- Ilich Ramírez Sánchez
-
Ilich Ramírez Sánchez Surnom Carlos, Le Chacal Naissance 12 octobre 1949
Caracas, VenezuelaNationalité Venezuela Activité principale Terrorisme Conjoint Magdalena Kopp, Lana Jarrar, Isabelle Coutant-Peyre Enfant Evita Compléments Emprisonné en France depuis 1994 Ilich Ramírez Sánchez (né le 12 octobre 1949 à Caracas, Venezuela), plus connu sous le nom de Carlos ou Le Chacal, est un terroriste condamné par la justice française à la réclusion criminelle à perpétuité pour meurtres. Initialement détenu à la maison d’arrêt de la Santé à Paris, il est actuellement incarcéré à la maison centrale de Poissy dans les Yvelines[1]. Il est surtout connu pour les différents attentats qu'il a menés en Europe et pour son habileté à rester dans la clandestinité.
Sommaire
Biographie
Il est le fils d'un riche avocat communiste vénézuélien, Ilich étant le patronyme de Lénine[2].
Ilich a fréquenté une école à Caracas et a rejoint le mouvement des jeunes du parti communiste en 1959. Après avoir assisté à la troisième Tricontinental Conference en janvier 1966 avec son père, il aurait passé l'été dans une école de la guérilla cubaine, dirigée par la General Intelligence Directorate, à Matanzas près de La Havane. Cette même année, ses parents divorcent. Sa mère part pour Londres afin d'étudier au Stafford House College de Kensington et à la London School of Economics et emmène ses enfants avec elle.
En 1968, son père tente d'inscrire Ilich et son frère à la Sorbonne, mais un responsable du KGB le détecte auparavant parmi les recrues, et il optera finalement pour l'université Patrice-Lumumba à Moscou, un établissement destiné à former les élites du Tiers-Monde. Il y parfait son entraînement, mais se fait expulser de celle-ci en 1970 à cause de son goût immodéré pour l'alcool et les femmes.
Il se rend ensuite à un camp d'entraînement de guérilla exploité par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), à Amman, capitale de la Jordanie. Il quitte finalement la Jordanie pour suivre des cours à la Polytechnic of Central London tout en continuant de travailler pour le FPLP.
FPLP
En 1973, il devient membre du Front populaire de libération de la Palestine - Opérations externes (FPLP-OE), et prend alors le surnom de Carlos[3].
Le 30 décembre 1973 à Londres, Carlos tente d'assassiner Joseph Edward Seif, homme d'affaires sioniste et frère du président de la chaîne de magasins Marks & Spencer, qui échappera à la mort. Le mois suivant, une bombe explose devant la Hapoalim Bank, une banque londonienne qualifiée de sioniste.
Suite à ces événements, il se réfugie en France. En 1974, il revendique une série d’attentats à Paris : explosions à la voiture piégée devant les locaux parisiens de L'Aurore, de Minute et de L'Arche. Le 15 septembre, un attentat à la grenade contre le Drugstore Saint-Germain, revendiqué par Carlos, fera deux morts et trente-quatre blessés. La Direction de la Surveillance du Territoire (DST) est sur la piste du terroriste.
Le 13 janvier 1975, il tente une attaque au lance-roquettes depuis la terrasse de l'aéroport d'Orly sur un avion de la compagnie El Al, la compagnie nationale israélienne de transport aérien. Les terrasses de l'aéroport sont fermées par arrêté ministériel quelques jours plus tard. Le 19 janvier 1975, Carlos revient avec deux autres personnes. Ils attaquent l'aéroport et prennent deux personnes en otage. Ils demandent et obtiennent un avion pour partir à Bagdad. Cette attaque a fait 21 blessés.
Le 27 juin 1975, il abat Raymond Dous et Jean Donatini, deux inspecteurs de la DST, et Michel Moukharbal, un informateur libanais, au 9 de la rue Toullier à Paris. Un troisième policier, Jean Herranz, commissaire de la DST, est grièvement blessé[4].
