- Force internationale d'assistance et de securite
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Force internationale d'assistance et de sécurité
Demande de traduction ---
International Security Assistance Force → 
Force internationale d'assistance et de sécurité --- (+)
Badge ; en langue perse, همکاری (Komak va Hamkari) signifie "Aide et coopération".
Zones d'attributions des divers contingents fin 2006.La force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) ou International Security Assistance Force (ISAF) opère en Afghanistan et constitue la composante militaire de la coalition, sous l'égide de l'OTAN opérant dans ce pays depuis la guerre d'Afghanistan de 2001. Elle est mandatée par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, depuis le 20 décembre 2001 (résolution 1386)[1], contrairement à l'opération commencée le 7 octobre 2001, sous le nom de code "Enduring Freedom" sous commandement militaire des États-Unis[1].
Mission et organisation
Son quartier général tactique est basé à Kaboul.
Sa mission : "Conduite des opérations militaires dans la zone d'opérations pour aider le Gouvernement de la République islamique d'Afghanistan (GIRoA) dans l'établissement et le maintien d'un environnement sûr et sécurisé avec un engagement total des forces de sécurité nationales afghanes, en vue d'étendre l'autorité et l'influence du gouvernement, de manière à faciliter la reconstruction de l'Afghanistan et de permettre au "GIRoA" d'exercer sa souveraineté dans tout le pays."
Elle regroupait, en octobre 2008, 50 700 personnes provenant de 41 pays [2].
Commandants de la FIAS
Prise de commandement Nom Nationalité 1. 12/2001 Major-Général John McColl Royaume-Uni 2. 06/2002 Major-Général Hilmi Akin Zorlu Turquie 3. 02/2003 Lieutenant-Général Norbert Van Heyst Pays-Bas 4. 08/2003 Lieutenant-Général Goetz Gliemeroth Allemagne 5. 02/2004 Lieutenant-Général Rick Hillier Canada 6. 08/2004 Général Jean-Louis Py France 7. 02/2005 Général Ethem Erdagi Turquie 8. 08/2005 Général Mauro del Vecchio Italie 9. 05/2006 Général David Richards Royaume-Uni 10. 02/2007: Général d'armée Dan K. McNeill États-Unis 11. 06/2008 Général d'armée David D. McKiernan États-Unis 12. 06/2009 Général d'armée Stanley A. McChrystal États-Unis Résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies autorisant les missions de la FIAS[1]
- 1386 (20 décembre 2001)
- 1413 (20 juin 2002)
- 1444 (février 2003)
- 1510 (13 octobre 2003)
- 1563 (17 septembre 2004)
- 1623 (13 septembre 2005)
- 1707 (12 septembre 2006)
- 1776 (19 septembre 2007)
- 1833 (23 septembre 2008)
Liste des participants à la FIAS
Sous le titre, nombre de personnels au 13 mars 2009.
Au 13 mars 2009, il y a sous commandement de l'ISAF 61 960 soldats engagés en Afghanistan. [3]
Allemagne3 640
Plus de 3 500 soldats, dont les forces spéciales KSK, ont été déployés, ainsi que des navires et des équipes luttant contre les menaces NBC. 21 soldats ont été tués (4 lors d'opérations de déminage, 7 lors d'un crash d'hélicoptère, 1 dans un accident, 8 par des attentats suicides et 1 par une mine).
Australie1 090
L'Australie a déployé environ 300 commandos SAS, soutenus par 400 soldats œuvrant pour reconstruire le pays. Plusieurs frégates, deux avions P-3 Orion et des chasseurs F/A-18 sont également présents. En outre, 1 soldat australien a été tué.
Belgique+/-620
+/-500 hommes déployés, principalement pour la reconstruction (PRT + OMLT) à Kunduz, le déminage et surtout la protection de l'aéroport de Kaboul (KAIA). Depuis le 1er septembre 2008, 4 chasseurs F-16 sont déployés à Kandahar soutenu par un détachement d'une centaine de militaires (techniciens, Ops et support). Une mission similaire avait déjà eu lieu entre 2005 et 2006 où 4 F-16 avaient été déployés à Kaboul. Ce nombre a été porté à 117 fin juillet 2009 suite l'augmentation du nombre de F-16 (6 au lieu de 4). Celle-ci devrait durer jusqu'à fin 2010.
