Girolamo Cardano

Girolamo Cardano
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Girolamo Cardano
Image illustrative de l'article Girolamo Cardano
Girolamo Cardano
Naissance 24 septembre 1501
Pavie (Italie)
Décès 21 septembre 1576 (à 74 ans)
Rome (Italie)
Nationalité Drapeau de l'Italie Italien
Champs Mathématiques, Physique, Philosophie
Institution Université de Padoue
Diplômé de Université de Pavie
Renommé pour Algèbre

Girolamo Cardano (Pavie, 24 septembre 1501 - Rome, 21 septembre 1576), parfois nommé Gerolamo Cardano, Hieronymus Cardanus en latin ou encore Jérôme Cardan en français, est un mathématicien, un philosophe, un astrologue, un inventeur, et un médecin italien.

Sommaire

Biographie

Né à Pavie le 24 septembre 1501, il est le fils illégitime d'un docte mathématicien milanais, Facio Cardano, jurisconsulte, ami de Léonard de Vinci, et d'une veuve, Chiara Micheri. Extraordinairement précoce et éduqué par son père[1], il est, dès sa jeunesse, célèbre comme astrologue et mage, avant de donner des preuves de son « esprit plus que divin », dans les mathématiques et les sciences naturelles. Il fait des études de médecine à Pavie et à Padoue, pour être reçu docteur en médecine en 1526.

Il est élu recteur de l'université de Padoue à 25 ans, en août 1525, par ses condisciples. Il devient médecin de village à Saccolongo pendant cinq ans. Il obtient une chaire de mathématiques à Milan en 1534, où il enseigne la géométrie et l'astronomie jusqu'en 1539, année où il est enfin agréé par le Collège des médecins de Milan. En 1538 éclate la querelle pour savoir qui a trouvé la solution des équations du troisième degré, entre lui et Tartaglia. Sur décision du Sénat de Milan, il enseigne la médecine à Milan (1543 à 1544), puis à Pavie (1544-1550), Padoue, Bologne (1562-1570). Il publie son fameux Ars magna (1545) sur les équations. Il voyage en Écosse (1552), en Angleterre et en France, montrant un grand talent de médecin, avec cependant de retentissants échecs en médecine ou astrologie.

Il traverse toute sa vie de douloureuses épreuves. Déjà sa mère avait essayé d'avorter de lui, et, jeune, « j'étais », dit-il, « battu sans motif par mon père et ma mère ». Il perd sa femme, Lucia Bandarini (épousée en 1532), en 1546. En février 1560, son premier fils, Giovanni Battista (né en 1534), empoisonne sa femme Brandonia Seroni, et sa petite-fille Diaregina meurt. En avril son fils est exécuté[2]. En juillet 1569 il est cambriolé par son second fils, Aldo (né en 1543). En 1570, sur dénonciation de son propre fils Aldo, l'Inquisition, par la voix du légat pontifical, le cardinal Giovanni Morrone, le fait arrêter à Bologne : accusé d'hérésie, il est condamné à verser 1800 écus d'or, à passer deux mois en prison, sommé d'abjurer[3]. Il est interdit de conférences. Il est radié de l'Université de Bologne.

Enfin le vent tourne au mieux. En 1571, à Rome, il parvient en entrer en faveur auprès du pape Pie V, et obtient du pape Grégoire XIII une pension. Il est agréé au Collège des médecins de Rome. Il fait graver sur sa maison sa devise : « Le temps est ma possession et mon champ ». Il meurt le 21 septembre 1576 à Rome. Il est enterré à Milan dans le tombeau familial.

Personnalité

Jusqu'en 1542 il fut un joueur passionné, jouant (et perdant) beaucoup aux dés et aux cartes, mais aussi aux jeux d'échecs[4].

En révélant les procédés de résolution des équations, il fut accusé de plagiat. Le mathématicien Niccolo Fontana Tartaglia lui reprocha de lui avoir volé le secret de la résolution de l'équation du 3e degré, qu'il lui avait cédé sur un papier, mais Cardan estimait que ce secret était déjà connu de Scipione del Ferro[5]. Quant à l'équation du 4e degré, il la doit à son disciple Ferrari.

Il prétendait avoir un démon ou génie familier[6]. Il croit aux rêves[7]. Il pense avoir un don de divination[8].