Prise d'otages du siège de l'OPEP
Article détaillé : Prise d'otages du siège de l'OPEP à Vienne.Le 21 décembre 1975, il organise et dirige la séquestration de 11 ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à Vienne, lors d'un meeting des dirigeants au siège de l'organisation.
L'opération est menée par un groupe de six personnes dirigé par Carlos, prenant soixante-six otages. Les terroristes, accompagnés de quarante-deux otages, se voient octroyer un avion de ligne DC-9 et partent en direction d'Alger. Neville Atkinson, ancien pilote de la Royal Navy et pilote personnel de Mouammar Kadhafi au moment des faits, est alors chargé de transporter une partie des terroristes à Alger[5] où ils débarquent, et où trente otages sont libérés. L'avion part ensuite en direction de Tripoli, débarquant d'autres otages, puis retourne à Alger où le reste des otages est libéré et où les terroristes obtiennent l'asile.
Après 1975
Carlos quitte rapidement l'Algérie pour la Libye, puis pour le Yémen, à Aden, où il a à répondre de ses actions lors d'une entrevue avec les dirigeants du FPLP. Carlos est écarté de la section des opérations extérieures; Wadie Haddad, le fondateur du FPLP-OE, l'accuse d'avoir refusé d'exécuter deux otages ou d'avoir pris l'argent de la rançon lors de la prise d'otage de l'OPEP.
Recherché par toutes les polices occidentales, il s'installe à Beyrouth. Il quittera le Liban en 1982, à la suite de la défaite des Palestiniens. Il restera discret jusqu'à l’arrivée d’une lettre à l’ambassade de France de La Haye, le 26 février 1982. Authentifiée par deux empreintes digitales de son pouce, cette lettre exige la libération de son bras droit Bruno Breguet et de sa compagne Magdalena Kopp, arrêtés dix jours auparavant à Paris avec plusieurs kilos d’explosifs, prêts pour un attentat à la voiture piégée devant l'ambassade d'un émirat arabe que Carlos voulait faire chanter[6],[7].
Par la suite, une série d'attentats à la bombe destinés à obtenir leur libération va toucher la France : dans le train Capitole Paris-Toulouse le 29 mars 1982 (5 morts, 77 blessés), une voiture piégée devant le siège du journal Al-Watan al-Arabi le 22 avril 1982 rue Marbeuf à Paris (un mort, 63 blessés), dans le TGV près de Tain-l'Hermitage et à la gare Saint-Charles de Marseille le 31 décembre 1983 (5 morts et 50 blessés)[8].
Peu après, il sera signalé au Yémen du Sud et en Libye. Carlos retrouve Magdalena Kopp en 1985 à Damas, en Syrie. Avec leur fille Evita, le couple coule une semi-retraite dans un quartier résidentiel de la capitale syrienne. Mais il se révèle un hôte dérangeant pour le régime syrien qui tente de retrouver une place dans le concert des nations[8]. En 1991, il est lâché par ses protecteurs et trouve refuge au Soudan. Dans ses activités dans les services secrets soudanais, il était connu sous le nom de "Cheikh Hissene".
Le 1er juin 1992, il est condamné en France à la réclusion à perpétuité par contumace pour le meurtre des deux policiers de la DST et de leur informateur commis le 27 juin 1975[3].
Arrestation et procès
Le 14 août 1994 à Khartoum, la Direction de la surveillance du territoire, dirigée alors par le préfet Philippe Parant, parvient à le faire enlever sur ordre de Charles Pasqua alors ministre de l'Intérieur, sans mandat d'extradition, puis à le ramener vers la France, où il est incarcéré à la prison de la Santé le 15 août 1994. Sa capture a eu lieu pendant qu'il était endormi pour une chirurgie plastique qui visait à cacher son identité. Il aurait rencontré Jacques Vergès à plus de vingt reprises, à Damas[NB 1]. L’instruction de son affaire est assurée par le juge Jean-Louis Bruguière. Sa défense est préparée par les avocats Jacques Vergès et Isabelle Coutant-Peyre.
