Les Camoins

Les Camoins
Histoire des Camoins (panneau sur la place du monument)

Les Camoins est un quartier du 11e arrondissement de Marseille. Le quartier de Camoins-les-Bains est à 1 km du village de Camoins

Sommaire

Toponyme

Village

Ped Forca - Pied Forcat (colline fourchée) -

Quartier de la source

Porporeiras - Porporeras - Corporières[1] - Carpolière - Campourière - Cambrette - Coupianne -

Histoire

Village

En 1359, le propriétaire de la ferme de Pied Forcat, était un nommé Bertrand de Bouc, puis Béranger de Jérusalem.
La légende dit que le fondateur, de ce village qui portait autrefois le nom de Puyforcat, ou Pied Forçat, était un moine défroqué de la Congrégation des Dominicains[2]. Assez éloigné de Marseille, (12 km 800 du centre ville) dominant la vallée de l'Huveaune, à 112 mètres d'altitude, le lieu fut choisi par Jean Camoin qui s'y installe avec son épouse Jeanne Cortier[3], en y louant la ferme du lieu, aux frères Prêcheurs par bail du 30 octobre 1447. Il est obligé de reconstruire les bâtiments en ruines. Sa maison aura quatre cannes de largeur sur une hauteur identique, faite de chaux et sable, dans les 7 ans à venir, selon les termes du bail[4]. En 1453, il passe reconnaissance de propriété et il s'engage à payer la cense de deux émines de blé au religieux. Ses héritiers, nombreux comptant 5 enfants mâles vivants et une vingtaine de petits-enfants connus, se partagerons en 1471 des terres sur un territoire allant d'Allauch, du côté de Garlaban à Aubagne, avec une partie de ce qui est aujourd'hui La Penne-sur-Huveaune et jusqu'à la Valentine. Le village comptant 150 paroissiens, il fut décidé en 1530 de construire une église qui ne sera paroissiale qu'en 1843.

En 1575, l'évêque de Marseille: Frédéric Ragueneau étant sollicité par le roi, il fait un don de de 2 millions à son souverain pour combattre la Nouvelle Religion, mais doit vendre une partie de la haute, moyenne et basse justice de la seigneurie de Saint-Marcel, dont Camoins faisait partie. Pierre Huc sera le nouveau seigneur de Camoins. Mais sera de nouveau réuni rapidement à Saint-Marcel[5].La Ligue, en 1593, apportera son lot de misères; le Duc d'Épernon, qui commandait la Ligue Royale à Aubagne, réclama mille écus au villageois de Camoins.

Le 29 mai 1647, Etienne de Puget, évêque de Marseille, vend à la commune la seigneurie de Saint-Marcel[6], afin de trouver des fonds pour construire le Palais épiscopal[7].Nous y trouvons en 1676, un nouveau propriétaire du Domaine: Pierre de Porry qui succéde à François Compian. Le Domaine prendra alors le nom de:Porporeras et autres graphies en remplacement de la: Coupianne. Au décès de Pierre de Porry en 1720, le Domaine revient à un de ses neveux: Henry de Cambrai et devient La Cambrette. Elle ne sortira de la famille qu'au XIXe siècle.

Au XVIIe siècle, le hameau est devenu un village, les recensements nous indiquent qu'ils sont plus de six cent personnes.
Puis se fut la peste de 1720 qui enleva une soixantaine de personnes au village qui comptait environ 500 âmes. En 1793 on ferma l'église qui devient comme ailleurs le Temple de la Raison. L'église qui avait été reconstruite en 1734, fut modifiée pour cause de salubrité entre 1888 et 1894, avec ouverture de fenêtres restauration des façades et du clocher.
En 1818, le village ne compte plus que 551 habitants. Au XIXe siècle, le passage d'une branche du Grand Canal de la Durance, va permettre le développement de l'agriculture, avec des plantations d'arbres fruitiers: pommiers, cerisiers, poiriers et bien sûr des céréales et de la vigne[8].

La Chapelle des Pénitents blancs du Saint-Esprit, date du début du XVIIe siècle dans un style mélangeant le roman et le style renaissance. Cette confrérie chantait les offices et participait à la célébration des fêtes. Pendant 61 ans cette confrérie va animer (1817-1878) avec son chœur de grande renommé toutes les grandes processions de Marseille. Ses membres animeront la Consécration du Sanctuaire de Notre-Dame de la Garde en 1864.

