- Le Mari de l'Indienne (film, 1914)
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Le Mari de l'Indienne
Une scène du film.
Données clés Titre original The Squaw Man Réalisation Cecil B. DeMille
Oscar ApfelScénario Cecil B. DeMille
Oscar Apfel
d'après la pièce éponyme d'Edwin Milton RoyleActeurs principaux Dustin Farnum Sociétés de production Jesse L. Lasky Feature Play Company Pays d’origine États-Unis Genre Western Sortie 1914 Durée 74 minutes (5 ou 6 bobines) Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le Mari de l'Indienne (The Squaw Man) est un western américain réalisé par Cecil B. DeMille et Oscar Apfel, d'après la pièce homonyme d'Edwin Milton Royle et ayant pour vedette Dustin Farnum.
Dans un contexte de domination de la Motion Picture Patents Company à l'est des États-Unis, de plus en plus de films sont tournés dans l'ouest pour échapper à ses règles. Le Mari de l'Indienne est le premier long métrage tourné à Hollywood.
Pour produire le film, Jesse L. Lasky, Samuel Goldwyn et Cecil B. DeMille fondent la Jesse L. Lasky Feature Play Company, qui deviendra plus tard la Paramount Pictures suite à sa fusion avec la Famous Players d'Adolph Zukor.
Sommaire
Synopsis
James Wynnegate, un officier de l'armée anglaise, est accusé de détournement de fonds alors que le coupable est son propre frère. Il s'échappe vers l'Ouest des États-Unis et rencontre une Indienne, Nat-U-Rich, qui lui sauve deux fois la vie. Wynnegate se marie à Nat-U-Rich qui lui donne un fils. Lorsque le frère de Wynnegate meurt, il confesse sa faute et Wynnegate est finalement blanchi de toutes les accusations dont il faisait l'objet en Europe. Entre-temps, Nat-U-Rich commet un meurtre avant de se suicider, laissant donc son mari seul avec leur fils. Après sa rencontre avec son nouvel amour, Lady Diana, Wynnegate décide de rentrer en Angleterre avec elle[1].
Fiche technique
Sauf mention contraire ou complémentaire, la fiche technique est issue du livre Cecil B. DeMille[2].
- Titre français : Le Mari de l'Indienne
- Titre original : The Squaw Man (littéralement « l'homme de la squaw »)
- Réalisation : Oscar Apfel et Cecil B. DeMille[3]
- Scénario : Oscar Apfel et Cecil B. DeMille[4], d'après la pièce éponyme d'Edwin Milton Royle[3],[5] adaptée par Oscar Apfel[6]
- Société de production : Jesse L. Lasky Feature Play Company
- Production : Jesse L. Lasky et Cecil B. DeMille[4]
- Direction artistique : Wilfred Buckland
- Photographie : Alfred Gandolfi[4],[6] et Alvin Wyckoff
- Montage : Mamie Wagner
- Budget : 15 000 $[7]
- Pays : États-Unis
- Format[8] : Noir et blanc - Muet - 1,33:1 ou 1,37:1[6] - 35 mm[6],[9]
- Longueur de pellicule : 5 ou 6[1],[6],[9] bobines
- Durée : 74 minutes[8]
- Genre : Western[6], mélodrame[10],[11]
- Date de sortie : États-Unis : 15[12],[13] ou 23 février 1914[6]
- Éditions DVD :
Distribution
Sauf mention contraire cette liste artistique est établie à partir du livre Cecil B. DeMille[2].
