Komeitô

Komeitô

Nouveau Kōmeitō

公明党(Kōmeitō)
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Président Natsuo Yamaguchi
Fondation 1998
Siège 17 Minamimoto-machi, Shinjuku-ku, Tōkyō 160-0012
Secrétaire général Yoshihisa Inoue
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Présidents du groupe
à la Chambre des représentants Yoshio Urushibara
à la Chambre des conseillers Kazuyoshi Shirahama
Représentation du parti
Représentants
21/480
Conseillers
20/242
Idéologie Centrisme, bouddhisme
Affiliation internationale Aucune
Couleurs* Orange (informellement)
Site Web (en) www.komei.or.jp
voir aussi

Constitution du Japon
Politique du Japon

Le Nouveau Kōmeitō (公明党?) est un parti politique japonais.

Sommaire

Historique

Le premier Kōmeitō (1964-1994)

Le Parti du gouvernement éclairé (公明党, Kōmeitō?), fondé le 17 novembre 1964, est, à l'origine et jusqu'en 1971, le bras politique de la Sōka Gakkai (創価学会?), branche laïque de l'école bouddhiste Nichiren Shōshū (日蓮正宗?) ; cependant, le parti soutient la distinction stricte entre les religions et l'État, tout en voulant appliquer les principes religieux du bouddhisme à la politique japonaise[1], se revendiquant notamment de concepts nouveaux tels que la « démocratie bouddhiste », se voulant ainsi le pendant asiatique et bouddhiste de la démocratie chrétienne occidentale[2].

À sa création, le Kōmeitō dispose déjà de 15 parlementaires à la Chambre des conseillers, la chambre haute de la Diète, élus précédemment directement sous l'étiquette de la Sōka Gakkai. Profitant de la popularité de la Sōka Gakkai et de la Nichiren Shōshū dans les années 1950 et 1960, le Kōmeitō connaît à ses débuts un réel succès :