Canada2 830
Environ 2 500 hommes, dont une quarantaine de commandos, 6 navires, 6 avions et 15 chars d'assaut Leopard 1 et Leopard 2(depuis 2006 pour ces derniers). Depuis le début de l'année 2006, l'armée canadienne dirige les opérations des forces alliées dans le sud de l'Afghanistan et durant l'été 2006, le Canada a commandé l'opération Médusa et fut la nation majeure durant la bataille de Panjwaii. Les pertes canadiennes sont lourdes pour la taille de leur armée, 123 soldats, un diplomate, plusieurs interprètes, et un civil ont péri depuis le début des opérations jusqu'à maintenant (08 juillet 2009) . Leur engagement militaire est, depuis longtemps, débattue au Parlement par les partis d'opposition. La mission canadienne en Afghanistan, pour l'instant, doit se terminer en 2011.
Article détaillé : Rôle du Canada dans la force de sécurité internationale en Afghanistan.
Croatie530
150 soldats dont 10 se trouvent dans la zone de Kandahar. Les 140 autres sont déployés avec les français dans la zone de Kaboul ou avec les allemands dans la région de Mazar-e-Charif. À la fin 2007, la Croatie enverra 150 hommes de plus, portant ses effectifs à 300.
Danemark700
Le Danemark a déployé également des forces spéciales ainsi qu'un avion de transport C-130. Par la suite, 6 F-16 spécialisés dans l'attaque au sol ont été envoyés sur place. Le Danemark a perdu 21 soldats (31 juillet 2001)
Espagne780
L'Espagne a déployé 500 soldats sur le territoire afghan. 21 de ces soldats ont été tués depuis 2005, date de la première victime espagnole du conflit.
États-Unis29 820
Les États-Unis d'Amérique ont déployé environ 22 000 hommes dans le pays, notamment dans l'est. 420 soldats américains ont été tués (31 juillet 2007).
Barack Obama à déclarer vouloir déployer des renforts importants sur ce théâtre d'opérations en 2009
France3 700
Caracal de l'ISAF en Afghanistan en 2007Déploiement du groupe aéronaval du porte-avions Charles de Gaulle, comprenant trois frégates, un sous-marin nucléaire d'attaque, un aviso et un tanker.
Déploiement de près de 3 000 hommes au sol, dont des instructeurs et des forces spéciales.
Depuis le début du conflit, 35 militaires français ont perdu la vie en opération dont 10 en une seule embuscade (le 19/08/08) en comptant les suicides et les accidents.
A partir du 26 octobre 2007, la rotation des avions de combat (6 appareils, soit des Mirage 2000 D, Mirage F1 ou des Rafale), qui se faisait précédemment depuis l'aéroport de Douchanbé au Tadjikistan, se fait désormais depuis l'aéroport de Kandahar, en Afghanistan.
Article détaillé : Forces françaises en Afghanistan.
Italie2 350
2 000 hommes au sol, plusieurs navires de guerre, dont un porte-aéronef. 14 soldats italiens sont morts (14/08/09),6 militaires en plus lors d'un attentat à Kaboul (17/09/09) .
Jordanie4
Une équipe de déminage.
Lituanie200
40 soldats des forces spéciales depuis 2002, renforcés par 120 soldats dans la province de Ghowr depuis 2005.
Norvège490
Déploiement d'une équipe logistique et d'une équipe de déminage de l'armée norvégienne; également sur place un groupe de force spéciale de Marinejegerkommandoen et plusieurs avions de transports C-130. 4 soldats tués au combat (31/07/07).
Nouvelle-Zélande150
Deux C-130 Hercules et un Boeing 757 de transport, plus une quantité non vérifiable de troupes spéciales (New Zealand Special Air Service), environs 120. Le nombre de NZSAS a été augmenté jusqu'à 200 suite à la première perte néo-zélandaise.
PakistanLe Pakistan est dans une position ambiguë. Même si l'armée pakistanaise mène des opérations militaires contre les Talibans, l'ISI fournit armes et munitions à ces derniers.
Lors des opérations militaires contre les positions talibanes dans les montagnes à la frontière pakistanaise, 500 soldats auraient été tués par les Talibans d'après leur premier ministre, notamment en 2005.
Le Pakistan ne fait officiellement pas parti de la FIAS.
Pays-Bas1 770
En mars 2007, les Pays-Bas comptent 1 200 soldats en Afghanistan. 9 de ces soldats ont été tués (31/07/07).
