- Maurice Bailloud
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Maurice Bailloud avec le casque lourd dans la boucle de la Cerna, fin 1915.Naissance 13 octobre 1843
ToursDécès 1er juillet 1921 (à 84 ans)
Paris (XVIe)Origine France Arme Infanterie
puis
ArtillerieGrade Général de division Années de service - 1917 Conflits Première Guerre mondiale Commandement 20e Corps d'Armée
16e Corps d'Armée
19e Corps d'Armée
156e Division d'InfanterieDistinctions Légion d'honneur
Médaille militaire
Croix de guerre 1914-1918
Médaille Interalliée de la Victoire
Médaille commémorative de la Guerre 1870-1871
Médaille commémorative de Madagascar
Médaille commémorative de l'expédition de Chine 1900-1901
Médaille commémorative de la guerre 1914-1918
Médaille commémorative du Maroc
Médaille colonialemodifier Maurice Camille Bailloud (1847[1]-1921)[2] était un général de division français dont le nom est associé à la Première Guerre mondiale.
Sommaire
Biographie
Il était le fils de Ennemond Henri Bailloud, lieutenant de vaisseau et Virginie Marie Marchand, né à Tours le 13 octobre 1847; il épousa Marie Chambert le 22 février 1879.
Lors de sa campagne au Moyen-Orient, ses subordonnés l'avaient familièrement surnommé : Cacaouët. Lors de la déclaration de guerre en 1914 il était à la retraite (hors cadre) et demanda à servir, quelle que soit son affectation, après avoir commandé un corps d'armée et une région militaire, il se retrouva à la tête du 156e D.I.« Enfin, un petit vieillard maigre et sautillant grimpait l'échelle de bord, avec l'agilité d'un jeune homme, et venait présenter ses hommages au chef de l'Armée d'Orient qui l'attendait à la coupée, c'étati le général Bailloud, commandant la 156e D.I, arrivé deux jours avant nous des Dardanelles »[3] Voici une description du 12 octobre 1915 d'un jeune officier arrivant avec le général Sarrail à bord de La Provence en la rade de Salonique.Le 8 septembre 1914, son fils Ennemond, maréchal des logis aviateur, pilote à l'escadrille de Saint-Cyr, quitta l’aérodrome de Saint-Cyr-l’École à 15 h 45, et, surpris par un violent orage, tomba avec son appareil dans le bois de Vincennes, où il fut découvert mort.
Grades
- 5 octobre 1866 : élève à Saint-Cyr
- 5 octobre 1868 : sous-lieutenant
- 5 octobre 1870 : lieutenant
- 31 décembre 1872 : capitaine
- 14 décembre 1884 : chef d'escadrons
- 23 mars 1891 : lieutenant-colonel
- 23 mars 1895 : colonel
- 4 octobre 1898 : général de brigade
- 30 décembre 1901 : général de division
Décorations
- Légion d'honneur : Chevalier (22 mars 1872), Officier (27 décembre 1893), Commandeur (30 décembre 1895), Grand Officier (12 juillet 1905), Grand Croix (18 janvier 1911)[4]
- Médaille militaire
- Croix de guerre 1914-1918
- Médaille Interalliée de la Victoire
- Médaille commémorative de la guerre 1870-1871
- Médaille commémorative de Madagascar
- Médaille commémorative de l'expédition de Chine 1900-1901
- Médaille commémorative de la Grande Guerre
- Médaille commémorative du Maroc avec agrafes Oudjda, Haut Guir et Maroc
- Médaille coloniale avec agrafe Algérie
- _Chevalier_de_l'
Ordre_de_Léopold_( Chevalier de l'Ordre de Léopold ( Belgique) - Grand Officier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare ( Italie)
- Commandeur du Nicham Iftikhar ( Tunisie)
- _Commandeur_de_l'
Ordre_royal_de_Victoria_( Commandeur de l'Ordre royal de Victoria ( Royaume-Uni)
Postes
- 31 mai 1896 : chef de corps du Maison militaire du Président de la République
- 22 juillet 1900 : commandant de la 2e Brigade du Corps expéditionnaire de Chine
- 30 décembre 1901 : en disponibilité
- 9 février 1902 : commandant de la 20e division d'infanterie et des subdivisions de région de Cherbourg, de Saint-Lô, de Granville et de Saint-Malo
- 7 octobre 1902 : commandant de la division d'Alger
- 13 janvier 1906 : commandant du 20e Corps d'Armée
- 24 mars 1907 : commandant du 16e Corps d'Armée
- 21 novembre 1907 : commandant du 19e Corps d'Armée
- 13 octobre 1912 : placé dans la section de réserve
- 2 août 1914 : commandant de la 17e Région (Toulouse)
- 2 octobre 1914 : commandant de la 10e Région (Rennes)
- 16 mars 1915 - 26 août 1916 : commandant de la 156e Division d'Infanterie
- 1er juillet 1915 - 4 octobre 1915 : commandant du Corps expéditionnaire d'Orient pour l'Expédition de Salonique
- 26 août 1916 : en disponibilité
- 17 avril 1917 : inspecteur général des Troupes françaises en Égypte, en Palestine et à Chypre
- 20 octobre 1917 : replacé dans la section de réserve
Notes
- http://www.culture.gouv.fr/Wave/savimage/leonore/LH008/PG/FRDAFAN83_OL0093039v035.htm
- http://www.culture.gouv.fr/Wave/savimage/leonore/LH008/PG/FRDAFAN83_OL0093039v007.htm
- Jean-José Frappa, Makédonia souvenirs d'un officier de liaison en Oreint, E. Flammarion, 1921.
- http://www.culture.gouv.fr/Wave/savimage/leonore/LH008/PG/FRDAFAN83_OL0093039v001.htm
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
Iconographie
- Médaillon de son portrait par le statuaire Émile Joseph Nestor Carlier, (1849-1927) réalisé en 1912 pour une plaque apposé sur l'obélisque de 50 mètres composant le Monument aux Morts de l'Armée d'Afrique à Alger et détruit à l'explosif pour la sécurité de la ville en 1943.
Références
Côtes S.H.A.T.: 9 Yd 336
Liens externes
Catégories :- Général français du XXe siècle
- Militaire français de la Première Guerre mondiale
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Titulaire de la médaille militaire
- Titulaire de la Croix de guerre 1914-1918
- Chevalier de l'ordre de Léopold
- Naissance en 1847
- Naissance à Tours
- Décès en 1921
- Grand officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
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