La Grande Transformation

La Grande Transformation
La Grande transformation
Auteur Karl Polanyi
Genre Économie, Histoire
Pays d'origine États-Unis
Date de parution 1944

La Grande Transformation est le livre phare de l'économiste hongrois Karl Polanyi.

Écrit en 1944, l'ouvrage étudie la logique économique de l'Occident depuis les prémices de « modernisation » agricole anglo-saxonne du XVe siècle, jusqu'à l'avènement de la Seconde Guerre mondiale. La démarche de Karl Polanyi est considérée comme novatrice car elle associe l'histoire et l'anthropologie.

L'ouvrage maintient deux thèses principales :

  • L'économie de marché libre est une construction socio-historique et non un trait de la nature humaine. Ce n'est que depuis les années 1830 que le marché économique est conçu comme une entité à part entière, obéissant à des lois fixes indépendantes des cultures humaines.
  • Les interventions étatiques sont des politiques spontanées en réaction aux dérégulations du marché. Cette thèse prend à contre-pied l'idée exposée par Hayek d'un marché économique spontané entravé par les interventions de l'État.

Sommaire

Résumé

Deuxième Partie

Chapitre 3

Chapitre 4

Ce chapitre décrit différents types de systèmes économiques que lon peut trouver dans différentes sociétés humaines. Il réfute en particulier la thèse dAdam Smith selon laquelle lhomme aurait une propension naturelle au troc et à léchange, et que léconomie de marché serait par conséquent linévitable système économique de toutes les sociétés humaines. Comme lont montré en particulier les travaux de lanthropologue et sociologue allemand Richard Thurnwald, il existe dautres modèles dorganisation économique : la symétrie et la centralité en sont deux exemples. Le principe de comportement associé à la symétrie est la réciprocité : le donneur attend un juste retour dans un futur indéfini. Cette attente est basée sur la confiance et les conséquences sociales (celui qui reçoit sans jamais donner en retour sexposerait à terme à ne plus rien recevoir et être mis au ban de la société). Le principe de comportement associé à la centralité est la redistribution. La redistribution implique lexistence dun centre politique (par exemple un pouvoir basé sur la parenté, tel que le chef dune tribu, ou encore le seigneur dans un pouvoir féodal), qui reçoit et redistribue les biens en fonction de règles établies. Il existe un troisième modèle, qui est lautarcie, ou le groupe est clos, et dont le principe de comportement est ladministration domestique. Le groupe peut être une famille, un clan ou une ethnie. La production et lemmagasinement se font par et pour le groupe. Dans les trois cas, le système économique est enchâssé dans le mode de fonctionnement de la société, et ne nécessite pas dorganisation marchande (ni de monnaie). La production et la distribution ne sont pas motivées par le gain. Même si des marchés existent ici ou , le modèle du marché, et le principe de comportement associé (troc ou paiement), ne sont donc pas naturellement présents dans les sociétés humaines.

Chapitre 5

Ce chapitre aborde lorigine et lévolution du modèle économique du marché et de ses principes de comportements économiques associés, le troc, le paiement en nature et léchange. La théorie économique classique suppose la propension de lhomme au troc pour expliquer lorigine des marchés locaux, puis du commerce, du commerce extérieur et enfin de léconomie de marché. Au contraire, le commerce extérieur, ou commerce au long cours, trouve essentiellement son origine dans la distribution géographique des biens. Le commerce extérieur était avant tout le transport de ces biens dune région à lautre. Dans ses formes primitives, il était bien souvent davantage lié au modèle de réciprocité quau modèle du marché, et lapparition dun lieu spécifique pour léchange (le port, la foire) nétait pas systématique. Ce type de commerce était avant tout complémentaire (il fournissait simplement des biens ils n´étaient pas présents) et nétait donc pas concurrentiel. De même, les marchés locaux étaient avant tout des marchés de voisinage, entre la ville et la campagne alentours, complémentaires et non concurrentiels. Dans une société régie par les modèles de la réciprocité, de la redistribution, de lautarcie, ou dune combinaison des trois, lapparition ou non de ces marchés locaux nétait que de peu dimportance car non indispensable à la subsistance de chacun. Lorganisation de la société visait même à limiter linfluence des marchés locaux sur le modèle dominant de la société grâce à des réglementations contraignantes. Jusquau XVe siècle, lorganisation des villes médiévales séparait complètement marchés extérieurs et marchés locaux : les bourgeois tentaient dexclure le marchand étranger et son commerce capitaliste de gros des marchés locaux il serait rentré en concurrence avec eux. Cela équivalait à empêcher la création dun marché intérieur national concurrentiel. Au XVIe siècle, le mercantilisme des États-nations naissants va sopposer à ces restrictions locales. Toutes les ressources nationales devaient être mobilisées vers le même objectif : la puissance de lÉtat. Cette politique nationale de commercialisation, en sattaquant aux particularismes et privilèges locaux, allait créer le marché intérieur ou national. Cependant, le mercantilisme, sil permit de soustraire les marchés locaux des réglementations coutumières des villes, nen continua pas moins à régir le marché national par des lois et des décrets. À cet égard, ce nouveau type dorganisation économique, au même titre que celui de lépoque féodale avec les marchés locaux et extérieurs, restait subordonné à lorganisation sociale.