Son procès débute le 12 décembre 1997 et se termine le 24 décembre[9],[10]. Il comparaît pour une seule affaire, le triple assassinat remontant au 27 juin 1975, les autres étant encore à l’instruction à ce moment-là. Il est reconnu coupable, condamné par la justice française à la réclusion criminelle à perpétuité[9],[11].
Un nouveau procès s'ouvre le 7 Novembre 2011 pour 4 attentats commis entre 1982 et 1983, il réfute toute implication.
Incarcération
Il est transféré à la centrale de Saint-Maur le 17 octobre 2002[11].
En prison, il se convertit à l'islam. Lors d'une cérémonie musulmane en 2001, Ramírez Sánchez se marie religieusement avec son avocate, Isabelle Coutant-Peyre, alors qu'il était toujours légalement marié à Lana Jarrar, sa seconde femme disparue dont il serait sans nouvelles[12].
En novembre 2001, il déclare « J’ai eu un profond soulagement en voyant les héroïques opérations de sacrifice du 11 septembre 2001 »[13]. Il publie une autobiographie en juin 2003 intitulée L'islam révolutionnaire[14]. Dans ce livre, il soutient Oussama ben Laden et ses attaques contre les États-Unis, ainsi que Saddam Hussein pour avoir résisté aux États-Unis, appelant celui-ci le dernier chevalier arabe.
Fin 2003, il correspond avec l'écrivain français Marc-Edouard Nabe, qui lui offre une tribune mensuelle dans son journal La Vérité. Dans son premier billet, publié en novembre 2003, il y est mentionné en tant qu'« analyste politique le plus digne de ce temps »[15]. Cette correspondance journalistique ne durera que l'espace de 4 numéros (de novembre 2003 à février 2004). Les sujets embrassés vont de la critique littéraire du 'Printemps de Feu' de Marc-Edouard Nabe, jusqu'aux interventions occidentales en Irak et leurs futures répercussions en Libye[16].
En mars 2004, il est transféré à la prison de Fresnes[11]. Détenu à l'isolement du 15 août 1994 au 17 octobre 2002 pour des raisons de sécurité[17], il conteste cette décision en justice en 2005. Un arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme du 4 juillet 2006 conclut que, compte tenu de la personnalité du détenu, l'isolement ne constituait ni une mesure excessive ni un « traitement inhumain ou dégradant », mais qu'en revanche l'absence de recours, en droit français, contre les décisions d'isolement, constituait une violation de l'article 13 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) qui donne le droit à un recours effectif[18].
Le 5 janvier 2006, Carlos est transféré à la prison de Clairvaux[18]. Il est actuellement incarcéré à la maison centrale de Poissy dans les Yvelines[1].
En mai 2007, le juge Jean-Louis Bruguière ordonne un nouveau procès contre Carlos concernant des faits de « Meurtres et de destructions de biens à l'aide de substances explosives » ayant eu lieu en France en 1982 et 1983[19].
En février 2009, il écrit de sa prison au président américain Barack Obama afin d’intervenir pour retrouver la trace de son complice suisse Bruno Bréguet[20].
En mai 2009, il apporte son soutien à la liste antisioniste que Dieudonné présente aux élections européennes du 7 juin 2009 afin de dénoncer ce qu'il voit comme de la barbarie israélienne envers les Palestiniens[21].
Le samedi 21 novembre 2009, Hugo Chávez a fait l'éloge de Carlos. Prenant la parole à Caracas devant un congrès international réunissant des représentants de partis de gauche, le président vénézuélien a qualifié son compatriote Ilich Ramirez Sanchez de héros révolutionnaire et prend sa défense : « On l'accuse d'avoir été un terroriste. Mais il fut en réalité l'un des grands combattants de l'Organisation de libération de la Palestine. Il a, je le pense, été injustement condamné. On l'accuse de choses dont il n'est pas responsable »[22].
