- Moulinsart (entreprise)
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Logo de Moulinsart SA
Logo des textiles et produits dérivés de Tintin utilisé par la société MoulinsartMoulinsart SA (anciennement Tintin Licensing ou TL) est une société anonyme de droit belge chargée de l'exploitation commerciale de l'œuvre d'Hergé, notamment à travers ses produits dérivés. L'entrepreneur britannique Nick Rodwell, époux de la veuve d'Hergé, assure sa gestion en tant qu'administrateur délégué[1]. Moulinsart SA détient les Éditions Moulinsart, chargées des publications consacrées à Hergé et à son œuvre.
La société a d'abord été créée suite au décès d'Hergé en 1983, sous le nom de Tintin Licensing, par Alain Baran, homme de confiance du dessinateur, tandis que sa veuve Fanny Remi créait la Fondation Hergé qui détient les droits moraux de l'œuvre.
Tintin Licensing fut ensuite revendue à Canal+, notamment suite à plusieurs conflits entre la Fondation Hergé et Alain Baran. Les divergences de points de vue entre les deux sociétés poussèrent en 1996 Fanny Remi, remariée depuis à Nick Rodwell, à racheter Tintin Licensing pour 132 millions de Francs belges, soit environ 3.270.000 euros.
Rebaptisée Moulinsart SA[2], la société est depuis gérée par les personnes déjà chargées du respect des droits moraux, ce qui évite les conflits. Mais pas les critiques, puisque la gestion de l'œuvre d'Hergé reste très controversée par certains tintinophiles qui l'estiment parfois trop stricte, trop commerciale, voire maladroite. Le prix élevé des produits dérivés, le contrôle rigoureux des sites internet amateurs ou encore les ratés de certains projets (l'adaptation de Tintin au cinéma et le musée Hergé par exemple) sont souvent pointés du doigt. Ainsi, en octobre 2009, Moulinsart SA a fait condamner en appel le romancier Bob Garcia à une amende de plus de 48 000 euros pour des vignettes qu'il avait citées dans un ouvrage pour enfants édité à seulement 500 exemplaires, voire pour des vignettes qui n'étaient pas citées du tout dans les ouvrages de l'auteur. Celui-ci n'étant pas solvable, la société n'hésitera pas à faire saisir sa maison[3].
Notes et références
- Qui est le vrai maître des clefs chez Tintin ?, Le Figaro, 20 septembre 2011
- Le business de Tintin : Moulinsart SA, Le Journal du net, 16 mai 2007
- « Moulinsart l'a tué, presque », blog de Pierre Assouline.
Annexes
Bibliographie
- Hugues Dayez, Tintin et les héritiers : Chronique de l'après-Hergé, Bruxelles, Éditions Luc Pire, coll. « Grandes Enquêtes », 1999, 184 p. (ISBN 2-930240-38-5)
Catégories :- Entreprise belge
- Tintin
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