- Les Aissawas
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Aïssawa
La confrérie des Aïssawa est un ordre mystico-religieux fondé à Meknès au Maroc par Muhammad ben Aïssâ (1465-1526 / 882-933 H.), surnommé le « Maître Parfait » (Chaykh al-Kâmil). Les termes Aïssâwiyya (‘Isâwiyya) et Aïssâwa (‘Isâwa), issus du nom du fondateur, désignent respectivement la confrérie (tariqa, litt. « voie ») et ses disciples (fuqarâ, sing. fakir, litt. « pauvre »). À l’origine clairement orthodoxe, la confrérie des Aïssâwa est devenu un phénomène social complexe, à la charnière du sacré et du profane, du domaine privé et public et des cultures savantes et populaires. Les Aïssâwa sont célèbres dans le monde arabe pour leur musique spirituelle caractérisée par l'utilisation du hautbois ghaita (syn. mizmar, zurna), de chants collectifs d'hymnes religieux accompagnés par un orchestre de percussions utilisant des éléments de polyrythmie. Leur complexe cérémonie rituelle, qui met en scène des danses symboliques amenant les participants à la transe, se déroule d’une part dans la sphère privée au cours de soirées domestiques organisées à la demande de particuliers (les lîla-s), et, d’autre part, dans la sphère publique lors des célébrations des fêtes patronales (les moussem-s, qui sont aussi des pèlerinages) et des festivités touristiques (spectacles folkloriques) ou religieuses (Ramadan, mawlid ou naissance du Prophète) organisées par les États marocains et algériens.
Malgré leur musique particulièrement roborative, les Aïssâwa ne bénéficient pas du même engouement que les gnaoua auprès du public occidental. Cependant, comme les gnaoua et les Hamadcha - auxquels on les confond sans cesse - les Aïssâwa ont toujours été décriés et localisés au plus bas de la hiérarchie confrérique. Deux raisons principales à cela :
- 1ère raison : la confrérie des Aïssâwa possède dans son rituel cérémoniel des éléments non islamiques apparus au fil des siècles, tels que l’exorcisme et les danses de transe.
- 2e raison : les disciples Aïssâwî furent recrutés traditionnellement parmi les populations paysannes du Maghreb, ou défavorisées et marginalisées des grands centres urbains.
Dans un Maghreb traversé par une modernité conservatrice (l’islamisme politique) et une grave crise économique, il est aisé de comprendre que cette confrérie cristallise les tensions et les contradictions de la société en raison de l’image stigmatisante que l’opinion majoritaire lui renvoie.
Le fondateur de l’ordre
Le fondateur de la confrérie des Aïssâwa reste un personnage quelque peu énigmatique dont la généalogie est toujours sujette à controverse. Son hagiographie nous envoie l'image d'un maître soufi et ascète légendaire d'une influence spirituelle considérable. Son mausolée est aujourd’hui dans la zaouïa qu’il fit bâtir de son vivant à Meknès, sainte demeure où se recueillent encore aujourd’hui plusieurs dizaines de fidèles au quotidien. Muhammad ben Aïssâ fut initié au soufisme par trois maîtres de la tariqa Chadhiliyya / Jazûliyya : il s’agit de ‘Abbâs Ahmad al-Hâritî (Meknès), Muhammad ‘Abd al-‘Azîz at-Tabbâ’ (Marrakech) et Muhammad as-Saghîr as-Sahlî (Fès).
La doctrine spirituelle
Au niveau doctrinal, l’enseignement spirituel des Aïssâwa s’inscrit dans la tradition mystique qui lui est historiquement antérieure, la tariqa Chadhiliyya / Jazûliyya. Sans entrer dans les détails, cet enseignement religieux, apparu au XVe siècle à Marrakech, est la méthode mystique la plus orthodoxe apparue au Maghreb. Les disciples Aïssâwî sont tenus de respecter les recommandations de leur fondateur : suivre l’islam sunnite tout en pratiquant des litanies surérogatoires vocales comme la longue prière connue sous le nom de « Gloire à l’Eternel » (al-hizb Subhân al-Dâ`im). La méthode Aïssâwa originelle ne fait pas mention de pratiques rituelles extatiques (musiques, les danses et les chants).
