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Horde d'Or
La Horde d'Or est une dynastie mongole issue de Djötchi, le fils ainé de Gengis Khan, qui conquit et contrôla les steppes russes durant les XIIIe siècle et XIVe siècle, entre autres. Horde d'Or est une expression utilisé par les Russes depuis le XVIe siècle. Les Arabes et les Persans parlent de Royaume des Tatars ou Khanat de Kiptchak. Les jochides eux-mêmes s'appellent Horde ou Grande Horde.
Sommaire
Histoire
Entre 1237 et 1242, les Mongols de Batu ont soumis les principautés russes et ont ruiné toutes les villes russes sauf Novgorod (Kiev, Vladimir, Souzdal, Riazan, Kolomna). La moitié de la population russe a péri pendant l'invasion mongole. Les survivants fuient vers le nord-est, dans les régions boisées entre la Volga nordique et l'Oka. La construction de bâtiments en pierre a cessé pendant deux cents ans. Les Mongols ont poussé leurs incursions jusqu'à la Pologne et les princes russes restent tributaires de leurs khans jusqu'à la fin du XVe siècle.
En 1243, Batu établit sa capitale à Saraï sur la basse Volga. Son oulous est divisé en trois parties indépendantes. Batu et sa cour s’établissent en été sur le territoire central dans la région de la Volga, près de la Kama et de l’ancienne Bolgar. En hiver, ils établissent leurs campements plus au sud, à l’emplacement de Saraï sur la basse Volga. Le frère de Batu, Orda, reçoit en apanage la région est de l’Aral jusqu’au villes de Sugnak et d’Otrar et au nord jusqu’aux montagnes Oulogtag. Un autre frère de Batu, Cheyban, reçoit les territoires du sud et du sud-est de l’Oural méridional.
A la mort de Batu à Saraï en 1255, Sartak, son fils et successeur désigné, séjourne alors chez le grand khan Möngke à Karakorum en qualité de plénipotentiaire. Möngke le nomme à la tête du l’oulous kiptchak, mais il meurt brusquement et c’est son fils, Ulakchi, qui est désigné comme khan de la Horde d'Or sous la régence de Boraktchik, veuve de Batu[1]. A sa mort en 1257, Berké, frère musulman de Batu devient khan de la Horde Bleue jusqu'en 1266. Il doit lutter contre plusieurs révoltes des Russes contre contre l’occupation mongole, en particulier contre les fonctionnaires (basmaks) percevant les tributs.
En 1261, Saraï devient le siège d'un diocèse orthodoxe. Le khan Mengü Temür accorde des immunités au clergé orthodoxe en 1279[2]. Saraï devient jusqu’à sa destruction en 1395 un centre commercial important reliant les routes entre l’Orient et l’Occident. Des commerçants vénitiens et génois viennent y acheter des fourrures venues du Nord ainsi que des esclaves kiptchak qu’ils revendent aux Mamelouks d'Égypte.
En 1262, Berké s’allie avec le sultan mamelouk Baybars contre l’empire des il-khan d'Iran. En 1265, le général de la Horde Nogaï lance des raids contre l'empire byzantin en Thrace. La même année, Berké perd le Khârezm, Otrar et les territoires à l’est de l’Aral au profit du khanat de Djaghataï. Il meurt dans le Caucase au cours d'une nouvelle campagne contre l’Iran. Son petit-neveu Mengü Temür lui succède. Il poursuit la politique de ses prédécesseurs et affirme son indépendance vis-à-vis de l'Empire mongol. A sa mort en 1280, la Horde commence à se disloquer. Les rapports entre les différentes tribus, éloignées les unes des autres, se distendent, favorisant les séparatismes. Les khans dépendent de plus en plus de l’aristocratie militaire et n’ont plus qu’une fonction nominale. Sous les règnes de Tuda Mangu et de Tula Buka, le pouvoir est aux mains de Nogaï, qui campe entre le Don et le Donets et fait et défait les khans. Vers 1280, il s'allie avec l'Empire byzantin et exerce un véritable protectorat sur la Bulgarie.