En mai 2010, il intervient auprès de son avocat pour dénoncer les inexactitudes du film Carlos d'Olivier Assayas, triptyque de 5 h 30 consacré à sa vie. Il indique que ce film comporte des inexactitudes et des falsifications. Il cite notamment le cas de la prise d'otages du siège de l'OPEP à Vienne en 1975, prétendument attribuée à Saddam Hussein dans le film alors qu'il affirme que c'est en réalité le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi qui en serait à l'origine[23].
Dans les œuvres de fiction
- Dans la trilogie de Jason Bourne de Robert Ludlum – The Bourne Identity (La Mémoire dans la peau), The Bourne Supremacy (La Mort dans la peau), The Bourne Ultimatum (La Vengeance dans la peau), l'ennemi du personnage principal se nomme Carlos et Ilich Ramirez Sanchez y est décrit comme « l'homme le plus dangereux de tous les temps ».
- Le documentaire Les années Carlos, produit en 1995 par Doc en Stock, retrace l'évolution du terroriste vénézuélien[24]. Derrière ce documentaire se trouve Daniel Leconte, la même personne qui sera à l'origine de la production de la mini-série quelques années plus tard.
- Le film d'espionnage américain de Christian Duguay, Contrat sur un terroriste, retrace la traque de Carlos.
- Carlos intervient aussi dans les livres Rainbow Six de Tom Clancy où des terroristes effectuent une prise d'otage pour le faire libérer.
- Le film L'Avocat de la terreur de Barbet Schroeder, consacré à Jacques Vergès qui fut l'avocat de Carlos, retrace la période des attentats commis en France, avec à l'appui de nombreuses interviews de Carlos lui-même depuis sa prison.
- En février 2009, le metteur en scène français Olivier Assayas débute le tournage d'un film, destiné à la télévision, sur la vie de Ilich Ramirez sous le titre Carlos, avec Édgar Ramírez dans le rôle de Carlos. Le film est présenté en sélection (hors compétition) à Cannes et est diffusé en trois parties sur Canal + les 19 mai 2010, 26 mai 2010 et 2 juin 2010. Le film, distribué par MK2, est également sorti en salles le 7 juillet 2010 dans une version de 2 h 45. Le 16 janvier 2011, le film est récompensé du Golden Globe du meilleur film de télévision[25]. Olivier Assayas, revendiquant son éducation politique situationniste et l’influence de Guy Debord, déclare estimer que l’action de Carlos s’inscrit dans le cadre du terrorisme d'État[26].
Bibliographie
- (fr) Bernard Violet, Carlos, Les réseaux secrets du terrorisme international, Seuil, 1996, (ISBN 2-02-023739-3).
- (fr) László Liszkai, Carlos à l'abri du rideau de fer (avec la collaboration de Roland Mehl), Éditions du Seuil, Paris, 1992, 221 p., (ISBN 2-02-013234-6).
- (fr) Ilich Ramírez Sánchez dit Carlos, L'islam révolutionnaire (textes et propos recueillis, rassemblés et présentés par Jean-Michel Vernochet), Éditions du Rocher, Monaco et Paris, 2003, 273 p., (ISBN 2-268-04433-5).
- (fr) Isabelle Coutant et Joseph Vebret, Épouser Carlos : un amour sous haute tension (suivi d'un Post-scriptum de Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos), Éditions L'Archipel, Paris, 2004, 279 p., (ISBN 2-84187-552-0).
- (en) John Follain, Jackal: The Complete Story of the Legendary Terrorist Carlos the Jackal, Arcade Publishing, 1988, (ISBN 1-55970-466-7).
Notes et références
- Notes
- l'Avocat de la terreur ainsi que les renseignements de la Stasi. Témoignage de Carlos par téléphone dans le film
- Références
- (fr) Entretien avec Ilich Ramírez Sánchez, dit Carlos sur Geostrategie.com, 6 juillet 2009
- (en) John Follain, Jackal: The Complete Story of the Legendary Terrorist Carlos the Jackal, Arcade Publishing, 1988, p. 4.