La zaouïa-mère de Meknès
Fondée à Meknès par Muhammad ben Aïssâ à la fin du XVe siècle, la zaouïa-mère a été totalement rebâtie trois siècles plus tard par le sultan Moulay Muhammad ben ‘Abdallah. Rénovée de façon régulière par le ministère des Habous et des Affaires Islamiques et entretenue par les services municipaux, la demeure est dotée d’une envergure nationale et transnationale. La zaouïa-mère est ouverte au public tous les jours de l’année du levé au couché du soleil. Elle abrite aujourd’hui trois principaux tombeaux : celui du Chaykh al-Kâmil, celui de son disciple favori Abû ar-Rawâyil et celui du fils supposé du fondateur, Aïssâ al-Mehdi.
Implantation géographique
La confrérie des Aïssâwa est toujours active aujourd’hui et son essaimage transnational débuta au XVIIIe siècle. Outre le Maroc, la confrérie est présente sous une forme institutionnelle en Algérie, en Tunisie, en Libye, en Égypte, en Syrie et en Irak. De nombreux disciples vivent de façon isolée en France, Belgique, Italie, Espagne, aux Pays Bas, aux États-Unis et au Canada.
Situation actuelle
En théorie le réseau confrérique est dirigé depuis la zaouïa-mère de Meknès par les descendants biologiques directs de Muhammad ben Aïssâ. À leur tête se trouve Sîdî Allal Aïssâwî, enseignant, membre de la Ligue des Oulémas du Maroc et du Sénégal, poète et historien. Au Maroc, la confrérie - les musiciens, leur rituel et leur musique - jouissent actuellement d'une vogue sans pareille. Dans ce pays la véritable cellule de base de l’ordre religieux est la tâ`ifa (« groupe », « équipe ») qui se présente au public sous la forme d’un orchestre musical traditionnel constitué d’une quinzaine de disciples. Apparus au XVIIe siècle par nomination des responsables de la zaouïa-mère, les groupes de musiciens sont placés sous l’autorité d’un muqaddem (« délégué »). Il existe actuellement des orchestres de la confrérie dans tout le Maroc, mais ceux-ci sont en nombre particulièrement élevé dans les villes de Fès et de Meknès, placés sous l’autorité du maître Haj Azedine Bettahi, leader et musicien soufi très renommé :
Etant chef des muqaddem-s, Haj Azedine Bettahi a sous son autorité les muqaddem-s Aïssâwa suivants :
- Haj Muhammad 'Azzam
- Haj Saïd El Guissy
- Haj Saïd Berrada
- 'Abdelatif Razini
- 'Adnan Chouni
- 'Omar 'Alawi
- 'Abou Lhaz Muhammad
- 'Abdallah Yaqoubi
- Muhammad Ben Hammou
- Haj Hussein Lbaghmi
- Idriss Boumaza
- Haj 'Abdelhak Khaldun
- Muhammad Ben Chabou
- Mohcine Arafa Bricha
- Moustafa Barakat
- Nabil Ben Slimane
- Hassan Amrani
- Youssef 'Alami
- Youssef Semlali
- 'Abdellah al-Mrabet
- Haj Abd elmajid DALAL
Tous les groupes Aïssâwa animent des cérémonies mêlant invocations mystiques, exorcisme et danses d’extases.
