- Le patois auvergnat
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Auvergnat
Auvergnat
auvernhatParlée en France Région Sud de la France Nombre de locuteurs 1,5 million [1] Typologie SVO
SyllabiqueClassification par famille - Langues indo-européennes
- Langues italiques
- Langues romanes
- Groupe occitano-roman
- Occitan
- Auvergnat(Dérivée de la classification SIL) Statut officiel Régi par aucun organisme officiellement reconnu Codes de langue ISO 639-1 oc ISO 639-2 oci ISO/DIS 639-3 (en) oci
SIL OCI[2] Échantillon Article premier de la Déclaration des Droits de l'Homme (voir le texte en français)
- Norme classique :
Totas las personas naisson lieuras e egalas en dignitat e en drèit. Son dotadas de razon e de consciéncia mas lor chau agir entre guessas dinc un eime de frairessa.
- Norme bonnaudienne :
Ta la proussouna neisson lieura moé parira pà dïnessà mai dret. Son charjada de razou moé de cousiensà mai lhu fau arjî entremeî lha bei n'eime de freiressà.
- Norme mistralienne :
Toutos las persounos naissou lieuros e egalos en dinhitat e en drèit. Sou doutados de razou e de counsciéncio, mas lour chau agi entre guessos dinc un eime de frairesso.
modifier L'auvergnat est un dialecte de l'occitan ou langue d'oc, parlé en France, dans une partie du Massif Central[2].
La « langue d'Auvergne » est par ailleurs le terme utilisé au Moyen Âge par l'université de Paris, pour désigner les écoliers, par l'Ordre du Temple, puis de Malte, pour grouper les chevaliers, du Nord et de l'Est du Massif Central.
Sommaire
Classification
L'auvergnat est un dialecte de l'occitan[3] classé dans l'ensemble nord-occitan : il partage en effet avec le limousin et le vivaro-alpin plusieurs caractéristiques, dont la palatalisation de ca/ga en cha/ja. Certains linguistes incluent l'auvergnat dans un groupe dialectal arverno-limousin commun avec le limousin[4],[5].
Il existe en Auvergne un courant régionaliste, autour du Cercle Terre d'Auvergne[6],[7], qui défend la thèse selon laquelle l'auvergnat serait une langue originale, fortement différenciée de l'occitan. Ce courant a développé une orthographe spécifique, la norme bonnaudienne.
Extension et variation interne
Les limites de l'auvergnat ne coïncident pas avec celles de l'actuelle région d'Auvergne, ni avec celles de la province traditionnelle d'Auvergne. Si la frontière linguistique avec les parlers d'oïl au Nord, et le francoprovençal, à l'Est, a été clairement délimitée[8],[9],[10], celle avec les autres dialectes ou variations du diasystème occitan varie selon les auteurs :
- Jules Ronjat[4] groupe l'auvergnat avec le limousin (il est suivi dans ce domaine par Jacques Allières[11]), pour redécouper immédiatement cet ensemble en trois sous-groupes: bas auvergnat, haut auvergnat et limousin. Ce regroupement entre auvergnat et limousin peut être questionné, notamment en termes de dialectrométrie : les études de Hans Goebl séparent nettement le limousin d'un ensemble regroupant auvergnat et une partie du vivaro-alpin[12].
- Roger Teulat[13] insiste sur le fait que l'appellation auvergnat entretient la confusion avec le nom de l'ancienne province, et tente de délimiter un “occitan du centre-nord” selon des isoglosses (zones 1 et 2 sur la carte).
- Pierre Bonnaud s'appuie sur la géographie (toponymie, limites administratives) pour définir un espace auvergnat bien plus étendu (ligne orange sur la carte)[14]. Il avance notamment la notion de “croissant à l'envers” [15] pour inclure dans l'auvergnat, à l'instar des parlers du Croissant du Bourbonnais, un ensemble de parlers généralement classés dans le languedocien (essentiel du gévaudanais)[4][16] malgré leur position au nord de l'isoglosse ca~cha. Il annexe aussi à l'auvergnat le vivaro-alpin parlé dans la région d'Yssingeaux (Haute-Loire) et la région limitrophe de la Loire (plateau de St Bonnet).Après avoir présenté l'auvergnat comme une mosaïque de parlers [17], il les divise, dans ses dernières publications[18], en trois sous-dialectes : auvergnat du nord, du centre et du sud.