- Dustin Farnum : James Wynnegate
- Winifred Kingston : Lady Diana
- Dick La Reno : Big Bill
- Red Wing : Nat-U-Ritch
- Richard L'Estrange : Grouchy
- Foster Knox : Sir John
- Monroe Salisbury : Sir Henry, Comte de Kerhill
- Joseph Singleton : Tabywana
- William Elmer : Cash Hawkins
- Fred Montague : M. Petrie
- Carmen De Rue : Hal
- Harry A. Hiscox : Fletcher
- Gordon Sackville : le capitaine du bateau
- Madame La Reno : la femme du capitaine du bateau
- Dick La Reno Jr. : le fils du capitaine du bateau
- F. O. Galvez : le majordome
- W. J. Burns : Shorty
- Milton Brown : Bud Hardy
- Ed Lewis : Nick
- Thomas Figee : Cowan
- Mme A. W. Filson : la douairière Lady Elizabeth Kerhill[4],[15]
- Haidee Fuller : Lady Mabel Wynnegate[4],[15]
- Art Acord : un citadin[4]
- Cecil B. DeMille : le vendeur de bière[4]
- Cecilia de Mille : une enfant[4]
- Raymond Hatton[4]
- Hal Roach : un citadin[4]
Genèse et production du film
Contexte d'expansion du cinéma
Au début du XXe siècle, le cinéma est essentiellement un divertissement dont les cibles sont les personnes de la classe moyenne[16]. Aux États-Unis, les films sont diffusés dans des Nickelodeons qui sont éparpillés un peu partout dans les rues des grandes villes[17]. Ils sont arbitrairement limités à une ou deux bobines par la Motion Picture Patents Company, le trust dirigé par Thomas Edison et contrôlant l'industrie naissante du cinéma[18]. Afin d'échapper à la juridiction de la Motion Picture Patents Company, qui sévit à l'Est du pays, des équipes commencent progressivement à faire des films dans l'Ouest du pays (mais pas encore à Hollywood).
En 1912, Adolph Zukor ouvre une brèche en produisant un long métrage français qui outrepasse les limites de la Motion Picture Patents Company avec quatre bobines[19] : La Reine Élisabeth de Louis Mercanton, avec en vedette Sarah Bernhardt[19],[20],[21], véritable star du début du siècle. Ce film rencontre un grand succès et marque un tournant pour les comédiens de l'époque. En effet, avant La Reine Élisabeth, il était jugé indigne pour eux de jouer dans un film, le cinéma étant considéré comme la distraction des incultes[16], au contraire du théâtre, et donc voué à disparaître[22]. La présence de Sarah Bernhardt dans un film change la mentalité des comédiens qui estiment désormais qu'un tel choix n'est finalement pas déshonorant[16]. Cette réussite donne une nouvelle perspective à Jesse L. Lasky, un producteur et imprésario au bord de la faillite, avec la possibilité de faire des films aussi longs que des pièces de théâtre[23].
Naissance du projet
En 1913, peu de temps après avoir été convaincus par Samuel Goldwyn de tenter leur chance dans le cinéma[24],[25], Jesse L. Lasky et son associé, Cecil B. DeMille, proposent à Dustin Farnum, un acteur de théâtre reconnu[26], d'être la tête d'affiche d'un film qui durerait plus d'une heure[23]. Le film en question serait une adaptation d'une pièce à succès d'inspiration « westernienne » de 1905[1], The Squaw Man[5],[11],[27], écrite par Edwin Milton Royle dont Lasky a obtenu les droits d'adaptation pour le cinéma pour seulement 15 000 $[3],[25]. Cecil B. DeMille reprend ainsi un des succès de sa carrière théâtrale[28], tout comme Dustin Farnum, qui tenait déjà le rôle-titre dans la pièce[10] et qui accepte la proposition de Lasky et DeMille mais refuse de prendre 25 % des parts de la société nouvellement créée, la Jesse L. Lasky Feature Play Company, préférant la somme fixe de 5 000 $[3],[26]. L'avenir de la société démontrera qu'il aurait gagné beaucoup plus d'argent avec le premier contrat proposé par Lasky et DeMille.