En 1290, Toqtaï, fils de Mengü Temür, est porté au pouvoir par Nogaï, puis se débarrasse de sa tutelle après sa victoire sur les rives du Dniepr en 1299 grâce à l'appui de troupes auxiliaires russes. Nogaï est tué dans la bataille. Les femmes et les enfants de sa tribu sont vendus comme esclaves. En 1307 Toqtaï fait arrêter des commerçants européens séjournant à Saraï, sa capitale. Il envoie une armée à Caffa contre les Génois de Crimée responsable du rapt d’enfants tatars vendus dans les pays à domination musulmane et les chasse de la ville en 1308. A sa mort en août 1312, son neveu Özbeg lui succède et règne jusqu'en 1341. Peu avant sa mort, il autorise les commerçants génois et vénitiens à reconstruire Caffa. Son fils Djanibeg lui succède. Suite aux désordres survenus entre chrétiens et musulmans dans les comptoirs de l’embouchure du don, il chasse de nouveau les commerçants européens. Il assiège Caffa à deux reprises (1343 et 1355). En 1355, Djanibeg conquiert l’Azerbaïdjan qu’il rattache provisoirement à la Horde d’Or. Il est assassiné en 1257. Sous le règne de son fils Berdibeg (1357-1359) et ses successeurs, l’empire se disloque à nouveau. La Horde change 14 fois de khan de 1360 à 1380. Un seigneur féodal, Mamaï, détient le pouvoir effectif. A parti de 1371, les princes russes refusent de payer le tribut. Mamaï lance alors une expédition contre eux qui est repoussée par le grand duc Dimitri Donskoï à la Voja (11 août 1278), puis dispersée à Koulikovo, au confluent du Don et de la Népriavda le 8 septembre 1280.
Tokhtamysh, khan de la Horde Blanche, qui règne sur les steppes du Syr-Daria, général de Tamerlan, vainc Mamaï sur la Khalkha et se proclame khan de la Horde d’Or. Mamaï sera exécuté par des commerçants génois en Crimée. Tokhtamysh rétablit pour un temps l’unité de la Horde d’Or. Il oblige de nouveau les princes russes à se rendre à Saraï avec des tributs, mais ceux-ci refusent. Tokhtamysh entreprend alors une campagne contre les principauté russes : il incendie Souzdal, Vladimir, puis pille et brûle Moscou le 26 août 1382. En en 1392 et 1395, Tamerlan mène des expéditions contre la Horde d'Or. Saraï et Astrakan sont détruites. Après avoir vaincu Tokhtamysh sur le Terek le 15 avril 1295, il menace Moscou et ravage Riazan. Vassili Ier, prince de Moscou, le repousse le 26 août. Tamerlan pille la Crimée à l'automne. Il met La Tana (Azov) à sac et réduit en captivité tous les résidents chrétiens. Le riche comptoir génois de Caffa est désorganisé.
Sous les successeurs de Tokhtamysh, le pouvoir appartient au chef de la horde nogaï ou mengit, l’Idi Qu ou Edigu (1400-1412). En 1408, il exige le tribut des Russes, incendie Nijni-Novgorod et Gorodets, marche vers Moscou puis se retire sous de vagues promesses d’obédience.
Le territoire de la Horde d'Or commence à se morceler en 1430, avec la création du Khanat de Crimée par Hadjdjii Girey Ier (1430-1466), descendant de Tuga Timur, fils de Djötchi, entre l’embouchure du Dniestr et du Dniepr, celle du khanat de Kazan en 1438 puis du khanat d'Astrakan entre la Volga, le Don, le Kouban et le Terek en 1466. En 1480, Ivan III, prince de Moscou, s’allie au khan de Crimée Mengli Giray et à Uzun Hasan (sultan des Ak Koyunlu) et refuse de payer le tribut à la Horde d'Or. Ahmad Khan marche contre lui et le rencontre sur les rives opposées de l’Ougra. Mais la Horde doit reculer faute de recevoir des renforts du roi de Pologne le 11 novembre. Ivan III le Grand libère Moscou du joug mongol et commence l'unification de la Russie.
Organisation
La Horde d'Or ou Khanat de Kiptchak du nom des anciens occupants de la région les Kiptchak ou Coumans se compose de la Horde Bleue à l'ouest, dirigée par les descendants de Batu et de la Horde Blanche à l'est, vers le Kazakhstan, contrôlée par ceux d'Orda.
Le territoire de la Horde s'étend sur la partie méridionale de l'actuelle Russie : la Crimée, les steppes kiptchak, la vallée de la Volga jusqu'à la Transoxiane. Le mode de vie de ces cavaliers turco-mongols rend impossible la définition de cette zone en termes de territoire délimité par des frontières. Les peuples qui vivent sur ces terres sont en majorités turcophones (kiptchak, ouïghour...), mais on y parle également le persan, les langues slaves, l'arménien et les langues caucasiennes. L'islam sunnite, la religion du khan depuis Özbeg, est la plus représentée mais côtoie les religions chrétiennes (orthodoxes, nestoriens, catholiques) et juives. Le chamanisme, hérité des mongols de la conquête, persiste dans les esprits jusqu'au XVIe siècle[3]. La tolérance religieuse des Mongols, qui respectent et craignent tout ce qui est sacré, permet aux Russes de préserver leur Église. Popes et métropolites sont exemptés d'impôts, de réquisitions, de corvées[4].
