Marine taïwanaise

Marine taïwanaise

Marine de la République de Chine


Marine de la République de Chine
Naval Jack of the Republic of China.svg

Drapeau de la marine de la République de Chine
Période 1911-Présent
Pays Modèle:ROC
Type Marine militaire
Taille 14 000 personnes
Fait partie de Forces armées de la République de Chine
Composée de Commandement de la flotte navale, Commandement du corps des fusiliers marins de la République de Chine, Commandement de l'éducation, de l'entrainement et de la doctrine, Commandement de la logistique, École navale, Bureau de l'hydrographie et de l'océanographie, Centre de développement de la construction navale, Systèmes de communication, Service général
Équipement Destroyer, frégates, patrouilleurs, sous-marins, LSD, LST, aéronefs etc
Guerres Guerre sino-japonaise (1937-1945)
Batailles Bataille de Wuhan
Débarquement de l'île d'Hainan
Décorations

La marine taïwanaise, (officiellement marine de la République de Chine (中華民國海軍; pinyin: Zhōnghuá Mínguó Hǎijūn)) est la branche maritime des forces armées de la République de Chine (Taïwan).

La mission première de la marine taïwanaise est de défendre le territoire de la République de Chine et les voies maritimes qui entourent Taïwan d'un blocus, d'une attaque ou d'une éventuelle invasion par des forces de la République populaire de Chine. Ses opérations comprennent des patrouilles maritimes dans le détroit de Formose et les mers environnantes, ainsi que des contre-frappes et des opérations de contre-invasion en temps de guerre.

Le corps des fusiliers marins de la République de Chine est une branche de la marine.

Le préfixe des navires de la marine taïwanaise est ROCS ("Republic of China Ship"). Un usage plus ancien est CNS ("Chinese Navy Ship").

Sommaire

Organisation

  • Navy General Headquarters (海軍總司令部)
Navy GHQ is subordinate to the General Staff, the Minister of Defense, and the ROC President.
  • Internal units: Personnel, Combat Readiness & Training, Logistics, Planning, Combat Systems, General Affairs, Comptroller, Inspector General, Political Warfare.
  • Naval Fleet Command (艦隊司令部)
  • Marine Corps Command (陸戰隊司令部)
  • Education, Training and Doctrine Command(教育訓練暨準則發展司令部)
  • Logistics Command (後勤司令部)
  • Naval Academy, Hydrographic & Oceanographic Bureau, Shipbuilding Development Center, Communication Systems, General Service.

Histoire

1911 - 1949

See also Naval history of China.

ROCN honor guard at the Martyr's Shrine in Taipei.

The precursor to the modern ROC Navy was established as the Ministry of the Navy in the Provisional Government of the Republic of China in 1911 following the overthrow of the Qing dynasty. During the period of warlordism that scarred China in the 1920s and 1930s the ROCN remained loyal to the Kuomintang government of Sun Yat-sen instead of the warlord government in Beijing. During that time and throughout World War II, the ROCN concentrated mainly on riverine warfare as the poorly equipped ROCN was not even close to Japan over ocean or coast.[1]

Following World War II, a number of Japanese destroyers and scrapped US ships were transferred to the ROC Navy. During the Chinese Civil War, the ROCN was involved in the protection of supply convoys and the ultimate withdrawal of the ROC Government and over 1+ million refugees to Taiwan in 1949. The subsequent reorganization and reestablishment of the Navy after evacuation to Taiwan is referenced in the lyrics of the post 1949 ROC Navy Song "The New Navy" (新海軍).

1949 - present

Following the relocation of the ROC government to Taiwan, the ROCN was involved in a number of commando attack escorts, evacuation and transport more soldiers displaced and later to provide patrols and resupply operations to Kinmen and Matsu in the Taiwan Strait and South China Sea offshore islands.

Since the 1990s the Navy has grown in importance as the emphasis of the ROC's military doctrine moves towards countering a possible PRC blockade, as well as offshore engagement. The ROCN has been working hard to expand its capability in electronic and anti-submarine warfare, as well as the replacement of its current antiquated fleet.[2]