Le rituel Aïssâwa : origine et symbolisme
Au Maroc les cérémonies des Aïssâwa sont des rituels domestiques nocturnes (appelés simplement "nuit", lila) organisés principalement à la demande des femmes sympathisantes. Dans ce pays, celles-ci composent actuellement la clientèle principale des orchestres de la confrérie. Les Aïssâwa étant censé apporter la baraka, les motifs d’organiser une cérémonie sont divers : célébration d’une fête musulmane, mariage, naissance, circoncision, exorcisme, recherche de guérison ou contact avec le divin par l’extase. Le rituel est proposé à l’identique par tous les orchestres Aïssâwa et comprend des récitations de litanies mystiques, des chants de poèmes spirituels, un rituel d’exorcisme et une séance de danse de transe collective. Les aspects ludiques de la cérémonie sont courants et revendiqués par les participants (rires, chants, danses) de même que les manifestations corporelles extatiques (cris, pleurs). Au niveau symbolique, la cérémonie représente le cheminement initiatique du soufi : un voyage mystique ascendant vers Dieu et le Prophète avec retour sur terre. L’odyssée traverse à la fois le monde des hommes et celui des démons pour culminer dans les sphères supérieures, point de rencontre de l’homme et du divin. Selon les Aïssâwa, cette cérémonie n’a pas été établie ni même pratiquée par le Chaykh al-Kâmil. Certains pensent qu’elle est apparue au XVIIe siècle sous l’impulsion d’un disciple Aïssâwî (Sîdî ‘Abderrahmân Tarî Chentrî) ou au XVIIIe siècle sous l’influence d’autres maîtres soufis marocains célèbres pour leurs pratiques extatiques (Sîdî ‘Ali ben Hamdûch ou Sîdî al-Darqâwî). Plus largement, le rituel de transe pratiqué par les Aïssâwa actuellement semble avoir été établit au fur et à mesure des siècles sous la triple influence du soufisme originel, de croyances animistes préislamiques et de la poésie arabe citadine, comme le Melhoun. En règle générale les Aïssâwa marocains se détachent de toutes spéculations intellectuelles et philosophiques du soufisme mais accordent une grande importance à l’aspect technique et esthétique de leur musique, de leurs litanies, de leurs poésies et de leurs danses rituelles. Ils considèrent leur cérémonie comme un espace de sauvegarde de divers éléments artistiques, symboliques, religieux et historiques de la culture marocaine.
La professionnalisation des musiciens Aïssâwa
Depuis le début des années 1990 apparaît au Maroc une professionnalisation du métier de musicien rituel et une commercialisation du sacré, phénomène entretenu par l'attitude plutôt favorable des pouvoirs publics vis-à-vis du travail informel. Dans ce contexte les orchestres Aïssâwa permettent aux Marocains qui en font partie de pallier une situation socio économique difficile. Effectivement, ces orchestres confrériques mettent en place une économie informelle qui permet de définir un intérêt collectif et de résoudre de nouvelles formes de prise en charge économique et sociale. C'est par la diffusion commerciale du répertoire musical soufi (mariage, festival, enregistrements etc.) et le commerce lié au sacré (divination, exorcisme etc.) que les Aïssâwa vivent aujourd'hui leur intégration sociale. Ce phénomène provoque, d’une part, l’apparition de nouvelles normes esthétiques (adaptation des oraisons dans la perspective d’enregistrements commerciaux et de concerts), et, d’autre part, l'oublie de la doctrine soufi originelle. Aussi, il est clair que la professionnalisation provoque une sévère concurrence entre les orchestres qui altère le lien social entre les disciples.
Les écrits sur les Aïssâwa
De nombreuses recherches antérieures et contemporaines se sont intéressées aux Aïssâwa, cette confrérie semble présenter un intérêt particulier dans la perspective d’une étude des contours du religieux dans les sociétés musulmanes. Les écrits antérieurs sur la confrérie sont en langue française et en langue arabe. Les premiers écrits arabes concernant les Aïssâwa sont des recueils biographiques et hagiographiques rédigés entre le XIVe et le XVe siècle par les biographes marocains comme Al-Ghazali, Ibn ‘Askar, Al-Fassi, Al-Mahdi et Al-Kettani. Ces textes, qui peuvent être manuscrits ou imprimés, nous informent d’une part de la filiation généalogique et spirituelle du fondateur de l’ordre, et, d’autre part, relatent les innombrables prodiges supposés avoir été réalisés par lui au bénéfice de ses sympathisants. Les auteurs arabes contemporains qui ont étudié le sujet sont Daoui, Al-Malhouni et Aïssâwî, qui n’est autre que le mezwâr actuel de la confrérie. Ceux-ci s’appliquent à resituer l’ordre religieux dans la tradition culturelle et religieuse du Maroc par l’étude de la biographie du fondateur, de sa doctrine spirituelle et des textes