En route pour Hollywood
Le tournage du film est d'abord envisagé dans le New Jersey mais l'endroit semble peu approprié pour un film de cow-boys et d'Indiens[3], et la mainmise du trust dirigé par Thomas Edison sur l'industrie cinématographique sur la côte Est des États-Unis pousse le nouveau studio à tourner leur film ailleurs[29]. Finalement, tandis que Jesse L. Lasky et Samuel Goldwyn restent à New York, Cecil B. DeMille part avec son équipe pour Flagstaff, en Arizona. Dans le train qui mène l'équipe vers l'ouest du pays, DeMille et Oscar Apfel, un réalisateur de New York[30] ayant travaillé auparavant pour l'Edison Manufacturing Company, la Mutual Film et Pathé Frères[11], écrivent un script de vingt pages afin d'avoir une base de travail pour le futur film[31]. Arrivés à destination, ils sont pris par une tempête de neige poussant l'équipe à continuer son chemin vers Hollywood[3],[26], bourgade accueillant déjà le réalisateur D. W. Griffith[32] auteur du premier film tourné dans le village, le court métrage In Old California[33]. C'est ainsi que le 22 décembre 1913, DeMille loue une grange (connue aujourd'hui sous le nom de Lasky-DeMille Barn), au coin des rues Selma et Vine, aménagée en studio par la Burns and Revier Studio and Laboratory pour 250 $ par mois[34],[35] (75 $ selon une autre source[3]).
Tournage
Le tournage de ce qui sera le premier long métrage tourné à Hollywood[3],[34],[35], futur lieu mythique du cinéma américain, débute sous la direction de Cecil B. DeMille le 29 décembre 1913 avec un budget alloué de 15 000 $[7]. Avant cette date, DeMille a passé dix ans dans le théâtre comme acteur et dramaturge[36] mais n'a pour seule expérience cinématographique qu'une formation d'une journée au sein du studio d'Edison où il avait observé un metteur en scène et son opérateur en train de tourner une scène[37]. Du fait de cette inexpérience dans le cinéma, il collabore avec Oscar Apfel[1],[3],[38], un réalisateur qui fait des films depuis 1911[39]. Les deux réalisateurs se partagent alors les tâches, DeMille dirigeant les acteurs et Apfel s'occupant de l'aspect technique de la réalisation[40].
En plus de Dustin Farnum, la vedette du film, l'actrice britannique Winifred Kingston a été engagée depuis New York pour jouer le rôle de Lady Diana. Les deux comédiens se marieront quelques années plus tard[1],[41]. Le rôle de Nat-U-Ritch est attribué à une véritable Amérindienne, Red Wing[1], actrice originaire de la tribu des Winnebagos, habituée à ce genre de rôle depuis 1909 et dont Le Mari de l'Indienne sera l'un des derniers films de sa courte carrière[42]. Parmi les acteurs retenus figure également Hal Roach, un futur grand producteur, payé 5 $ par jour pour jouer dans le film[29]. Pour économiser le salaire journalier de 3 $ pour un figurant, Cecil B. DeMille joue lui-même le vendeur de bière[24].
Après les premiers coups de manivelle, Cecil B. DeMille se rend compte de la fragilité des films négatifs et décide alors que chaque scène sera tirée en deux exemplaires[43]. Cette précaution s'avère payante le jour où une pellicule est retrouvée déchirée et piétinée[43]. Suite à cette histoire, DeMille reçoit de temps en temps des lettres de menaces de mort venant du trust d'Edison[43] et se fait même tirer dessus à deux reprises lors de son trajet le menant de chez lui à la grange[44].
Pendant le tournage, Lasky arrive de New York pour observer le travail qui est fait. Les compte-rendus qu'il fait à Goldwyn sont si enthousiastes que ce dernier fait en sorte d'obtenir une avance de 60 000 $ sur les futurs droits de diffusion[45] (40 000 $ selon une autre source[5]). En effet, Cecil B. DeMille et Oscar Apfel usent de techniques encore peu exploitées à cette période comme les mouvements de caméra ou des intertitres pour accompagner le spectateur dans sa compréhension de l'histoire[11]. Grâce au travail de Wilfred Buckland, l'ancien directeur artistique de David Belasco, Cecil B. DeMille a la possibilité d'explorer une voie plus artistique qu'à l'accoutumée. Avec son directeur de la photographie, il joue avec les nuances de la lumière afin de donner un ton plus dramatique que les films habituellement tournés[45]. Ce jeu de lumière faible (le « low-key ») est notamment utilisé dans la scène qui nous montre la relation « taboue » entre James Wynnegate et Nat-U-Ritch, le Blanc et l'Indienne. Cette séquence annonce d'ailleurs la méthode qu'emploiera DeMille pour exprimer les dilemmes moraux dans ses futurs films[11]. Quand Samuel Goldwyn verra le résultat de ce travail de lumière dans les films suivants, il se plaindra à DeMille qu'il ne pourra jamais vendre de films aussi sombres. Cecil B. DeMille rétorquera : « Dites-leur que c'est un éclairage à la Rembrandt »[45],[46]. Goldwyn vendra finalement les droits plus chers pour « extra artistique »[45],[46]. C'est ainsi que Buckland et son équipe introduiront au fur et à mesure l'éclairage artificiel dans une industrie qui est alors dépendante de la lumière du soleil[45].
