l'engagement des indivdus et le mécénat individuel qui se concrétise par les donations, les dons, les legs. Or les pays où le mécénat d'entreprise et le mécénat individuel sont les plus élevés, sont aussi ceux qui présentent des modèles de gestion qui reposent des ressources propres plus importantes. Ce qui confèrent à ces activités culturelles plus d'indépendance par rapport aux pouvoirs publics. Ainsi par exemple dans le secteur de la musique en Europe, un type de gouvernance se distingue par un niveau élevé simultanément des ressources de la billetterie et du mécénat comme le démontre Mario d'Angelo dans les cas des grandes institutions de la musique comme l'Opéra royal de Covent Garden ou le Festspielhaus de Baden Baden[16].
Notes et références
- ↑ François Debiesse, Le Mécénat, Presses universitaires de France, Que sais-je ?, 2007
- ↑ Valérie Pécresse parle ainsi d'introduction du mécénat à propos de la possibilité introduite pour les entreprises dans la Loi relative aux libertés et responsabilités des universités de financer des fondations d'université
- ↑ Le mécénat des princesses médiévales, INHA
- ↑ Le mécénat : une tradition tchèque, David Alon, Radio Prague, 11 avril 2007
- ↑ Article sur les nouveaux philanthropes français
- ↑ a , b et c Guy de Brébisson, Le Mécénat, PUF, 1993. - 127 p.(ISBN 2 13 045539 5)
- ↑ Etude CSA commandée par l'Association du mécénat d'entreprise (Admical), in La Tribune, 15 juin 2008, page 27
- ↑ a et b Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, (ISBN 2070779319), p.324
- ↑ a , b , c et d Le mécénat au secours du patrimoine, Guide Le Figaro, 7 novembre 2007
- ↑ Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, (ISBN 2070779319), p.335
- ↑ (fr) Susciter ou pratiquer parrainage et mécénat culturels, Ministère de la Culture. Consulté le 13 mars 2008
- ↑ a et b Nathalie Bensahe, «Sans les fonds privés, que des expos commerciales», in Libération du 19/08/2006, [lire en ligne]
- ↑ [pdf]« La restauration de la galerie des Glaces ouvre Vinci à l'art », Les Échos, 10 janvier 2006
- ↑ Projets de mécénat aux Eurockéennes de Belfort
- ↑ Françoise Benhamou, L'Économie de la culture, La Découverte, coll. Repères, n° 192, 5e éd., Paris, 2004 (ISBN 2-7071-4410-X)
- ↑ "Les temples de la musique en Europe", Espaces, n° octobre 2008
Voir aussi
Bibliographie
- Marc Albouy, Du Titanic à Karnak. L'aventure du mécénat technologique, Dunod, 1994 (ISBN 2100022709).
- Françoise Benhamou : L'Économie de la culture, La Découverte, coll. Repères, n° 192, 5e éd., Paris, 2004 (ISBN 2-7071-4410-X).
- Guy de Brébisson : Le Mécénat, PUF, 1993 (ISBN 2130455395)
- Véronique Chambaud : Art et fiscalité, Ars vivens éditions, 2008
- Myriam Chimènes, Mécènes et musiciens, Fayard - 2005
- François Debiesse : Le Mécénat, PUF, Que sais-je ?, 2007
- Francis Haskell : Mécènes et peintres, Gallimard, 1991, 798 pages (Edition originale de 1963 Patrons and painters)
- Philippe Morel : Parrainage, mécénat et Fondations d’entreprise, Editions Vuibert
- Dominique Legrain : « Environnement, nouvel enjeu pour le mécénat d'entreprise », rapport en ligne
Articles connexes
- Économie de la culture
- Mécène
- Parrainage
- Sponsor
- Fondation
- Association pour le développement du mécénat industriel et commercial
- Chaire Slade pour l'enseignement des beaux-arts (Grande-Bretagne)
- Collection Verzocchi
- Charles et Marie-Laure de Noailles
Liens externes
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