- Jean Barnabé Amy
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Jean Barnabé Amy, sculpteur français du XIXe siècle, est né à Tarascon (Bouches-du-Rhône) le 11 juin 1839 et mort à Paris le 24 mars 1907. Auteur du Tambour d'Arcole érigé à Cadenet en 1894, il compose notamment une série de masques mythologiques, religieux ou légendaires, d'anges ou de monstres.
Sommaire
Biographie
Jean Barnabé Amy est né à Tarascon d’une famille de paysans au pied de la Montagnette le 11 juin 1839.
Tout en gardant les brebis, il sculpte dans le bois d’olivier divers objets, œuvrettes admirées de son entourage. Adolphe Druon, maire de la commune, obtient une bourse permettant au jeune artiste d’entrer à l’Ecole des Beaux Arts de Marseille.
Dès la première année, il obtient les premiers prix de sculpture, dessin et Architecture grâce auxquels il est admis à préparer, à Paris, comme élève de Bonacieux et de Dumont, le concours des Beaux Arts où il rentre en 1864.
Il fait des débuts au Salon en 1868 où il remporte sa première médaille pour La Muse de Ponsard, bas-relief offert à la Ville de Tarascon.
Il y exposa chaque année jusqu’à sa mort : Le Remords (Lunel), La Béatitude, Les trois Félibres, Figaro (en collaboration avec Boisseau, ils obtiennent le premier prix au concours du célèbre quotidien éponyme), De Thou, Lamartine, des œuvres monumentales, mais aussi de nombreuses terres cuites, groupes allégoriques et plus de deux cents masques représentant des sujets mythologiques ou légendaires, dont la Tarasque.
La plupart de ces œuvres sont conservées dans les musées d’Avignon, Montpelier, Arles et Marseille.
Il est l'ami des Félibres provençaux Frédéric Mistral et Joseph Roumanille, puis Alphonse Daudet et Paul Arène, dont il a exécuté les portraits.
Participant au mouvement de la Renaissance Provençale, Vice Président des Félibriges de Paris, il collabore à divers journaux régionaux comme La Cornemuse, L’Echo de Provence, Lou Viro-Souleù, Le mois cigalier.
Mais son talent littéraire ne se révèle qu’en 1899 lorsqu’il publie Tarascon par un tarasconnais, témoignage précieux sur la vie de la patrie de Tartarin au siècle dernier. Il décrit les richesses de la cité : monuments, lieux publics, fêtes et traditions, perçues par un sculpteur et poète passionné de sa ville natale.
Mort le 24 mars 1907, Il est enterré à Tarascon et sur sa tombe un ami planta un olivier qui de nos jours encore n’est taillé que par un félibre.
Œuvres
sculptures
- Le remords, 1877, à Lunel
- Figaro
- Le Tambour d'Arcole, 1894, à Cadenet
- La Tarasque , 1883. Plusieurs versions dont une en terre cuite au musée Arlaten à Arles et une en bronze à Tarascon
- Thou, façade de l'Hôtel de ville de Paris
- Les trois félibres : Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, 1875, Musée Calvet, Avignon
- Masques, bas-relief et buste de Mistral dont le bas relief en bronze au musée Granet à Aix-en-Provence
- Couronnement du théâtre de Tarascon représentant une lyre soutenue par deux anges, Tarascon
- Don Quichotte et Sanço Pança, 1887
- Buste de Ulpien, jurisconsulte romain, 1877
- De nombreux Masques et Portraits de personnages légendaires ou mythologiques
Œuvres littéraires
- Tarascon par un tarasconnais, 1899
- Articles et poèmes:
Bibliographie
- Collectif sous la direction de Edouard Papet, Masques. De Carpeaux à Picasso, éditions Hazan, 2008. Catalogue de l'exposition du musée d'Orsay sur le thème des masques.
Catégories :- Sculpteur français du XIXe siècle
- Sculpteur français du XXe siècle
- Naissance en 1839
- Naissance à Tarascon (Bouches-du-Rhône)
- Décès en 1907
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