  • élections à la Chambre des conseillers du 4 juillet 1965 : 6 des 15 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 11 élus (9 à la proportionnelle nationale, 2 au scrutin plurinominal dans les préfectures) sur 127 (et 14 candidats), portant son nombre total de conseillers à 20 sur 251, 3e parti du Japon (derrière le Parti libéral démocrate PLD et le Parti socialiste japonais PSJ).
  • élections législatives du 29 janvier 1967 : 5,38 % des voix, 25 sièges sur 486 (et 32 candidats), 4e parti du Japon (derrière le PLD, le PSJ et le Parti démocrate socialiste PDS).
  • élections à la Chambre des conseillers du 7 juillet 1968 : 9 des 20 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 13 élus (9 à la proportionnelle nationale, 4 au scrutin plurinominal dans les préfectures) sur 126 (et 14 candidats), portant son nombre total de conseillers à 24 sur 250, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections législatives du 27 décembre 1969 : 10,91 % des voix, 47 sièges sur 486 (et 76 candidats), 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections à la Chambre des conseillers du 27 juin 1971 : 11 des 24 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 10 élus (8 à la proportionnelle nationale, 2 au scrutin plurinominal dans les préfectures) sur 126 (et 10 candidats), portant son nombre total de conseillers à 23 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections législatives du 10 décembre 1972 : 8,46 % des voix, 29 sièges sur 491 (et 59 candidats), 4e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ et le Parti communiste japonais PCJ).
  • élections à la Chambre des conseillers du 7 juillet 1974 : 13 des 23 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 14 élus (9 à la proportionnelle nationale, 5 au scrutin plurinominal dans les préfectures) sur 130 (et 45 candidats), portant son nombre total de conseillers à 24 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections législatives du 5 décembre 1976 : 10,91 % des voix, 55 sièges sur 511 (et 84 candidats), 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections à la Chambre des conseillers du 10 juillet 1977 : 13 des 24 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 14 élus (9 à la proportionnelle nationale, 5 au scrutin plurinominal dans les préfectures) sur 126 (et 15 candidats), portant son nombre total de conseillers à 25 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections législatives du 7 octobre 1979 : 9,78 % des voix, 57 sièges sur 511 (et 64 candidats), 4e parti du Japon en nombre de voix obtenus (derrière le PLD et le PSJ et le PCJ), le 3e en nombre de sièges (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections à la Chambre des conseillers du 22 juin 1980 : 11 des 25 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 12 élus (9 à la proportionnelle nationale, 3 au scrutin plurinominal dans les préfectures) sur 126 (et 14 candidats), portant son nombre total de conseillers à 26 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections législatives du 22 juin 1980 : 9,03 % des voix, 33 sièges sur 511 (et 64 candidats), 4e parti du Japon en nombre de voix obtenus (derrière le PLD et le PSJ et le PCJ), le 3e en nombre de sièges (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections à la Chambre des conseillers du 26 juin 1983 : 14 des 27 sièges du Kōmeitō (il a gagné un élu supplémentaire entre 1980 et 1983) sont à renouveler, obtient 14 élus (8 à la proportionnelle nationale, 6 au scrutin plurinominal dans les préfectures) sur 126 (et 23 candidats), portant son nombre total de conseillers à 27 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections législatives du 18 décembre 1983 : 10,12 % des voix, 58 sièges sur 511 (et 59 candidats), 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections législatives du 7 juin 1986 : 9,43 % des voix, 56 sièges sur 512 (et 61 candidats), 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections à la Chambre des conseillers du 6 juillet 1986 : 13 des 27 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 10 élus (7 à la proportionnelle nationale, 3 au scrutin plurinominal dans les préfectures) sur 126 (et 21 candidats), portant son nombre total de conseillers à 24 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections à la Chambre des conseillers du 23 juillet 1989 : 14 des 25 sièges du Kōmeitō (il a gagné un élu supplémentaire entre 1986 et 1989) sont à renouveler, obtient 10 élus (6 à la proportionnelle nationale, 4 au scrutin plurinominal dans les préfectures) sur 126 (et 22 candidats), portant son nombre total de conseillers à 21 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections législatives du 18 février 1990 : 7,98 % des voix, 45 sièges sur 512 (et 58 candidats), 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections à la Chambre des conseillers du 26 juillet 1992 : 11 des 21 sièges du Kōmeitō sont à renouveler, obtient 14 élus (8 à la proportionnelle nationale, 6 au scrutin plurinominal dans les préfectures) sur 126 (et 23 candidats), portant son nombre total de conseillers à 24 sur 252, 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PSJ).
  • élections législatives du 18 juillet 1993 : 8,14 % des voix, 51 sièges sur 511 (et 54 candidats), 4e parti du Japon (derrière le PLD, le PSJ et le Shinseitō) et le 3e de la coalition anti-PLD (derrière le PSJ et le Shinseitō).

Dissolution dans le Shinshintō (1994-1997)

Dans l'opposition jusqu'en 1993, il est l'un des sept partis politiques participant à la coalition anti-PLD qui gouverne pendant 10 mois entre août 1993 et juin 1994. Celle-ci étant alors renversée par une grande coalition formée entre le Parti libéral démocrate (PLD, droite), le Parti socialiste du Japon (PSJ, gauche) et le NPP (centre-droit), le Kōmeitō se dissout avec plusieurs autres formations du centre ou du centre-droit ayant participé au cabinet anti-PLD pour former le Shinshintō ou Parti de la Nouvelle frontière. Toutefois, 11 membres sur les 24 de la Chambre des conseillers refusent cette fusion et se maintiennent en un groupe politique distinct appelé Kōmei avant d'être suivis en ce sens par plusieurs élus préfectoraux ou municipaux du parti.

Aux élections à la Chambre des conseillers du 23 juillet 1995, les 13 sièges des anciens membres du Kōmeitō ayant rejoint le Shinshintō sont à renouveler : ils sont tous reconduits sous l'étiquette de leur nouveau parti. Aux élections législatives du 20 octobre 1996, 51 ex-Kōmeitō sont présentés par le Shinshintō et 42 sont élus (tandis que le Shinshintō obtient en tout 156 sièges sur 500).

