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Jean-Pierre Baillod
Jean-Pierre Baillod Naissance 20 août 1771
Songieu, Ain, FranceDécès 1er mars 1853 (à 81 ans)
ValognesOrigine France Arme Infanterie Grade Général de brigade Service 1793 - 1833 Conflits Guerres de la Révolution
Guerres napoléonniennesDistinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de la Couronne de Fer
Chevalier de Saint-LouisLe baron Jean-Pierre Baillod, né à Songieu dans l'Ain, le 20 août 1771, décédé le 1er mars 1853, est un militaire français.
Il entra au service dans le 11e bataillon de l'Ain (22e demi-brigade d'infanterie légère) le 22 septembre 1793 ; y fut nommé capitaine le 27 du même mois, servit à l'armée des Alpes, et en décembre 1794 à l'armée d'Italie.
En 1796, il fut nommé commissionné adjoint aux adjudants-généraux. Le 1er février 1800, il fut promu au grade de chef de bataillon, fut employé au camp de Boulogne en 1804 et créé chevalier de la Légion d'honneur.
À la Grande Armée, il servit de 1805 à 1810, sous les ordres du général Saint-Hilaire, puis du général Grandjean.
Adjudant-commandant en 1807 ; officier dans la même année puis commandant de la Légion d'honneur en 1809, il avait été blessé à la bataille d'Essling, il eut un cheval tué sous lui à Austerlitz et au combat d'Heilsberg.
Rentré en France en février 1810, il fut nommé chef d'état-major de la 14e division militaire.
Le 6 août 1811, il fut nommé général de brigade et commanda le département de la Manche.
En 1812, on l'envoya de nouveau au camp de Boulogne, et, en 1813 (janvier) il était sous les ordres de Lauriston, chef d'état-major au corps d'observation de l'Elbe (3e corps). Blessé grièvement à la bataille de Leipzig, il obtint un congé pour se rétablir de ses blessures.
En décembre, il fut désigné comme chef d'état-major, au 2e corps commandé par le duc de Bellune ; en avril sa blessure le retenant, il fut renvoyé dans le département de la Manche.
Chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer en septembre 1813, il fut créé chevalier de Saint-Louis en janvier 1815, et employé comme chef d'état-major du général Lemarois ; il fut nommé lieutenant-général le 1er novembre 1826.
Candidat aux élections de 1827, il fut envoyé à la chambre des députés en 1830 et de 1831 à 1834 et devint ensuite membre du conseil général de la Manche.
Le général Baillod, commandeur de la Légion d'honneur, a été admis à la retraite le 5 octobre 1833, conformément à l'ordonnance du 5 avril 1832.
Distinctions
- Il fait partie des 558 officiers à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile.
Source
- « Jean-Pierre Baillod », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource) ;
- « Jean-Pierre Baillod », dans Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français (1789-1891), XIXe siècle [détail de l’édition] (Wikisource) ;
Liens externes
- Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 1 070.
- Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur web.genealogie.free.fr : Les militaires
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