Il se disait doué d'une clairvoyance surnaturelle, et proférait des opinions si extravagantes pour ses contemporains qu'on l'a dit parfois enclin à des accès de folie. Les défauts qu'il afficha, dont des perversions sexuelles ou un goût marqué pour la magie, de même que son caractère irascible lui attirèrent de nombreux ennemis, tant chez les savants que chez les théologiens. Ces derniers le rangèrent au nombre des athées. Jules César Scaliger concentra plus particulièrement ses attaques sur le traité De subtilitate. Il prétendit même avoir réussi à faire mourir Cardan de chagrin par ses critiques.

Féru d’astrologie, il réalisa, dans son De astrorum judiciis libros commentaria. Commentaire à l'astrologie judiciaire de Ptolémée (1552, 1ère éd. 1554), un horoscope du Christ[9], qui expliquait que la Passion correspondait à la conjonction des planètes, ce qui lui valut, en 1570, d’être arrêté par l’Inquisition pour hérésie. L'Inquisition du 22 mars 1571 avait d'autres options à lui reprocher : dans le "De subtilitate" il considère les trois religions monothéistes comme égales[10], dans le De animi immortalitate il tient le dogme de l'immortalité pour préjudiciable à la société humaine, dans le De varietate il semble douter des miracles et de la sorcellerie[11].

Jules César Scaliger[12] puis Jacques-Auguste de Thou[13]ont prétendu que Cardan aurait pu cesser de s'alimenter[14] pour que la prédiction astrologique qu'il avait faite de sa propre mort se trouvât justifiée. Si rien ne vient étayer cette hypothèse, il n'en demeure pas moins qu'il décéda à la date prévue, âgé de 75 ans moins trois jours.

Il a écrit sur la physiognomonie[15], la chiromancie[16], la magie naturelle.

Quelques semaines avant sa mort, il termina son autobiographie, De propria vita, qui rencontra une certaine notoriété. Par provocation sans doute, Cardan a lui-même énuméré dans cette autobiographie les défauts et les vices dont l'accusaient ses détracteurs. Si l'on exclut qu'il ait pu également être menteur, on pourrait alors dire qu'on est rarement allé aussi loin dans des aveux.

Mathématiques

On lui attribue quelques découvertes en physique, en chimie et en mathématiques. Entre autres, il fut le premier à introduire des idées générales à la théorie des équations algébriques. Sa méthode de résolution des équations du troisième degré eut pour conséquence l'émergence des nombres imaginaires, qui deviendront nos nombres complexes au XIXe siècle (voir Méthode de Cardan).

Son nom est également associé à une méthode de stéganographie utilisant une grille à trous masquant une partie d'un texte pour révéler les mots utiles. Elle deviendra plus tard une méthode de cryptographie quand la grille pourra être déplacée d'un quart de tour (technique utilisée, par exemple, dans le roman Mathias Sandorf de Jules Verne).

Cardan a donné son nom à un système mécanique permettant le gyroscope libre et ayant donné naissance au joint de transmission. La découverte figure dans le De subtitilate. Robert Hooke, au XVIIe s., perfectionna ce mécanisme pour réaliser un joint brisé, dit aussi joint universel.

Il a avancé le premier exposé du calcul des probabilités (Liber de ludo aleae).

De Subtilitate

Le De Subtilitate, publié en 1550, a un large écho, faisant l'objet de pas moins de quinze éditions de 1550 à 1642; la traduction française, par Le Blanc, fut éditée sept fois [17]. Sévèrement critiqué dès 1557 par Jules César Scaliger, cela ne fit qu'accroître la renommée de ses thèses [17]. Dans ce livre, Cardano affirme l'existence d'une transformation des espèces, prenant l'exemple du chien qui serait issu du loup, et qui redeviendrait loup si laissé à la vie sauvage, tandis qu'au contraire le loup domestiqué deviendrait chien, ou encore l'exemple de l'enfant sauvage qui redeviendrait animal [17]. Selon l'historien des sciences Pierre Duhem, Cardano s'est inspiré des thèses de Léonard de Vinci concernant la géologie, ce dernier ayant été l'un des premiers à concevoir l'immense durée du temps géologique [17].