- Jean Roux[19],[20] pour sa part revient sur la bipartition entre bas et haut auvergnat. Sa délimitation, qui est également celle d'Étienne Coudert[21], reprend celle de R. Teulat en l'étendant vers le Sud (zones 1, 2 et 2a de la carte).
- La délimitation avec le limousin fait aussi débat. Alors que la plupart des publications incluent dans l'auvergnat le tiers sud-est de la Creuse[22], la régionalisation pousse les mouvements renaissantistes du Limousin à inclure la totalité du département sous l'appellation de limousin[23].
- Alain Broc[24], enfin, reprend la tendance “régionaliste” de Pierre Bonnaud (une région actuelle, une modalité linguistique) en annexant à l'auvergnat le parler d'Aurillac, considéré comme languedocien-guyennais par Ronjat, et comme nord-languedocien par Alibert et Bec.
Il y a donc consensus sur l'inclusion dans l'auvergnat des zones suivantes :
- tout le département du Puy-de-Dôme ;
- une partie du département du Cantal : en gros l'arrondissement de Saint-Flour et Murat, la vallée de Cheylade, les planèzes
- la plus grande partie de la Haute-Loire
- les communes de Noirétable et La Chamba, à l'ouest du département de la Loire ;
- le nord-ouest du département de l'Ardèche.
La majorité des linguistes y ajoutent :
- le tiers sud-est du département de la Creuse
- le nord-est de la Corrèze (Ussel, Bort-les-Orgues)
- une frange septentrionale de la Lozère
Pierre Bonnaud inclut aussi dans l'auvergnat :
- le prolongement de l'auvergnat dans le Croissant
- une plus grande partie de la Lozère et de l'Ardèche
- l'Yssingelais (Haute-Loire) et la région de Saint Bonnet (Loire)
L'actuelle région d'Auvergne est donc globalement de langue d'oc, sauf le nord de l'Allier qui est de langue d'oïl.
Variation
On distingue en général deux variétés principales d'auvergnat :
- le nord-auvergnat (ou bas-auvergnat) dans le Puy-de-Dôme et l'Allier (Bourbonnais) et la Haute-Loire au nord de Brioude.
Le sud de l'Allier (Bourbonnais) constitue la partie orientale du Croissant, zone interférentielle qui a reçu des influences particulièrement fortes du français. Hormis l'accentuation tonique et la phonétique, les traits linguistiques auvergnats y restent dominants. Le Croissant englobe aussi la frange nord du domaine limousin. Voir aussi l'article Bourbonnais.
- le sud-auvergnat (ou haut-auvergnat) dans le Cantal, la Haute-Loire (avec une partie de l'Ardèche et la plus grande partie de la Lozère)
Dans sa grammaire[4], Jules Ronjat insiste sur le caractère de transition, vers le languedocien (aurillacois) et le limousin (bas-limousin), du parler de Pleaux. Pierre Bonnaud, pour sa part, propose une tripartition de l'auvergnat entre auvergnat septentrional, médian et méridional[18].
Histoire
Les traces d'un parler celtique, communément appelé Gaulois, à l'époque romaine sont nombreuses dans la toponymie du Puy-de-Dôme et du Cantal[25]. Le substrat celtique est donc plus important que dans le reste des pays d'Oc.
Vitalité et conscience linguistiques
On peut se faire une idée du degré de vitalité de l'auvergnat d'après un sondage de 2006, réalisé dans la région Auvergne[26].
La dénomination la plus répandue pour l'une ou l'autre des deux langues parlées en région Auvergne est le terme patois (78% de la population) au côté de termes plus régionalisés, une certaine conscience des identités culturelles émergeant au travers de dénominations telles que auvergnat (10%), occitan (8%), bourbonnais (5%) ou langue d’oc (4%).