poétiques et liturgiques. Les premiers écrits français sur les Aïssâwa apparaissent dès la fin du XIXe siècle suite à l’installation de l’administration coloniale au Maghreb. La plupart des auteurs (à la fois des anthropologues et des sociologues) de cette époque sont Français. Citons Pierre-Jacques André, Alfred Bel, René Brunel, Octave Depont et Xavier Coppolani, Émile Dermenghem, Edmond Doutté, George Drague, Roger le Tourneau, louis Rinn (chef du Service Central des Affaires indigènes au Gouvernement Général en Algérie à la fin du XIXe siècle), Louis Massignon et Edouard Michaux-Bellaire. Ces trois derniers auteurs furent des officiers militaires de la Mission Scientifique de l’Administration des Affaires Indigènes et leurs écrits sont publiés dans les Archives marocaines et la Revue du Monde musulman. Parmi tous ces auteurs français, notons la présence d’un anthropologue finnois, Edward Westermarck, dont les différents ouvrages se consacrent à l’analyse du système de croyance et des rituels sociaux marocains. Hormis ces auteurs à l’approche scientifique, au Maroc et Algérie (il n’existe, depuis cette époque et jusqu’à ce jour, aucune étude consacrée aux Aïssâwa de Tunisie), les pratiques rituelles des Aïssâwa attirent l’attention et troublent considérablement les observateurs occidentaux dès le début du XIXe siècle. La confrérie est évoquée ici et là dans des ouvrages médicaux, des monographies, des livres scolaires, des peintures, des essais ou des récits de voyages. Ces différents écrits nous transmettent des textes au style toujours passionnel où le mépris pour ce type de religiosité est récurrent. La dimension spirituelle de la confrérie des Aïssâwa n’est à cette époque jamais abordée, sauf par Emile Dermenghem dans Le Culte des Saints dans l'islam Maghrébin (1951). Rappelons que ces textes d’alors ne peuvent que très rarement être neutres. En attribuant un cachet non musulman et archaïque à certaines confréries (comme les Aïssâwa mais aussi les Hamadcha et les Gnaoua), ces écrits légitiment d’une façon ou d’une autre les prérogatives françaises sur le Maghreb.
Les recherches scientifiques contemporaines
Certains auteurs d’histoire religieuse (Jeanmaire) et d’ethnomusicologie (Gilbert Rouget, André Boncourt) s’intéressent dès les années 1950 et jusqu'à aujourd'hui aux Aïssâwa. Ce n’est qu’après l’indépendance du Maroc (1956) et de l’Algérie (1962) que les sciences sociales contemporaines se penchent sur le sujet. De très nombreux articles (Belhaj, Daoui, Hanai, Nabti, Andezian) et de thèses (Al Malhouni, Boncourt, Lahlou, El Abar, Sagir Janjar, Nabti) ainsi que des films ethnographiques ont pour sujet les pratiques rituelles des Aïssawa marocains.
Nouvelles approches et perspectives
Pour les Aïssâwa algériens, les travaux de Sossie Andezian s’imposent comme incontournables. Dans son ouvrage Expériences du divin dans l’Algérie contemporaine (2001) résultant de plusieurs années d'enquêtes dans le sud de la France et en Algérie, Andezian analyse les processus de réinvention des actes rituels dans un contexte de changement sociopolitique en Algérie. Sa réflexion permet d'aboutir à une vision dynamique des rites mystico religieux tout en mettant en évidence l’évolution des rapports que des individus, marginalisés dans le champ religieux, entretiennent avec les institutions officielles et la religion scripturaire. Poursuivant la réflexion de Andezian, Mehdi Nabti a mené une enquête de terrain auprès des Aïssâwa du Maroc. Sa thèse de doctorat La confrérie des Aïssâwa en milieu urbain, Les pratiques rituelles et sociales du mysticisme contemporain apparaît comme une contribution significative à la socio-anthropologie sur le Maghreb actuel. Nabti montre le mode complexe de l’inscription de la confrérie dans un environnement marocain marqué par un pouvoir autoritaire (qui tente timidement de se libéraliser), un chômage endémique, le développement du tourisme et des progrès menaçant de l’islamisme. En s’immergeant comme musicien rituel au sein des orchestres Aïssâwa, Mehdi Nabti renouvelle l’approche des confréries de tradition soufie et apporte des données précieuses sur la structure de la confrérie, le dispositif rituel et les logiques d’affiliation à une organisation religieuse de type traditionnel dans une société musulmane moderne. Cet ouvrage, qui offre en outre une remarquable description iconographique, des relevés musicaux pointant le symbolisme ésotérique et un DVD documentaire, est la plus grande somme de connaissances que nous disposions actuellement sur le sujet. Mehdi Nabti codirige avec Haj Azedine Bettahi un orchestre de fusion - Aïssâwaniyya regroupant des jazzmen français et des musiciens Aïssawa – qui se produit en concert et donne des masterclasses.