- (fr) Thierry Oberlé, « Carlos, tueur sans frontières » sur Lefigaro.fr, 7 août 2008
- (fr) Karl Laske, « 27 juin 1975, trois morts rue Toullier à Paris(...) » sur Liberation.fr, 12 décembre 1997
- (en) Neville Atkinson, Death on Small Wings: Memoirs of a Presidential Pilot, Libario Publishing Ltd, 2006 (ISBN 1-904440-78-9)
- (fr) Une figure du terrorisme international
- (fr) Georges Marion, « «j'étais Mme Carlos...» » sur Nouvelobs.com, semaine du 6 septembre 2007
- (fr) "Carlos" jugé à nouveau en France sur Lexpress.fr, 27 novembre 2006
- (fr) Marie-France Etchegoin, « Carlos la troisieme vie d’un terroriste » sur hebdo.nouvelobs.com, semaine du 11 décembre 1997
- (fr) Les dernières minutes du procès de Carlos, triple meurtrier
- (fr) Carlos débouté par la Cour européenne des droits de l’homme, 27 janvier 2005 15:25 sur droits-fondamentaux.prd.fr
- (en) My Love for Carlos the Jackal sur Theage.com.au, 25 mars 2004
- (fr) Christian Bouchet, « Entretien avec Illich Ramirez Sanchez, dit Carlos » sur Voxnr.com, 2 juin 2002
- (fr) Jean-François Mayer, « Carlos : le manifeste d'un révolutionnaire professionnel » sur Terrorisme.net, 8 janvier 2004
- (fr) Carlos, « Le billet de Carlos » sur alainzannini.com, 1 novembre 2003
- (fr) Carlos, « Le billet de Carlos » sur alainzannini.com
- (fr) CEDH, 27 JANVIER 2005, RAMIREZ SANCHEZ C./ LA FRANCE sur Ban Public
- (fr) ARRÊT DE GRANDE CHAMBRE RAMIREZ SANCHEZ c. FRANCE sur Conseil de l'Europe, Communiqué du Greffier du 4 juillet 2006 (Cour européenne des droits de l'homme, requête no 59450/00)
- (en) Carlos the Jackal faces new trial sur BBC, 4 mai 2007. Consulté le 18 avril 2011
- (fr) Christian Campiche, « De sa prison, le terroriste Carlos écrit à Barack Obama » sur Rue89.com, 12 février 2009
- (fr) Dieudonné joint par le terroriste Carlos en plein meeting sur Lexpress.fr, 2 juin 2009. Consulté le 8 octobre 2010
- (fr) Jean-Pierre Langellier, « Hugo Chavez, président du Venezuela, encense "Carlos" » sur Lemonde.fr, 23 novembre 2009
- (fr) Carlos/film: "images ridicules" sur sa vie sur Lefigaro.fr, 14 mai 2010
- Doc en Stock, « Les Années Carlos (Playlist)Youtube » sur Youtube [vidéo]
- (fr) Golden Globe: "Carlos" du Français Olivier Assayas meilleure mini-série TV sur Google Actualités, 17 janvier 2011. Consulté le 17 janvier 2011
- (fr) Propos recueillis par Jean-Luc Douin, « Olivier Assayas : “A travers Carlos, je fais moins un film politique qu’un film sur la politique” » sur festivalcannes.blog.lemonde.fr, 18 mai 2010
- Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Carlos the Jackal » (voir la liste des auteurs)
Liens externes
- (fr) Critique de son autobiographie
- (fr) Lettre de Carlos à Barack Obama (29 janvier 2009), 12 février 2009 [PDF]
- (fr) Arrêt de la CEDH
Catégories :- Perpétuité
- Preneur d'otage
- Membre d'une faction armée
- Communiste vénézuélien
- Islamisme
- Personnalité vénézuélienne
- Naissance en 1949
- Naissance à Caracas
- Assassinat politique
- Personne connue sous un pseudonyme
Wikimedia Foundation. 2010.