La langue régionale, qu’elle soit d'oc (dans l'ensemble de la région Auvergne) ou d'oïl (au nord de l'Allier), représente une forte réalité de la région :
- 61% déclarent comprendre plus ou moins bien leur langue régionale dont 22% facilement ou parfaitement ;
- 42% déclarent savoir la parler plus ou moins bien dont 12% facilement ;
- 29% déclarent la lire plus ou moins bien dont 10% assez facilement ;
- 17% déclarent l’écrire plus ou moins bien dont 4% facilement.
Malheureusement une bonne partie de la population qui comprend ou parle un peu ou couramment, ne sait pas lire ni encore moins écrire.
La transmission de la langue se fait pour l'essentiel dans le cadre familial (grands-parents à 61%, ou encore l’entourage à 50%) avec une part très faible par le réseau institutionnalisé qu'est l'école (10%). Ici se pose le problème du rôle de l'État dans celle-ci puisque 40% des gens qui n’ont pas appris la langue à leurs enfants regrettent maintenant de ne l'avoir pas fait. Ce regret est encore plus fort chez les générations montantes (58% chez les moins de 35 ans). De plus le souhait d'apprendre est très présent. Il est le plus fort chez les moins de 35 ans (23%). Le désir de voir la langue être proposée à l'école est le plus fort dans les départements suivants : Haute-Loire (53%), Puy-de-Dôme (51%) et Cantal (74%). Le souhait que ses propres enfants apprennent la langue est très fort (41%) et se renforce chez les jeunes générations (58% chez les moins de 35 ans). 71% des habitants de la région se déclarent favorables au maintien et au développement de la langue et de la culture régionales, encore davantage chez les moins de 35 ans (76%). Pour ce faire, ils souhaitent voir différentes institutions jouer leur rôle :
- France 3 Auvergne devrait proposer des émissions en langue régionale à 54% ;
- la région (54%), l'Éducation nationale (43%), le ministère de la culture (42%) et les communes sont vus par les habitants de l'Auvergne comme étant les acteurs légitimement en devoir de transmettre et de développer leur langue et leur culture.
Orthographes
L'auvergnat possède diverses écritures[27] :
- La norme classique, mise au point par Louis Alibert, propose un système graphique (orthographe) qu'il a développé tout d'abord pour le languedocien mais qui a été depuis lors adapté aux autres dialectes de l'occitan. C'est une graphie qui tend vers l'unité (1 graphème correspond à plusieurs prononciations possibles) et ne note donc pas tous les particularismes.
- La norme bonnaudienne ou écriture auvergnate unifiée (EAU) ou graphie arverne est apparue en 1973. Elle est une rupture volontaire avec la norme classique. Son principal promoteur est Pierre Bonnaud, qui dirige le Cercle Terre d'Auvergne. Ce système propose une norme exclusivement centrée sur l'espace auvergnat, en transcrivant le plus phonétiquement possible la langue parlée dans sa variété géographique en se basant sur une orthographe inspirée de celle du français.
- La norme mistralienne, adaptée à la fin du XIXe siècle par L'Escolo Auvernhato (elle correspond, selon ses partisans, à l'écriture originale de l'auvergnat, inchangée depuis l'origine de la langue) est aujourd'hui d'un usage limité.
Revues
La revue la plus ancienne à encore paraître en auvergnat est La Cabreta qui paraît tous les deux mois à Aurillac. Elle est écrite à cent pour cent en langue d'oc, majoritairement en aurillacois, et minoritairement en auvergnat. Mais il y a des articles en auvergnat à proprement parler dans chaque numéro. Que ce soit en aurillacois ou en auvergnat, La Cabreta est à plus de 80 % en graphie classique et à 15 à 20 % en graphie félibréenne.
En basse Auvergne paraît la revue Bizà Neirà, très irrégulière dans sa parution, et majoritairement en français. La partie auvergnate est en norme bonnaudienne.
