- Marie-Clotilde-Élisabeth Louise de Riquet
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Pour les autres membres de la famille, voir : Riquet.
Marie-Clotilde-Élisabeth Louise de Riquet, comtesse de Mercy-Argenteau (3 juin 1837–8 novembre 1890) était la fille aînée de Michel Gabriel Alphonse Ferdinand de Riquet (1810–1865), créé prince de Chimay en 1834 à titre personnel, et de Rosalie de Riquet de Caraman (1814–1872)[1].
Sommaire
Biographie
Au cours de son enfance, elle développa une aptitude remarquable au piano. Le 11 avril 1860, elle se maria à Eugène Arnould Henri Charles François Marie de Mercy-Argenteau (1838–1888). L’année suivante, elle rencontra Franz Liszt, puis en 1866, l’empereur Napoléon III, et se lia d’amitié avec lui. Après sa défaite à la bataille de Sedan, elle lui rendit visite une dernière fois alors qu’il était prisonnier des Prussiens au château Wilhelmshöhe et le réconforta en jouant de la musique pour lui. Elle écrivit ultérieurement un livre sur cette rencontre qui dura quatre heures.
Au début des années 1880, la comtesse de Mercy-Argenteau développa un intérêt pour la musique russe. Elle entreprit alors d’étudier la langue et traduisit des œuvres vocales de divers compositeurs russes, en plus d’organiser des concerts et des récitals en leur honneur. La défense qu’elle mena de la musique du Groupe des Cinq eut en outre un impact positif sur celle de César Cui et facilita la production de son opéra Le prisonnier du Caucase à Liège en 1886. Le recueil de César Cui pour piano intitulé À Argenteau est un signe de la forte influence musicale du comte et de la comtesse de Mercy-Argenteau en Belgique.
La comtesse de Mercy-Argenteau mourut emportée par un cancer le 8 novembre 1890 à Saint-Pétersbourg en Russie.
Œuvres
- César Cui : esquisse critique, Paris, Fischbacher, 1888.
- Le dernier amour d’un empereur, Garden City, New York, Doubleday, Page & Co., 1926 : souvenirs de la comtesse de Mercy-Argenteau, née Princesse de Caraman-Chimay, décrivant ses relations avec l’empereur Napoléon III et les rôles social et politique qu’elle joua à la chute du Second Empire.
Notes
- 1867 ; son frère Victor Joseph Alphonse Frédéric (1844-1928) fut créé prince de Chimay en Belgique en 1865 ; mais elle-même ne fut jamais « Princesse de Caraman-Chimay ». (Almanach de Gotha : Caraman-Chimay). Le père de Rosalie de Riquet était le frère cadet de Joseph-Philippe, prince de Chimay, créé prince de Caraman en
Bibliographie
- BRONNE Carlo, La Comtesse de Mercy-Argenteau, 2e éd., Liège, Soledi, 1945.
- SUTONNI Charles, Liszt and Louise de Mercy-Argenteau, in Journal of the American Liszt Society, n°34 (1993), pp. 1-10.
Voir aussi
Lien interne
Catégories :- Naissance en 1837
- Décès en 1890
- Écrivain belge francophone
- Femme de lettres belge
- Musicien belge
- Famille Riquet
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