Selon Jean-Claude Margolin[18]:

« Le De subtilitate fait de l'Univers un immense corps vivant. On retiendra de cette vaste encyclopédie quelques idées importantes sur la diversité des œuvres de la nature, l'existence d'une sorte de jeu raisonné de cette dernière, la 'magie naturelle', les monstres et prodiges, réintégrés dans une organisation intelligible de l'Univers, la réduction des quatre éléments à trois (air, terre, eau, le feu étant considéré comme un mode d'existence de la matière) et des quatre qualités à deux (le chaud et l'humide), une conception originale du mouvement. Le De rerum varietate a pour dessein manifeste de relier à 'un principe unique, indivisible et absolument simple' l'infinie diversité des choses humaines et divines, des phénomènes naturels, des genres et des espèces qui peuplent la mer, le ciel et la terre. C'est par le recours constant à l'analogie, véritable instrument de découverte et modalité du raisonnement, que Cardan parvient à maintenir l'unité du tout, en sauvegardant en même temps la distinction de ses parties. Fondant sa compréhension de l'Univers sur le schéma traditionnel du microcosme et du macrocosme, il fait de l'homme le témoin, voire l'agent de la cohésion intime des parties du cosmos animé. »

Cardanus a aussi une connaissance de la kabbale et une philosophie de la "gnose" [réf. nécessaire].

Critiques

Jean-Jacques Rousseau : « Nul ne peut écrire la vie d’un homme que lui-même. Sa manière d’être intérieure, sa véritable vie n’est connue que de lui ; mais en l’écrivant il la déguise ; sous le nom de sa vie, il fait son apologie ; il se montre comme il veut être vu, mais point du tout comme il est. Les plus sincères sont vrais tout au plus dans ce qu’ils disent, mais ils mentent par leurs réticences, et ce qu’ils taisent change tellement ce qu’ils feignent d’avouer, qu’en ne disant qu’une partie de la vérité ils ne disent rien. Je mets Montaigne à la tête de ces faux sincères qui veulent tromper en disant vrai. Il se montre avec des défauts, mais il ne s’en donne que d’aimables ; il n’y a point d’homme qui n’en ait d’odieux. Montaigne se peint ressemblant mais de profil. Qui sait si quelque balafre à la joue ou un œil crevé du côté qu’il nous a caché, n’eût pas totalement changé sa physionomie. Un homme plus vain que Montaigne mais plus sincère est Cardan. Malheureusement ce même Cardan est si fou qu’on ne peut tirer aucune instruction de ses rêveries. D’ailleurs qui voudroit aller pêcher de si rares instructions dans dix tomes in folio d’extravagances ? »[19]

Citations

« La réputation d’un médecin d’aujourd’hui ne vient pas des soins qu’il apporte à ses patients, ni des guérisons qu’il obtient chez ses malades, mais tient à ses belles manières et à son beau langage, à ses relations mondaines, à la livrée de ses domestiques, à la somptuosité de sa voiture, de ses vêtements, à son élégance, bref à tout ce qui est artificiel et sans valeur dans le domaine de la santé. » (Des mauvaises pratiques des médecins actuels, cité in Jérôme Cardan, Ma vie, Traduction du latin par Jean Dayre révisée et éditée par Etienne Wolff, Paris, Belin, 1991.)

« Que dirais-je d’Agnese, femme de Claudio, marchand français de notre ville, laissée pour morte par les premiers médecins ? Ils avaient bien raison, car je n’ai jamais eu plus de peine à guérir un malade, quoique j’en aie vu beaucoup bien près du trépas. » (Ibid, p. 169.)

« Quel homme peut-on me proposer, de quelque condition que ce soit, qui ne porte pas continuellement au-dedans de lui un sac d’excréments et un vase d’urine ? La plupart, même les plus considérés, ont le ventre plein de vers ; beaucoup d’entre eux et, pour faire une distribution équitable, beaucoup de celles qui savent plaire, fourmillent de poux ou puent, qui des aisselles, qui des pieds, qui de la bouche. » (Ibid., p. 257).