Le Mari de l'Indienne est finalement réalisé en 18 jours[3].
Réception et postérité
Pour la sortie du film, une avant-première est organisée à Los Angeles[44]. Cette soirée, qui s'annonçait triomphale pour la petite société, se finit en désillusion. Lors des premières secondes de projection, on remarque que l'image est sautillante, rendant le film inexploitable[44]. Bien qu'il soit membre du trust, Siegmund Lubin, un homme d'affaires de Philadelphie, propose son aide à Cecil B. DeMille. Ses techniciens découvrent que le souci est lié à la perforation de la pellicule[44]. Le problème résolu, Le Mari de l'Indienne sort finalement en février 1914. Malgré sa longueur de six bobines[1], le film est un franc succès et rapporte dix fois plus que son coût de production[3]: il aurait rapporté entre 200 000 $[24] et 244 700 $[6] avec le prix d'une place à dix cents[24]. Le travail d'Oscar Apfel y est immédiatement reconnu comme le suggère la critique dans le Moving Picture World : « Je n'ai pas vu le nom d'Oscar Apfel […] mais je reconnais son œuvre sans difficulté »[40]. Le New York Dramatic Mirror ajoute : « On présume que le premier responsable de cette fiction habilement dirigée est Cecil B. DeMille, mais cela ne doit pas porter atteinte à l'honneur dû à Oscar Apfel qui est à l'origine du plus gros du travail »[40].
Cette réussite permet à la compagnie de lancer de nouvelles productions après l'achat[47] et l'agrandissement de la grange, lequel rend possible la réalisation simultanée de plusieurs films[45]. Suite au succès du Mari de l'Indienne, Jesse L. Lasky reçoit de nombreux messages de félicitations dont un provenant d'Adolph Zukor[3],[48]. Lasky invite alors Zukor à déjeuner, une rencontre qui marque le début d'une longue amitié[25],[48] sur laquelle débouchera finalement la création de la Paramount Pictures.
L'historien du cinéma Sumiko Higashi souligne les débuts d'une nouvelle méthode de fabrication des films avec Le Mari de l'Indienne : « Le style cinématographique d'Apfel est, d'un point de vue technique, très évolué et se distingue par une profondeur composée par un grand nombre de plans moyens (cadrage se situant entre le gros plan et le plan large), de mouvements de caméra pour permettre un recadrage, de montages parallèles, […] de superposition de plans et l'utilisation de l'écran divisé (split screen), ainsi que des intertitres pour situer l'action et pour les dialogues. Toutes les caractéristiques que posséderont les futurs films de DeMille »[11]. Cependant, avec le recul, le film ne reste pas dans les annales à cause de ses qualités intrinsèques[10], étant même plutôt ennuyeux pour une personne du XXIe siècle[24], mais avant tout parce qu'il est à l'origine de la création de Paramount, des tournages à Hollywood et de la carrière cinématographique de Cecil B. DeMille. Le film est parfois cité parmi les films pionniers des débuts du western[49],[50], voire considéré à tort comme le premier long métrage du genre[51] alors que quelques autres longs métrages de western étaient sortis en 1913, le premier étant Arizona (6 bobines)[50],[52].
