- François-Étienne-Christophe Kellermann
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François Christophe Kellermann
Pour les articles homonymes, voir Kellermann.François Christophe Kellermann Surnom Le Vainqueur de Valmy
Le Héros de Valmy
Le Nestor des arméesNaissance 28 mai 1735
StrasbourgDécès 13 septembre 1820 (à 85 ans)
ParisOrigine Français Allégeance Royaume de France
Royaume de France
République française
Empire français
Royaume de FranceGrade Maréchal d'Empire Faits d’armes 1792 : Bataille de Valmy Distinctions Grand-Croix de la légion d'honneur
Grand-Croix de l'ordre de Saint-Louis
Grand Croix de l'ordre de Fidélité de Bade
Grand Croix de l'ordre de Hesse
Duc de Valmy
Pair de FranceHommage Son nom est inscrit au côté Nord de l'Arc de Triomphe de l'Étoile Autres fonctions Président du Sénat Famille Père de François Étienne Kellermann (Général)
Grand-père du François Christophe Edmond de Kellermann (Député)François Étienne Christophe Kellermann, habituellement désigné sous le nom de François Christophe Kellermann ou le maréchal Kellermann, né le 28 mai 1735 à Strasbourg, mort le 13 septembre 1820 à Paris, était un militaire français, qui fut élevé à la dignité de maréchal d'Empire. Il fut aussi duc de Valmy.
Il est le père de François Étienne Kellermann, général français.
Sommaire
Carrière militaire
Il entra comme cadet à quinze ans dans le Régiment de Loweridath, fut enseigne à dix-huit ans, dans Royal-Bavière, et fut nommé capitaine pendant la guerre de Sept Ans. Il se distingue en faisant prisonnier avec une poignée d'hommes 300 de ses ennemis. Major des Hussards de Conflans en 1779; brigadier des armées du roi en 1784; mestre de camp de hussards, colonel-général dans la même année, et enfin le 9 mars 1788 nommé au grade de maréchal de camp. Au commencement de la Révolution française, Kellermann fut envoyé en Alsace comme général en chef de l'armée de la Moselle (août 1792). Il opéra dans les premiers jours du mois suivant sa jonction avec le général Dumouriez, commandant de l'armée du Nord, et est l'un des vainqueurs de Valmy (20 septembre 1792). Il se couvrit de gloire aux journées des 20 et 21 septembre, aussi connues sous le nom de canonnade de Valmy.
Article détaillé : Bataille de Valmy.Kellermann fut ensuite employé sous Custine qui réussit à le faire rappeler de son commandement (18 mai 1793). Il fut bientôt nommé à celui des armées des Alpes et d'Italie ; mais Napoléon Bonaparte le remplaça dans ce dernier commandement.
Envoyé réprimer la révolte des Lyonnais contre la Convention, il se heurte aux représentants en mission qui prétendent lui apprendre son métier. Emprisonné treize mois pendant la Terreur, il échappe de peu à l'échafaud.
Après la chute de Robespierre, il est acquitté et reprend la tête de ses armées en janvier 1795. En septembre 1795, l'armée d'Italie reçoit un commandement distinct et le général Kellermann ne conserve plus que l'armée des Alpes, réduite à un rôle secondaire. Il la quitte au printemps 1797 après les grandes victoires remportées par l'armée d'Italie sous le commandement de Napoléon Bonaparte.
En 1799 il était inspecteur général de cavalerie. Il fut appelé, après le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), à faire partie du Sénat conservateur dont la présidence lui fut décernée le 2 août 1801.
Dans les années suivantes il obtint successivement le cordon de grand officier, la dignité de maréchal en 1804, la sénatorerie de Colmar, le titre de duc de Valmy en 1808. Il porte la couronne de Charlemagne lors du sacre de Napoléon et la queue du manteau du Roi de Rome lors de son baptême. Se trouvant à Paris le 1er avril 1814, il vota au sénat la déchéance de Napoléon, la création d'un gouvernement provisoire et fut compris dans la première organisation de la Chambre des Pairs.
Pendant les Cent-Jours Kellermann resta à l'écart des évènements. Il est néanmoins présent lors de l'assemblée du Champ de Mai et il devient pair de France le 2 juin 1815. Lors de la seconde Restauration il siégea parmi les défenseurs des libertés publiques à la Chambre des Pairs où son fils le remplaça. Il vote la mort de son ancien frère d'armes le maréchal Ney. Il mourut le 23 septembre 1820, âgé de 86 ans. À cause de son âge avancé il n'avait plus commandé, de 1804 à 1813, que des armées de réserve ou des corps d'observation; mais les Français avaient livré ou soutenu quarante-trois batailles ou combats sous son commandement.
Hommages
À sa mort et suivant ses volontés, son cœur est enterré au milieu du champ de bataille de Valmy. Ses cendres reposent au cimetière du Père-Lachaise à Paris et son nom est gravé sur l'arc de triomphe de l'Étoile.
Une statue est élevée en son hommage sur la place Broglie de Strasbourg ainsi qu'à Valmy dans la Marne, sur le site de la bataille. Près de cette dernière est érigé un obélisque renfermant le cœur du général, désireux de reposer auprès de ses soldats.
Notes et Références
Références
Sources
« François Christophe Kellermann », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)
Liens internes
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