L'espace de la Horde est composé de grands déserts et steppes propices au nomadisme et au pastoralisme, ainsi que de régions fortement urbanisés (Crimée, Volga, Transoxiane) qui pratiquent un commerce actif. Le nomadisme se maintient tout au long de la période et les khans eux-mêmes le pratiquent, passant la moitié de l'année dans leurs campements d'été et l'autre moitié dans leurs quartiers d'hiver. Ils favorisent néanmoins l'urbanisation, dans le but de développer le commerce et l'artisanat (métallurgie, céramique, cuir...) et maintiennent les routes commerciales, notamment le long de la Volga et l'axe mer d'Aral-mer Caspienne-mer Noire.
Toutes les grandes villes doivent des taxes aux khans (prélèvements sur le commerce, la propriété foncière, les magasins à grain, les semailles, les vignes et l'irrigation). Les els (unité de base des clans nomades) sont redevables d'impôts sur le cheptel. Villes et els doivent un service militaire à l'armée (orda) en cas de besoin. Il existe un service postal officiel, le yam, dont les fonctionnaires ont droit de réquisition pour pouvoir circuler rapidement. Le khan peut exempter par décret (yarlyk) certaines cités ou el de certaines taxes ou réquisitions. Le khan s'appuie sur une administration efficace et strictement hiérarchisée héritée de l'empire mongol.
La démographie de la Horde souffre d'une hémorragie chronique due au trafic d'esclaves opéré par certaines tribus kiptchak qui razzient les jeunes garçons turcs pour les vendre aux comptoirs italiens de Crimée, qui les envoient principalement vers l'Égypte des mamelouks (qui sont eux-mêmes descendants d'esclaves turcs et traditionnellement alliés du khanat de kiptchak). Le gouvernement de la Horde tente de mettre un terme à ce trafic, mais ne peut agir longtemps contre les Génois et les Vénitiens dont les comptoirs sont un important débouché pour ses produits agricoles et un terminus de la route de la soie[4].
Chronologie des incursions punitives et de pillage de la Horde d'Or en Russie
- 1252 : la horde de Nevruy dévaste Pereslavl-Zalesski et Souzdal.
- 1259 : raids en Lituanie puis en Pologne, pillage de Sandomierz et incendie de Cracovie
- 1273 : les Mongols attaquent la région limitrophe de principauté de Novgorod.
- 1281 : la horde de Kovdygay et Alchiday détruit Mourom et Pereïaslavl, il ruine les alentours de Souzdal, Rostov, Vladimir, Iouriev-Polski, Tver, Torjok.
- 1282 : les Mongols attaquent Vladimir et Pereslavl-Zalesski.
- 1283 : les Mongols pillent Rylsk, Lipetsk, Koursk et Vorgol.
- 1285 : le chef militaire des Mongols Eltoray, le fils de Temir, pillent Riazan et Mourom.
- 1293 : le chef militaire des Mongols Dyuden vient en Russie et pille quatorze villes, Mourom, Moscou, Kolomna, Vladimir, Souzdal, Iouriev-Polski, Pereslavl-Zalesski, Mojaïsk, Volokolamsk, Dmitrov, Ouglitch. Pendant le même été, le fils du Khan Takhtamir pille la principauté de Tver et capture des esclaves dans la principauté de Vladimir.
- 1307, 1315, 1317, 1318, 1322 : expéditions de pillage de la Horde D'or dans les principautés de Riazan, de Tver, de Kostroma, de Yaroslavl.
- 1327 : incursion punitive de la Horde d'Or dans le principauté de Tver.
- 1358, 1365, 1373 : les Tatars attaquent la principauté de Riazan.
- 1375, 1377, 1378 : les Tatars attaquent la région limitrophe de principauté de Nijni Novgorod.
- 1382 : Khan Tokhtamysh brûle complètement Moscou, des dizaines de milliers de Moscovites périssent.
- 1408 : les Tatars pillent Serpoukhov, les alentours de Moscou, Pereïaslavl, Rostov, Iouriev, Dmitrov, Nijni Novgorod, Galitch.
- 1410 : les Tatars détruisent Vladimir.
- 1449, 1451, 1455, 1459 : les Tatars pillent les alentours de Moscou
- 1480 : « Grande halte sur la rivière Ougra », fin du joug tataro-mongol.
