- Gabriel Vicaire
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Gabriel Vicaire, né le 25 janvier 1848 à Belfort et mort le 24 septembre 1900 à Paris, est un écrivain et poète français. Il co-signe certains ouvrages avec Henri Beauclair sous le pseudonyme collectif d’Adoré Floupette.
Biographie
Gabriel Vicaire est le fils d'Alphonse Vicaire, receveur de l'administration et des domaines et de Elisa Pitet. Il est d'origine bugiste par ses aïeux Vicaire et Sirand, bressane aussi par son ascendance maternelle implantée à Pont-de-Veyle, Tournus et Saint-Trivier-de-Courtes, qu'il évoque, n'ayant pas encore 14 ans dans sa plus ancienne poésie connue avec ce refrain :
- Chantez, chantez sous cet ombrage,
- Petits oiseaux de Saint Trivier,
- Chantez car votre doux ramage
- Dans mon cœur a su pénétrer.
Il fait ses études études au lycée de Bourg-en-Bresse, de 1860 à 1864, puis obtient son baccalauréat à Lyon en 1865 et est bachelier en droit en 1868. Il publia des poèmes à partir de 1868, dans diverses revues.
Avec son cousin Georges Vicaire, il hante les « Éclectiques », les « Hydropathes », « La Mère L'Oye ». Dans les salons et les ateliers, ils s'attirent l'amitié de nombreux poètes, écrivains et artistes.
Son recueil Émaux Bressans, paru en 1884, où il chante son amour de son pays, connaît un grand succès. En 1889, le jury de l'Exposition prime sa cantate Quatre-vingt-neuf. En 1890 et en 1898, l'Académie française lui décerne son prix Archon-Despérouse. En 1892, il est fait chevalier de la légion d'honneur pour ses « travaux très distingués ».
L'« exquise clarté » de ses vers est très appréciée des compositeurs de musique dont plus d'une centaine les ont choisis pour écrire leurs mélodies, duos, quatuors ou chœurs, notamment Busser, Cuvillier, Jaques-Dalcroze, Reynaldo Hahn, Lévadé, Moret, Paladilhe, Tiersot, Vidal, Widor…
Son nom a été donné à des rues de Paris, Lyon, Ambérieu-en-Bugey, Belfort, Pont-d'Ain et Bourg-en-Bresse ; un square lui est dédie à Rennes. Un monument par Injalbert dans les jardins du Luxembourg à Paris côtoie celui de son ami Paul Verlaine, un médaillon par Pierre Lenoir à la Clarté-Ploumanach, sur la « Roche aux poètes » à côté de ceux de Charles Le Goffic et de Léon Durocher, et des plaques commémoratives à Ambérieu-en-Bugey et Belfort ont été érigées en sa mémoire.
Ouvrages
- Le Livre de la Patrie (1882)
- Emaux Bressans (1884)
- Les Déliquescences, poèmes décadents d'Adoré Floupette, avec sa vie par Marius Tapora (1885)
- Miracle de Saint Nicolas (1888)
- L’Heure enchantée (1890)
- Fleurs d'Avril (en collaboration avec Jules Truffier, 1890)
- À la Bonne Franquette (1892)
- Au Bois Joli (1894)
- La Farce du Mari Refondu (en collaboration avec Jules Truffier, 1895)
- Le Clos des Fées (1897)
- Au pays des ajoncs, édition posthume par son cousin Georges Vicaire
- Le Sortilège ou Mary Morgane (1897)
- Iconographie
En dehors du monument d'Injalbert et du médaillon en bronze de Pierre Lenoir, il existe d'autres effigies dessinées, peintes, gravées, ou sculptées par Bacquet, Bourdin, F.A.Cazals, Gabrielli, Injalbert, Ad. Lalauze, F. Langlois, Adèle Lespinasse, Pézieux, Salaün et Marcel Vicaire.
Lien externe
Catégories :- Écrivain français du XIXe siècle
- Poète français du XIXe siècle
- Naissance à Belfort
- Naissance en 1848
- Décès en 1900
- Personnalité liée au Bugey
- Personnalité d'Ambérieu-en-Bugey
- Chantez, chantez sous cet ombrage,
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