Le village possède une clinique: Clinique Saint-Bruno, une clinique psychiatrique, ainsi qu'une maison de retraite.

Les Thermes

C'est sûrement la station de thermalisme la moins connue de France. L'endroit était pourtant connu depuis l'Antiquité pour ses sources, mais elles ne furent guère exploitées. C'est au XIXe siècle que différents propriétaires tentront d'installer la première station avec baignoires. Puis viendra l'installation d'un pavillon des boues, vers 1811. Année où le roi d'Espagne Charles IV, déchu et en exil à Marseille, viendra prendre les eaux de Camoins pour soigner sa goutte et ses rhumatismes, et où l'administration du département s'y intéresse, en la faisant boire dans les hôpitaux de Marseille aux personnes atteintes de maladie de peau. le docteur Maxime Durand-Fardel (1815-1899) la définit comme une source: d'eau sulfureuse calcique. Elle était vendue en pot d'une contenance d'un demi-litre dans les pharmacies, pour la somme de 4 sous. Les indigents la recevaient gratuitement, ainsi que les gens qui venaient le boire sur place. On l'appelait "Aqua Cambresiana" du nom du marquis de Cambrai, propriétaire des terres, qui passeront à son neveu, Monsieur d'Heureux.

En 1839, le chevalier Alphonse Louis Joseph d'Heureux, commissaire de la Marine, nouveau propriétaire y installe une maison de santé et prend pour enseigne: "Les Bains impériaux des Camoins", il y installe un pavillon des boues. Il a transformé le vieux château en hôtel restaurant à l'enseigne de "Hôtel de Cambrai", entouré d'un grand parc arboré et de plans d'eau ou s'ébattent, cygnes et canards et fait restaurer la chapelle qui est rendu au culte par Monseigneur Eugène de Mazenod. En 1847, Lamartine et son épouse viennent prendre les eaux. En 1860, Napoléon III, qui se trouve à Marseille pour inaugurer le Palais de la Bourse, crée l'année d'après, une commission chargée d'analyser les eaux de Camoins. Les résultats l'amènent à signer le décret du 17 novembre 1862, reconnaissant cette source d'utilité publique. La population va encore descendre à 395 habitants en 1876 et en 1901 à 361 pour l'ensemble du territoire des Camoins avec seulement 251 au village. Sur 500 habitants de la région 44 portent le nom de Camoin[9]. La concurrence va voir le jour avec l'ouverture en 1875 de la station thermale de Le Roucas Blanc sur le site d'une source minérale salée, par Monsieur Calvo. L'établissemnt périclitera rapidement[10]. Les travaux ne sont pas en reste aux Camoins: cabines de douches, salles de repos, décor dans un style gothique. La station devient connue. Elle est reliée par un omnibus qui fait la navette entre la gare Saint-Charles et la station thermale qui devient la propriété d'un parent du peintre Félix Ziem, qui la transmet à un autre membre de la famille; Armand Duplessis qui va faire de gros travaux de réaménagement des lieux, non seulement au niveau de la décoration mais sur le plan technique, faisant rehausser de plusieurs mètres le niveau de sortie de la source afin de bénéficier de la gravitation pour sa distribution. Des baignoires en marbre équipent les cabines se trouvant dans la galerie du bâtiment central. Du fait de ces travaux on ne pouvait plus boire gratuitement à la source qui était inaccessible. Puis le 13 octobre 1907 le tramway arrive à Camoins.

La Première Guerre mondiale éclatant, l'établissement est réquisitionné et se transforme en hôpital militaire. En 1926, M. Duplessis revend l'établissement à Monsieur Colgate de la famille de William Colgate, qui laissera la gestion à une société d'investissements dont son épouse est actionnaire. L'objectif de cette société est de remplacer l'hôtel de Cambrai par un Grand Hôtel de luxe de 50 chambres. Le succès escompté de l'hôtel n'aura pas lieu, mais par contre suite aux nouvelles installations de soins concernant le traitement des voies respiratoires, ceux-i verront leur nombre de curistes amplifier, devenant plus nombreux que ceux de la rhumatologie. En 1932, le nom du village les Camoins devient officiellement Camoins-les-Bains. Sa population était revenue à un niveau jamais atteint, avec 3 125 habitants en 1931. C'est dans cet hôtel que logeront les équipes cinématographiques de Marcel Pagnol, venues filmer les collines que le maître affectionne. Dans La fille du puisatier, on peut voir des vues du parc. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les lieux redeviennent hôpital militaire, puis par les Allemands qui y installent également un quartier général de la Wehrmacht. Puis les Américains y installent leur soutien logistique jusqu'à la fin des hostilités.