Chapitre 6

À lépoque féodale, la production destinée à lexportation, essentiellement de draps, était organisée dans les villes, par de riches bourgeois. À lépoque mercantile, la production était organisée par le marchand capitaliste qui fournissait les matières premières (la laine) à des travailleurs à domicile, ne se limitant plus à la ville. Tant que la production ne nécessitait pas dautre investissement que la matière première, le marchand pouvait organiser la production sans grand risque. Une baisse de la production (généralement due à un arrêt dans lapprovisionnement des matière premières) était plus préjudiciable à louvrier quau marchand, tandis quune hausse de la production représentait un gain supérieur pour le marchand. Lintroduction progressive de machines simples (métier à tisser, qui pouvait être propriété de louvrier ou du marchand) permit daugmenter la production, mais ne modifia pas fondamentalement la donne. Par contre, lintroduction au XIXe siècle de machines complexes dans le cadre de la fabrique changea radicalement le rapport entre commerce et production. Linvestissement nécessaire pour ces machines ne permettait plus de prendre des risques et nétait envisageable que si la production pouvait être garantie en continu. Dans une société commerciale complexe, cela supposait que lon puisse se procurer de manière continue les éléments nécessaires à la production, entre autres et en particulier le travail, la terre et la monnaie, qui sont trois éléments indispensables à la production industrielle. Cela signifiait concrètement quil fallait organiser des marchés pour tous les éléments nécessaires à la production, y compris des marchés pour pouvoir acheter le travail (dont le prix sappelle salaire), la terre (dont le prix sappelle loyer) et la monnaie (dont le prix sappelle taux dintérêt), comme nimporte quelle autre marchandise. Il importait également que lÉtat ne puisse pas intervenir sur ces marchés, les marchandises (y compris travail, terre et monnaie) devant trouver à se vendre et sacheter au prix déquilibre. En résumé, la production est dirigée par le marché autorégulateur, système économique qui nest régulé que par les seuls marchés. Or le travail (fourni par un être humain), la terre (fournie par la nature), et de manière moins évidente, la monnaie, ne sont pas des marchandises comme les autres : elles ne sont pas produites pour être vendues sur des marchés, et leur utilisation ne peut pas être celle de nimporte quelle autre marchandise. Le fait de soumettre à la loi du marché autorégulateur le travail (donc lhomme) et la terre (donc la nature) revenait à soumettre la société entière à la loi du marché : le XIXe siècle fut le siècle de la naissance du marché autorégulateur, et par conséquence de la transformation de la société en société de marché.

Chapitre 7

Les lois élisabéthaines sur les pauvres (Elizabethan Poor Law) de 1601, qui regroupaient un ensemble de lois antérieures sur lassistance aux pauvres, et en particulier ses amendements de 1662 avec la loi du domicile (Act of settlement), allaient à l'encontre de la création d'un marché du travail. En effet, la loi du domicile obligeait chaque paroisse à certifier quelle prendrait en charge les frais de rapatriement de ses résidents désirant sétablir dans une autre paroisse, au cas ils viendraient à nécessiter laide pour les pauvres. En pratique, les paroisses refusaient souvent de délivrer ce certificat, ce qui dissuadait les gens de se déplacer. Un marché du travail la main-dœuvre doit être mobile ne pouvait se créer dans ces conditions.