Bibliographie en arabe
- AL-GHAZALI, Al-Mukhtassâr, 1550.
- IBN ‘ASKAR, Dawhat al-Nâchir, 1577, révisé par M. Hijji, 1976. Ce texte est traduit en français par A. Graulle sous le titre de La "Daouhat an-nâchir" de Ibn 'Askar : sur les vertus éminentes des chaikhs du Maghrib au dixième siècle, 1913.
- AL-FASSI, Ibtihâj al-qulûb. Ouvrage imprimé à Fès, sans mention de date.
- AL-MAHDI, Mumatî’ al-asmâ, 1336.
- AL-KETTANI, Salâwat al-anfâs, 1316.
- DAOUI, Mawassim Chaykh al-kâmil baïya al-aws wa al-yawn, 1994.
- AL MALHOUNI, Adwae ‘ala tasawwuf bî al-maghrib : tarîqa al-Aïsssâwiyya mamuzâjan. Min khilâl chi’r al-malhûn, al-hikâya cha‘biya sufiya, al-muradadât chafâhiya, ‘awayd turuqiyyin., 2003.
- AISSAWI AL-CHAYKH AL-KAMIL, Sîdî Muhammad ben Aïssa. Tarîqa wa zâwiya wa istimrariyya, 2004.
Bibliographie en français
- ANDEZIAN, Expériences du divin dans l’Algérie contemporaine (2001)
- ANDRE, Contribution à l'étude des confréries religieuses musulmanes (1956)
- BEL, La religion musulmane en Berbérie : esquisse d'histoire et de sociologie religieuses (1938)
- BELHAJ, La possession et les aspects théâtraux chez les Aïssaouas d’Afrique du Nord (1996)
- BONCOURT, Rituel et musique chez les 'Isawa citadins du Maroc (1980)
- BRUNEL, Essai sur la confrérie religieuse des Aïssaouas au Maroc (1926)
- DEPONT & COPPOLANI, Les confréries religieuses musulmanes (1897)
- DERMENGHEM, Le Culte des saints dans l’Islam maghrébin (1954)
- Essai sur la Hadra des Aïssaoua d’Algérie (1951)
- DOUTTE, Magie et religion en Afrique du Nord (1908)
- DRAGUE, Esquisse d’histoire religieuse au Maroc. Confréries et Zaouias (1950)
- ELABAR, Musique, rituels et confrérie au Maroc : les ‘Issâwâ, les Hamâdcha et les Gnawa (2005)
- JEANMAIRE, Dionysos (1951)
- LAHLOU, Croyances et manifestations religieuses au Maroc : le cas de Meknès (1986)
- LE TOURNEAU, Fès avant le protectorat : Étude économique et sociale d'une ville de l’Occident musulman, 1949. La vie quotidienne à Fès en 1900 (1965)
- MASSIGNON, Enquête sur les corporations musulmanes d’artisans et de commerçants au Maroc (1925)
- MICHAUX-BELAIRE, Les confréries religieuses au Maroc (1927)
- NABTI, La confrérie des Aïssâwa en milieu urbain. Les pratiques rituelles et sociales du mysticisme contemporain. (2007)
- Soufisme, métissage culturel et commerce du sacré. Les Aïssâwa marocains dans la modernité (2007)
- La lîla des Aïssâwa du Maroc, interprétation symbolique et contribution sociale (2006)
- RINN, Marabouts et Khouan, étude sur l’Islam en Algérie (1884).
- ROUGET, La musique et la transe, (1951)
- SAGHIR JANJAR, Expérience du sacré chez la confrérie religieuse marocaine des Isawa : contribution à l'étude de quelques aspects socioculturels de la mystique musulmane, 1984.
- WESTERMARCK, Les cérémonies du Mariage au Maroc (1921)
- Survivances païennes dans la civilisation mahométane (1935)
Liens externes
- Le site officiel des Aïssâwa d'Algérie : www.elaissaouiarzew.org
- Les recherches de Mehdi Nabti sur la confrérie des Aïssâwa du Maroc : confrérieaissawa.free.fr
- http://remmm.revues.org/document2466.html
- Le site de issawa Casablanca-Maroc http://www.lhajenassiri.com
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