Mais le véritable essor viendra après la Seconde Guerre mondiale. C'est Monsieur Rambaudy qui en 1947 avec son gendre M. Masse rouvrent la station thermale. Il faut faire de gros travaux. Les nouveaux propriétaires établissent une navette de cars, reliant le centre de Marseille à la station, revisitent les salles de repos, les installations ainsi que le parc.
La recherche médicale ayant fait de grands progrès, des perfectionnement sont apportés aux installations existantes et d'autres mises en place( salle de brouillard collectif, piscine avec eau chaude)

C'est la famille Aubert, au travers de sa société qu'elle a constituée pour exploiter les thermes qui font en 1978, l'acquisition de la station.

La station thermale est la propriété aujourd'hui de la Société SOCOMA, qui a entièrement rénové l'établissement, dont la gestion revient à la Société Nouvelle des thermes de Camoins-les-Bains. La population avoisine les 7 500 habitants. L'école du village a deux classes, une maternelle.

La ville de Marseille a adhéré par délibération du Conseil Municipal en date du 30 juin 2008 à l'Association des Villes thermales. Elle totalisait la même année 61 000 journées de curistes soit 311 000 soins. Elle est ouverte du 1er mars au 4 décembre.

Propriété de l'eau

Elle jaillit en abondance sans jamais tarir, d'un repli de terrain, au fond duquel coule la Campourière (Carponière). Elle se charge en sulfate de calcium, sulfure et barégine en descendant du Massif de Ruissatel où elle traverse de très anciennes roches calcaires en plaquettes du stampien. La stabilité de tous ces éléments organo-minéral, indispensable à l'action curative est une garantie d'efficacité dans le temps. Les gens du cru l'appelle: l'aïgou doòu Buèn Diou: (l'eau du Bon Dieu). Son débit est de 350 mètres cubes d'eau par jour.

C'est une eau sulfurée calcique froide (14°), le soufre étant l'élément thérapeutique majeur. Elle a une action antiseptique; anti allergique; cicatrisante sur les muqueuses des voies respiratoires dont elle renforce les défenses immunitaires; elle est antalgique et anti-inflammatoire. Elle tonifie le système neuro-végétatif et améliore l'état général. Elle agit dans les cas de rhumatisme, rhinites, séquelles de traumatisme, les affections des voies respiratoires. Le centre thermal offre des soins par bains, massages, douches au jet, inhalation, gargarisme.

Le suivi de la qualité sanitaire de l'eau et le contrôle de la désinfection de l’établissement est fait en partenariat avec la Société des Eaux de Marseille (SEM).

Affections traitées

En rhumathologie: l'arthrose, les rhumatismes inflammatoires et abarticulaires, traumatismes et suites d'interventions chirurgicales orthopédiques

En ORL: rhinites, sinusites, rhino-pharingites, allergies, laryngites, otites, bronchites, asthme, emphysème.

Directeurs de la station

  • Fernand Pietri

Personnalités liées à la ville

  • Pierre Huc, seigneur des Camoins vers 1575.
  • François Compian, seigneur, propriétaire du château vers 1650.
  • Pierre de Porry, capitaine des mousquetaires, propriétaire du Château de Cambrai, inhumé dans la chapelle du château en 1720.
  • Henry de Cambrai, neveu de Pierre de Porry, héritier du Domaine en 1720.
  • Alphonse Louis Joseph d'Heureux, chevalier, Commissaire de la Marine, propriétaire, fondateur de l'exploitation commerciale des bains de boue de Camoins. 1835.
Curistes célèbres

Parmi les curistes : outre le roi d'Espagne Charles IV, nous retiendrons, Talleyrand, Victor Hugo, Lamartine et son épouse Mariane Elisa Birch, Alexandre Dumas. En 1882, Sarah Bernhardt.[réf. nécessaire]

