- André Dunoyer de Segonzac
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André Dunoyer de Segonzac Activité Peinture, gravure, illustration Naissance 7 juillet 1884
Boussy-Saint-Antoine, FranceDécès 17 septembre 1974
Paris, FranceFormation École nationale supérieure des beaux-arts André Dunoyer de Segonzac, né à Boussy-Saint-Antoine (Seine-et-Oise, aujourd'hui Essonne) le 7 juillet 1884 et mort à Paris le 17 septembre 1974, est un peintre, graveur et illustrateur français.
Sommaire
Biographie
Dans sa jeunesse, il fréquente le lycée Henri-IV où il rencontre Gus Bofa qui restera un de ses proches.
A l'École nationale supérieure des beaux-arts
En 1900, il fut élève libre de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. En 1903, il entre dans l’atelier privé de Luc-Olivier Merson. En 1907, il est l'élève de Jean-Paul Laurens et fréquente l'Académie la Palette à Montparnasse, il fait la connaissance de Luc-Albert Moreau et de Jean-Louis Boussingault avec lequel il partage un atelier. Ses premiers dessins sont publiés en 1908 dans « La Grande Revue » et « Le Témoin ».
Les Salons
La même année, il commence à exposer au Salon d'automne, et au Salon des Indépendants avec Paul Signac et Maximilien Luce. À peu près indifférent aux révolutions esthétiques contemporaines, il entreprit, avec Boussignault et Moreau, de ressusciter le réalisme de Courbet en exécutant des natures mortes, des nus, des paysages, dans une pâte épaisse et maçonnée. À partir de cette période, louant une maison appartenant à Signac, il découvre les paysages de Saint-Tropez, auxquels il restera fidèle et où il vécut jusqu'à la fin de sa vie.
Saint-Tropez et l'Île-de-France
Toutefois, il n’y séjournait qu'à la belle saison, pour le reste, au contraire il mena une véritable vie de nomade, à la recherche du motif surtout à travers l’Île-de-France, la Vallée du Grand Morin, Feucherolles, Chennevières-sur-Marne, Guyancourt, etc. En 1910, il connut le couturier Paul Poiret et rencontra Max Jacob, Raoul Dufy et Vlaminck. De 1910 à 1914, il voyage en Italie, en Espagne, en Afrique du Nord, il s’intéresse au sport et à la danse (dessins des Ballet russes d’Isadora Duncan, 1911, Les Boxeurs 1910).
L'après-guerre de 14 : expositions particulières
De 1914 à 1918, mobilisé dans l’infanterie, il fit la guerre durement, avant d’être affecté au camouflage. Il exécute de nombreux dessins de guerre, précieux pour leur valeur artistique et documentaire. Dès 1919, il figure de nouveau dans de très nombreuses expositions, dont les principaux salons parisiens. En 1920, exposition particulière à Londres. En 1921, il rencontre Valéry, Léon-Paul Fargue et Jean Cocteau. En 1928, il fit un voyage en Amérique où il rencontra un vif succès. En 1930, il se lie d’amitié avec Derain. 1933, Prix de la fondation Carnegie de Pittsburgh. En 1934, il reçoit le Prix de la Biennale de Venise. En 1938, il expose à Chicago. En 1939, il expose à Londres à la galerie Wildenstein. En 1947, il est élu membre de la Royal Academy de Londres. En 1948, il est élu membre associé de l’Académie royale de Belgique. En 1949-1950, exposition à la Galerie Charpentier à Paris, suivie d’une autre à Bâle. En 1951, exposition au Musée d’Art et d’Histoire de Genève. En 1959, exposition à la Royale académie de Londres. En 1969, exposition à la Galerie Vallotton de Lausanne. En 1972, exposition à la Galerie Durand-Ruel à Paris…
Sous l'Occupation, il participe en novembre 1941, à un « voyage d’études » en Allemagne, organisé par Arno Breker, acceptant comme d'autres artistes parmi les plus renommés de partir visiter les hauts lieux de la culture allemande ainsi que des ateliers d’artistes.
Initié à la gravure par Emile Laboureur il réalisera près de 1600 cuivres de 1919 à 1970.
Sa définition de l'art
Dans l'une de ses lettres au peintre Maurice Boitel, il écrit dans les années 1950: "Je n'ai pas oublié la période héroïque des indépendants - quand nous étions groupés autour de Paul Signac, du charmant et vaillant Maximilien Luce - dans ces baraques ou l'Art vivant et authentique se groupait en dehors des formules académiques - ou des tendances littéraires et systématiques - qui devaient aboutir à cette esthétique abstraite dont crève la peinture".
Bibliographie
- René-Jean, A. Dunoyer de Segonzac, "Les peintres français nouveaux n° 11", Paris, NRF, 1922
- Claude Roger-Marx, Dunoyer de Segonzac, Genève, 1951
Catégories :- Naissance en 1884
- Naissance en Seine-et-Oise
- Décès en 1974
- Illustrateur français
- Peintre français du XXe siècle
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts
- Membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique
- Membre de la Royal Academy
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