- L'Aiguillon
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Pour les articles homonymes, voir Aiguillon.
L'Aiguillon Administration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Ariège Arrondissement Arrondissement de Foix Canton Canton de Lavelanet Code commune 09003 Code postal 09300 Maire
Mandat en coursClaude Camanes
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Olmes Démographie Population 422 hab. (1999) Densité 66 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 457 m — maxi. 920 m Superficie 6,37 km2 L’Aiguillon est une commune française, située dans le département de l’Ariège et la région Midi-Pyrénées. Ses habitants sont appelés les Aiguillonnais ou les Aiguillonnois.
Sommaire
Géographie
Localisation
L’Aiguillon fait partie de la région naturelle du pays d'Olmes, et se trouve à mi-chemin entre Lavelanet, chef-lieu du canton, et Bélesta. Elle compte un certain nombre de hameaux et de lieux-dits (notamment Terris, Durenat, Couchou, Pagès, Jordy, Ramoundino, Les Peyriquets, Saint-Charles, Roudière)[B 1].
La route départementale 117, ancienne route nationale 117, traverse la commune, et est rejointe au centre du village par la modifier] Hydrologie
L’Hers traverse la commune au nord, au pied de la Crète de l’Arse. Plusieurs affluents le rejoignent sur le territoire de la commune : les ruisseaux de Benaix, de Mède, du Bac[B 1].
Géologie et relief
La commune se trouve au fond d’une cluse, creusée par l’Hers dans le Plantaurel, massif du Piémont pyrénéen[A 1]. Le village est enserré entre le pic de Mède au sud, qui culmine à 912 m d’altitude, et la crête de l’Arse au nord, dont le point le plus haut se trouve à 718 m, cette dernière étant coupée de la crête de Bouchard par le col des Balussous, là où l’Hers bifurque vers le nord (se reporter à la carte)[B 2].
Toponymie
L’Aiguillon était anciennement orthographié L’Éguillon[A 2]. En occitan, agulhon (« Aiguillon ») désigne une « hauteur pointue »[A 3].
Histoire
La seigneurie de L’Aiguillon relève de Mirepoix jusqu’au partage du fief en 1329, date à laquelle elle passe sous l’autorité de Léran. À partir du XVIe siècle, L’Aiguillon fait partie de la baronnie de Bélesta, avec les seigneuries de Bélesta et de Fougax. Le village fait partie de la commune de Bélesta jusqu’à sa distraction en 1926[B 3].
Les principales industries au XIXe siècle et au XXe siècle siècle sont, comme c’est le cas dans tout le pays d’Olmes, celle du peigne en corne (anciennement en buis) et de la filature[B 3].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2014 Claude Camanes Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, L’Aiguillon comptait 391 habitants (soit une diminution de 8 % par rapport à 1999). La commune occupait le 19 153e rang au niveau national, alors qu’elle était au 17 083e en 1999, et le 77e au niveau départemental sur 332 communes.
L’évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à L’Aiguillon depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[B 4], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[B 5]. Pour L’Aiguillon, le premier recensement a été fait en 2005[B 6], les suivants étant en 2010, 2015, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour L’Aiguillon, est une évaluation intermédiaire[B 7].
Le maximum de la population a été atteint en 1990 avec 480 habitants.
Lieux et monuments
Une scierie de marbre du XIXe siècle (ordonnance de Charles X du 21 février 1827) a été mise à jour en 2005. Un moulin à farine antérieur à 1747, transformé en usine de peigne en corne, est maintenant en ruines[B 11].
L’église mêle des éléments architecturaux classiques et modernes (particulièrement l’entrée). Anciennement consacrée à la Vierge Marie, elle est aujourd’hui dédiée à saint Sernin. Il existait en outre une chapelle vouée à saint Michel, près de l’église actuelle (fin du XVe siècle)[B 3].
À côté du cimetière se trouve un jardin à la française, avec en son centre un belvédère[B 3].
Il y a de surcroît plusieurs croix de chemins.
Personnalités liées à la commune
- L’abbé Edouard Lafuste († 17 novembre 1935 à L’Aiguillon), curé du village, est l’auteur de nombreuses études historiques[B 3].
Voir aussi
- La liste des communes de l’Ariège
Notes et références
Ouvrages
- Louis Claeys, André Lagarde, Claudine Pailhès, Daniel Pédoussat, Michel Sébastien et Robert Simonnet, Encyclopédie Bonneton de l'Ariège, Paris, Éditions Bonneton, 2001, 319 p. (ISBN 2-86253-200-2), p. 194.
- Briand de Verzé, Dictionnaire géographique de la France, Belin, 1839, 660 p. [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2011)], p. 500.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non romanes ; formations dialectales, vol. 2, Genève, Librairie Droz, 1996, 1381 p. (ISBN 978-2-600-00133-5) [lire en ligne (page consultée le 13 juin 2011)], p. 1187.
Références web
- Carte IGN de L’Aiguillon sur Géoportail. Consulté le 13 juin 2011.
- L’Aiguillon sur le site de l’Association des maries et des élus de l’Ariège. Consulté le 13 juin 2011.
- L’Aiguillon » sur histariege.com. Consulté le 13 juin 2011. Jean-Jacques Pétris, «
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement ».
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009
- Calendrier des recensements des communes du département de l’Ariège sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 12 juin 2011
- 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues. Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de
- Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui sur site de l’École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 12 juin 2011.
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 12 juin 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 12 juin 2011.
- Un moulin peut en cacher un autre » sur AriègeNews, 28 octobre 2005. Consulté le 13 juin 2011 Laurence Cabrol, «
Liens externes
Catégorie :- Commune de l'Ariège
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