L'autre revue de Basse Auvergne est Parlem !, éditée par l'Institut d'études occitanes. Elle paraît quatre fois par an à Thiers[28].
Écrivains en Auvergnat
Recueils
(par ordre chronologique)
- Abbé Caldaguès, Recueil de Poésies auvergnates, Clermont, 1733;
- Joseph Pasturel, Poésies auvergnates, Riom, 1733;
- François Pesant, Noëls, Clermont, 1739
- Abbé Labouderie, La Parabole de l'enfant prodigue, en patois auvergnat, Paris, 1825;
- Albert Dauzat, Contribution à la littérature orale de la Basse-Auvergne, Étude divisée en 4 parties : contes et légendes, chansons et bourrées, noëls et prières, proverbes, dictons et formulettes. Airs notés, paroles en patois avec la traduction française, 1938, in-8°, 120 pp.
Auteurs
- Pierre Bonnaud
- Daniel Brugès
- François Cognéras
- Étienne Coudert
- Josiane Guillot
- Andrée Homette
- Karl-Heinz Reichel
- Jean Roux
- Henri-Antoine Verdier, Mémoires d'un papi auvergnat, texte en dialecte auvergnat et en français, 2000, éditons de Borée.
Poètes
- Pierre Biron « Norib » (1861-1941), La moustiara, Garba de pouemos, Noubèlo garbo de pouemos (nombreux poèmes éparpillés notamment dans le journal Le Courrier d'Auvergne) ;
- Joan de Cabanas ;
- Louis Delhostal (1877-1933), félibre cantalien ;
- Amable Faucon, La Henriade de Voltaire, mise en vers burlesques par Faucon, Riom ; 1798; Le Conte des deux perdrix par le même ;
- Juon Mori Gaston (1912-), Vielhs moulets e bielhos cansous, Lo consou de Piorrounèl, Cur d'Oubernhat ;
- Roy Gelles, Le Tirage, poème, Clermont, 1836; Le Maire compétent, par le même; Clermont, 1841 ;
- Camille Gandilhon Gens d'Armes ;
- Fernand Prax (18??-1980), Historios de toutos menos, Mes pouemos ;
- Ravel, La Paysade, poème héroïque;
- Arsène Vermenouze ;
- Jean-Baptiste Veyre, (instituteur à Saint-Simon (Cantal)), Les Piaoulats d'un reïpetit, recueil de poésies patoises, 1860, Aurillac, imprimerie Picut, in-8°., 136 p.
Notes et références
- ↑ La précédente édition du site Ethnologue.com évoque, pour l'auvergnat, un nombre de 1 315 000 locuteurs en 2004, nombre mis en doute dans l'Atlas interactif UNESCO des langues en danger dans le monde (mise à jour décembre 2008), dans ces termes : « 1 315 000 (2004 Ethnologue figure without source reference, perhaps grossly inflated) ».
- ↑ a et b Occitan a language of France: Dialects: Auvergnat (Auverne, Auvernhas), Gascon, Languedocien (Langadoc, Languedoc, Lengadoucian), Limousin (Lemosin), Provençal (Mistralien, Provençal, Prouvençau). Highly fragmented dialect situation, with limited intelligibility between some varieties.