La loi du domicile fut amendée en 1795, mais la loi de Speenhamland apparut la même année. Elle visait à atténuer les effets des variations des prix des grains dues aux blocus de la guerre avec la France en instaurant un système de compléments de salaire. Dans ce système, les revenus étaient constants quel que soit le salaire payé, puisque la paroisse complétait le salaire selon un barème indexé sur le prix des grains. Les employeurs navaient donc pas intérêt à proposer des salaires élevés et les employés à augmenter leur productivité. En quelques années, la productivité et les salaires baissèrent au point que la différence entre le travailleur et lindigent obligé de travailler dans un asile de pauvres (workhouse) disparut pratiquement. Le travail se réduisit à un semblant dactivité, tandis que le salaire était presque intégralement payé par la paroisse. Des hordes entières de paysans chassés de leurs terres par une nouvelle vague denclosures perdirent tout amour propre au point de préférer recevoir laide pour les pauvres que de travailler pour un salaire équivalent : le résultat de Speenhamland fut une paupérisation des masses qui finit par mettre en danger la capacité productive nécessaire à la société industrielle naissante.

En 1834, tout le monde était convaincu que Speenhamland avait été une erreur tragique et quil fallait à tout prix éliminer laide au salaire (New Poor Law), mais à cette époque précapitaliste, personne ne savait expliquer le paradoxe de laugmentation de la production et des richesses à léchelle de lAngleterre et la paupérisation croissante des masses. On découvrait la complexité de la société industrielle moderne, mais les lois qui la gouvernaient échappaient à la compréhension des contemporains. Les conséquences sociales dramatiques de Speenhamland eurent une influence décisive sur la façon dont les intellectuels de lépoque tentèrent lanalyse du capitalisme et fondèrent les théories économiques classiques. David Ricardo inféra de laugmentation de la pauvreté simultanément avec laugmentation des richesses lexistence dune « loi dairain sur les salaires », Thomas Malthus sa loi sur la population, John Stuart Mill la théorie de lutilitarisme. Personne ne vit que le paradoxe résultait de labsence de marché concurrentiel du travail dans une société de marché, ni que labolition de Speenhamland en 1834 allait marquer véritablement le départ du capitalisme industriel en tant que modèle de société.

Chapitre 8

Le Statut des Artisans (Statute of Artificers) et la loi sur les pauvres (Poor laws) formaient le code du travail de lépoque mercantile en Angleterre. Le Statut des Artisans fixait les règles concernant lobligation du travail, lapprentissage et les salaires. La loi sur les pauvres obligeait les paroisses à mettre au travail les indigents en vue de gagner leur subsistance, mais aussi leur permettaient de lever des impôts pour maintenir un asile pour les pauvres, de soccuper des infirmes, des vieillards, etc. Dans les faits, toutes les paroisses ne sacquittaient pas de leur responsabilité comme elles auraient , et le risque que certaines paroisses bien administrées attirent un nombre croissant dindigents amena le vote de la loi sur le domicile (Act of settlement).

Tout au long du 18e siècle, le commerce anglais avec le reste du monde allait augmenter de manière continue mais avec des fluctuations marquées. La hausse de la production manufacturière, puis industrielle à la fin du siècle, nécessitait de plus en plus de main dœuvre en ville, provoquant hausse des salaires et exode rural (facilité par les enclosures). À linverse, les fluctuations brusques et importantes du commerce provoquaient hausse du chômage et retour des travailleurs des villes vers leur campagne dorigine. Mais le travailleur de la fabrique, quil ne soit plus capable de cultiver la terre, que les salaires offerts à la campagne soient trop faibles par rapport aux salaires en ville, ou que leurs terres aient été absorbées par lenclosure, ne pouvait souvent plus subvenir à ses besoins. Les fluctuations du commerce créaient du chômage plus vite que le commerce ne créait des emplois, car elles étaient accentuées par la loi du domicile qui empêchait les travailleurs de trouver un travail ou il se trouvait.