Patrimoine

  • Église Sainte-Agathe des Camoins, construite en 1530, reconstruite en 1734 et modifiée en 1888 - 1894. Elle renferme des panneaux de bois sculpté, statues de la Vierge, de Sainte-Agathe et un buste de Saint-Roch
  • Portail de l'entrée de la Chapelle des Pénitents Blancs, bâti en pierre jaune de la Couronne, œuvre du début du XVIIIe siècle, mélange de roman et de style Renaissance, réédifié sur la Place de l'église en 1987 et qui a donné son nom à l'actuelle Traverse de la Chapelle où elle s'élevait avant sa démolition en 1979. Cette chapelle servira d'entrepôt de charbon avant de tomber en ruines. Elle fut sauvée par le CIQ et une poignée d'habitants qui ont demandé à la ville de Marseille de la réinstaller à son emplacement actuel. Elle possède des chapiteaux romans assez bien conservés. Au fronton est sculpté dans la pierre, une colombe entourée de rayons représentant le Saint-Esprit et à genoux deux frères sont prosternés avec respect, revêtus de leur costumes (milieu du XVIIe siècle).
  • Thermes
  • Chapelle des Pénitents, (détruite); la première construite, date de 1661, juste derrière l'église. Interdite au culte en 1735 à cause de son délabrement, elle servira pour agrandir l'église en 1745[11].
  • Chapelle des Pénitents Blancs, (détruite); la nouvelle chapelle sera construite à l'entrée du village en face de l'école. Désaffectée et menaçant de s'écrouler, elle est démolie en 1979, pour la construction de la route qui passe devant le tennis et de la Maison pour Tous. C'est son portail qui est maintenant sur la place face à l'église.
  • Croix; située à la bifurcation de Camoins/ Camoins-les-Bains, face au Monument aux Morts. Elle date de 1863, après une mission pendant le rectorat du Père Gajean (1862-1875). Elle a été restaurée en novembre 2007.

Bibliographie

  • Rapport de la commission ad hoc sur l'action de physique et thérapeutique de l'eau des Camoins, Marseille, 1839.
  • Abbé Auguste Agnel, Un coin pittoresque de la Provence: Camoins-les-Bains et ses environs, Marseille, 1903 ; réimpression aux éditions Jeanne Laffitte, 2001, 10. p. (ISBN 2-86276-360-8)
  • Ville de Marseille et SEM, L'eau de Marseille, 1965.
  • André Camoin, Histoires des Camoins, La Treille, Éoures, 1982-1987. mis en ligne 1997-2001.
  • Dr Nadine Dive, Étude d'une station thermale:indicationsORL des Camoins-les-Bains, 1966.
  • Constant Vautravers, Les Thermes à Marseille, Camoins-les-Bains, édi Autres Temps, 2006, 96. p. (ISBN 2-84521-236-4)
  • François Barby, article sur les immigrations au XVe siècle, in Revue de Marseille, no 2245, avril 2009.

Voir aussi

Liens internes

Lien interne

Statistiques quartiers 11e arrondissement de Marseille

Notes et références

  1. Bulle du Pape Honorius III aux religieuses de Saint-Sauveur, touchant à Porporières ou Corporières, aujourd'hui Les Bains 12 octobre 1216, citée page 171 de l'ouvrage de l'Abbé Auguste Agnel, Camoins et ses environs.
  2. Grosson, Almanach historique de 1773 et la Statistique de Villeneuve, II, 795
  3. ou une certaine Baptrone Negrel
  4. 1 cannes= 2 mètres
  5. Henri François-Xavier de Belsunce de Castelmoron, avec l'aide de son collaborateur le Père Claude Maire, (Jésuite), Antiquité de l'Église de Marseille et la succession de ses évêques, Éd Vve J.P. Brébion, Marseille 1747-1751. 3.vol in quarto. t.III., p. 233.
  6. Abbé Auguste Agnel, op.cit.p.173, acte de transaction
  7. André Camoin, Des Histoires de La Treille, des Camoins, et d'Eoures.
  8. François Barby, in Revue de Marseille, n°224, avril 2009.
  9. Léon Mounier, Provence Généalogie
  10. Jean Lucien Bodrillo, René Borruey, Marseille, ville et port, éd Parenthèses, 1992, p.198/221 p.
  11. Acte notaire Camoin 365E registre 20. p. 163.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Les Camoins de Wikipédia en français (auteurs)

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