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Mathieu-Augustin Cornet
Mathieu-Augustin Cornet Parlementaire français Naissance 19 avril 1750 Décès 1er mai 1832 Mandat Député 1798-1799 Début du mandat {{{début du mandat}}} Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription Loiret Groupe parlementaire Ie République Mathieu-Augustin Cornet, né à Nantes (Loire-Inférieure) le 19 avril 1750, mort à Paris le 1er mai 1832, est un homme politique français.
Né dans une famille de commerçants, Cornet devient receveur des fouages de l'évêché de Nantes en 1785 et échevin de la ville. Partisan modéré de la Révolution, il se fait élire au directoire du département en 1790.
Après sa démission en 1791, il s'installe à Beaugency. En opposition avec Carrier, il est arrêté et envoyé à la prison du Plessis à Paris, en 1794. Libéré après le procès des Nantais, il rentre à Beaugency en qualité de commissaire du Directoire.
Le 22 germinal de l'an VI (11 avril 1798), il est élu député du Loiret au Conseil des Anciens, où il s'oppose à la loi des otages et obtient la fermeture du club du Manège. Président de l'assemblée le 18 août 1799 il prononce le 4 septembre un discours assez réservé, à l'occasion de l'anniversaire du coup d'État du 18 fructidor an V, et s'oppose, le 23, à un projet de loi condamnant à mort quiconque tenterait de modifier la constitution.
Président de la commission des inspecteurs de la salle, Cornet participe au coup d'État du 18 brumaire. Dans la nuit du 17, des lettres de convocation sont envoyées au membres du Conseil des Anciens dont on est sûr. Présidant cette assemblée, le lendemain, Cornet affirme : « Si des mesures ne sont pas prises, la patrie est consumée, la République aura existé, et son squelette sera entre les mains des vautours qui s'en disputeront les membres décharnés » pour obtenir la translation des Conseils à Saint-Cloud.
Membre de la Commission intermédiaire qui remplace le Conseil des Anciens, le 19, il participe à la rédaction de la constitution de l'an VIII et est envoyé en mission dans l'Ouest. Entré au Sénat conservateur le 3 nivôse an VIII, dont il devient plus tard secrétaire, il devient chevalier de la Légion d'honneur le 9 vendémiaire an XII, puis commandeur le 25 prairial, comte d'Empire le 26 avril 1808 et grand-officier de la Légion d'honneur le 30 juillet 1811. Il devait obtenir la sénatorerie de Florence en 1809, mais l'Empereur le refuse, après que Cornet se soit exprimé en faveur du général Moreau. Selon certains, ce refus serait à l'origine de son adhésion à la déchéance de Napoléon en 1814.
Nommé pair de France le 4 juin 1814, il se tient à l'écart de la vie publique pendant les Cent Jours, avant de reprendre son siège à la Chambre des pairs pendant la Seconde Restauration. Partisan de la mort pendant le procès du maréchal Ney, il se voit confirmer dans son titre de comte par Louis XVIII le 31 août 1817. Il tente d'obtenir la transmission de sa pairie en faveur de son petit-neveu, M. Leriche de Cheveigné, lorsque éclatent les Trois Glorieuses. Ayant prêté serment à Louis-Philippe Ier, il siège à la Chambre des pairs jusqu'à sa mort.
Sources
- Adolphe Robert, Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, Bourloton, 1889, tome 2, de Corcelles à Cornulier-Lucinière, p. 187, sur le site de l'Assemblée nationale
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Précédé par Mathieu-Augustin Cornet Suivi par Louis-Thibaut Dubois-Dubais Président du Conseil des Anciens 18 août-24 septembre 1799 Joseph Cornudet des Chaumettes - Portail de la Révolution française
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