Lorsque ce grand parti d'opposition finit par éclater le 27 décembre 1997, les 42 anciens parlementaires issus du premier Kōmeitō s'éparpillent le 4 janvier 1998 en deux petits mouvements : le Nouveau parti de la paix de Takenori Kanzaki qui regroupe 37 députés, et le Club de l'Aurore de Kazuyoshi Shirahama avec 5 députés et les 13 conseillers. Ce dernier se fond rapidement, dès le 18 janvier suivant, avec le Komei qui fait retrouver son unité à l'ancien groupe Kōmeitō à la chambre haute. Sur les 24 membres de ce dernier, 11 sont à renouveler aux élections à la Chambre des conseillers du 12 juillet 1998 : le Kōmei présente alors 20 candidats mais seuls 9 sont élus (7 à la proportionnelle nationale et 2 au scrutin plurinominal dans les préfectures) sur 126, portant son groupe à 22 membres sur 252. Celui-ci participe à partir du 30 juillet 1998 à la coalition de l'opposition formée autour du PDJ de Naoto Kan et qui réussit pendant quelques mois (jusqu'en janvier 1999) à enlever le contrôle de la Chambre des conseillers au PLD.

Finalement, le 7 novembre 1998, le Nouveau parti de la paix et le Komei fusionnent pour redonner naissance à leur ancien parti sous le nom de « Nouveau Kōmeitō » (appellation utilisée uniquement dans le nom officiel du parti en anglais, la dénomination japonaise gardant uniquement les kanjis 公明党, soit Kōmeitō).

Le Nouveau Kōmeitō (1998- )

Le 5 octobre 1999, ce Nouveau Kōmeitō forme une coalition tripartite avec son ancien adversaire, le PLD de Keizō Obuchi, et le Parti libéral d'Ichirō Ozawa (lui aussi un ancien du Shinshintō, déjà allié du PLD depuis le mois de janvier de la même année), obtenant ainsi un poste au sein du Cabinet du Japon. Depuis lors, le Nouveau Kōmeitō a participé à tous les gouvernements formés par le PLD dont il est considéré désormais comme l'allié traditionnel. Il connaît ensuite une certaine stagnation électorale, ces résultats étant associés à ceux de l'ensemble de la majorité :