La disparition de la Horde d'Or
En 1475, le khanat de Crimée entre dans l'orbite ottomane. La Horde perd son accès à la mer Noire et ses débouchés commerciaux vers l'Europe. A l'Est, la Horde est menacée par la puissance naissante des Chaybanides et perd la Transoxiane conquise par Muhammad Shaybânî en 1500. A la fin du XVe siècle, le territoire est réduit à la plaine de la Volga (Kazan, Saraï, Astrakhan).
En 1502 , le khan de Crimée Mengli Giray, allié des Russes, prend et détruit la capitale, Saraï. C'est la fin de la Horde, dont le dernier souverain Sheykh Ahmed disparait en 1516. Les débris des territoires de la Horde d’Or constituent les khanats de Kazan, d’Astrakhan, de Sibir (ouest de la Sibérie).
Les Russes d'Ivan le Terrible prennent Kazan en 1552, puis Astrakhan en 1556. Le khanat de Crimée sera seulement rattaché à la Russie en 1783.
Les héritiers de la Horde d'Or
La horde Nogai, errant entre l'Irtych et la Volga, les khanats de Crimée, d'Astrakhan de Kazan et de Sibir sont les héritiers de la Horde d'Or.
En 1571, le khan Devlet I Giray de Crimée avec une horde de 120 000 cavaliers ravage Moscou et réduit en esclavage un grande partie de la population. Les incursions des Tatars de Crimée et des hordes transvolgiennes se prolongent jusqu'au XVIIIe siècle. Chaque année, les Cosaques et les jeunes nobles partent pour le service de guet et de patrouille, protégeaient les territoires frontaliers russes contre les incursions tatares.
Aux XVIe siècle et XVIIe siècles, la frontière entre la Moscovie et le monde nomades passe non loin de Moscou, au sud de Riazan sur la rivière Oka, et d'Elets sur la rivière Sosna, l'affluent du Don. Les hordes tatares maitrisaient à la perfection la tactique des incursions, en choisissant la voie selon les lignes de partage des eaux.
Leur route principale vers Moscou était « Mouravski Chljakh », de la Crimée jusqu'à Toula entre les rivières Dniepr et Severski Donets. S'étant enfoncés en Russie sur 100 à 200 kilomètres, les nomades retournent en arrière et, déployant à partir du détachement principal, de larges ailes de soldats, ils pillent et font des prisonniers. Ceux-ci étaient vendus comme esclaves à la Turquie et même aux pays européens. La ville de Caffa, en Crimée, est un des principaux marchés de la traite des esclaves.
Liste des Khans de la Horde d’Or
Horde Bleue, puis Horde d’Or
- 1227-1255 : Batu, fils de Djötchi
- 1255-1256 : Sartaq, fils de Batu
- 1256-1257 : Ulaqtchi, fils de Batu
- 1257-1267 : Berké, frère de Batu
- 1267-1280 : Mengü Temür, petit fils de Batu
- 1280-1287 : Tuda Mengü, frère de Mengü Temür
- 1287-1290 : Tula Buqa, fils de Baita neveu des précédents
- 1290-1312 : Ghiyas ed-din Toqtaï (ou Toqto’a), fils de Mengü Temür
- 1312-1340 : Ghiyas ed-din Mohammed Özbeg, fils de Toghrul et petit fils de Mengü Temür
- 1340-1340 : Tinibeg, fils de Özbzg
- 1340-1357 : Djelal ed-din Mahmud Djanibeg, fils de Özbeg
- 1357-1359 : Mohammed Berdibeg, fils de Djanibeg
- 1359-1359 : Kulna, frère du précédent
- 1359-1361 : Mohammed Nuruzbeg, frère du précédent
Familles rivales
- 1359-1361: Mahmud Khirz, fils de Bada Kul Khan de Turan
- 1361-1363: Merdad, fils de Mahmud Khirz
- 1361-1361: Temür Khodjah
- 1361-1363: Kilibeg
- 1361-1363: Mürad Khodjah
- 1363-1363: Kütlügh Khodjah
- 1363-1367: Pulad Khodjah, fils de Ming Temür Khan de Turan et frère de Mahmud Khirz
- 1363-1367: Aziz Sheykh, fils de Alibeg
- 1363-1369: Abdallah
- 1367-1371: Hasan beg, frère de Aziz Sheykh
- 1370-1373: Tülüngbeg, Khan de Turan, fils de Ming Temür et neveu de Mahmud Khirz
- 1373-1375: Ilban, frère du précédent
- 1375-1377: Ghiyas ed-din Khaghan, fils d'Ilban
- 1377-1378: Arab Shah, fils de Pulad
- 1370-1378: Ghiyas ed-din Mohammed Bülak
Horde Blanche
- 1227-1280 : Orda, fils de Djötchi
- 1280-1302 : Kanitchi, fils de Orda
- 1302-1309 : Bayan, fils de Kanitchi
- 1309-1315 : Sasibuka, fils de Bayan
- 1315-1320 : Ibisan, fils de Sasibuka
- 1320-1344 : Mubarak Khodja, frère de Ibisan
- 1344-1361 : Tjimtaï, fils de Ibisan
- 1361-1375 : Urus Khan, fils de Tjimtaï
- 1375-1375 : Toktakia, fils d'Urus khan
- 1375-1376 : Temür Melik, fils d'Urus Khan
- 1376-1398 : Tokhtamysh, neveu d’Urus Khan selon certaines sources, protégé puis rival de Tamerlan, réunifie les deux hordes.