Place du film dans la carrière de Cecil B. DeMille
Dans la carrière de DeMille, Le Mari de l'Indienne a une importance qui va au-delà du fait qu'il s'agisse de sa première réalisation. Cette histoire a été un de ses sujets privilégiés puisqu'il en a réalisé deux autres adaptations. Il a d'abord signé un premier remake muet en 1918, version sortie en France sous le titre Un cœur en exil[53], avec Elliott Dexter reprenant le rôle principal. En 1931, il reprend l'histoire dans une version parlante, également connue sous le titre The White Man[49], film qu'il réalise alors pour le compte de la Metro-Goldwyn-Mayer, avec Warner Baxter comme premier rôle. La première version de 1914 marque d'ailleurs le début d'une importante collaboration entre DeMille et la future Paramount, pour qui il réalisera la majorité de sa filmographie[36]. Sa troisième version du film en 1931 sera par ailleurs sa dernière réalisation pour la MGM[49], au terme de l'unique et courte période d'infidélité de DeMille avec la Paramount.
Le Mari de l'Indienne inaugure en outre un des nombreux aspects de la filmographie de DeMille, puisque ce dernier réalisera d'autres westerns jusque dans les années 1940[28], dont les plus importants sont Une aventure de Buffalo Bill (1936) et Pacific Express (1938)[36], contribuant ainsi à l'histoire du genre. Le genre du western est celui qu'il privilégie au début de sa carrière puisqu'il en tourne une dizaine en à peine plus d'un an à la suite du Mari de l'Indienne[28], dont une partie est à nouveau co-réalisée avec Oscar Apfel.
Cette adaptation d'une pièce de théâtre marque aussi une transition entre les carrières théâtrale et cinématographique de Cecil B. DeMille, qui prend alors pour devise : « Tournez des pièces prodigieuses avec des acteurs de premier ordre »[54]. La réputation du réalisateur bénéficiera également de la légende selon laquelle Le Mari de l'Indienne fut le premier film tourné à Hollywood, rumeur qu'il ne démentira jamais[36], oubliant volontairement le court métrage de Griffith.
Voir aussi
Bibliographie
- Ouvrages thématiques
- Adolph Zukor et Dale Kramer, Le public n'a jamais tort, Corrêa, 1954
- Jean-Loup Passek et Patrick Brion, D.W. Griffith - Le Cinéma, Cinéma/Pluriel - Centre Georges Pompidou, 1982, 216 p. (ISBN 2864250357)
- John Douglas Eames, La Fabuleuse histoire de la Paramount, Celiv, 1985
- (en) Sumiko Higashi, Cecil B. DeMille and American culture: the silent era, University of California Press, 1994, 264 p. (ISBN 0520085574)
- Michel Mourlet, Cecil B. DeMille, Durante, 2002, 351 p. (ISBN 2912400333)
- Neal Gabler, Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Calmann-Lévy, 2005, 564 p. (ISBN 9782702135075)
- (en) Marian Gibbons et James C. Simmons, Hooray For Hollywood: Marian Gibbons and the Founding of Hollywood Heritage, Newman Press, 2006, 226 p. [lire en ligne]
- Ouvrages généraux sur le cinéma
- (en) Phil Hardy, The Aurum Film Encyclopedia, Aurum Press, 1983 (ISBN 9780906053577)
- Jacques Legrand, Pierre Lherminier et Laurent Mannoni, Chronique du cinéma, Éditions Chronique, 1992 (ISBN 9782905969552)
- Bernard Rapp et Jean-Claude Lamy (dir.), Dictionnaire des films, Éditions Larousse, 1995, 1599 p. (ISBN 2037500041)
- Michel Ciment, Jean-Claude Loiseau et Joël Magny (dir.), La Petite Encyclopédie du cinéma, Paris, Réunion des musées nationaux / éd. du Regard, coll. « La Petite Encyclopédie », 1998 (ISBN 2711836460)
- Jean A. Gili, Charles Tesson, Daniel Sauvaget, Christian Viviani (dir.), Les Grands Réalisateurs, Paris, Éditions Larousse, coll. « Comprendre & reconnaître », 2006 (ISBN 978-2035055637)
Articles connexes
- Hollywood Heritage Museum
- In Old California, film de D. W. Griffith, le premier court métrage réalisé à Hollywood.
Liens externes
- [vidéo] Visionner un extrait du Mari de l'Indienne en ligne sur YouTube
- Le Mari de l'Indienne sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- Le Mari de l'Indienne (film, 1914) sur AlloCiné
- (en) Fiche du film sur le site Allmovie
Notes et références
- (en) Fiche du film sur le site officiel de Cecil B. DeMille, page consultée le 1er septembre 2009.