  • aux élections législatives du 25 juin 2000, il recueille 2,03 % des suffrages exprimés au scrutin uninominal majoritaire à un tour et 7 circonscriptions ainsi que 12,97 % des voix et 24 sièges à la proportionnelle. Le Nouveau Kōmeitō obtient donc un total de 31 députés, soi 11 de moins que ce qu'il possédait dans l'assemblée sortante. Troisième parti de la Chambre des représentants (loin derrière le PLD et le PDJ), il est talonné par le Parti libéral (retourné dans l'opposition, 22 sièges), le PCJ (20 sièges) et le PSD (19 députés). Obtenant une majorité relative plus faible encore qu'à la fin de la précédente législature (avec 233 élus sur 480), le PLD est obligé de reconduire son partenariat avec le Nouveau Kōmeitō.
  • aux élections à la Chambre des conseillers du 29 juillet 2001, 14 des 24 sièges du Nouveau Kōmeitō (le parti avait gagné 2 élus supplémentaires entre 1998 et 2001) sont à renouveler. Le parti présente 22 candidats, et obtient 13 élus (8 à la proportionnelle nationale où sa liste recueille 14,96 % des suffrages, et 5 au scrutin plurinominal dans les préfectures où ses candidats réunissent 6,38 % des voix) sur 121. Son nombre total de conseillers est donc de 23 sur 247 et il reste le 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PDJ).
  • aux élections législatives du 9 novembre 2003, il connaît un certain regain : il gagne ainsi deux circonscriptions (mais pour un score moins bon au vote majoritaire qu'en 2003, avec 1,49 % des suffrages, essentiellement du fait des accords électoraux passés avec le PLD) et obtient un siège supplémentaire à la proportionnelle (les listes du Nouveau Kōmeitō totalisant 14,78 % des voix, soit près de deux points supplémentaires qu'en 2000). Avec 34 députés, le Nouveau Kōmeitō se confirme comme la troisième force politique du Japon et distance cette fois toutes les forces de l'opposition à l'exception du PDJ. La majorité PLD-Nouveau Kōmeitō 275 sièges sur 480, la formation centriste étant la seule de l'opposition à avoir gagné des élus par rapport à la chambre sortante.
  • aux élections à la Chambre des conseillers du 11 juillet 2004, 11 des 24 sièges du Nouveau Kōmeitō (le parti avait gagné 1 élu supplémentaire entre 1998 et 2001) sont à renouveler. Le parti présente 20 candidats, et obtient 11 élus (8 à la proportionnelle nationale où sa liste recueille 15,41 % des suffrages, et 3 au scrutin plurinominal dans les préfectures où ses candidats réunissent 3,85 % des voix) sur 121. Son nombre total de conseillers se maintient donc, avec 24 élus sur 242 et il reste le 3e parti du Japon (derrière le PLD et le PDJ). De plus, sa relativement bonne performance permet au PLD (devancé en nombre de voix pour la première fois de son histoire par un autre parti, en l'occurrence le PDJ) de conserver la majorité à la chambre haute de la Diète.
  • aux élections législatives du 11 septembre 2005, marquée par un véritable plébiscite en faveur du gouvernement de Jun'ichirō Koizumi auquel le Nouveau Kōmeitō est associé, ce dernier connaît une certaine contre performance. Certes, il améliore son score en voix au scrutin majoritaire (2,7 % des suffrages) mais doit laisser l'une de ses circonscriptions (à Okinawa) au PLD, tandis que ses listes font un score légèrement inférieur à celui de 2003 avec 13,25 % des suffrages exprimés et 23 élus. Le Nouveau Kōmeitō perd donc 3 sièges et, avec 31 députés, se retrouve à son niveau de 2000. Si le PLD a obtenu à lui seul une très large majorité absolue (296 sur 480), l'alliance avec le Nouveau Kōmeitō est maintenue (ne serait-ce que pour conserver une majorité stable à la Chambre des conseillers).
  • aux élections à la Chambre des conseillers du 29 juillet 2007, il partage la défaite du PLD, bien qu'elle soit moins importante pour lui que pour ce dernier. 13 des 24 sièges du Nouveau Kōmeitō sont à renouveler. Le parti présente 24 candidats, mais n'obtient que 9 élus (7 à la proportionnelle nationale où sa liste recueille 13,18 % des suffrages, soit 2 points de moins qu'en 2004, et 2 au scrutin plurinominal dans les préfectures où ses candidats réunissent 5,96 % des voix) sur 121. Son nombre total de conseillers ne baisse donc que de 4 élus et s'établit à 20 membres sur 242. De plus, il reste le 3e parti du Japon (derrière le PDJ et le PLD).
  • aux élections législatives du 30 août 2009, le Nouveau Kōmeitō connaît, comme le reste de la majorité sortante, une importante défaite. Il perd ainsi la totalité de ses 8 circonscriptions et ses 8 candidats n'ont plus recueilli au total que 1,11 % des suffrages exprimés au scrutin majoritaire. À la proportionnelle, il connaît son plus mauvais score depuis sa renaissance en 1998, avec seulement 11,45 % des voix et 21 élus. S'il reste le troisième parti de cette assemblée, avec 21 députés sur 480, il perd 10 sièges par rapport à la précédente élection et plusieurs de ses dirigeants sont battus dont son propre président Akihiro Ōta qui annonce immédiatement sa démission. Il est remplacé par Natsuo Yamaguchi.

Participation du Kōmeitō puis du Nouveau Kōmeitō au gouvernement

Voici la liste des ministres issus du Kōmeitō puis du Nouveau Kōmeitō :

  • Takenori Kanzaki (Représentant), ministre des Postes et Télécommunications,
  • Chikara Sakaguchi (Représentant), ministre du Travail,
  • Kōshirō Ishida (Représentant), ministre d'État, directeur de l'Agence de Gestion et de Coordination,
  • Wakako Hironaka (Conseillère), ministre d'État, directrice de l'Agence de l'Environnement.
  • Kunihiro Tsuzuki (Conseiller), ministre d'État, directeur de l'Agence de Gestion et de Coordination.
  • Kunihiro Tsuzuki (Conseiller), ministre d'État, directeur de l'Agence de Gestion et de Coordination également chargé de la Restructuration du gouvernement central.
  • Kunihiro Tsuzuki (Conseiller), ministre d'État, directeur de l'Agence de Gestion et de Coordination également chargé de la Restructuration du gouvernement central.
  • Chikara Sakaguchi (Représentant), ministre de la Santé et des Affaires sociales, ministre du Travail également chargé du problème des retraites (jusqu'au 6 janvier 2001), puis, après l'entrée en vigueur de la réforme du gouvernement central du 6 janvier 2001, ministre de la Santé, du Travail et du Bien-être.
  • Chikara Sakaguchi (Représentant), ministre de la Santé, du Travail et du Bien-être.
  • Kazuo Kitagawa (Représentant), ministre de l'Aménagement du territoire, des Infrastructures et des Transports, également chargé de la Délocalisation de la capitale et du Tourisme.
  • Tetsuzō Fuyushiba (Représentant), ministre de l'Aménagement du territoire, des Infrastructures et des Transports, également chargé du Tourisme et des Affaires maritimes.
  • Tetsuo Saitō (Représentant), ministre de l'Environnement également chargé des Problèmes environnementaux mondiaux.