Stratégie

La République de Chine est économiquement fortement dépendante de la République populaire de Chine, qui est son 1er fournisseur (à hauteur de 15 à 21% de son PNB en 2005). La République de Chine aurait, en effet, plus à souffrir d'un gel de ses investissements directs à l'étranger et de sabotage boursier par la Chine continentale que de mesures protectionistes[3], voire militaires par voie d'encerclement et d'interdiction maritimes. Ainsi, pour Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), « (La volonté chinoise de conquérir Taïwan par la force) fait partie du corpus intellectuel des militaires et des politiques chinois : on ne veut pas exclure la possibilité d'envahir Taïwan par la force. Mais je ne pense pas qu'il s'agisse d'une volonté de le faire, mais plutôt d'une volonté de dire que l'on est capable de le faire. En réalité, ils n'ont pas la capacité d'envahir Taïwan. Il y a autant un problème de résistance militaire qu'un problème géographique et technique : les côtes de Taïwan ne sont pas propices, à aucun endroit, à une attaque par la mer »[4]. Néanmoins, depuis le milieu des années 1990, la Chine continentale combat la supposée « volonté d'indépendance » de Taïwan par des mesures d'intimidation militaire, la modernisation de sa propre marine et des pressions sur les marchands d'arme occidentaux, y compris les États-Unis[5]. Dans ce contexte, les priorités de la marine taïwanaise sont, d'une part, le maintien de l'intégrité territoriale au travers du maintien des communications entre Taïwan et les îles Pescadores, Quemoy et Matsu, d'autre part, la capacité à interdire à la marine chinoise l'accès au territoire taïwanais tout en préservant sa capacité à opérer avec les marines alliées, notamment américaine, voire japonaise. L'US Navy dépêchera un porte-avions lors de la 3e crise des détroits de 1999, alors que la Chine continentale menait des essais de missiles balistiques intercontinentaux, dont certains sont tombés à 10 km de Taïwan. Cependant, une étude de la Rand Corporation montre que seul l'engagement de deux porte-avions américains à l'est de l'île (voire de SNA) et d'un escadron de F-15 donnerait 80% de chances à Taïwan de l'emporter face à l'armée populaire de libération. Selon la même projection, la marine taïwanaise seule aurait 70% de probabilité de perdre une campagne impliquant des opérations navales et aériennes majeures. Quant à la Force maritime d'auto-défense japonaise, quantativement et qualitativement supérieure à sa consœur chinoise, l'hypothétique engagement de 10% de sa flotte présenterait un apport de poids en faveur de Taïwan. Dans l'optique chinoise, la constitution d'un axe Taipeh-Tokyo-Washington, voire Delhi et Singapour, est de nature à forcer la réunification de l'île par des moyens politiques plutôt que militaires[6].

Equipement

Flotte

Traditionally, most ROCN equipment is purchased from the United States, though several ships have been built domestically under licence or through domestic development. The ROCN has also purchased Lafayette class frigates from France and Zwaardvis class submarines from the Netherlands as well as well as four Kidd class (renamed Keelung) destroyers originally for Iran.

Despite the ROCN refurbishing and extending the service life of its vessels and equipment, it has suffered from procurement difficulties due to pressures exerted from the Chinese Government. It has only only two useful submarines. The US Government has approved sales of eight new diesel powered submarines but US has not the manufacturing capability to make the engines. In the meantime threats from China prevent the technology transfer from other countries. The legislature in Taiwan did not approve the budget slowed the opportunity to procure the badly needed underwater defense capability.

In June 2007, the purchase of 12 P-3C Orion patrol aircraft from the United States was approved by the Taiwanese legislature. Funds for a feasibility study on the purchase of 8 diesel-powered submarines from the US were also allocated in December 2007.

On 2007-09-12, an arms notification was sent to Congress concerning an order for 12 P-3C Orion aircraft and 3 "spare aircraft", along with an order for 144 SM-2 Block IIIA surface-to-air missiles.[7]

On 2008-10-03, an arms notification was sent to Congress for an order for 32 Harpoon Block II missiles.[8][9]

Aéronefs

Appontage d'un S-70C(M)-1 Super Blue Hawk de la marine de la République de Chine sur le LHD USS Essex de classe Wasp en mer de Chine orientale (7 novembre 2008)
Principaux aéronefs de la marine de la République de Chine
Aéronefs Type Nombre en service
S-2T Turbo Tracker Avion de patrouille maritime 3
P-3C Orion Avion de patrouille maritime 12[10]
S-70C(M)-1 Super Blue Hawk hélicoptère multirôle 18
hélicoptère ASM 13

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. 歷史傳承 (History)
  2. Erreur de citation : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées defense_2004.
  3. (en)Murray Scot Tanner, Chinese Economic Coercion Against Taiwan : A Tricky Weapon to Use, Rand Corporation, Santa Monica, 2007 (ISBN 978-0-8330-3969-9) [lire en ligne]
  4. (fr)Joseph Henrotin, « Quels futurs stratégiques pour Taïwan ? : Entretien avec Jean-Vincent Brisset », dans Défense et sécurité internationale, no 34, février 2008, p. 59-61 (ISSN 1772-788X) 
  5. (en)Michael D. Swaine, Taiwan's National Security, Defense Policy, and Weapons Procurement Processes, Rand Corporation, Santa Monica, 1999 (ISBN 0-8330-2798-0) [lire en ligne]
  6. (fr)Joseph Henrotin, « Taïwan face à son détroit : Les dilemmes de la marine de Taipeh », dans Défense et sécurité internationale, no 33, janvier 2008, p. 58-63 (ISSN 1772-788X) 
  7. Pentagon could make 2.2 billion dollar arms sales to Taiwan, Yahoo! news (2007-09-13). Consulté le 2007-09-13.
  8. http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/10/03/AR2008100303240.html
  9. http://asia.news.yahoo.com/081003/afp/081003211458asiapacificnews.html
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