- Cecil B. DeMille, p. 269.
- La Fabuleuse histoire de la Paramount, p. 10.
- (en) Équipe complète du film sur IMDb, page consultée le 1er septembre 2009.
- Chronique du cinéma, p. 141.
- (en) Fiche du film sur Silent Era, page consultée le 1er septembre 2009.
- Hooray For Hollywood: Marian Gibbons and the Founding of Hollywood Heritage, p. 136.
- (en) Fiche du film sur IMDb, page consultée le 1er septembre 2009.
- (en) Spécification technique du film sur IMDb, page consultée le 1er septembre 2009.
- Dictionnaire des films, pp. 866 et 867.
- Cecil B. De Mille and American Culture: The Silent Era, p. 13.
- (en) Date de sortie du film sur IMDb, page consultée le 1er septembre 2009.
- (en) Fiche du film sur le site de l'American Film Institute, page consultée le 1er septembre 2009.
- (en) DVD details sur IMDb. Consulté le 15 octobre 2009
- (en) Liste artistique du film sur le site de l'American Film Institute, page consultée le 2 septembre 2009.
- La Fabuleuse histoire de la Paramount, p. 8.
- (en) Article sur les Nickelodeons sur The Nostalgia League, page consultée le 1er octobre 2009.
- La Fabuleuse histoire de la Paramount, p. 7.
- Le public n'a jamais tort, p. 66.
- Le public n'a jamais tort, p. 67.
- Le public n'a jamais tort, p. 69.
- Le public n'a jamais tort, p. 62.
- La Fabuleuse histoire de la Paramount, p. 9.
- Hooray For Hollywood: Marian Gibbons and the Founding of Hollywood Heritage, p. 137.
- Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, p. 49.
- Le public n'a jamais tort, p. 129.
- Cecil B. DeMille, p. 37.
- Les Grands Réalisateurs, p. 49
- (en) Anecdotes liées au film sur IMDb, page consultée le 1er septembre 2009.
- Hooray For Hollywood: Marian Gibbons and the Founding of Hollywood Heritage, pp. 136 et 137.
- Cecil B. DeMille, p. 38.
- D.W. Griffith - Le Cinéma, p. 12.
- (en) Anecdotes lié au film In Old California sur IMDb, page consultée le 1er octobre 2009.
- (en) Frise chronologique de Marc Wanamaker (historien du musée) sur le site du Hollywood Heritage Museum, page consultée le 1er septembre 2009.
- (en) « The Hollywood Heritage Museum (The DeMille Barn) » par Gary Wayne sur Seeing Stars in Hollywood, page consultée le 1er septembre 2009.
- La Petite Encyclopédie du cinéma, p. 226.
- Cecil B. DeMille, p. 36.
- Cecil B. DeMille, p. 42.
- (en) Filmographie d'Oscar Apfel en tant que réalisateur sur IMDb, page consultée le 1er septembre 2009.
- Cecil B. De Mille and American Culture: The Silent Era, p. 14.
- (en) Fiche biographique de Dustin Farnum sur IMDb, page consultée le 1er septembre 2009.
- (en) Filmographie de Red Wing sur IMDb, page consultée le 20 octobre 2009.
- Cecil B. DeMille, p. 39.
- Cecil B. DeMille, p. 40.
- La Fabuleuse histoire de la Paramount, p. 11.
- Cecil B. DeMille, p. 44.
- Cecil B. DeMille, p. 41.
- Le public n'a jamais tort, p. 130.
- The Aurum Film Encyclopedia, Volume One, « The Western », p. 33
- (en) Western Films sur filmsite.org. Consulté le 5 février 2010
- La Petite Encyclopédie du cinéma, p. 52.
- Quid 2004, Robert Laffont, 2003 p. 377
- Titre choisi pour la version française de l'époque selon l'Encyclopédie Alpha du cinéma, volume 6 (« Le western, le cinéma social et politique »), éd. Alpha, 1980, p. 4.
- (en) « Make prodigious plays with preeminent players », cité et traduit en français par Roger Boussinot, in L'Encyclopédie du cinéma, vol. 1 (A-E), Bordas, 1989, p. 492
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