- Honneur de la Police
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Pour l’article homonyme, voir Honneur de la police (résistance).
Honneur de la Police Idéologie nationaliste Statut Inactif Fondation Date de formation ~ 1979 Pays d'origine France Actions Mode opératoire Menaces, assassinats, attentats à la bombe Victimes (morts, blessés) 1 Zone d'opération France Période d'activité 1978-1979 Organisation Groupe relié Groupes antiterroristes de libération modifier Honneur de la Police est le nom qui servit à revendiquer plusieurs attentats et menaces à partir de la fin des années 70.
Sommaire
Histoire
Le groupe revendiqua le meurtre de Pierre Goldman le 20 septembre 1979 à Paris par trois[1] ou quatre[2] personnes.
Il se fit connaître avant cet assassinat. Plusieurs militants CGT furent victimes d'exactions de la part d'Honneur de la Police. Maurice Lourdez, ouvrier du livre et responsable du service d'ordre de la CGT vit ainsi sa voiture plastiquée le 8 mai 1979[3],[4],[5].
Bernie Bonvoisin avoue avoir été menacé de mort par Honneur de la police. Une menace de mort signée « Honneur de la police » fut envoyée à Coluche à l'occasion de sa candidature à l'élection présidentielle, mais la véracité de cette menace ne fut jamais vérifiée, pas plus que son origine véritable.
Classification
Jusqu'au témoignage de l'ancien commissaire Lucien Aimé-Blanc en 2005, quant à la culpabilité de Jean-Pierre Maïone-Libaude dans l'assassinat de Pierre Goldman pour le compte des Groupes antiterroristes de libération, Honneur de la police a été considéré comme un réseau terroriste d'extrême-droite. Cependant, aucune preuve tangible de l'existence de ce groupe et de ses liens avec les Groupes antiterroristes de libération n'a pour l'instant été mise à jour et tout laisse penser que ledit groupe n'a jamais réellement existé en tant que tel ou qu'il n'était qu'une revendication opportuniste, c'est-à-dire ni commanditaire ni exécuteur. L'utilisation du nom Honneur de la police permettait surtout de laisser dans l'ombre les commanditaires de l'assassinat, apparemment les Groupes antiterroristes de libération, et de faire découler ce meurtre de l'acquittement de Pierre Goldman dans une affaire d'assassinat de deux pharmaciennes, créant ainsi la confusion à travers une obscure histoire de vengeance policière.
En 2010, une enquête de Michel Despratx donne une autre version des faits. Selon le témoignage anonyme de l'un des membres, ancien de l'OAS, du commando qui abattu Pierre Goldman, le groupe était formé par quatre membres de l'extrême-droite dont l'un était ancien parachutiste, l'un travaillait au Renseignements généraux et un autre à la DST[6]. Le groupe aurait agi sur ordre de Pierre Debizet, gaulliste de la première heure, alors président du Service d'action civique[2].
Anecdotes
- On peut supposer que l'écrivain Frédéric H. Fajardie s'est inspiré de ce réseau pour créer son alter ego de fiction, Fidélité de la Police, réseau policier clandestin d'extrême-droite dans son roman Clause de style, adapté au cinéma sous le titre Ne réveillez pas un flic qui dort (avec Alain Delon et Michel Serrault).
Notes et références
- http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=197909200005
- http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iYO0ESFs0AIDDo5dJgFlG81j4G4A
- http://www.peripherie.asso.fr/images/documents/File/Patrimoine/23%20Mars%201979.pdf [PDF]
- Jacques Leclercq, Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale de 1945 à nos jours , L'Harmattan, Paris, 2008 (ISBN 9782296064768)
- Le Monde, 19 septembre 1999, Trois balles pour Pierre Goldman, Luc Rosenzweig
- http://www.rue89.com/2010/01/23/jai-assassine-pierre-goldman-un-ancien-tueur-se-confie-134942
Lien interne
Bibliographie
- Lucien Aimé-Blanc, L'indic et le commissaire, Plon, 2006, pp 176-186.
Catégories :- Affaire criminelle française
- Faction armée en France
- Énigme policière
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