« Par nature je redoute les endroits élevés, même s’ils sont très spacieux, et ceux où je soupçonne la présence d’un chien enragé. » (Ibid., p. 48)

Bibliographie

Ouvrages

  • Arcana politica, sive de prudentia civili liber (1544, 1ère éd. 1635), trad. : La science du monde, ou la sagesse civile, 1652, 7-467 p.[1]
  • Ars magna, sive de regulis algebraicis liber unus, Nuremberg, 1545, trad. : Le grand art ou Les règles algébriques, traduit pour la première fois du latin en français, par Jean Peyroux, Bordeaux et Paris, diff. A. Blanchard, 2006, 155 p. Procédés de résolution des équations du 3e degré (Niccolo Tartaglia) et du 4e degré (Ludovico Ferrari), théorie des équations algébriques.
  • De astrorum judiciis libros commentaria (Commentaire sur l'astrologie judiciaire de Ptolémée, 1552, 1ère éd. 1554)
  • Commentariorum in Ptolemaeum de Astrorum judiciis libri IV (1552, 1ère éd. 1554). Astrologie.
  • De rerum varietate, Bâle, 1557. Complément du De subtilitate.
  • De metoposcopia (1558, 1ère éd. 1658), trad. (1658) : De la métoposcopie, Paris, Aux amateurs de livres, 1990, VIII-225 p. Divination physiognomonique par l'aspect du front.[2]
  • Opus novum de proportionibus numerorum, motuum, ponderum, sonorum, aliorumque mensurandum (1570). Mécanique, hydrodynamique.
  • Practica arithmetica et mesurandi singularis (1539).
  • Proxeneta (1566, 1ère éd. 1627), trad. : La science du monde ou La sagesse civile
  • De rerum varietate (De la variété des choses, 1557) : Opera omnia t. III. Achèvement du De subtilitate. Sur le monde physique (livres I-VIII), les arts et métiers (livres IX-XIII), la divination (livres XIV-XVII).
  • De sapientia (De la sagesse, 1544) : Opera omnia t. I. Premier traité encyclopédique de Cardan.
  • De subtilitate (1547), 1ère éd. 1550, Nuremberg, trad. : De la subtilité et subtiles inventions, ensemble les causes occultes, et raisons d'icelles. Paris, Charles Langelier, traduit par Richard Le Blanc, 1556, rééd. 1642, 478 p. Selon Brunet, la traduction a été faite sur le texte de 1554 et elle en reproduit les passages censurés. Sur les principes (matière, forme, vide, etc.), éléments du ciel, de la lumière, des mixtes, des métaux, des pierres, des animaux, de l'homme (livres I-XII), les sens, l'âme, l'intellect (livres XIII-XVIII), les démons, les anges, Dieu (livres XIX-XXI). Second traité encyclopédique de Cardan.
  • De vita propria, 1575-1576, 1ère éd. 1643, trad. : Ma vie, Paris, Belin, par Jean Dayre (1936) révisée par Étienne Wolff, Paris, Belin, 1992, 284-XLIV p.
  • De sanitate tuenda, 1580. Traité médical.
  • Liber de ludo aleae (Livre du jeu de hasard, vers 1564, 1ère éd. 1663 dans les Opera omnia), Milan, F. Angeli, 2006, 426 p. Découverte du calcul des probabilités. Trad. an. : Øystein Ore, Cardano, the gambling scholar, Princeton, 1953.

Œuvres

  • Ses œuvres ont été réunies par Charles Spon, 10 volumes in-fol., Lyon, 1663 : Opera omnia. Vol 1 : sur sa vie. Vol 2 : sur les adversités, la nature, Théon, les secrets, les éléments, les éclairs. Vol 3 : De subtilitate, De rerum varietate. Vol 4 : sur les propriétés des nombres. Vol 5 : sur l'astronomie/astrologie. Vol 6 : sur la médecine. Vol 7 : sur la nourriture. Vol 8-9 : sur Hippocrate. Vol 10 : sur la philosophie, la morale, les inventions, la musique, l'arithmétique, l'anatomie, l'homme civilisé, les animaux, les plantes, les maux surprenants, les cycles planétaires (livre VIII 10.20), les mathématique, l'histoire des métaux, des animaux, des plantes, sur l'âme, sur le savoir.
  • La plupart sont encore à l'Index Librorum Prohibitorum, au Vatican.

