- Jean-José Frappa
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Jean-José Frappa, homme de lettres, rédacteur en chef, scénariste et critique de cinéma français, originaire de Saint-Étienne. Né à Paris le 3 avril 1882[1], mort en 1939.
Sommaire
Biographie
Il est le fils du peintre José Frappa, fait ses études au Collège Sainte-Croix à Neuilly puis au Lycée Janson-de-Sailly, poursuit ses études et est licencié en droit. Il se marie une première fois avec Marcelle Desfosses-Dalloz et ensuite avec Olympe Garcia, chanteuse lyrique[2]. Il est enterré avec son père à l'ancien cimetière de Boulogne-Billancourt[3]
Homme de presse
Il est tout d'abord rédacteur à La Presse puis au Le Monde Illustré. Il devient secrétaire général du service artistique du Matin puis rédacteur en chef de Femina. Il retourne alors au Monde Illustré où il devient rédacteur en chef, administrateur puis directeur.
Homme de lettres
Des mémoires de guerre :
- Makédonia, souvenirs d'un officier de liaison en Orient, 1921, Ernest Flammarion.
Il écrit parallèlement des romans :
- À Salonique sous l'œil des Dieux (1917)
- Les Vieux bergers (1919)
- L'Idée
- Le Fils de Monsieur Poirier (1925)
- À Paris, sous l'œil des métèques (1926)
mais aussi des pièces de théâtre :
- Le Baron de Batz'
- Dernière Heure'
- Les Anges gardiens
- Molière (1922, mise en scène Firmin Gémier, Théâtre de l'Odéon)
- Les Dons Juanes
- La Princesse aux clowns (1923)
Homme de cinéma
Il sera aussi scénariste dans les films
- 1913 : Le Nabab d'Albert Capellani
- 1924 : La Princesse aux clowns d'André Hugon
- 1924 : Le Miracle des loups de Raymond Bernard
- 1927 : Le Joueur d'échecs de Raymond Bernard
- 1929 : La Merveilleuse vie de Jeanne d'Arc de Marco de Gastyne
- 1930 : Accusée, levez-vous ! de Maurice de Tourneur
- 1932 : Monsieur de Pourceaugnac de Tony Lekain et Gaston Ravel
- 1938 : Légions d'honneur de Maurice Gleize
- 1947 : La Dame de haut le bois de Jacques Daroy
Officier de liaison
Il sert au début de la Première Guerre mondiale comme lieutenant de liaison à l'état-major du 11e corps d'armée, puis le 3 octobre 1915 à celui de Armée française d'Orient avec le général Sarrail. Il était affecté au troisième bureau (bureau des opérations), c'est une occasion qui lui permit de croiser Elefthérios Venizélos, Alexandre Ier, servit cinq mois de liaison avec l'armée italienne et son commandant Carlo Petitti di Roreto. En septembre 1916 il est rapatrié à Paris pour convalescence suite à de graves crises de paludisme, son atcivité l'amène à rencontrer le général Desvaux, conseillé de Georges Clemenceau, Léon Abrami un camarade de l'armée. Il retourne servir à Salonique pour revenir en France pour raison de santé en 1917.
Il fut un ardant défenseur de l'homme, Sarrail, et de son action au point de lui dédicacer son livre sur son service à l'armée .Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1914-1918
- Chevalier du Mérite agricole
- Décoré de l'Aigle blanc de Serbie
- Décoré de la Couronne d'Italie
- Décoré de la Couronne de Roumanie
- Décoré du Nichan Iftikhar
Liens externes
Notes et références
Catégories :- Critique français de cinéma
- Scénariste français
- Élève du lycée Janson-de-Sailly
- Naissance à Saint-Étienne
- Naissance en 1882
- Décès en 1939
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Chevalier du Mérite agricole
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