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Jean-Yves Le Gallou
Jean-Yves Le Gallou, né le 4 octobre 1948 à Paris-14e, est un haut fonctionnaire (inspecteur général de l'administration) et homme politique français.
Sommaire
Biographie
Premier secrétaire général du Club de l'Horloge, il s'engage d'abord à l'Union pour la démocratie française (UDF). Il appartient au cabinet d'Alain Griotteray et au comité directeur du Parti républicain, principale composante de l'UDF. Dès 1969, il adhère au Groupement de recherche et d'études sur la civilisation européenne (GRECE), avec son ami Yvan Blot : ils créent une section à l’Institut d’études politiques de Paris. Il développe dès lors ses vives critiques contre le « rouleau compresseur de l'immigration [...], machine à broyer les peuples et les groupes ethniques » (cité dans Libération, 15 janvier 1999).
En novembre 1983, il devient adjoint à la culture de Patrick Devedjian, nouveau maire d'Antony. Il est alors l'un des principaux animateurs, avec Jean-Paul Hugot, François-Georges Dreyfus et Bernard Mérigot, de l'Association des élus pour la liberté de la culture, formée par des élus de droite, qui s'opposent à la politique menée par Jack Lang, ministre socialiste de la Culture[1].
À l'automne 1985, il adhère avec Bruno Mégret au FN, dont il devient l'un des principaux contributeurs intellectuels. Patrick Devedjian lui retire alors ses délégations à la mairie d'Antony. Son engagement au Front Nationale tient à une perspective plus ou moins avouée de favoriser l’établissement de passerelles entre l’extrême droite et les partis de la droite parlementaire. Par exemple, la Charte des valeurs adoptée au congrès de Marignane en janvier 1999 ou encore les 50 propositions pour rétablir la sécurité présentées le 18 février 1999 par Jean-Yves Le Gallou ne rompent en rien avec les thèmes fétiches de ses anciens engagements. Il est l'un des théoriciens du concept de « préférence nationale », argument phare du Front national (FN). Il est le président du groupe FN au conseil régional d'Île-de-France de 1986 à 1999 et député européen de 1994 à 1999. En janvier 1999, Jean-Yves Le Gallou obtient le poste de délégué général, Il est aussi secrétaire national du FN chargé des élus. Autrement dit, il mettra en place une association d’élus qui est destinée à coordonner le travail des conseillers municipaux du FN.
Il est poursuivi suite à un article publié par le quotidien Présent. M. Le Gallou avait affirmé que « les jeunes beurs » bénéficient de l'« impunité » lorsqu'ils « voyagent gratuitement dans les transports en commun, lorsqu'ils font des bras d'honneur aux policiers, […] lorsqu'ils attaquent les mairies, les commissariats […], impunité parce que les lois antiracistes et l'application qui en est faite leur donnent des privilèges. »[réf. nécessaire]. En première instance Jean-Yves Le Gallou est condamné pour ces déclarations mais cette condamnation est infirmée le 30 janvier 1991 par la 11e chambre de la Cour d'appel de Paris qui déboute le MRAP. Poursuivi dans d'autres affaires au titre de la loi Pleven/Gayssot Jean-Yves Le Gallou, a toujours fini par obtenir gain de cause en Cour d'Appel (Versailles, 7 octobre 1991) ou devant la Cour de cassation (18 janvier 1994).
Proche de Bruno Mégret, il participe à la scission du Front national qui donnera naissance au Mouvement national républicain. Partisan de nouveau de la « préférence nationale » , il entend opposer un projet d’« immigration zéro » face à l’« invasion » pour éviter de faire face à une « véritable guerre raciale (…) qui menace les tréfonds de notre civilisation ».[2]. Il renonce quelques années plus tard à ses responsabilités au sein de ce parti tout en en demeurant membre. Il est président du groupe MNR au conseil régional jusqu'en 2004.
En 2003, Jean-Yves Le Gallou a créé la Fondation Polémia, un think tank dont l'activité se déroule essentiellement sur internet.
Il dirige depuis novembre 2007 un « bulletin de réinformation » quotidien sur Radio Courtoisie.
Notes
- ↑ Serge Berstein, Pierre Milza et Jean-Louis Bianco, Les Années Mitterrand, les années du changement. 1981-1984, éd. Perrin, 2001, p. 856.
- ↑ Le Monde, 27 août 2000 et à l’occasion de la seconde université du mouvement à Plomelinen août 2000.
Référence
- « Jean-Yves Le Gallou — L'ethnarque du Front », Les Dossiers du « Canard enchaîné », n° 69, octobre 1998, p. 28
Liens externes
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