- 1394-1394 : Tash-Temür, fils de Hasan Beg, khan de la Horde Bleue
- 1391-1395 : Heg Pulad
- 1395-1400 : Temür Kutlukh, fils de Temür Melik
- 1400-1407 : Shadibeg, fils de Temür Melik
- 1407-1412 : Pulad, fils de Temür Kutlukh
- 1406-1415 : Temür, fils de Temür Kutlukh
- 1412-1412 : Djelal ed-din, fils de Tokhtamysh
- 1412-1414 : Kerimberdi, fils de Tokhtamysh
- 1414-1415 : Kibak, fils de Tokhtamysh
- 1415-1415 : Djebbarberdi, fils de Tokhtamysh
- 1415-1422 : Tjekre,
- 1403-1419 : Derwish, arrière petit-fils de Tülüngbeg Khan de Turan
- 1419-1419 : Séyid Ahmed I, frère de Derwish
- 1422-1424 : Ghiyas ed-din, fils de Shadibeg
- 1427-1427 : Kutjuk Mohammed, fils de Temür
- 1427-1427 : Borrak, fils de Khoïridjak fils d'Urus Khan
- 1427-1428 : Dewletberdi, fils de Tash-Temür
- 1428-1460 : Kutjuk Mohammed, fils de Temür second règne
- 1460-1465 : Mahmud, fils de Kutjukh Mohammed
- 1465-1481 : Ahmed, fils de Kutjukh Mohammed
- 1481-1502 : Séyid Ahmed II, fils de Ahmed
- 1481-1502 : Murtaza, fils de Ahmed
- 1481-1502 : Sheykh Ahmed, fils de Ahmed
Pendant la période de 1395 à 1419 la Horde Blanche (Kiptachk oriental) fut entièrement contrôlée par Edigu, Khan des Nogaïs, qui joua jusqu'à sa mort exactement le même rôle que son parent Mamaï dans le Kiptachk occidental pendant la période de 1361 à 1378.
Annexes
Liens externes
- Généalogie
- La Horde d'or et la Russie par Jean-Paul Roux, Directeur de recherche honoraire au CNRS.
Bibliographie
- C. E. Bosworth, Les dynasties musulmanes, trad. Y. Thoraval, Actes sud, coll. Sinbad, 1996, (ISBN 2742707131)
- Vasily Kljuchevsky, le Cours de l'histoire russe
- Pleine Collection d'Annales russes, Saint-Pétersbourg, 1908, et Moscou, 2001, (ISBN 5944570113).
- Grekov et Iakoubovski, La Horde d'Or et la Russie, Payot, Paris 1961
- Histoire de la Mongolie, des origines à nos jours, par László Lőrincz Publié par Akadémiai Kiadó, 1984 ISBN 963-05-3381-2, 9789630533812.
- René Grousset, L’empire des steppes, Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, Payot, 1938, quatrième édition, 1965, (version .pdf) 669 p. [présentation en ligne]
Notes et références
- ↑ Genghis Khan : The History of the World Conqueror, par ʻAlāʼ al-Dīn ʻAṭā Malik Juvaynī, Traduit par John Andrew Boyle Publié par Manchester University Press ND, 1997
- ↑ The Orthodox Church in the history of Russia, par Dimitry Pospielovsky Publié par St Vladimir's Seminary Press, 1998 (ISBN 0881411795 et ISBN 9780881411799)
- ↑ Histoire du Monde, collectif sous la direction de George Jehel, édition du temps p. 266
- ↑ a et b Jean-Paul Roux, La Horde d'or et la Russie - Clio - Voyage Culturel
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