Implantation locale

Le Nouveau Kōmeitō est bien implanté en zone urbaine, et plus particulièrement dans la région de Kinki et la préfecture d'Ōsaka. Ainsi, jusqu'en 2009, le parti détenait 4 des 19 districts électoraux de cette préfecture, concentrés dans les deux grandes agglomérations d'Ōsaka (3 des 6 circonscriptions découpant la ville) et Sakai (le 16e district correspondant à la moitié nord de la ville). Le Nouveau Kōmeitō dispose à l'Assemblée préfectorale d'Ōsaka de 23 élus sur 112 depuis les élections de 2007, ce qui en fait la troisième force politique électorale (derrière le PLD et le PDJ, avec lequel il est quasiment à égalité puisque celui-ci ne détient qu'un siège supplémentaire)[3]. À l'assemblée municipale d'Ōsaka, il est la deuxième force politique (derrière le PLD et à égalité avec le PDJ et ses alliés) avec 20 élus sur 89[4]. Au conseil municipal de Sakai il forme le principal groupe avec 13 élus sur 51[5].

Le Nouveau Kōmeitō est également bien présent dans la métropole de Tōkyō. Il y a détenu, de 2003 à 2009, le 12e district de Tōkyō à savoir les arrondissements au nord de la ville (Kita et Adachi) détenu par Akihiro Ōta. Il a de plus maintenu un groupe de 23 membres sur 127 à l'Assemblée métropolitaine depuis 2001 :

  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tōkyō du 24 juin 2001, le Nouveau Kōmeitō obtient 15,09 % des suffrages exprimés et la totalité de ses 23 candidats sont élus sur les 127 sièges à pourvoir. En nombre de voix, il est le troisième parti de la préfecture (derrière le PLD et le PCJ, qu'il talonne à 25 000 voix près tandis que les communistes ont présenté pratiquement deux fois plus de candidats que le Kōmeitō) et le deuxième de l'assemblée en nombre de siège après le PLD.
  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tōkyō du 3 juillet 2005, il réunit 18 % des voix et encore une fois ses 23 candidats sont élus. Il est le troisième partie de la préfecture, tant en voix qu'en sièges, derrière le PLD et le PDJ.
  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tōkyō du 12 juillet 2009, il maintient ses 23 élus mais son score (dans un contexte difficile pour la coalition menée par le PLD qui pour la première fois de s€on histoire perd la majorité à Tōkyō et son statut de premier parti préfectoral au profit du PDJ) retombe à 13,19 % des suffrages exprimés.

Ligne politique

Le Kōmeitō encourage la réforme du gouvernement, en particulier soutient les propositions de réduction des effectifs de l'administration, et demande que l'utilisation des fonds spéciaux soit revue et possiblement supprimée. Il est aussi favorable à la décentralisation, et demande que les émoluments des membres du gouvernement ainsi que des parlementaires soient revus à la baisse. Économiquement, le Kōmeitō est favorable au soutien des PME-PMI, en particulier, de prêts aux conditions favorables pour les créateurs d'entreprises. Il demande aussi une politique permettant d'augmenter le tourisme, en particulier en améliorant la formation aux langues étrangères des professionnels de ces industries. En matière de sécurité sociale, le Kōmeitō propose d'étendre la couverture actuelle.

Direction

Depuis septembre 2009, la direction du Nouveau Kōmeitō est ainsi constituée :

  • Conseillers spéciaux :

Référence

Liens externes

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