- Giuseppe Zanardelli
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Giuseppe Zanardelli Mandats 24e président du Conseil italien 15 février 1901 – 3 novembre 1903 Monarque Victor-Emmanuel III Prédécesseur Giuseppe Saracco Successeur Giovanni Giolitti Président de la Camera dei deputati 23 novembre 1892 – 20 février 1894 Prédécesseur Giuseppe Branchieri Successeur Giuseppe Branchieri 16 novembre 1898 – 25 mai 1899 Prédécesseur Tommaso Villa Successeur Giuseppe Branchieri Ministre de l'Intérieur 28 mars 1878 – 19 décembre 1878 Président du Conseil Benedetto Cairoli Prédécesseur Agostino Depretis Successeur Agostino Depretis 21 juin 1903 – 2 novembre 1903 Président du Conseil Giovanni Giolitti Prédécesseur Giovanni Giolitti Successeur Giovanni Giolitti Biographie Nom de naissance Giuseppe Saracco Date de naissance 2 octobre 1826 Lieu de naissance Brescia (Royaume lombard-vénitien) Date de décès 26 décembre 1903 (à 77 ans) Lieu de décès Toscolano-Maderno Nationalité italienne Profession Consultant juridique Religion Catholique
Présidents du Conseil italien modifier Giuseppe Zanardelli (Brescia, 26 octobre 1826 - Toscolano-Maderno, 26 décembre 1903), consultant juridique et homme d'État italien, fut Président du Conseil italien durant la période 15 février 1901 - 29 janvier 1903.
Biographie
Combattant dans le corps volontaire de la guerre de 1848 durant la campagne du Trentin, il retourne à Brescia après la défaite de Novare, et gagne sa vie comme professeur de droit. Il est molesté par la police autrichienne et interdit d'enseigner en conséquence de son refus de rédiger des articles pro-autrichiens dans la presse italienne. Élu député en 1859, il reçoit de nombreuses nominations dans des administrations diverses, mais il n'occupe un rôle politique qu'à partir de 1876 quand la gauche arrive au pouvoir. Ministre des travaux publics dans le premier gouvernement Depretis en 1876, et ministre de l'intérieur dans le gouvernement Cairoli en 1878, il entame dans ce dernier la réforme de la franchise mais provoque le mécontentement par l'indécision de ses actes, particulièrement lors de l'agitation irrédentiste, et par sa conception purement répressive et aucunement préventive de la criminalité.
Renvoyé par Cairoli en décembre 1878, il retourne au pouvoir comme ministre de la Justice dans le second gouvernement Depretis de 1881, et réussit à compléter le Code commercial. Abandonné par Depretis en 1883, il se maintient dans l'opposition parlementaire jusqu'en 1887, où il rejoint de nouveau Depretis comme ministre de la Justice et il le reste durant le gouvernement Crispi qui suivit, et ce jusqu'au 31 janvier 1891. Durant cette période il promulgue le Code pénal italien (1889) (it) et commence la réforme de la magistrature, en créant les tribunaux administratifs et en règlementant l'accès à la magistrature judiciaire.
Après la chute du gouvernement Giolitti en 1893, Zanardelli fait une vigoureuse mais vaine tentative de former un Cabinet. Élu président de la Chambre des députés en 1894 et 1896, il exerce ce poste jusqu'en décembre 1897, date à laquelle il accepte le poste de ministre de la Justice dans le gouvernement Rudini, pour démissionner rapidement après l'apparition de dissensions avec son collègue des Affaires Étrangères Visconti-Venosta, à propos des mesures nécessaires pour prévenir la résurgence des tumultes de mai 1898.
Retournant à la présidence de la Chambre, il abandonne de nouveau ce poste pour s'associer à la campagne d'obstruction contre le projet de loi de sécurité publique (1899-1900), et il est récompensé par la formation d'un Cabinet soutenu par l'extrême gauche à la chute du gouvernement Saracco en février 1901. Il est incapable de mener des réformes de fond durant ce dernier mandat en raison de difficultés de santé qui s'aggravent. Son projet de loi sur le divorce, bien que voté par la Chambre, doit être retiré devant l'hostilité de l'opinion publique. Il démissionne le 21 novembre 1903.
Sur la connaissance historique de Giuseppe Zanardelli
De Antonio Fappani dans « Giuseppe Zanardellie Geremia Bonomelli, corrispondenza inedita Brescia Società per la storia della diocesi di Brescia 1968 page 77 » :
« Les sociologues ne sont pas moins intéressés que les historiens la publication de correspondances ils considèrent comme une espèce du genre corpus. Celle-ci malgré les lacunes de la conservation un côté comme de autre et bien elle ne puisse être dite une importance majeure est cependant avec ses 62 lettres de 1885 1902 un très vif intérêt Bonomelli évêque de Crémone lié tous les milieux libéraux et de tendance conciliatrice est une des grandes personnalités religieuses de son temps au-delà même de son pays Arch 11 no 141 Zanardelli 1826-1903) député président de la Chambre et du Conseil des Ministres est un laïc franc-maçon et anti-clérical malgré sa formation catholique cible des intransigeants qui le dénoncent comme un enragé négateur de Dieu et un mangeur de curés Sur la question nationale unité italienne et le pouvoir temporel du pape les deux hommes ne seraient pas loin de entendre Ce qui les sépare touche au plus profond eux- mêmes et pourtant ne les empêche pas de communiquer mais sans aller se rejoin dre En même temps on découvre que Zanar delli est loin être aussi radical que le veut la caricature de ses adversaires. Sans la division de Italie en noirs et en blancs peut-être eût-il évolué autrement. Dans le climat du temps le libéral détaché de la religion il était devenu se sent une autre famille que le catholique libéral avec lequel il correspond bien aux yeux un catholique intransigeant ils soient bons un et autre mettre dans le même sac ou pendre avec la même corde ».
Bibliographie
- Antonio Fappani, Giuseppe Zanardelli e Geremia Bonomelli: corrispondenza inedita, Brescia, Società per la storia della Diocesi di Brescia, 1968 ("Fonti e documenti" 1).
- Antonio Fappani, La Campagna garibaldina del 1866 in Valle Sabbia e nelle Giudicarie, Brescia 1970.
Catégories :- Naissance à Brescia
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- Professeur de droit italien
- Personnalité politique italienne du XIXe siècle
- Député du royaume de Sardaigne
- Député du Royaume d'Italie (1861-1946)
- Ministre du Royaume d'Italie (1861-1946)
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- Ministre italien de la Justice
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- Personnalité du Risorgimento
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- Histoire de l'Italie au XIXe siècle
- Adversaire de la peine de mort
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- Décès en 1903
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