- ↑ Pierre Bec, La langue occitane, Paris, PUF, 1994
- ↑ a , b , c et d Jules Ronjat, Grammaire istorique des parlers provençaux modernes, Montpellier, 1930-1941
- ↑ Jacques Allières, Manuel de linguistique romane, Paris, Honoré Champion, 2001
- ↑ Précédemment Cercle occitan d'Auvergne Auvernhà Tarà d'Oc, puis Cercle terre d'Auvergne, cf. Présentation du CTA sur le site du CTHS
- ↑ Site web du CTA
- ↑ Charles de Tourtoulon et Octavien Bringuier, Étude sur la limite géographique de la langue d’oc et de la langue d’oïl (avec une carte), Paris: Imprimerie Nationale - rééd. 2004, Masseret-Meuzac: Institut d’Estudis Occitans de Lemosin/Lo Chamin de Sent Jaume
- ↑ Simone Escoffier, La rencontre de la langue d’oïl, de la langue d’oc et du franco-provençal entre Loire et Allier: limites phonétiques et morphologiques [thèse], Mâcon: impr. Protat [éd. identique de la même année: coll. Publications de l’Institut de Linguistique Romane de Lyon-vol. 11, Paris: Les Belles Lettres]
- ↑ Dany Hadjadj, Parlers en contact aux confins de l'Auvergne et du Forez, Presses universitaires Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 1983, ISBN 978-2-87741-023-6
- ↑ Jacques Allières, Manuel de linguistique romane, Paris : Honoré Champion, 2001
- ↑ Hans Goebl, Regards dialectrométirques sur les données de l'Atlas linguistique de France (ALF): relations quantitatives et structures de profondeur et Site sur la dialectrométrie à l'Université de Salzbourg
- ↑ Roger Teulat, "Per una definicion d'un espaci occitan del centre-nòrd (auvernhat)", Quasèrns de Lingüistica Occitana 10, Beaumont d'Auvergne, 1981, ISSN 0338-2419
- ↑ Pierre Bonnaud, "Géographie linguistique. L'exemple de l'Auvergne" in Revue d'Auvergne, 87, 4, 1973 pp 287-339
- ↑ Pierre Bonnaud, le “Nord-Occitan”, in Notre langue maternelle, Orthez: Per Noste, 1975
- ↑ Charles Camproux, Essai de géographie linguistique du Gévaudan, Publications de la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Montpellier, 1962
- ↑ par exemple dans l'introduction de son Grand dictionnaire français-auvergnat, voir la bibliographie
- ↑ a et b in Pierre-François Aleil, Pierre Bonnaud, Eric Bordessoule, Caroline Roux, Pierre Charbonnier, Auvergne, Bonneton, 2005
- ↑ Jean Roux, Vocabulaire occitan d'Auvergne et du Velay, Clermont-Ferrand : IEO et CREO Auvergne, 1984
- ↑ Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne : Assimil, 2005
- ↑ Étienne Coudert, Parlem occitan, Aurillac : Ostal del libre, 200x
- ↑ Atlas de la Creuse, en ligne sur le site du Conseil général de la Creuse
- ↑ Voir le numéro spécial sur la littérature occitane en Limousin de la Machine à feuilles, édité par le centre régional du livre en Limousin
- ↑ Alain Broc, La conjugaison du Haut-Auvergnat, Aigo Vivo, 2008
- ↑ Albert Dauzat leur consacre plusieurs chapitres dans La Toponymie française
- ↑ Enquête de l'IFOP en 2006 pour le compte de l'Institut d'études occitanes de la Région Auvergne.
- ↑ Graphical variants of Occitan, projet Multext-Cataloc
- ↑ Anciens numéros en ligne
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Henri Doniol, Les patois de la Basse Auvergne, leur grammaire et leur littérature, Maisonneuve, 1877 (Livre intégral sur archive.org)
- Jean Roux, L'auvergnat de poche, Assimil, 2002 (ISBN 2700503198)
- Pierre-François Aleil, Pierre Bonnaud, Eric Bordessoule, Caroline Roux, Pierre Charbonnier, Auvergne, Christine Bonneton, 2005 (ISBN 9782862533315) (aperçu limité en ligne)
- Pierre Bonnaud, De l'Auvergne, Éditions Créer, 2003 (ISBN 9782848190013) (aperçu limité en ligne)
- Pierre Bonnaud, Nouveau dictionnaire général français-auvergnat, Éditions Créer, 1999 (ISBN 9782909797328) (aperçu limité en ligne)
- Étienne Coudert, Parlar Occitan - Auvergne et Velay, Ostal del Libre / Parlem, 2004 (ISBN 2-914662-02-5)
- Karl-Heinz Reichel, Dictionnaire général auvergnat-français, Éditions Créer, 2005 (ISBN 9782848190211) (aperçu limité en ligne)
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