En 1795, la loi du domicile fut amendée pour satisfaire aux besoins de lindustrie naissante. Les propriétaires terriens durent alors trouver un moyen dempêcher la raréfaction de la main dœuvre rurale, le nivellement des salaires avec ceux de la ville, et dune manière plus générale le déracinement de tout le peuple rural et le démantèlement des campagnes. La loi de Speenhamland fut créée dans cet objectif. Les résultats furent désastreux : le système des allocations, en subventionnant les employeurs sur les fonds publics, firent baisser les salaires au-dessous du niveau de subsistance. Les travailleurs cherchant du travail à un salaire leur permettant de vivre ne trouvait pas demployeur et devaient se résigner à tomber au niveau des autres indigents. À la longue, cela finit par démoraliser toute une population qui finissait par trouver plus avantageux de séjourner à lasile que de travailler. Cela finit par affecter la productivité du travail en général, et les employeurs devaient embaucher plus de travailleurs que nécessaire pour un travail donné. Les salaires normaux finirent par être affectés à la baisse, alimentant encore la spirale de paupérisation des masses et accentuant encore leffroyable misère dun nombre toujours croissant.

En 1832, une nouvelle classe accédait au pouvoir suite au Reform Act, et abolissait le système de Speenhamland deux ans plus tard, soutenue par les ouvriers : il semblait clair pour tout le monde quun vice caché de loi sur les pauvres nécessitait son abrogation pour pouvoir faire le bonheur du plus grand nombre, même si cela revenait à abroger ´Le droit de vivre', comme on appelait aussi la loi de Speenhamland. Ce fut ainsi que naquit léconomie de marché.

Chapitre 9

D viennent les pauvres ? Cest à partir du milieu du XVIe siècle que commença à se poser cette question avec lapparition des pauvres en tant que catégorie à part entière de la population (non rattachée à un seigneur féodal), suivie des premières lois contre le vagabondage, puis au XVIIe siècle la loi sur le domicile. Les premières réponses au problème du paupérisme furent apportées par la communauté quaker, persécutée à cette époque, en particulier Lawson qui proposait la création de Bourse du travail dès 1660, et surtout John Bellers qui proposa en 1695 la création de Colleges of Industry : il sagissait de faire en sorte que les travailleurs se passent demployeur et échangent leur travail, commercialisant éventuellement les surplus pour aider dautres pauvres. Cette idée fut à la base de toutes les tentatives ultérieures pour résoudre le problème du paupérisme, et de lhistoire sociale de notre époque.

En 1782, la loi Gilbert instaurait le principe des roundsmen, les propriétaires de terre (payant les impôts à la paroisse) pouvaient employer des pauvres payés par la paroisse.

En 1794, Jeremy Bentham proposait dappliquer son modèle de prison panoptique à la construction dusines dans lesquelles travailleraient des pauvres assistés. Ses Industry Houses devaient être contrôlées par une société par actions et utiliser le travail de tous les chômeurs pour générer un profit redistribué aux actionnaires.

En 1819, Robert Owen reprenait les idées de Bellers, en essayant de recréer des Colleges of Industry, qui échouèrent, puis en 1832 en créant une bourse du travail équitable basée sur léchange de travail, qui devait réunir tous les métiers dans un seul projet coopératif dont le produit devait être redistribués entre les membres.

En 1848, Pierre-Joseph Proudhon reprenait lidée avec sa Banque dEchange, Charles Fourier avec son Phalanstère, puis par la suite Louis Blanc et ses Ateliers nationaux, ou encore Ferdinand Lassalle et ses projets coopératifs, finalement critiqués par Karl Marx et son collectivisme dÉtat.

Aucun de ces projets, similaires mais dont les différences annonçaient capitalisme, syndicalisme, mouvement coopératif, anarchisme, socialisme, et communisme à venir, ne résolut pourtant le problème du paupérisme, sans que l'on sache pourquoi. Plus dun siècle auparavant, Daniel Defoe avait apporté une réponse dans un pamphlet publié en 1704, à lépoque de Bellers : si les pauvres sont secourus, personne ne voudra travailler pour un salaire, et le surplus de marchandises créé par une organisation publique provoquera la ruine dautres organisations privées. Quelques années plus tard, Bernard Mandeville écrivait sa Fable des Abeilles décrivant une société qui ne prospère que grâce aux vices de ses membres. En cette fin du 18e siècle, la richesse et le paupérisme apparaissent comme paradoxaux et ne sont toujours pas complètement compris. Malheureusement, David Ricardo et Adam Smith élaborèrent leurs théories économiques en se basant sur les faits de cette époque transitoire.

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Bibliographie

  • Jérôme Maucourant, Avez-vous lu Polanyi ?, Paris, La Dispute, 2005.

Liens externes


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