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La Bazouge-de-Chemeré
La Bazouge-de-Chemeré Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Mayenne Arrondissement Laval Canton Meslay-du-Maine Code Insee abr. 53022 Code postal 53170 Maire
Mandat en coursGabriel Gélineau
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez Démographie Population 504 hab. (2006[1]) Densité 20 hab./km² Gentilé Bazougéen, Bazougéenne Géographie Coordonnées Altitudes mini. 58 m — maxi. 112 m Superficie 24,84 km² La Bazouge-de-Chemeré est une commune française, située dans le département de la Mayenne et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
Le territoire de la Bazouge-de-Chémeré est assez peu mouvementé, traversé pourtant du nord au sud par la vallée de la Vaige qui, jusqu'en 1858, y formait un étang de deux kilomètres de longueur. C'est sur le bord de cet étang que La Bazouge s'est établie dans un site assez pittoresque. Les maisons et les clôtures formaient au-dessus de la nappe d'eau (aujourd'hui prairie) une sorte d'enceinte murée. Le ruisseau de Chémerette, né à l'ouest de La Bazouge, conflue dans la Vaige, au sud et en dehors des limites communales.
Le sol est constitué de schistes carbonières (schistes de Laval), vers la base desquels on trouve en alternance des couches de grès, d'anthracite et de poudingue, le tout formant ds bandes très sinueuses. Les mines d'anthracite de La Bazouge ont été exploitées dès 1821 et sont restées en activité jusqu'en 1896.
Anecdote : Depuis 1742, sept générations de Lancelin se sont succédé à la ferme des Grands Bleds à La Bazouge-de-Chéméré. René Lancelin fut le premier à prendre la ferme en 1742. Comme toutes les générations qui allaient se succéder s'il eut plusieurs filles, il n'eut qu'un fils, Pierre.
Histoire
La Bazouge-de-Chémeré est citée dès 1097 dans une bulle du pape Urbain II, sous le nom de Basilgia. En 1152 dans une bulle du pape Eugène III est cité Balgia. Par une charte de 1207, Guy VI de Laval, pour mettre fin à certaines contestations, abandonne à Yves Le Franc, fils d'Hamelin Le Franc, le droit de juger les rapts, les meurtres dans les juridictions des seigneuries de la Bazouge et de Chémeré. Yves Le Franc va faire un mariage illustre qui va rendre puissante sa famille. Il se marie en 1215 à Avoise de Craon, la femme, veuve de Guy VI de Laval. Après 1260, la Bazouge est considérée comme une partie de la châtellenie de Chémeré sans qu'elle ne semble posséder des droits ou une juridiction distincte. Dans les années 1434, le comte d'Arundel et 12 000 Anglo-Normands occupent la région, rasant les châteaux de Meslay-du-Maine, de Bazougers et de Montsûrs. Les habitants de la Bazouge-de-Chémeré payent des sauf-conduits aux Anglais pour pouvoir se déplacer et commercer. En 1591, les Anglais, alliés des huguenots reviennent et ravagent le pays. Les années 1517 et 1586 sont des années de « contagion » où la mortalité est importante. Durant les troubles de la fin du XVIIIe siècle, la Bazouge eut à souffrir de combats.
Des carrières d'ardoise étaient exploitées avant 1663. De nombreux moulins s'échelonnaient au-dessous de l'étang. En 1762, le tissage ne comptait que cinq métiers et ne produisait que 16 pièces.
En 1824, une société composée de Pierre Thoré-Cohidet, du Mans, de René-Joseph Salmon, Louis Landeau et autres obtint par décret une concession pour l'exploitation des mines d'anthracite. L'anthracite de la Bazouge était reconnu comme le plus pur et le plus dense de la région mayennaise. Elles occupaient 228 ouvriers en 1844, aidés par une machine à vapeur de 16 chevaux et 5 manèges actionnés par 44 chevaux produisant 144 000 hectolitres de charbon et alimentant 40 fours à chaux.
En 1850, à l'instigation des mineurs de Sablé eut lieu une grève qui ne dura que quelques jours. La société fusionnait en 1855 avec la Société de Sarthe et Mayenne. En 1869, le personnel était de 240 ouvriers et la production de 270 000 hectolitres. Les derniers chantiers furent fermés en 1896.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 → en cours Gabriel Gélineau - Commercial retraité - mars 2001 Gustave Ferrand - - - - - - - 1884 - Croissant - - 1873 1884 Beaujean - - 1871 1873 Poirier - - 1862 1870 Bertron - - 1856 1862 Couléard-Desforges - - 1850 1856 Chanteloup - - 1841 - Bigot - - 1835 1836 Lebreton - - 1827 1830 Chanteloup - - 1821 1824 Paris - - 1815 - Henri Breton - - 1804 1813 Pierre Joly - Notaire 1798 1800 Pierre Letessier - - Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 528 592 494 447 406 443 504 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
Lieux et monuments
- L'église paroissiale offre une représentation murale du Dit des trois morts et des trois vifs : trois jeunes gentilshommes sont interpelés dans un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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