Pologne2 000
Déploiement d'unités du GROM.
Portugal30
115 commandos et 37 contrôleurs aériens à Kaboul. 1 soldat tué au combat (18/11/05).
République tchèque580
Plusieurs forces spéciales, localisées au camp Mauer, sont assignées à la reconnaissance. Déployées une première fois en mars 2004 et retirées en septembre de la même année, elles devraient à nouveau être déployées en 2006. Un soldat a été tué dans un accident de la route (03/05/07).
Roumanie900
Troupes roumaines du 151e régiment d'infanterie, intervenant dans le cadre de l'ISAF dans le village de Haji Lalay Kalacha le 30 septembre 2003 pour une mission à visée humanitaire650 soldats, 25 policiers militaires et un avion de transport C-130. neufs soldats sont morts (31/07/07).
Royaume-Uni8 300
L'Angleterre dispose de 3 000 soldats, basés principalement dans la province d'Helmand, dans le sud du pays. Depuis 2001, 220 soldats britanniques ont été tués (19/08/09).
Suède265
Environ 160 troupes d'élites et plusieurs équipes de déminage. Deux de ces soldats ont été tués au combat en novembre et décembre 2005.
Les autres nations présentes
13 mars 2009.
Albanie : 140
Autriche : 1
Azerbaïdjan : 90
Bulgarie : 470
Estonie : 140. 6 soldats estoniens ont été tués au combat
Finlande : 110
Géorgie : 1
Grèce : 140
Hongrie : 370
Islande : 8
Irlande : 7
Jordanie : 4
Lettonie : 160. 2 soldats lettons ont été tués au combat
Luxembourg : 9
Singapour : 20
Slovaquie : 120
Slovénie : 70
Macédoine : 170
Turquie : 690
Ukraine : 10
Émirats arabes unis : 25
Le rôle du Canada
Le Canada compte un peu plus de 2 500 hommes en Afghanistan dont des éléments des Forces Spéciales du FOI-2 et des chars Leopard C2 (18 unités) et Léopard 2 A6M (20 unités), ce qui en fait le troisième partenaire en importance de l'alliance à prendre part aux combats après les États-Unis et le Royaume-Uni. Le Canada dirige le district de Kandahar qui est le secteur le plus chaud de l'Afghanistan. En plus, le Canada commande l'équipe de reconstruction régionale de Kandhar et forme des soldats et des policiers Afghans.
Article détaillé : Rôle du Canada dans la force de sécurité internationale en Afghanistan.Le rôle de la France
La France a contribué en 2007 à hauteur de 1 670 militaires à l'ISAF en formant les futurs officiers de l'armée nationale afghane (ANA) et en menant l'opération Pamir, chargée par la FIAS, ou ISAF, de conduire des patrouilles de sécurisation dans la province de Kaboul et dans la plaine de la Shamali, plus au nord et apporte un appui aérien aux forces alliés.
En mars et avril 2008, devant les demandes de ses alliés le président de la République Nicolas Sarkozy a promis à l'OTAN que des renforts de quelques centaines de militaires allait être déployés.
En août 2008, on compte environ 2 500 à 3 000 avec une présence de chasseurs de l'armée de l'air française et de l'aviation navale.
Article détaillé : Forces françaises en Afghanistan.Bilan humain
En août 2009, la coalition comptabilisait 1 285 tués (dont 766 Américains) depuis le début des opérations en septembre 2001, la plupart victimes des engins explosif improvisé[4].
Notes et références
- ↑ a , b et c ISAF - Chronology
- ↑ (en) [pdf] Dispositif de l'ISAF
- ↑ http://www.nato.int/isaf/docu/epub/pdf/isaf_placemat.pdf
- ↑ Pascal Le Pautremat, Raids n° 280, septembre 2009,
Articles connexes
- Base aérienne de Manas, principal hub aérien des forces de l'ISAF, située au Kirghizistan; ouverte en décembre 2001.
- Camp Warehouse
- Opération Pamir
- Forces françaises en Afghanistan
Liens externes
- (en) http://www.nato.int/isaf/index.html
- (en) http://www.jfcbs.nato.int/
- (en) [pdf] Organigramme et ordre de bataille de l'ISAF au 6 octobre 2008
Catégories : Organisation du traité de l'Atlantique Nord | Guerre d'Afghanistan (2001)
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