Internationale ouvriere

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L'Internationale ouvrière fut fondée, à l'initiative notamment de Friedrich Engels, par les partis socialistes d'Europe lors du Congrès de Paris en juillet 1889 ; elle est aussi connue sous le nom de Deuxième Internationale, ou Internationale Socialiste.

Certains anarchistes furent présents à ce congrès, réclamant le groupement des travailleurs en lutte essentiellement sur le terrain économique, et rejetant la division politique, mais ils en furent exclus pour les raisons de divergence tactique claires.

Se fondant, comme la Première Internationale, sur le constat de la lutte des classes, la Deuxième Internationale milite jusqu'au début du XXe siècle sur les bases du marxisme. Mais certains courants se développent à la droite de l'Internationale, prêchant l'abandon du principe selon lequel « l'émancipation des travailleurs doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes » (principe révolutionnaire qui était celui de la Première Internationale) et recommandant de privilégier le parlementarisme et le réformisme. En 1904, le congrès donne cependant raison au révolutionnaire Jules Guesde contre le « réformiste » Jean Jaurès, choix inverse de celui des élections qui donnent 31 députés à Jaurès et 12 à Guesde.

Après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, les leaders socialistes (à l'exception des Russes et des Serbes), votèrent les crédits militaires demandés par les gouvernements. Les militants fidèles à l'internationalisme et au pacifisme dénoncent ce reniement de la majorité, et militent contre la guerre - ce qui leur vaut souvent d'être exclus de la Deuxième Internationale (c'est le cas par exemple de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht en Allemagne). Ces militants hostiles à la guerre seront, pour certains, plus tard appelés « communistes », par opposition à leurs ex-camarades socialistes. Durant le conflit, deux conférences, celle de Zimmerwald et surtout celle de Kienthal, ont réuni les militants de la gauche de l'Internationale, parfois exclus, pour s'opposer à la guerre et aux dirigeants socialistes la soutenant.

Suite à la Révolution russe, de nombreux socialistes quittent la Deuxième Internationale pour rallier la Troisième Internationale fondée par les bolcheviks en 1919, et comportant déjà diverses organisations communistes (notamment les spartakistes allemands exclus pendant la guerre du SPD).

D'autres vont former l'Union des partis socialistes pour l'action internationale, connu sous le nom d'Union de Vienne ou Internationale Deux et demie.

En 1923, les derniers partis membre de l'Internationale ouvrière se rassembleront avec ceux de l'Union de Vienne pour former l'Internationale ouvrière socialiste.

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