- François Roch Ledru des Essarts
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François Roch Ledru des Essarts Origine France Hommages nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile Famille Frère aîné de André Pierre Ledru modifier François Roch Ledru des Essarts, né à Chantenay le 16 août 1765 et mort le 23 avril 1844 dans sa propriété de Champrosay (commune de Draveil), est un militaire français.
Son père était notaire. Il étudia sous les Oratoriens et entra au service comme volontaire en 1792. Capitaine à Lille au moment du bombardement, il fit la première campagne de Hollande, combattit à Hondschoote et à Wattignies. Nommé chef de bataillon, il se trouva en ligne devant Charleroi et au siège de Maestricht, au blocus de Mayence, au passage du Tagliamento et à la prise de la forteresse de Gradisca en 1797.
Après le traité de Campo-Formio, il fit avec le 55e de ligne, sous Championnet, la campagne des Abruzzes. Il commandait ce régiment à la prise de Modène, à la bataille de la Trébia, où il fut blessé et nommé colonel.
Après s'être partout distingué dans la campagne suivante sous Masséna, il conduisit son régiment à Flessingue, que les Anglais menaçaient, puis au camp de Boulogne, où il reçut la croix d'officier des mains de l'Empereur.
À Austerlitz le 55e fermant la gauche du 4e Corps avec le 43erégiment sous la conduite de l'intrépide colonel, fit des prodiges de valeur et s'empara de 14 bouches à feu et d'un grand nombre de prisonniers. Il est vrai qu'il eut 300 hommes hors de combat. Le colonel Ledru fut promu au grade de général de brigade.
Le 6 février 1807, le général Ledru des Essarts soutint près de Hoff un combat meurtrier contre un régiment d'infanterie russe et de nombreux escadrons, repoussa six charges de cavalerie, prit quatre bouches à feu, et eut deux chevaux tués sous lui. Le 8 eut lieu la bataille d'Eylau; le général Ledru y fut grièvement blessé et porté hors du champ de bataille comme mort. On sait que le maréchal Ney, prévenu trop tard, ne put prendre part à la bataille.
Le 10 juin suivant, dans les environs d'Heilsberg, le général Ledru reçut l'ordre de faire former en carré par régiment, l'artillerie au centre, sa brigade qui faisait partie du corps de Soult, pour la faire manœuvrer et marcher en avant, enveloppée comme elle l'était de masses compactes de cavalerie russe. Les choses avaient pris une telle tournure que les maréchaux Soult et Masséna, le général en chef Lasalle, les généraux de division Despagne, Belliard, les généraux de brigade et plus de cent officiers d'état-major de tous grades, se trouvèrent heureux de chercher un refuge au milieu de ce petit carré.
Pendant la campagne de 1809, le général Ledru commanda la brigade d'avant-garde du corps de Masséna, passa la Traun au pont d'Ebersberg sous le feu soutenu des Autrichiens, et après un combat sanglant força le château de se rendre et ouvrit le passage aux Français. Il combattit pendant deux jours à Gross-Aspern, forma l'arrière-garde à Essberg et entra le dernier dans l'île de Lobau. Il fut grièvement blessé près d'Aspern par une balle qui lui traversa le cou.
Le général Ledru reçut en juillet 1811 le brevet de général de division et le commandement de la 1re division du corps de Ney, qui partait pour la campagne de Russie. Le 2 août il s'empara de Krasnoé ; il prit une part glorieuse à la bataille de la Moskowa, où les Russes avaient 30 généraux hors de combat et perdirent 37 000 hommes, et assista à tous les combats que l'arrière-garde française eut à soutenir depuis Moscou jusqu'à la Vistule.
En 1813 il fit partie du 11eCorps et prit part aux batailles de Bautzen, Wurtzen et Leipzig. À la bataille de Hanau il dut combattre un corps bavarois et le rejeter hors d'un grand bois dont il interceptait le passage. Sa conduite pendant la campagne de 1814 ne fut pas moins glorieuse où il participa notamment à la Bataille de Paris.
Après la Restauration, le général Ledru fut nommé chevalier de Saint-Louis et grand officier de la Légion d'honneur. En 1815 il reçut un commandement dans l'armée des Alpes sous les ordres de Suchet.
En 1817 il fut chargé d'organiser trois régiments suisses que la France venait de prendre à sa solde. En 1819 il fut chargé du commandement de la 7e division à Grenoble, puis employé dans l'inspection générale de l'infanterie et a été nommé Pair de France après la révolution de Juillet 1830 (4 septembre 1835) et admis à la retraite.
Son nom est inscrit au côté Sud de l'arc de triomphe de l'Étoile.
Héraldique
Source partielle
- « François Roch Ledru des Essarts », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] ;
- « François Roch Ledru des Essarts » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] ;
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 3, Bureau de l'administration, 1844 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)] ;
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Catégories :- Naissance en 1770
- Général de la Révolution ou du Premier Empire
- Baron de l'Empire
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Pair de France sous la Monarchie de Juillet
- Décès en 1844
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Personnalité de la Sarthe
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