Études en français

  • J.A. de Thou, Histoire universelle de Jacques-Auguste de Thou : depuis 1543. jusqu'en 1607, traduite sur l'édition latine de Londres, 1734. p. 361 et 362.[3]
  • Pierre Bayle, Dictionnaire historique et critique (1695-1697), article "Cardan". [4]
  • Guillaume Libri, Histoire des sciences mathématiques en Italie depuis la renaissance des lettres jusqu'à la fin du 17e s., Halle, H. W. Schmidt, 1865, t. II, p. 169 sq.
  • Pierre Duhem, Origines de la statique (1905-1906), Paris, Jacques Gabay, 2006, t. 1, p. 34-60. [5]
  • Jean Lucas-Dubreton, Le monde enchanté de la Renaissance, Jérôme Cardan l'halluciné, Paris, Fayard, 1954.
  • Jean-Claude Margolin, "Rationalisme et irrationalisme dans la pensée de J. Cardan", Revue de l'université de Bruxelles, n° 2-3, 1969.
  • Maurice de Gandillac, "La philosophie de la Renaissance", in Histoire de la philosophie, Gallimard, "Pléiade", t. 2, 1973, p. 156-167.
  • P. Raymond, De la combinatoire aux probabilités, Paris, Maspero, 1975.
  • Anthony Crafton, Cardano's cosmos. The worlds and works of a Renaissance astrologer, Cambridge, 1999.

Notes et références

  1. Cardan, Ma vie, chap. XXXIV.
  2. Cardan, Ma vie, chap. XXVII.
  3. Cardan, Ma vie, chap. IV.
  4. Cardan, Ma vie, chap. XIX, XXV, XXXVII.
  5. Cardan, Ma vie, chap. XLVII.
  6. Cardan, De varietate, livre XVI, chap. 93 ; Ma vie, chap. XLVII.
  7. Cardan, Ma vie, chap. XXVI, XXXVII, XLV.
  8. Cardan, Ma vie, chap. II, XLII.
  9. Hieronymi Cardani Opera omnia, Lyon, 1663, t. V : Astronomica, Astrologica, 0nirocritica, p. 93-368 : Commentariorum in Ptolemaeum de Astrorum judiciis libri IV, p. 221 (Nativitas Domini Nostri). Ma vie, p. 156.
  10. Cardan, De la subtilité, livre XI.
  11. Cardan, De varietate, livres XIV et XV.
  12. Jules-César Scaliger, Exotericae exercitationes, 1557.
  13. Histoire de J.A. de Thou, livre LXII, p.361 et 362
  14. Dictionnaire historique et critique, entrée Jérôme Cardan, Pierre Bayle. Cf également Jacq B. Salques, Des erreurs et des préjugés répandus dans les diverses classes de la société, 1847, p.  : « Dans le temps ou la science de l'astrologie était dans sa plus grande prospérité, on a vu des fous se tuer de sang_froid, parce que leurs astres leur indiquaient qu'ils avaient assez vécu. Qui ne sait que Cardan ayant prophétisé le jour et l’heure de sa mort, et voyant que les astres lui jouaient le mauvais tour de le laisser vivre, s’expédia de sa propre main pour l’honneur de l’astrologie. »
  15. Cardan, De la métoposcopie (1558), trad. 1990.
  16. Cardan, De la subtilité, livre XV. Ma vie, p. 180.
  17. a, b, c et d Bourdier Franck. « Trois siècles d'hypothèses sur l'origine et la transformation des êtres vivants (1550-1859). », Revue d'histoire des sciences et de leurs applications. 1960, Tome 13 no 1. Lamarck et Darwin. À l'occasion du Centenaire de "L'Origine des espèces". pp. 1-44.
  18. Jean-Claude Margolin, "CARDAN Jérôme", in Dictionnaire des philosophes, Encyclopaedia Universalis/Albin Michel, 1998, p. 314-317.
  19. Il n'est pas sûr que Rousseau ait vraiment lu Cardan. On peut en effet lire dans l'édition Pléiade des Confessions : « L’édition en dix volumes in-folio (Lyon, 1663) comprend les œuvres diverses de Jérôme Cardan et le De propria vita n’y occupe que 56 pages du premier tome. Il n’est pas certain que Rousseau ait su plus de choses sur Cardan que n’en disait Bayle dans son Dictionnaire. » Le Dictionnaire historique et critique de Bayle consacre un article très consistant à Cardan, mais le ton ne lui est guère favorable. Pierre Bayle y concluait : « Pour moi, en lisant le livre que Cardan a composé de Vita propria, j’y ai plus trouvé le caractère d’un homme superstitieux, que celui d’un esprit fort. » Pierre Bayle, Dictionnaire historique et critique, Tome Quatrième, Paris, Desoer, 1820, p. 440.

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